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La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
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ALERTE INFO !! - L’OTAN FRANCHIT LE RUBICON !

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ALERTE INFO - L’OTAN FRANCHIT LOURDEMENT LA LIGNE ROUGE DÉFINIE PAR MOSCOU AU-DELÀ DE LAQUELLE LA RUSSIE AVAIT PRÉVENU QU’ELLE SORTIRAIT DE SA POSITION DE PASSIVITÉ.

 

 

En toute discrétion, la Rada, Parlement ukrainien vient de voter une loi qui autorise l’OTAN à faire entrer son arsenal nucléaire et l’entreposer en Ukraine.


Une telle loi n’a pas pu être votée sans que Washington ne l’ait demandé expressément !

 

Cette décision extrêmement dangereuse qui rend un affrontement nucléaire entre l’OTAN et la Russie imminent et inévitable ne pouvait pas être la seule initiative de Kiev, mais bien le résultat d’un plan d’attaque nucléaire du Pentagone contre la Russie !

 

Ceci constitue la principale menace que la Russie a définie comme suffisamment grave pour la considérer comme une provocation extrêmement dangereuse qui pourrait justifier de sa part d’intervenir militairement contre… et de manière préventive !

 

Il est évident que nous nous dirigeons droit dans un affrontement nucléaire planétaire dans les plus brefs délais désormais !

 Erwan Castel

 

***

 

L’OTAN FRANCHIT LE RUBICON !

 

Le Parlement ukrainien (Rada) a autorisé le déploiement d’armes nucléaires (de l’OTAN) sur son territoire. Cette décision qui n’est, n’en doutons pas, que l’exécution d’un ordre donné par Washington à ses laquais de Kiev, constitue un franchissement grave et intentionnel de la ligne rouge définie par le Kremlin, mais aussi par le Droit et les traités internationaux.

 

Si officiellement, Kiev n’est pas intégré dans l’Organisation agressive de l’OTAN (pas plus que dans l’Union Européenne), le Nouvel Ordre Mondial imposant la politique du fait accompli, impose ici de facto ce pays dans sa stratégie agressive antirusse.


Aide financière, conseillers militaires, livraisons de matériels et probablement d’armes létales, déploiement de sociétés militaires privées, assistance dans le domaine logistique ou du renseignement, participation commune à des exercices militaires aux USA ou en Ukraine, etc. L’Ukraine est donc « de facto » intégrée à la machine de guerre étasunienne occupant l’Europe.

 

Jusqu’à présent, Kiev et Washington agitaient l’ATO, cette « opération spéciale antiterroriste » menée dans le Donbass, comme prétexte à l’assistance militaire occidentale, mais cette décision d’ouvrir le territoire de Kiev à des bases de missiles nucléaires, donc forcément de l’OTAN et même probablement étasuniens, constitue une nouvelle escalade gravissime, et une provocation belliciste inacceptable par le Kremlin, car clairement dirigée contre la Fédération de Russie.

 

Cette décision que nos journaleux occidentaux officiels se sont bien gardés de commenter est une rupture grave et intentionnelle de l’équilibre stratégique défini par les traités concernant la « non-prolifération nucléaire » en général et l’Ukraine en particulier ou en 1994, la Russie, la Grande-Bretagne, États-Unis et la France avaient signé un traité renonçant à la présence d’armes nucléaires sur son territoire.

 

Ce silence des médias occidentaux, à lui seul, en dit long sur la gravité de cette décision de la Rada... Les forces armées russes légitimement se préparent au pire sur leur territoire national (et cela en revanche n’échappe pas à la propagande de guerre qui ose dénoncer les manœuvres russes en Russie !)

 

Si le mensonge aveugle les consciences et étouffe la vérité, soyons sûrs que demain l’Histoire saura juger les événements qui se déroulent aujourd’hui en Ukraine, pour notre plus grande honte...

 

 

Par Erwan Castel

facebook.com/groups/defenserussieliberte via Martino Gerber  (informarexresistere.fr)

le 15 juillet 2015



Koter Info's insight:


Guerre nucléaire demain  ?


En plus du merdier général actuel, demain "la" guerre nucléaire via un affrontement entre l’OTAN et la Russie ?


Mais une guerre nucléaire à nos portes et avec quelles conséquences pour nos "pommes" de l'UE (dont les USA disent "I fuck Europe !") ?


Peut-on être plus clair ?


