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L’Irak récupère des pièces antiques pillées entre 2003 et 2011

L’Irak récupère des pièces antiques pillées entre 2003 et 2011 | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


L’Irak récupère des pièces antiques

pillées entre 2003 et 2011

 

Les États-Unis ont rendu lundi 16 mars à l’Irak une soixantaine d’objets antiques qui avaient été pour la plupart pillés lors de l’occupation américaine du pays, entre 2003 et 2011. Ces pièces seront exposées au musée national de Bagdad, qui a rouvert fin février après douze années de fermeture.

 

De la vaisselle en verre, des bas-reliefs en argile, des pointes de lance en bronze et des haches saisis aux États-Unis ont été exposés au consulat d’Irak à Washington avant d’être expédiés à Bagdad.

 

Parmi eux figure une extraordinaire tête de lamassu assyrien, taureau ailé à tête humaine datant de 700 avant Jésus-Christ et estimée à 2 millions de dollars (environ 1,9 million d’euros). Elle avait été volée dans un palais du roi Sargon II à Ninive, dans le nord de l’Irak. Elle avait été saisie à New York en 2008 où elle avait été expédiée par un marchand d’art de Dubaï qui écoulait des œuvres d’art irakiennes pillées dans le monde entier.

 


15 000 pièces volées

 

Des réseaux criminels organisés avaient profité de l’intervention américaine et du chaos pour piller les musées irakiens en 2003. Dans celui de Bagdad, 15 000 pièces ont été volées dont 4 300 restituées par la suite. Les autorités américaines avaient été très critiquées pour avoir manqué de protéger les sites archéologiques irakiens des voleurs.

 

La réouverture du musée de la capitale irakienne a été accélérée après des pillages de l’organisation de l’État islamique (EI) à Mossoul, dans le nord du pays. Les destructions sont les pires subies par le patrimoine irakien depuis le pillage du musée archéologique national à Bagdad en avril 2003, quelques jours après la chute de Saddam Hussein.

 


Lire : La cité antique détruite par l’EI en Irak, un « crime de guerre », selon l’UNESCO


L’EI s’est ainsi livré à « un nettoyage culturel » en rasant une partie des vestiges de la Mésopotamie antique, selon les Nations unies, ou en revendant des pièces au marché noir. L’« urgence » de la situation a accéléré le processus de restitution, selon l’ambassadeur irakien, Lukman Faily. « Le monde entier est uni pour protéger cette culture ».

 

 

 

Par la Rédaction de lemonde.fr – le 17 mars 2015

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Les autorités américaines viennent d’autoriser... l’alcool en poudre !

Les autorités américaines viennent d’autoriser... l’alcool en poudre ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Les autorités américaines viennent d’autoriser...

l’alcool en poudre !

 

La commercialisation du Palcohol vient finalement d’être autorisée par les autorités américaines, au grand dam des associations de lutte contre l’alcoolisme. Mais l’alcool en poudre, c’est quoi ?

 

La commercialisation du Palcohol, sorte de poudre d’alcool lyophilisé mis au point par la société américaine Lipsmark, a finalement été autorisée aux États-Unis par l’Alcohol and Tobacco Tax and Trade Bureau (le bureau de taxation et de commerce du tabac et de l’alcool). Mercredi 11 mars 2015, le porte-parole de l’agence, Tom Hogue, a annoncé que les problèmes d’autorisations rencontrés l’année dernière par Lipsmark étaient finalement résolus. Et que quatre sortes de sachets (sur 6 initialement prévus) seraient désormais autorisés aux États-Unis. Tom Hogue a néanmoins précisé que chaque État américain était libre de donner suite à cette autorisation, ou non.

 

Concrètement, le Palcohol consiste en un sachet de poudre à diluer dans un certain volume d’eau, de soda ou de jus de fruit pour obtenir différents types de boissons fortes ou cocktail : rhum, vodka, mojito, margarita... 

 

 

>>> LIRE : L'alcool en poudre : ses secrets de fabrication

 

 

En avril 2014, l’annonce de la société Lipsmark avait fait grand bruit, non seulement en raison du caractère tout à fait insolite — et quelque peu mystérieux — de cette formule qui permet de transformer l’éthanol, un liquide volatil en poudre, mais également en raison du cafouillage de l’agence sanitaire qui avait autorisé le produit « par erreur » avant de le retirer dans la foulée. Surtout, le produit avait immédiatement été associé à un risque de favoriser la consommation d’alcool, en particulier chez les jeunes et dans les lieux où les boissons alcoolisées sont interdites. Et de faire émerger de nouvelles pratiques à risque.

 

 

>>> LIRE : Alcool en poudre : quels risques pour la santé

 

 

Une d’entre elles un temps redoutée — et même très maladroitement évoquée par la société Lipsmark —, consistait à priser la poudre ou encore à diluer plusieurs sachets dans un volume minimal de liquide. Ainsi, dès l’annonce des autorités américaines, l’association québécoise de lutte contre l’alcoolisme Educ'alcool a dénoncé « un véritable désastre en matière de prévention et un immense danger pour les personnes les plus vulnérables de la société. » 

 

Pour son directeur général, Hubert Sacy « le seul fait que sa production et sa commercialisation soient autorisées est un danger en soi. N’importe qui – y compris des mineurs – pourra se procurer de l’alcool en poudre par Internet, se le faire poster et livrer sans la moindre entrave. Comme aucun contrôle des prix du Palcohol ne sera possible, cela se traduit par une accessibilité accrue, ce qui est particulièrement préoccupant. »

 

En attendant sa mise à disposition dans les magasins, plusieurs États américains ont déjà interdit l’alcool en poudre. C’est le cas de l’Alaska, du Delaware, du Michigan, de la Louisiane, de la Caroline du Sud, et du Vermont. Le Colorado a également entrepris la démarche le mois dernier. 

 

 

Par Hugo Jalinière - sciencesetavenir.fr – le 13 mars 2015

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