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L’inventeur de la « neutralité du NET » alerte l’Europe

L’inventeur de la « neutralité du NET »  alerte l’Europe | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


L’inventeur de la « neutralité du NET »

alerte l’Europe


Le professeur de droit Tim Wu, qui a popularisé l’expression de « neutralité du NET », s’inquiète pour l’Europe. Le Vieux Continent pourrait se retrouver dans une situation d’assujettissement face aux services américains, si des règles très solides en matière de neutralité du réseau ne sont pas adoptées.


À l’origine de l’expression « neutralité du net » qu’il a employée dans un article juridique publié en 2003, et qui est aujourd’hui très largement répandue pour décrire le principe du traitement égal de tous les flux de données sur Internet, Tim Wu observe avec beaucoup d’attention les débats européens sur ce sujet. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le professeur de droit n’est pas rassuré.


La préoccupation de Tim Wu vise essentiellement les propositions de la Commission européenne, qu’il juge très insuffisantes pour protéger convenablement les intérêts du Vieux Continent.


Cité par l’ONG European Digital Rights à la suite de plusieurs réunions de haut niveau avec Bruxelles, il craint par exemple que « l’Internet en Europe ne s’en remette jamais si ces suggestions sont adoptées ». À propos des services en ligne, Tim Wu prévient qu’elles pourraient garantir la prédominance des plateformes américaines en Europe pour les années à venir.


Malgré un vote formidable du Parlement européen en faveur de la neutralité du NET, qui a permis d’adopter une version amendée d’un rapport-clé qui définit pour la première fois la neutralité du NET et lui confère un cadre protecteur sur le Vieux Continent, il ne s’agit pas d’un scrutin définitif. De nombreuses étapes restent à franchir et, par conséquent, la victoire est encore très loin d’être acquise.


Cela se constate aisément avec la position du commissaire européen en charge du numérique, Günther Oettinger.


Alors qu’il avait déjà envoyé des signaux franchement défavorables lors de son audition d’intronisation en évoquant une neutralité du net « progressive », l’intéressé a de nouveau refusé ce mois-ci de garantir ce principe pourtant crucial, au nom de la nécessité de favoriser l’innovation pour les services qui exigent un haut niveau de qualité de l’accès.



Par Julien L - numerama.com – le 27 juin 2015.

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Ukraine/Donbass : les FAN placées en alerte sur Donetsk

Ukraine/Donbass : les FAN placées en alerte sur Donetsk | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos : désolation dans le Donbass – joie exprimée par l’immense foule en Crimée lors des célébrations de son rattachement à la Russie

 

 

Ukraine/Donbass : les FAN placées

en alerte sur Donetsk

 

Kiev persiste à refuser d’honorer ses engagements : le statut spécial sur les régions de l’Est du pays promulgué hier par Porochenko est une violation grossière des accords de Minsk, comme Moscou et les représentants de la Nouvelle Russie l’ont dénoncé à juste titre. Un an après le retour de la Crimée auprès de la Russie, par la volonté du peuple russe, le régime de Kiev poursuit sa descente aux enfers. Après avoir lancé une guerre meurtrière contre le peuple du Donbass, la dictature « proeuropéenne » s’apprête désormais à réprimer très durement toute contestation de sa politique ubuesque. Les « bataillons » de la garde nationale qui ont échoué face aux milices indépendantistes auront peut-être plus de succès face aux manifestants ukrainiens mécontents des privations, de l’appauvrissement, de la corruption, de la casse sociale et de la guerre que leur ont apportés les amis de BHL, d’Obama, de Soros et de Fabius.

 

 


  

Varsovie a accepté de modifier environ 300 chars T-72B ukrainiens aux normes de l’OTAN sur le modèle du PT-91 Twardy, version polonaise revalorisée du T-72M1. La Géorgie avait amélioré ses chars T-72M en utilisant, entre autres, le système de contrôle de tir du PT-91 polonais : le T-72SIM-1, qui n’avait pas surclassé les T-72BV russes en août 2008 sur le champ de bataille d’Ossétie.

 

De toute manière, il y a peu de chances que l’état-major ukrainien modifie sa façon déplorable de se comporter sur le terrain : les équipages de chars sont mal ou peu formés, les chefs de bataillons et de compagnies sont souvent inaptes au commandement, la doctrine d’emploi de blindés lourds par le commandement kiévien est la plupart du temps ubuesque. 300 chars modernisés sur le front du Donbass ne changeront rien au résultat final, ils permettront seulement de rallonger la guerre.

 

 

Les FAN en alerte

 

Depuis hier matin, l’artillerie ukrainienne semble avoir repris le cours de ses pilonnages sur les zones résidentielles de Donetsk et de sa banlieue, avec ses batteries d’obusiers de 122 et de 152 mm qui n’ont jamais été retirées. Cependant, les quartiers touchés par les salves avaient été évacués de leurs habitants, il n’y a donc pas eu de victimes.