Et VOUS dans cette histoire, surtout ceux qui n'en ont rien eu à cirer jusqu'à aujourd'hui et qui croient encore stupidement pouvoir échapper aux séquelles d'un tel événement nucléaire ?


Mon oeil !!!!!


Va-t-on revivre "le" rapport de force du passé, comme à Cuba, ou cela va-t-il exploser prochainement sous votre indifférence générale si traditionnelle ?


Mais où êtes-vous pour l'instant alors qu'il faudrait vous faire entendre ? Ah oui, belle excuse, en congés, c'est-à-dire au moment toujours choisi par nos gouvernants pour faire leurs coups fourrés !


Mais il est vrai que je ne suis qu'un con d' "alerteur" (dit conspirationniste) que nos médias "vendus" vont décrier, cependant, ces faits graves et effectifs se déroulent réellement sous votre nez si passif !


Je voudrais tant avoir aussi tort que raison, à la fois pour sauver nos fesses et à la fois pour punir tous ces égocentriques indifférents à tout qui n'ont jamais réagi, ce, alors qu'il était encore temps de le faire en protestant en masse partout !


Le futur nous apprendra la suite et ... bonnes vacances !


Duc

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Prêts à la guerre pour sauver le Système US ?

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Image : no-war.over-blog.com



Prêts à la guerre pour sauver le Système US ?


Le déploiement en Ukraine de plusieurs centaines de tueurs de la 173e brigade aéroportée de l’US Army devrait être achevé dans quelques jours (1).


C’est un développement dont la portée symbolique est énorme.


Il signifie que les USA sont désormais militairement engagés dans la guerre qu’ils ont déclenchée en Europe avec le coup d’État de Maïdan, en février 2014.


À Washington, l’envoi d’armes à la junte de Kiev est à nouveau sur la table, réclamé aujourd’hui à cor et à cri par le Pentagone.


La Grande Guerre contre la Russie doit avoir lieu, avec ou sans l’aval de ces foutus laquais français ou allemands qui n’en finissent plus de traîner la patte. Et vous, êtes-vous prêts à la guerre pour sauver le Système US ?



Irrésistible brainwashing


Depuis 4 ans maintenant, toute la presse-Système bobo-atlantiste travaille à nourrir la haine de la Russie ; à préparer les esprits à l’inéluctabilité de l’affrontement contre le méchant Poutine. Et depuis le coup d’État de Kiev, c’est la curée (2). Car comme toujours ; comme en Irak, comme en Libye, comme en Syrie ou en Afghanistan, « il faut bien sûr défendre nos valeurs ».

Même des intellectuels pourtant parfois admirables subissent de plein fouet ce brainwashing. Dans un réflexe devenu pavlovien, ils épinglent ainsi en toute bonne conscience l’horrible « Russie de Vladimir Poutine » sans comprendre que, ce faisant, eux aussi contribuent activement à préparer l’opinion à la grande boucherie voulue par Washington pour sauver ses fesses, sa planche à billets, l’OTAN, Wall Street, son Système.



Les Européens à la niche !


Paris et Bonn traînent bien sûr un peu les pieds. Ralentis par leur médiocrité intellectuelle, les politiciens européens commencent toutefois à discerner les contours de l’arnaque US à mesure que les bruits de bottes se font plus distincts. L’organisation en catastrophe de Minsk 2 témoigne ainsi de ce début d’électrochoc.

Mais la réplique du vertueux grand-frère US a été cinglante : « C’est notre guerre, pas touche !, semble avoir crié Obama, en reconduisant ses sanctions contre la Russie et en balançant sa poignée de tueurs sur Kiev.


Il est vrai qu’après tout, dans les plans US, l’Europe n’a pas voix au chapitre puisqu’elle n’aura à jouer qu’un rôle assez passif : celui de champ de bataille, puis accessoirement de champ de ruines.



Tambours de guerre


Face au déploiement US, la Russie a prévenu qu’elle était dès lors contrainte d’envisager « toutes les mesures nécessaires, y compris technico-militaires ». Ces mesures devraient d’ailleurs comprendre un renforcement massif des forces navales russes cette année (50 nouveaux navires de guerre, dont un porte-avions et deux sous-marins à propulsion nucléaire) (3).

Tout bon pour Washington, où le Pentagone vient de donner un véritable ultimatum au Congrès (4) pour l’envoi d’armes « létales » en Ukraine. 


Alors, prêts à la guerre pour défendre les valeurs US ?



