Ukraine/Donbass : il y a un an, des dizaines d’opposants étaient brûlés vifs à Odessa | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Evgenia Krayzman, n° 2 des Femen en Ukraine et proche de Praviy Sektor, se revendique de Bandera devant le bâtiment de la maison des syndicats à Odessa. Nous sommes le 2 mai 2014 vers 18 h 40. Dans quelques dizaines de minutes, les opposants au régime de Kiev enfermés dans ce bâtiment seront massacrés, pour la plupart brûlés vifs par les amis des Femen (source)…

 

 

 

Ukraine/Donbass : il y a un an, des dizaines d’opposants étaient brûlés vifs à Odessa

 

Alors que Kiev s’apprête à lancer, sinon une offensive, du moins des provocations de grande ampleur pour les commémorations des 70 ans de la victoire des Alliés sur le IIIe Reich, Odessa vit dans la peur. La ville est quadrillée par la garde nationale et par les unités spéciales de la police et du SBU depuis plusieurs jours, des rafles d’opposants ou prétendus tels ont eu lieu à plusieurs reprises, la terreur règne. Il y a un an, plusieurs dizaines de citoyens qui refusaient le coup d’État du Maïdan mourraient brûlés vifs, pour la plupart, dans le bâtiment des syndicats, assassinés par la racaille « nationaliste » dite « ukrainienne ». La ville est toujours sous le choc et la junte ne pouvait tolérer la moindre commémoration un an après. Pour plus d’un million d’habitants que compte Odessa, l’espoir de délivrance est dans le Donbass, en Nouvelle Russie.

 

À Kiev comme à Paris, le pouvoir mondialiste évoque une possible dépénalisation des drogues. À Paris, les Femen tendent le bras en public et font référence, toute honte bue, au IIIe Reich. En Ukraine, leurs sœurs se revendiquent de Stepan Bandera, un des principaux collaborateurs « ukrainien » du Reich hitlérien.


À Kiev, la liberté d’expression version Femen impose de remplacer les télés russes censurées par des chaines pornographiques ; et de se réjouir de l’assassinat d’adversaires politiques…


À Kiev, une délégation ouvrière voulant commémorer le 1er Mai a été promptement passée à tabac par une bande armée de nervis d’extrême droite. Que le mouvement ouvrier ose tenter de s’exprimer publiquement ne plait pas aux chiens de garde des oligarques mondialistes. En Ukraine « proeuropéenne », la fête du travail et des travailleurs n’a plus droit de cité. Un journaliste italien, Franco Fracassi, vient d’être expulsé d’Ukraine pour avoir osé écrire un article rappelant le massacre de dizaines d’opposants à Odessa il y a un an. Que dit Reporters sans frontières ? Rien !

 

 

 

 

Le néonazi Igor Mozychuk (Ihor Mosiychuk en sabir galicien) élu de la Rada, un des piliers des Patriotes ukrainiens et ancien porte-parole du « bataillon Azov » s’est félicité des crimes d’Odessa d’il y a un an, affirmant « être fier de ce qui est arrivé ! »

 

En décembre dernier, cet individu se félicitait des actions terroristes des jihadistes tchétchènes. Et l’unité qu’il soutient vient ces derniers jours d’assassiner par crucifixion et immolation vivante pas un, mais quatre prisonniers indépendantistes près de Mariupol. Ces crimes particulièrement barbares viennent d’être authentifiés, ils ne seront pas punis par la chaine de commandement dont dépend « Azov ».

 

À Kiev, comme à Paris, la béhachélisation des mentalités progresse chez les tenants du pouvoir. Et cela, sous les applaudissements de la caste politico-médiatique pour qui informer, c’est forcément mentir.

 

 

Augmentation des attaques kiéviennes sur le front

 

Le nombre d’attaques ukrainiennes au cours de cette journée a augmenté de façon spectaculaire. Le ministère de la Défense de la République populaire de Donetsk a reçu une nouvelle confirmation de la préparation de provocations kiéviennes pour les commémorations patriotiques des 8 et 9 mai. Selon le renseignement militaire des forces de Nouvelle Russie, le regroupement de moyens militaires des forces ukrainiennes correspondrait à un prépositionnement avant une attaque générale : environ 400 chars T-64, T-72 et T-80 de diverses versions, dans les 2.000 véhicules blindés d’infanterie (BTR, BMP…) et plus de 1.200 pièces d’artillerie lourde seraient en ce moment massés aux abords de la ligne de front, contrevenant aux principes des accords signés à Minsk.

 

 

 

 

Deux civils ont été blessés ce matin, lors de tirs de l’artillerie ukrainienne sur Yasinuvata, entre Donetsk et Gorlovka. L’homme a un traumatisme crânien et la femme, un éclat dans le cou. Ils sont actuellement hospitalisés. Ils se rendaient en voiture à Gorlovka quand ils ont été pris pour cible par des tirs de mortiers.

 

Depuis hier soir, après 22 h (heure locale), les forces de Kiev multiplient les frappes et les attaques localisées sur un arc de cercle autour de la grande agglomération de Donetsk allant du sud-est d’Avdeevka jusqu’au sud-ouest de Donetsk vers Marinka, en passant par Spartak, la zone aéroportuaire et Peski.

 

Toute la nuit des accrochages et des tirs d’artillerie ont été entendus vers l’ouest et le nord de Donetsk. De 22 heures jusqu’à minuit, on notait des attaques incessantes dans la zone de l’aéroport ; vers 23 h, des frappes au moyen d’obus incendiaires étaient constatées sur ce secteur, alors que vers Peski des accrochages se multipliaient.

 

Sur le secteur de Shirokino, à l’est de Mariupol, les accrochages se poursuivent aussi. Hier soir comme ce matin, on se battait à coups de mortiers de 82 et de 120 mm, d’AGS-17, de mitrailleuses lourdes et d’armes légères. Hier soir, vers 20 h et pendant au moins une heure, un accrochage plus intense a eu lieu avec un détachement du « régiment » (sic) de néonazis « Azov ».

 

L’OTAN croit savoir qu’une « nouvelle offensive russe » se prépare dans le Donbass… Ce sera donc la mille énième offensive russe sur le Donbass, si l’on en croît l’Alliance atlantique jamais avare d’invraisemblances. Et le renseignement militaire ukrainien s’émeut de la présente de groupements tactiques mécanisés sur les arrières de la ligne de front (conformément aux accords de Minsk) prêts à intervenir rapidement en cas d’attaque kiévienne. Ce qui est sûr, c’est que les FAN vont sans doute encore devoir corriger comme il se doit la soldatesque kiévienne, dans le courant du printemps ou de l’été, si cette dernière met ses funestes plans à exécution.

 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 2 mai 2015