 

En milieu de journée, on notait un pilonnage intense de la zone aéroportuaire et des quartiers adjacents par l’artillerie kiévienne. Depuis quelques jours, les accrochages sur l’ouest de Peski et vers Spartak se sont succédé, les forces ukrainiennes utilisant des mortiers de 82 et de 120, de même que leurs bitubes de 23 mm pour harceler les FAN. Sur l’ouest de Peski, une compagnie de Praviy Sektor (3— DUK) a essuyé des pertes ces dernières 24 heures : 5 paramilitaires sont à l’hôpital de Dniepropetrovsk suite aux accrochages.

 

Les forces de Nouvelle Russie ont été placées en alerte sur ce secteur depuis 48 heures. La zone sous tension s’étend du nord de Gorlovka jusqu’au sud-ouest de Donetsk, vers Marinka. Hier, sur le secteur de Spartak seulement, il y a eu une dizaine de tirs de mortiers, de lance-grenades automatiques, de canons antiaériens (ZU-23/2) et un missile antichar guidé a même été tiré par les Ukrainiens. Et la banlieue de Donetsk a été pilonnée 14 fois.

 

Plus au sud, vers le nord-est de Mariupol, dans le village de Telmanovskiy, quelques kilomètres à l’ouest de Granitnoe, des renforts motorisés ukrainiens sont arrivés hier et il semblerait qu’ils aient commencé à ratisser le secteur pour trouver des hommes en âge de se battre. On ne sait pas s’il s’agit d’une opération comparable aux rafles qui ont eu lieu dans certains quartiers de Mariupol dernièrement. L’unité employée pour cette opération pourrait être issue du « bataillon » d’Ivano-Frankivsk, qui opère sous l’autorité de l’unité néonazie « Azov » depuis plusieurs semaines. Sur la ligne de front, le secteur de Shirokino semble s’être stabilisé, même si la tension persiste et que l’on signale de temps en temps des accrochages.

 

 

Dans le paradis « proeuropéen »…

 

Le drame de Konstantinovka, qui a coûté la vie à une petite fille de 7 ans et demi et à sa tante et causé plusieurs blessés suite à la sortie de route d’un MT-LB conduit par un équipage ukrainien ivre, pourrait bien se reproduire dans les agglomérations occupées par les troupes kiéviennes. Le journaliste néerlandais Pieter Vaterdrinker du De Telegraaf s’est rendu dernièrement à Slaviansk, occupé par la soldatesque kiévienne et il y décrit le comportement d’une armée d’occupation à faire pâlir de honte les soudards du Grand Frédéric : des soldats ukrainiens en armes, ivres, errent la nuit comme le jour à travers l’agglomération, harcelant les gens, les menaçant, sans que quiconque puisse intervenir.

 

Kiev utilise l’arme de la faim contre le petit peuple du Donbass. Le régime « proeuropéen » n’a jamais considéré que les quelque 7 millions d’âmes que compte le Donbass puissent faire partie de l’Ukraine. La population de Donetsk, et des autres villes, est affamée par le blocus et ne survit que grâce à l’aide humanitaire que lui donne la Fédération de Russie. Kiev ne s’accroche au Donbass que pour des raisons liées à la prédation ultralibérale des oligarques et des lobbies mondialistes occidentaux (l’extraction du gaz de schiste notamment) et pour se conformer aux exigences géostratégiques de l’Alliance atlantique (la mise en place de bases militaires et de missiles tactiques sous le nez de la Russie).

 

La junte signe ses crimes : le conseiller du ministre ukrainien de l’Intérieur et député à la Rada (proche des milieux néobandéristes et néonazis) Anton Guerachchenko a qualifié de « positive » la vague de suicides d’anciens membres du parti des régions du président déchu Viktor Yanukovitch. Un an après le coup d’État antidémocratique, ses anciens proches restés en Ukraine semblent succomber à une curieuse « épidémie ». Depuis le mois de janvier, ils sont plusieurs à s’être suicidés. Les analystes font remarquer que ces décès ressemblent bien à des meurtres masqués sous des suicides (source).

 

Ce que nous expliquions précédemment quant à l’instrumentalisation des « bataillons » de la garde nationale se confirme : la junte utilise les formations de paramilitaires pour réprimer toute forme de protestation sociale. Hier, un groupe armé, non identifié, en tenue de camouflage a empêché le déroulement une manifestation contre l’augmentation du coût des transports publics dans la ville d’Odessa. Aujourd’hui, on se contente de bloquer les mécontents dans la rue, demain on leur tirera dessus sans sommations.

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 19 mars 2015.

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ALERTE Grèce

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Photo : (drapeau) footpouf.com

 

 

ALERTE GRÈCE

 Par Olivier Berruyer (*) 


J’ai hésité à rédiger ce billet, mais bon…

J’ai discuté cette semaine avec plusieurs spécialistes du dossier grec, y compris des personnes ayant rencontré des ministres de Syriza.

Les conclusions étant inquiétantes, je les partage avec vous.



I. Le problème insoluble

.

