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La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
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France - 18/20 pour une seule phrase au bac philo, l’origine de la rumeur

France - 18/20 pour une seule phrase au bac philo, l’origine de la rumeur | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Illustration : capture d’écran du film «Pion», 1978

 

 

France - 18/20 pour une seule phrase au bac philo, l’origine de la rumeur

 

VIDÉO - Le film Pion datant de 1978 mettait en scène la rumeur de l’étudiant ayant récolté une très bonne note en ne répondant que «Le risque c’est ça» à la question «Qu’est-ce que le risque?».

 

On connait tous la légende de l’élève qui aurait eu 20 au bac après avoir rendu une copie sur le risque en écrivant seulement «le risque c’est cela». En pleine semaine du baccalauréat, on peut regarder avec délice la scène du film Pion sorti en 1978, qui a immortalisé à l’écran une scène identique.

 

Dans ce film où joue également Michel Galabru, Claude Pieplu et Claude Jade, Henri Guybet joue Bertrand Barabi, dit Bergerac. «Bon, je vous dicte le sujet de votre composition de français. Le risque... qu’est-ce que le risque ? Faut-il prendre des risques ? Et si oui, pourquoi ? », annonce-t-il à sa petite classe uniquement composée de garçons. Robert Laugier, un élève au fond de la classe, se lève après 5 minutes d’épreuve pour rendre sa copie. Hué par ses camarades, il sort, triomphant. À l’arrivée, il est bel et bien le premier de la classe avec un 18/20 à son épreuve de français. Le pion explique immédiatement sa notation : « Votre devoir est génial. Tous les autres m’ont parlé plus ou moins intelligemment, et plutôt moins que plus, du risque. Mais vous, vous avez risqué. Je dis bien que c’est une idée fantastique, car si je n’avais pas tourné la page, Monsieur Laugier aurait eu zéro ».

 

 

  

Cette histoire fait bien écho à une célèbre légende qui change et évolue souvent. Légende qui hante encore aujourd’hui les cours des lycées. Certains racontent que c’était un sujet sur l’audace, d’autres sur le risque ou d’autres parlent de courage. Le mythe reste pourtant un sujet de discussion chaque à l’année à l’approche du bac de philosophie. Nul doute que les professionnels vous conseillent de ranger votre courage dans le sac pour faire preuve de réflexion et de méthode le vrai jour J.

 

 

Par Chloé Joudrier - etudiant.lefigaro.fr - le 16 juin 2015.

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LLN - Examens du Bac 1

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Voici le moment venu de rappeler aux étudiants du bac 1 quels sont les principes de base.


  • Obligation de présenter TOUS les examens
  • Si session incomplète : interdiction de présenter les examens de juin et de septembre
  • Si échec(s) : propositions d’aide à la réussite - remédiations, étalement (peut être imposé si étudiant primant), réorientation.



Si session incomplète : Absences


  • Absence pour raison majeure = à justifier par un document officiel !
  • Note 0 pour l’examen non présenté, cette note sera reprise dans la moyenne


Duc


Koter Info's insight:


Courage et bonne chance !


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En Inde, un étudiant aveugle obtient brillamment son bac

En Inde, un étudiant aveugle obtient brillamment son bac | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : le lauréat. (DPS)

 

 

En Inde, un étudiant aveugle

obtient brillamment son bac

 

En cette période d’examens de fin d’année (les épreuves du bac commencent le 17 juin, tu commences à stresser ?), la presse indienne relate l’histoire de Tapas Bhardwaj, un étudiant de New Delhi, aveugle depuis sa naissance, qui a obtenu son examen du Central Board of Secondary Education (CBSE, l’équivalent du bac) avec l’excellent score de 91,4 %.

 

Le jeune homme de 18 ans a eu plus de 90 % dans des matières comme anglais, psychologie, sociologie, droit et même musique hindoue. On va dire que c’est comme avoir une mention « très, très bien » en France.


Tapas Bhardwaj a toujours étudié dans le public, ses parents ayant très tôt pris la décision que son handicap ne l’empêcherait pas de vivre une vie normale. Son père, Arvind Raj Sharma, l’a expliqué au Huffington Post local :

 

« Nous avions confiance en lui et il avait le soutien de sa famille. Nous savions qu’il allait réussir. Nous avons toujours été fiers de lui, et pas seulement grâce à ses notes. »


« Son quotidien était le même que n’importe quel adolescent de son âge, raconte son frère Nakul Bhardwaj. Il allait à l’école en bus et participait en classe. La seule différence c’est que pendant que les autres étudiants prenaient des notes, Tapas écrivait sur son ordinateur. »

 

C’est en grande partie grâce à JAWS (Job Access With Speech), un programme qui transforme le texte sur un écran en sons ou en braille, que Tapas Bhardwaj a pu suivre les cours au même rythme que ses camarades. « Ça n’a jamais été facile, mais si vous vous forcez à faire des choses compliquées, elles finissent par devenir plus simples, explique l’intéressé. J’ai aussi eu accès à la meilleure technologie pour m’aider à l’école et être traité comme tous les autres. »

 

 

>>> Voir la vidéo (en anglais) « CBSE declares Class XII results, girls outshine boys again »

https://youtu.be/uZlxkexGLmo

 

 

« Nous avons le droit d’avoir accès aux mêmes livres que tout le monde »

 

Tapas Bhardwaj, qui se destine à des études de droit a tout de même profité de ce moment sous les projecteurs pour dénoncer « le peu de livres en braille ou sous un format adapté aux non-voyants en Inde ».

« L’Inde a été le premier pays à ratifier le traité de Marrakech, mais le gouvernement n’a pas tenu ses promesses. Nous avons le droit d’avoir accès aux mêmes livres que tout le monde. »

 

Le traité de Marrakech, créé en 2013, a pour but « de créer un ensemble de limitations et exceptions obligatoires en faveur des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant d’autres difficultés de lecture des textes imprimés ». Pour cela, il est notamment nécessaire de modifier les différentes législations sur le droit d’auteur, qui empêchent souvent les reproductions de livres sur d’autres supports.

 

L’Union mondiale des aveugles regrette cette « famine de livres dont souffrent les aveugles, déficients visuels et personnes ayant des difficultés à la lecture des textes imprimés ». Sur son site, elle explique que ce traité : 

« Ce traité devrait commencer à mettre un terme à la famine de livres. Il prévoit le cadre juridique essentiel à l’adoption d’exceptions nationales au copyright dans les pays qui n’en disposent pas. Il crée un régime international d’importation/exportation visant à l’échange transfrontalier de livres accessibles. Il est nécessaire pour mettre un terme à la famine de livres, mais il n’est pas suffisant. Les pays doivent signer, ratifier et mettre en œuvre ses dispositions. »

 

Comme l’a signalé Tapas Bhardwaj, l’Inde a en effet été le premier pays à ratifier le traité de Marrakech. À ce jour, seuls six autres pays ont fait de même (Argentine, Uruguay, Paraguay, Salvador, Mali et Singapour). La France, comme de nombreux pays européens, est signataire du texte. Mais une ratification au niveau européen devra attendre une modification d’anciens textes.

 

 

 

Par bigbrowser.blog.lemonde.fr – le 26 mai 2015.

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