Par entrefilets.com - le 5 mars 2015



Notes : 

1 600 US Paratroopers to Arrive in Ukraine by Week End

2 Enfumage ukrainien : contre-propagande

Russia Warns NATO: Any Threat In Ukraine Will See Military Response

4 General Dempsey Says It’s Time To ‘Absolutely Consider’ Arming Ukraine

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L’OTAN est déjà en guerre en Ukraine… mais elle est en train de perdre

L’OTAN est déjà en guerre en Ukraine… mais elle est en train de perdre | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


L’OTAN est déjà en guerre en Ukraine…

mais elle est en train de perdre

Par Finian Cunningham (*)

 

Cette semaine, les médias occidentaux nous ont gratifiés d’un nouveau tour de passe-passe, évoquant l’idée que les USA et l’OTAN seraient indécis sur le fait d’envoyer ou pas « une assistance sous forme d’armes létales » au régime de Kiev pour le défendre contre l’« agression russe ».

 

C’est vraiment pathétique. La vraie explication est que l’OTAN est en train de perdre sa guerre en Ukraine et qu’elle est obligée d’envoyer davantage d’aide militaire pour stopper ses pertes grandissantes…

 

Tout d’abord, les médias occidentaux admettent sournoisement que l’OTAN emmenée par les USA a jusqu’ici fourni « uniquement des équipements militaires non létaux » (pas d’armement – NDT). Cette astuce de rhétorique est utilisée pour faire croire que les équipements non létaux n’appartiennent pas vraiment au domaine militaire. Mais qu’il soit létal ou pas, un équipement militaire reste un équipement militaire. Cessons donc de jouer sur les mots. Les USA et son alter ego en charge des relations publiques, l’OTAN, sont déjà profondément engagés militairement en Ukraine, pour soutenir le régime de Kiev dont les 10 mois d’offensive dans l’Est du pays se sont soldés jusqu’ici par 5 300 morts.

 

Deuxièmement, l’idée que Washington serait en train de réfléchir à la possibilité d’envoyer des armes létales, comme le rapportait ce lundi le New York Times, est elle aussi parfaitement risible. Les USA et ses alliés de l’OTAN envoient d’ores et déjà des armes létales en Ukraine. Le président Obama a déclaré cette semaine qu’« injecter davantage d’armements en Ukraine » ne résoudrait pas le conflit. Tandis que la chancelière allemande Angela Merkel jurait dans le même temps que l’Allemagne n’enverrait aucune arme au régime de Kiev, ajoutant que le conflit ne pourrait pas être résolu par des moyens militaires. Obama et Merkel mentent aussi effrontément l’un que l’autre, ou alors ils vivent chez Alice au pays des merveilles. Peut-être les deux.


Arrêtons de couper les cheveux en quatre. L’OTAN est en guerre en Ukraine, depuis au moins un an, si ce n’est, de façon plus cachée, depuis deux décennies.

 

Wayne Madsen, dans son article paru sur SCF cette semaine, fournit des preuves détaillées qu’un énorme avion militaire, un Antonov ukrainien de type AN124, a été vu en train de transporter des armes depuis les USA et plusieurs pays de l’OTAN vers Kiev, et ce, durant au moins ces quatre derniers mois. L’avion-cargo – le plus grand au monde – a été repéré en train d’effectuer des missions de transport depuis les USA, la Norvège, l’Italie, et la Roumanie, lors de missions secrètes, pour alimenter le régime de Kiev en armes lourdes.

 

Avant cela, le gouvernement russe avait affirmé que des mercenaires US, appartenant sans doute à la société de sécurité Blackwater/Academi en contrat avec le Pentagone, avait été filmés en train d’opérer sur le territoire de l’Ukraine au sein des unités militaires de Kiev, qui incluent également la Garde nationale nazie de type SS.

 

Cette semaine, un haut représentant de la République populaire autodéclarée de Lugansk, Alexei Karyakin, a annoncé que des munitions de l’OTAN avaient été trouvées sur plusieurs champs de bataille. « Certains fragments de munitions récupérés portent la marque de l’OTAN… maintenant l’OTAN tue nos concitoyens, » a affirmé Karyakin.

 

Il y a quelques jours, lorsque les milices d’autodéfense ont reconquis l’aéroport international de Donetsk qui était jusque-là détenu par les forces de Kiev – lesquelles utilisaient depuis plusieurs mois cette position pour aller bombarder la ville de Donetsk —, des manuels de l’OTAN en plusieurs langues et d’autres équipements caractéristiques de l’OTAN ont été retrouvés sur place.

