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USA - Les étudiants texans autorisés à porter des armes dans les universités

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USA - Les étudiants texans autorisés à porter

des armes dans les universités

 

Dès 2016, les étudiants et employés des universités du Texas pourront porter une arme sur le campus. Autorisée par les législateurs républicains de cet État du sud des États-Unis, cette loi crée une fois de plus la polémique.

 

Un État de plus s’ajoute à la liste grandissante de ceux qui autorisent le port d’armes au sein des universités. Le week-end dernier, les législateurs du Texas ont voté une loi dans ce sens. Le gouverneur républicain, Creg Abbott, devrait signer sans encombre cette nouvelle loi qui entrera en vigueur à partir d’août 2016.

 

Le Texas deviendra ainsi le huitième État autorisant le port d’armes dans les universités, déjà validé dans le Colorado, l’Idaho, le Kansas, le Mississippi, l’Oregon, l’Utah et le Wisconsin. Il reste prohibé dans certains États comme la Californie, la Floride ou encore l’État de New York. Tandis que dans vingt-trois États, dont l’Alabama et l’Arizona, la liberté de décider est laissée aux proviseurs des universités.

 

 

Un débat controversé quasi habituel aux États-Unis

 

Ce débat récurrent aux États-Unis oppose une fois de plus les défenseurs du port d’arme à ceux qui la bannissent. Ces derniers pointent du doigt un climat d’insécurité futur et un effet dévastateur certain sur la vie des campus. Certains professeurs apeurés imaginent déjà certains cas de figure comme celui de convoquer un élève armé pour mauvaise conduite ou mauvais résultat. « Je ne pense pas que les armes devraient être autorisées. Nous avons déjà vu trop de cas où les personnes se blessaient à cause des armes dans les écoles », témoigne Sarah Wang, étudiante en sciences de l’informatique, pour le New York Times.

 

Les défenseurs de cette loi mettent en avant le côté plus sécurisé des campus. Certains parlent même de pouvoir sauver des vies en cas d’attaque. « Une société armée est une société plus sécurisée, donc à chaque fois que nous avons un contrôle des armes, il y a beaucoup plus d’opportunité de devenir des victimes », ajoute Jonathan Stickland, représentant républicain de l’État, et membre du Tea Party qui ne se déplace jamais sans son arme semi-automatique. Pourtant, certains adeptes de ces objets pointent la dangerosité de cette loi. William H. McRaven, commandant dans la Navy témoigne : « Je suis un homme qui aime les armes, mais je ne pense justement pas qu’apporter son arme à l’université nous mettra plus en sécurité. Si on vous a déjà tiré dessus, comme moi, là vous pouvez comprendre ce que peut provoquer une arme. »

 

 

 

Par Chloé Joudrier - etudiant.lefigaro.fr - le 4 juin 2015.


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Santé : les médecins allemands demandent l’arrêt total de l’éolien

Santé : les médecins allemands demandent l’arrêt total de l’éolien | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : pratique.fr


 

Santé : les médecins allemands

demandent l’arrêt total de l’éolien

Par Jean-Pierre Riou (*)

 

L’assemblée des médecins allemands, réunis en congrès à Frankfort du 12 au 15 mai 2015 vient de lancer une alerte (Beschlussprotokoll des 118. Deutschen Ärztetages in Frankfurt am Main vom 12. bis 15.05.2015 [PDF] p353) concernant l’impact néfaste sur la santé de l’implantation d’éoliennes à proximité des habitations.

 

Elle attire l’attention sur les graves carences des critères de danger retenus et tout particulièrement sur les risques liés aux basses fréquences et infrasons. Ce rapport souligne les effets sanitaires néfastes des fréquences éoliennes inférieures à 1 Hz et mentionne leurs effets potentiels même en l’absence de toute rotation des pales, sous la seule action des vibrations solidiennes générées par le mat.

 

La motion considère que ces effets peuvent se propager jusqu’à 10 km.

 

Ajoutons qu’une étude de Düsseldorf avait déjà insisté sur l’importance de ce phénomène en imputant même à ces vibrations du mat l’apparition de fissures dans une maison riveraine.

 

Saluons « Renewable Energy News » qui relaye avec transparence cette information parue dans « The Australian », mais qui ne semble pas avoir eu beaucoup d’écho en Europe et aucun en France, au moment inopportun où nos députés votaient la loi concernant la distance de sécurité convenable entre éoliennes et habitations.…

 

Mentionnons au passage que ces vibrations malgré l’arrêt du rotor soulèvent le problème de la validité des comparaisons d’infrasons avec et sans le fonctionnement des machines puisque la mesure du bruit de fond se trouve ainsi définitivement faussée par leur implantation.

