Ukraine/Donbass : « Covert Action  contre la Nouvelle Russie | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Ukraine/Donbass : « Covert Action »

contre la Nouvelle Russie

 

Selon des informations du service de renseignement de l’Armée orthodoxe russe (entre autres), une « Covert Action » (opération clandestine ou action sous couverture) nommée « Sledge Hammer » serait en cours, encadrée par des « conseillers » US et des « contractors », appuyée sans aucun doute par la CIA, la DIA et d’autres « agences » occidentales, contre les républiques indépendantistes du Donbass. Cette manœuvre subversive aurait pour objectif l’élimination des principales têtes militaires et politiques de la Nouvelle Russie et serait secondée par une autre opération, « Vent du Nord », ciblant les moyens économiques, les infrastructures et les communications de deux régions sécessionnistes. Cela expliquerait le retard pris par le commandement ukrainien pour lancer son offensive (prévue initialement début avril). Une fois la Nouvelle Russie décapitée et désorganisée, l’attaque pourrait alors être lancée sur une vaste échelle. Reste à savoir comment les FAN vont réagir et surtout de quelle manière en Russie on traitera le problème. Car il s’agit bien là d’une aide militaire directe des USA et de l’OTAN au régime de Kiev.

 

L’ancien chef du service de renseignement extérieur ukrainien, Mykola Malomuzh, a reconnu que le commandant de la brigade « Prizrak », Alexei Mozgovoï, a été éliminé par la « guérilla ukrainienne » qui « n’est pas sous le contrôle des forces armées de l’Ukraine ». Comme il n’y a pas de « guérilla ukrainienne » à l’intérieur des républiques indépendantistes, on l’aura compris, ce sont des « contractors » qui ont fait le boulot. La thèse des mercenaires chasseurs de primes, que nous évoquions il y a deux jours, s’étoffe. Ajoutons aussi que l’inénarrable néonazi Igor Mosiychuk, des Patriotes ukrainiens, a déclaré qu’il connaît « personnellement ceux qui ont tué » Mozgovoï… À vérifier !

 

Ce général ukrainien a expliqué à la télévision kiévienne que de telles opérations allaient se poursuivre. Les craintes du renseignement de Nouvelle Russie, que nous évoquions hier, sont donc bel et bien fondées.

 

Les troupes ukrainiennes continuent néanmoins d’utiliser la « trêve » pour continuer de se préparer pour une attaque de grande envergure. Cependant, en raison du moral très bas des troupes, du manque d’aguerrissement et de l’impréparation du personnel militaire, l’objectif principal des autorités de Kiev se concentre en ce moment sur l’emploi de mercenaires contre les unités des forces armées indépendantistes, en plus des pilonnages réguliers de zones urbaines pour toucher des civils et la destruction de l’infrastructure du Donbass.

 

Les renforts en matériels lourds et surtout en moyens d’artillerie se poursuivent du côté ukrainien. Dernièrement, près de Velika Novoselka (près de 40 km au sud-ouest de Donetsk) et d’Olginka (7 km au sud-ouest de Dokuchaevsk), les forces de Kiev viennent d’acheminer plusieurs batteries de BM-21 et de BM-27 Uragan, alors que dans les environs du village de Bogorodichnoe (15 km au nord-ouest de Slaviansk), on signale l’arrivée d’une batterie BM-30 Smerch.

 

 

24 heures sur la ligne de front

 

Hier soir, sur le front nord un peu avant 22 h (heure locale), Stanitsa Luganskaya a connu un important accrochage qui s’est déplacé vers Shachtye une heure et demie plus tard. À 22 h 25, on signalait des tirs de canon antiaérien ZU-23/2 vers le village de Kondrashevska. Il est vraisemblable qu’il s’agisse de tentatives de commandos kiéviens de pénétrer la ligne de front pour opérer en profondeur.

 

Ces derniers temps, outre des drones, les forces de Kiev semblent avoir renforcé leurs moyens de renseignement sur cette zone nord de la ligne de front.

 

Cette nuit, vers environ 2 h vers la partie nord de Khartsyzsk (5 km à l’est de Makeevka), les FAN ont observé un étrange aéronef se dirigeant vers Zugres. Ce secteur appartient aux 2e et 3e échelons des forces de Nouvelle Russie, il est hautement important pour les défenseurs du Donbass.

 

À noter qu’il y a en ce moment une intense activité à l’aéroport de Kramatorsk (atterrissages et décollages d’avions gros porteurs).

 

 

Ce matin encore, vers Alchevsk (secteur où Mozgovoï a été assassiné) entre 8 h 30 et 10 h, on a signalé d’étranges traînées dans le ciel émanent d’un ou plusieurs avions volant à très haute altitude. Comme, à notre connaissance, les forces aériennes ukrainiennes ne possèdent pas d’appareils de reconnaissance pouvant violer si haut (les Su-24MR et les An-30 volant à moyenne altitude pour leurs missions), il est probable qu’il s’agit d’un ou plusieurs appareils de l’OTAN.