 

À la fin de l’année dernière, le Congrès US a voté le « Ukraine Freedom Support Act » (loi de soutien à la liberté de l’Ukraine »), qui autorise une aide de 350 millions de dollars en équipements létaux ou non létaux au régime de Kiev. L’administration Obama entretient l’illusion qu’elle n’aurait pas encore décidé pour les équipements « létaux », mais elle n’est tout simplement pas crédible.


L’idée que Washington et ses alliés de l’OTAN, dont la Grande-Bretagne, les Pays baltes et la Pologne, aient commencé seulement maintenant à envisager la possibilité de fournir des armes létales à Kiev est tout simplement risible.

 

En effet, d’après plusieurs rapports fiables, les troupes paramilitaires néonazies de Right Sector qui ont été utilisées pour déclencher les manifestations meurtrières en novembre 2013, lesquelles ont amené au coup d’État contre le gouvernement de Yanukovich en février 2014, avaient passé plusieurs mois à s’entrainer dans des camps militaires en Pologne, apprenant les techniques de subversion et de terrorisme. La Pologne, membre de l’OTAN, et la CIA américaine sont donc pleinement à l’origine de la fourniture de ces « chiens de guerre » qui ont précipité le changement de régime et le déclenchement de la guerre civile.

 

Il est possible aussi de remonter à la révolution colorée de 2004 largement cautionnée par la CIA, voire même à 1991, lorsque l’Union soviétique s’est effondrée et que les USA ont commencé à s’infiltrer en Ukraine, investissant 5 milliards de dollars pour créer des « groupes dans la société civile ». C’est un euphémisme qui désigne simplement l’USAID et la CIA, et les couvertures de George Soros pour financer des agents déstabilisateurs. Nous avons connaissance de ces 5 milliards de dollars de fonds, par la bouche même de la sirène néoconservatrice du Département d’État américain, Victoria Nuland, qui a évoqué cette somme au moment des manifestations de la Place Maidan fin 2013. Cette semaine, un des serviteurs de Nuland au Département d’État, Jan Psakia, a de nouveau déclaré aux journalistes que les USA travaillaient depuis longtemps avec l’opposition ukrainienne pour s’assurer que le pays était « sur la voie » de la « transition ».

 

La question intéressante est le timing de cette réflexion sur l’apport d’une aide létale. Le New York Times mentionne plusieurs anciens ou actuels hauts responsables très influents qui prônent désormais l’envoi de tels équipements militaires. On trouve parmi eux le Secrétaire d’État John Kerry, le président de l’état-major interarmes, le général Martin Dempsey, le commandement de l’OTAN, le général Philipe Breedlove, et son prédécesseur l’Amiral James Stravidis. On y trouve aussi d’autres personnalités, membres du Brookings Institute et du Conseil atlantique. Ces cercles de réflexion (think tanks) recommandent à la Maison-Blanche d’envoyer une aide militaire à hauteur de 3 milliards de dollars au régime de Kiev dans les prochains trois ans – soit 10 fois la somme votée par le Congrès US contrôlé par les Républicains.

 

La radio d’actualité, paravent de la CIA, « Radio Free Europe » explique que le débat sur l’augmentation de l’aide militaire au régime de Kiev s’est intensifié parce que « le gouvernement ukrainien [le régime de Kiev] avait subi d’importants revers militaires ces dernières semaines, et qu’il devenait toujours plus évident que le cessez-le-feu n’avait pas fonctionné. »

 

Autrement dit, la junte soutenue par l’Occident est en train de perdre la guerre – bien qu’elle soit déjà soutenue militairement par l’OTAN, et malgré le pseudo cessez-le-feu utilisé pour rassembler ses forces.

 

Le New York Times a également ajouté un autre argument selon lequel Washington passait à une étape ultérieure dans son agenda militaire, puisqu’en l’occurrence, les sanctions économiques des USA et de l’Union européenne imposées à la Russie « n’ont pas dissuadé » le gouvernement de Vladimir Poutine. Ou bien, comme le dirait le porte-parole du Département d’État US Jan Psaky, la Russie « n’a pas modifié son attitude », c’est-à-dire qu’elle n’a pas satisfait les demandes occidentales d’adopter une position plus servile et d’accepter les ambitions hégémoniques globales de Washington.