 

Il y a peu, l’État du Wisconsin avait demandé à 4 cabinets d’acoustique, une étude sanitaire sur le sujet.  La déclaration commune de ces 4 cabinets spécialisés fut que les infrasons constituaient un problème grave susceptible de compromettre l’avenir de la filière.

 

Les dernières publications scientifiques apportent un faisceau de présomptions qui ne semble plus laisser la moindre place au doute sur la réalité de l’enjeu, connu depuis les mises en garde de Kelley pour l’US department of Energy en 1985.

 

1°) P.Schomer vient de décrire l’explication du mécanisme biologique par lequel les fréquences éoliennes inférieures à 1 Hz, agissant sur les otolithes de l’oreille interne, entraineraient migraines nausées vertiges et différents symptômes communs avec le mal des transports, également provoqué par cette même fréquence, dont le pic nauséogénique se situe à 0.167 Hz (Griffin 1990)

 

2°) J.Mikolajczak vient de mettre en évidence l’augmentation du taux de cortisol, marqueur de stress, sur des oies élevées à 500 m d’éoliennes.

 

3°) S.Cooper vient d’établir le lien incontestable entre ces sensations (migraines, nausées…) et les infrasons éoliens dans une étude effectuée pour la filière elle-même et qui le reconnait sur son propre site. (Pacific Hydro)

 

4°) L’acousticien Swinbanks a été la propre victime de ces mêmes effets sanitaires pour lesquels il était venu procéder au mesurage des infrasons éoliens.

 

 

Ces 4 études, qui datent de moins de 6 mois, semblent rendre vaines les dernières tentatives de négation du problème sanitaire qui consistaient à considérer qu’il manquait encore :

 

1°) une explication du mécanisme de cause à effet,

2°) des mesures biologiques chiffrées,

3°) des tests correspondant à des procédures marche/arrêt des machines,

4°) la preuve qu’il ne s’agissait pas de symptômes imaginés en raison d’une opposition de principe au développement éolien, pour confirmer les milliers de victimes décrites dans les publications.

 

Pour le moins, il semble de plus en plus problématique de continuer d’affirmer que l’exposition des populations à la proximité d’éoliennes industrielles en fonctionnement ne représente aucun enjeu sanitaire ou que les mesures de protection ont une quelconque validité.

 

Leur réglementation s’étant avérée totalement inadaptée, par les mesures en décibels pondérés « A » qui ne prennent aucun compte des fréquences les plus dangereuses pour la santé et sont dénoncées par la communauté scientifique. (Alves Pereira, Salt, Schomer, Rand, Punch….).

 

Ajoutons d’ailleurs que l’AFSSET dont se réclame le législateur en déplore très explicitement « la plus totale ignorance » concernant les critères retenus et rappelle la nécessité d’étudier les risques liés aux infrasons. (p7/7 du rapport « original ») Ce rapport est de mars 2008, les effets des infrasons, basses fréquences et vibrations ont été avérés depuis et sanctionnés par les tribunaux comme par une réglementation appropriée.

 

La France ne prenait en compte les basses fréquences qu’à partir de 125 Hz (code de santé publique). À la suite des travaux sur les infrasons, le Danemark a durci sa législation en prenant en compte des fréquences éoliennes à partir de 10 Hz en 2011.

 

De façon assez étonnante, l’arrêté du 26 aout 2011 dispensait les éoliennes françaises de tout contrôle des basses fréquences !

 

Le médecin danois Mauri Johansson a dénoncé les pressions de la filière professionnelle concernant le contrôle des infrasons et basse fréquences en publiant une lettre ouverte dans laquelle il cite le courrier du constructeur danois Vestas qui met le gouvernement en garde contre l’impact négatif qu’aurait un tel contrôle sur l’image des éoliennes et donc sur ses exportations. Le marché danois ne représentant que 1 % de son activité.

 

Selon l’Université d’Aalborg, les mêmes critiques seraient à l’origine du limogeage de l’éminent professeur d’acoustique H.Møller (Windmollemafiaen)

 

 


Par Jean-Pierre Riou (*)  - Economie-Matin – le 25 mai 2015.

 

(*) Jean-Pierre Riou est issu de l’Éducation nationale et s’est spécialisé dans la problématique des énergies renouvelables depuis plusieurs années. Après de nombreux échanges avec des spécialistes de la question, économistes, ingénieurs, chercheurs, experts, il a publié de nombreux articles, dans L’Expansion, la revue de l’Institut de Recherche Économique et Fiscale (IREF Europe), ou Contrepoints.

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