 

Hier soir, vers 22 h 15, Gorlovka a encore été victime d’une attaque à l’artillerie lourde à partir de positions situées vers Dzerzhynsk, suivie d’une attaque terrestre au sud-ouest de l’agglomération pour le contrôle de la M04 qui relie Gorlovka à Donetsk.

 

 

C’est vers 20 h 30, hier soir, qu’à partir d’Avdeevka, Spartak a été une fois de plus attaquée. Toute la nuit fut agitée sur le secteur de Donetsk, les groupes d’assaut ukrainiens tentant même d’approcher à proximité du centre commercial « Metro », jouxtant l’aéroport et cherchant à reprendre le contrôle du pont Putilovky. Parallèlement, vers la zone est de Peski, les affrontements ont recommencé vers environ 22 h, l’attaque ukrainienne étant appuyée vers 0 h 30 par des tirs de mortiers.

 

En ce moment, sur Vodyanoe, Peski et Opytnoe, ce sont des paras de la 81e brigade aéroportée d’assaut (créée à l’automne dernier) et une compagnie de « Dnepr-1 » qui tiennent les positions ukrainiennes. Le 16 mars dernier, c’est un MT-LB de cette unité, avec un équipage ivre, qui avait renversé et tué une femme avec un enfant dans Konstantinovka, engendrant un début d’émeute de la population locale.

 

Dans la matinée du 25 mai, Donetsk était redevenu calme. Mais vers 20 h, ce soir, Putilovky (nord de Donetsk) était sous le feu de l’artillerie lourde kiévienne.

 

Plus au sud, vers 23 h, le secteur d’Elenovka sur la N20 (entre Donetsk et Mariupol à 5 km au nord de Dokuchaevsk) s’est à son tour enflammé, les affrontements impliquant des tirs de mortiers et de chars lourds.

 

Encore plus au sud, alors que la journée sur Shirokino avait encore été très agitée, des mouvements de troupes en provenance de Lebedinskoe (environ 10 km au nord-ouest de Shirokino) étaient signalés faisant mouvement dans la direction nord-nord-est vers la ligne de contact. À la tombée de la nuit, les combats sur Shirokino semblent avoir touché l’ensemble de la ligne de front, jusqu’à la plage.

 

Les troupes ukrainiennes ont tiré sur les positions des milices avec des AGS-17, puis ce sont les batteries de 122 et de 152 qui ont pris le relais. Plusieurs attaques en force ont encore été repoussées. Selon les interceptions radio, 3 paramilitaires de la dernière compagnie de « Donbass » ont été mis hors de combat : « Spasatel » (tué), « Skay » et « Okun » (gravement blessés). Information reprise sur la page Facebook de Semenchenko.

 

Plus tôt, le 25 mai, le responsable du « secteur M » pour les forces de Kiev, Dmitry Gorbunov, avait déjà reconnu la perte d’un combattant tué et de quatre autres blessés.

 

 

Un an de crimes « proeuropéens »

 

Bientôt un an de pouvoir pour le boucher de Kiev, Petro Porochenko, un an de guerre, de tueries, de massacres en tous genres, de déportations de populations, de destructions à tous les niveaux, de divisions de ce qui reste de son pays, d’écroulement économique et social, un an de gâchis « proeuropéen ». Porochenko est arrivé au pouvoir le 7 juin 2014, à la suite d’élections contestables le 25 mai où quelque 7 millions de ses compatriotes en étaient tout bonnement exclus de facto, car ces russophones et chrétiens orthodoxes sont considérés comme des « sous-hommes », selon l’expression de son Premier ministre Arseny Yatseniuk, donc indésirables dans l’Ukraine « proeuropéenne ».

 

Avec la mise sous tutelle US, l’objectif premier du régime mis en place de force en février 2014 est l’éradication de 7, tout d’abord, puis 20 millions de personnes en Ukraine au final, par une galicisation culturelle et linguistique à outrance, accompagnée de conversions de force à la secte uniate, à défaut par une expulsion généralisée ou par un génocide (reconnu officiellement par Yatseniuk auprès d’un journaliste français il y a peu).

 

Le fait qu’un des vice-présidents de la Rada soit un authentique néonazi, fils d’un célèbre collaborateur du IIIe Reich et fier de la participation active de son père à la Shoah par balles, n’est pas anodin. Il est même emblématique de ce régime insane soutenu à bouts de bras par les États-Unis et leurs alliés, avec la complicité de la caste médiatique occidentale.

 

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info  - le 25 mai 2015.