 

Washington et ses vassaux européens sont donc en train de réaliser que leur abominable complot pour déclencher un changement de régime en Ukraine risque de filer droit dans le mur. Washington essaie donc de sauver ce qui peut l’être de sa désastreuse manœuvre pour contrôler l’Ukraine, et par extension la Russie, en augmentant son implication militaire.

 

Mais la Maison-Blanche ne peut pas ouvertement augmenter son engagement militaire pour d’évidentes raisons politiques, à la fois internes et au niveau international. Washington doit rester prudent et éviter de faire savoir qu’elle est déjà impliquée militairement en Ukraine, tout comme d’autres membres du gang de l’OTAN.


Par conséquent, Washington essaie de dépeindre une situation où elle défend le gouvernement de Kiev désireux de se rapprocher de l’Union européenne et amoureux de la démocratie, contre de surpuissants insurgés soutenus par la Russie. Cela permet aux responsables américains et aux médias occidentaux qui leur font office de porte-parole d’insister sur leur indécision feinte quant à la fourniture d’une « aide militaire létale ».

 

Les circonvolutions de langage et de raisonnement reflètent les mensonges systématiques employés par Washington et l’OTAN ces derniers mois dans le conflit ukrainien.

 

La vérité est que l’OTAN, sous la direction des USA, est mouillée jusqu’au cou dans le conflit en Ukraine qu’elle a elle-même déclenché, et qu’elle est en train de le perdre.

 

C’est la raison pour laquelle Washington, en désespoir de cause, emploie toutes sortes d’artifices rhétoriques pour tromper les peuples occidentaux et les amener à accepter une escalade militaire majeure dans cette guerre, au prétexte de fournir des « armes létales défensives. »

 

 

 

Par Finian Cunningham (Strategic-Culture)- traduction : Christophe pour ilFattoQuotidiano.fr 

  

(*) Finian Cunningham : originaire de Belfast, en Irlande, Finian Cunningham (né en 1963) est un expert de premier plan dans les affaires internationales. L’auteur et commentateur des médias a été expulsé de Bahreïn en juin 2011 pour son journalisme critique dans lequel il a souligné les violations des droits de l’homme par le régime soutenu par l’Occident. Il est diplômé d’une maîtrise en chimie agricole et a travaillé comme rédacteur scientifique de la Royal Society of Chemistry, Cambridge, en Angleterre, avant de poursuivre une carrière dans le journalisme. Il est également un musicien et compositeur. Pendant de nombreuses années, il a travaillé comme un éditeur et écrivain dans les médias traditionnels de nouvelles, y compris The Mirror, Irish Times et Independent…

(Source : http://nsnbc.me/author/finiancunningham/)

 

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Steinmeier et Schmidt somment les États-Unis de cesser d’aggraver la guerre en Ukraine

Steinmeier et Schmidt somment les États-Unis de cesser d’aggraver la guerre en Ukraine | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : l’ancien chancelier Helmut Schmidt (à gauche) et le ministre allemand des Affaires étrangères Franck-Walter Steinmaier ont fait savoir à quel point ils s’inquiètent du bellicisme de Washington.

Crédit : AP

 

 

Steinmeier et Schmidt somment les États-Unis de cesser d’aggraver la guerre en Ukraine

 

 

Deux personnalités allemandes de renom, de même qu’un éventuel candidat démocrate à la présidence des États-Unis, ont fait un pas en avant pour combler le vide politique dans la région transatlantique, et créer les conditions d’un changement brutal de politique afin d’échapper à une guerre mondiale et à une catastrophe économique de grande ampleur.

 

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a d’abord prononcé un discours puissant contre l’escalade militaire, lors d’une conférence au Center for Strategic and International Studies (CSIS) de Washington.

 

Sa dénonciation, en des termes diplomatiques, mais sans équivoque, des plans du gouvernement d’Obama de faire parvenir des armes létales au régime de Kiev est sans précédent. Aucun ministre allemand des Affaires étrangères n’avait osé, dans la période récente, critiquer aussi ouvertement la politique étrangère et de sécurité des États-Unis, en particulier dans une enceinte aussi notable que le siège social du CSIS.

 

Steinmeier avait rencontré la journée précédente son homologue John Kerry, ainsi que la conseillère d’Obama à la sécurité nationale Susan Rice, et il ne fait aucun doute qu’il a été encore plus explicite dans ces discussions privées.