Voici les contraintes actuelles :


1. l’Europe a prêté des sommes folles à la Grèce


2. la Grèce ne peut pas rembourser


3. si la Grèce annonce officiellement un défaut, l’Europe perd des sommes folles, la BCE saute et obligera à des recapitalisations dantesques, ce qui entrainera probablement la fin de l’euro


4. l’Europe veut imposer des programmes de lourde austérité néolibérale à la Grèce


5. ces politiques sont le contraire du programme de Syriza, qui ne peut céder


6. si l’UE cède, d’autres pays du Sud demanderont les mêmes annulations de dette que la Grèce, et ce sera la fin de l’euro.



En résumé :


1  si l’UE cède, c’est la fin de l’euro ;


2  si l’UE ne cède pas : si la Grèce cède, c’est l’explosion politique en Grèce


3  on ne peut rester dans une position où UE et Grèce ne cèdent pas — c’est la situation temporaire actuelle

Reste à savoir dans ce jeu de poker qui cèdera le premier. (oui, ça semble sans issue, mais c’est normal, vu que l’euro n’a jamais été viable… !)



La réponse que j’attendais de mes contacts est qu’il semble bien que les Grecs ne cèderont pas. Ils sont europhiles, mais ils ont compris que l’Europe veut qu’ils baissent leur pantalon, ce qui serait un suicide politique pour une politique délirante et de souffrance du peuple grec qui a déjà lourdement donné.

La logique de base voudrait évidemment alors que l’UE cède, mais elle a 3 raisons de ne pas le faire :

.

  • par principe néolibéral et bêtise (mauvaise raison)
  • pour que cet exemple ne contamine pas d’autres pays (bonne raison – sauf que si la Grèce ne cède pas, ça explose)
  • pour tuer l’euro en jetant la faute sur la Grèce, ce qui pourrait être une stratégie cachée allemande (je n’en sais rien, mais ce serait alors une bonne raison).

.

Conclusion : 

Il semble donc qu’il y a 70 % de chances qu’on s’oriente vers un Grexit brutal, d’ici 2 ou 3 semaines — sauf si l’UE cède, mais ce qui aura aussi des conséquences politiques difficiles.

Comme Sapir l’explique, et comme le disait Romaric Godin (relire ce papier d’avant hier), le temps presse :

 


 



II. Que faire ?

.

Pas grand-chose hélas… Pour le moment, croiser les doigts et attendre d’y voir plus clair :


  • l’un ou l’autre pourrait finalement céder ;
  • le Grexit pourrait être contrôlé ;
  • du temps pourrait être gagné.


Par ailleurs, et même si ce site n’a nullement pour but (c’est un métier) ni envie de donner des conseils financiers, je me bornerais à quelques conseils de prudence élémentaire en ces temps dangereux :


1. si vous avez moins de 50 000 € de placements financiers, ne vous inquiétez pas trop, ça devrait assez bien se passer même en cas de remous ;


2. ne laissez pas plus de 50 000 € dans une banque universelle systémique qui a de grosses expositions sur la finance de marché (bref, à défaut d’avoir une séparation légale des activités bancaires, séparez vous-même votre épargne).

Le risque du pays est concentré sur les 4 premières banques ici (parties en rouge) : sont donc beaucoup moins risquées des structures comme par exemple, la banque postale, le Crédit Mutuel, le crédit coopératif, d’autres petites banques, les livrets d’épargne des crédits municipaux (monts de piété), etc.


3. sortez rapidement des marchés actions et obligations – surtout vu les niveaux stratosphériques atteints. ATTENTION, c’est un conseil pour une gestion « de bon père/mère de famille », pour préserver votre épargne. Dans une optique spéculative, rester investi pourrait générer encore plus de gains – ou de pertes !


4. n’achetez pas d’immobilier, sauf peut-être si vous êtes CERTAINS de garder le bien 20 ou 30 ans, et encore… En revanche, c’est le bon moment pour vendre à mon avis. ATTENTION, c’est un conseil pour une gestion « de bon père/mère de famille », pour préserver votre épargne. Dans une optique spéculative, acheter pourrait générer encore plus de gains – ou de pertes !


5. il n’est pas stupide de disposer de 5 % à 10 % de son patrimoine sous forme d’or physique, mais c’est à voir comme une assurance en cas de gros problème. En effet, ce marché est volatil et peut susciter des gains ou des pertes en capital. (perdre 10 % de 5 % de son capital reste acceptable dans ce domaine). Réfléchissez et soyez prudents, surtout si vous ne pouvez pas le stocker sans risque.


À suivre !

P.S. inutile de m’écrire, je ne donnerai pas de conseils personnalisés…

P.P.S. et ne vous moquez pas de moi si en juin la Grèce est toujours dans l’euro, je signale juste un risque important, je ne suis pas Madame Soleil…

 

 

 

Par Olivier Berruyer (*) – les-crises.fr – le 2 avril 2015

 

(*) Olivier Berruyer (né le 26 octobre 1975 à Bron), est un blogueur français, actuaire de profession, spécialisé en prévoyance collective. Originaire de Lyon, il est diplômé de l’Institut de science financière et d’assurances et de l’EM Lyon Business School… (Source Wikipédia)

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