 

Steinmeier a débuté son discours en résumant la gravité de la situation stratégique actuelle, en faisant remarquer que nous sommes confrontés à une multitude de crises dont la densité et la violence semblent être sans précédent pour une personne de sa génération.

Sur la situation ukrainienne, il a déclaré :

 

« Nous devons porter notre regard au-delà de ce conflit et penser à notre future relation avec Moscou. Ceci signifie que nous ne devons pas cesser nos contacts avec la Russie, et utiliser les derniers canaux de communication pour prévoir une sortie de crise et, pour l’avenir, préparer la voie pour une relation de coopération améliorée. »

 

Le ministre a rejeté de manière explicite l’envoi d’armes à l’Ukraine, prévenant que ceci conduirait à une escalade de la crise, échappant à tout contrôle :

 

« Je comprends que beaucoup d’entre vous, beaucoup d’experts, appellent à une solution plus rapide, et par conséquent fondée sur l’action militaire. (…) Mais connaissant la genèse et la structure du conflit, il est évident selon moi que les alternatives à notre approche qui sont discutées peuvent faire accroître le nombre de victimes, étendre la zone de conflit et conduire le conflit vers une nouvelle phase plus tendue. Peut-être jusqu’à un point de non-retour. Il n’y aucune garantie pour que notre approche, l’approche de Normandie, nous conduise au succès. Mais je suis sûr qu’il n’y aucune garantie de succès pour les autres approches qui sont discutées. J’ai bien peur que ce soit même le contraire qui se produise. (…)


Pour nous en Europe, a-t-il ajouté, la Russie restera toujours notre plus grand voisin. (…) Personne n’ignore que la confiance vis-à-vis de la Russie est à son point le plus bas. Il faut toutefois trouver une nouvelle base pour rétablir le contact, même si cela doit prendre des années ou des décennies. »

 

Cette intervention de Steinmeier contre l’envoi d’armes en Ukraine a été renforcée par celle de l’ancien Chancelier Helmut Schmidt, qui a déclaré lors d’un entretien dans le quotidien Bild-Zeitung du 12 mars que toute escalade du conflit en Ukraine pourrait même conduire à une véritable guerre « chaude ». Schmidt a également dénoncé l’élargissement de l’OTAN et de l’UE vers l’est, un processus qui remonte selon lui au Traité de Maastricht du début des années 1990. « Nous ne sommes pas obligés d’aimer la politique de Poutine, a-t-il fait remarquer, mais il faut la comprendre dans son contexte historique et la prendre au sérieux. »

 

L’homme politique américain Lyndon LaRouche a souligné l’importance de ces prises de position de la part de deux hauts responsables allemands, car « elles peuvent changer le cours de l’histoire à un moment où la question qui se trouve sur la table est celle de la guerre ou de la paix, du chaos ou de la prospérité ».

 

Ajoutons à cela le fait que l’ancien gouverneur du Maryland, Martin O’Malley, un candidat pressenti pour la prochaine campagne présidentielle américaine a réussi à faire du rétablissement de Glass-Steagall un sujet de campagne reconnu par les médias.

 

 

 

Par la Rédaction de Solidarité & Progrès – le 17 mars 2015.

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Vidéo. Entretien avec Jean Bricmont - Crise ukrainienne et accords de Minsk

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Vidéo. Entretien avec Jean Bricmont

Crise ukrainienne et accords de Minsk

  

Jean Bricmont (*) revient sur les efforts diplomatiques réalisés par la France et l’Allemagne afin de permettre une résolution pacifique du conflit en Ukraine, après que les États-Unis aient brandi la menace de fournir l’armée ukrainienne en matériel « létal ». Pour l’essayiste belge, cela démontre que les dirigeants européens, malgré leurs discours parfois belliqueux, souhaitent améliorer leurs relations avec Moscou et veulent la paix.

 

>>> Voir la vidéo ici

 

 

Par l’agenceinfolibre.fr – le 15 février 2015

 

(*) Jean Bricmont est un physicien et essayiste belge.

Docteur en sciences, il a travaillé comme chercheur à l’université Rutgers puis a enseigné à l’université de Princeton toutes deux situées au New Jersey (États-Unis). Il est actuellement professeur de physique théorique à l’université catholique de Louvain, dans l’unité de recherche en Géométrie, Physique et Probabilité (GPP) (département de mathématique-physique) et membre de l’Académie royale de Belgique… (Source Wikipédia)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Bricmont

 

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