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Ukraine/Donbass : 1945/2015, jusqu’à la victoire !

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Photo : Vita Zaverukha 



Ukraine/Donbass : 1945/2015, jusqu’à la victoire !

 

Dans quelques heures seront lancées les festivités commémorant les 70 ans de la victoire de la liberté sur la tyrannie. À Moscou, plusieurs dizaines de chefs d’État ou leurs représentants sont attendus, le défilé de la victoire sera grandiose. Dans le Donbass, depuis plusieurs jours, on parachève les préparatifs d’un défilé inédit, celui des forces de Nouvelle Russie pour ce 9 Mai. Un défilé qui ne se tiendra pas du côté de Kiev, du moins pas dans le même esprit. En Ukraine béhachélisée, le mot liberté a été banni depuis longtemps et les « héros » sont ceux qui furent du côté des vaincus de mai 1945. C’est aussi le sens du combat qui se déroule dans le Donbass depuis plus d’un an : ne pas faire ressurgir les démons de jadis ripolinés à l’euromondialisme atlantisé.

 

L’inflation en Ukraine a bondi de 60,9 % en avril sur un an et de 14 % par rapport au mois précédent sur fond de grave crise économique et d’autodestruction du pays par ceux qui s’en sont emparés, il y a plus d’un an, à la faveur d’un coup d’État antidémocratique. Officiellement, le conflit a fait plus de 6.200 morts et 15.600 blessés. Des chiffres ramenés à la portion congrue, bien évidemment, puisque Kiev cherche absolument à minimiser les conséquences de sa politique criminogène à l’encontre du petit peuple du Donbass. Aussi, Porochenko vient de rallonger la durée de la conscription de printemps. On se doute bien que ce n’est pas pour préparer la paix.

 

 

Le front à l’approche du 9 Mai

 

 

 

En dépit des échecs successifs de la tactique employée pour tenter de percer les lignes républicaines, les forces de Kiev persistent dans leurs erreurs. Après un déluge d’artillerie, principalement ciblé sur les zones résidentielles et les populations civiles, elles lancent des reconnaissances offensives localisées au moyen d’une ou plusieurs compagnies d’infanterie, accompagnées de blindés et de quelques chars, frontalement, contre les retranchements bien préparés de la milice. À chaque fois, le résultat est sans appel : soit les assaillants retournent précipitamment sur leurs bases de départ, emportant avec eux morts et blessés, soient ils sont anéantis jusqu’au dernier. Errare humanum est, perseverare diabolicum !

 

Telle est la situation au nord et au nord-ouest de Lugansk, au-delà de la ligne Pervomaïsk-Lugansk au sud de la vallée de la Seversky Donets. Situation identique dans les zones de Gorlovka et de Donetsk et, bien entendu, sur la ligne Pavlopol-Kominternovo-Shirokino. C’est une guerre d’usure qui continue et dont la cohérence tactique nous échappe.

 

 

 


 

À l’approche des commémorations des 8 et 9 mai, le président de la République populaire de Donetsk, Aleksandr Zakharchenko a assuré que ses forces armées étaient prêtes « pour une action défensive en cas de reprise de la phase active des hostilités ».


Pour autant, par rapport aux jours précédents, la tension dans le secteur de l’aéroport de Donetsk semble avoir diminué. Mais, au contraire, on notait que dans plusieurs localités et secteurs de la ligne de front au-delà de Lugansk hier, le 6 mai, et la nuit dernière, des affrontements de moyenne intensité étaient signalés. Avec parfois de sérieux déboires pour les forces de Kiev, comme cette section de T-64BV détruite dernièrement près de Zolotoe (voir ci-dessous).

 

 

Alors qu’en haut lieu, on évoque une « démilitarisation » de la zone de Shirokino, ce qui amènerait à donner l’avantage à la partie kiévienne, on apprend que ce qui reste du « bataillon Donbass » (une compagnie affaiblie montée sur BTR-70 tout au plus) vient de faire une rotation avec une compagnie de combat d’ « Azov » face à Shirokino. Du côté des forces ukrainiennes, la démilitarisation est une vue de l’esprit, tout comme la « trêve ». D’ailleurs, jusqu’à Pavlopol-Granitnoe (plus au nord-ouest), l’ensemble du secteur demeure sous tension : ce matin un tir de mortier de 120 a tué dans cette localité un civil en frappant sa résidence. De plus, la mission spéciale de l’OSCE a reconnu l’intensification des attaques près du village de Shirokino, de même que des « mouvements militaires importants dans la région ». Dans le port de Mariupol, ces dernières 48 heures, on note l’arrivée de très nombreux matériels de guerre, des automoteurs d’artillerie, des blindés d’infanterie de tous types, des camions, etc. À l’évidence, il se prépare quelque chose.

 

 

 


 

 

L’égérie néonazie d’Elle au ballon pour l’assassinat de… policiers ukrainiens !

 

Alors que les résidus du « bataillon Aydar » (officiellement dissous) font encore parler d’eux en mal sur le secteur nord du front du Donbass, par leur indiscipline, leurs propensions au pillage, à la rapine, aux viols et à la violence gratuite imbibée d’alcool, on apprend que l’égérie néonazie du magazine français Elle, Vita Zaverukha, a été arrêtée par la police ukrainienne, le 4 mai, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de deux policiers à Kiev deux jours avant. Selon Korrespondent, « il a été établi que la jeune fille était en relations étroites avec les trois suspects dans l’assassinat des policiers » qui intervenaient lors d’un braquage d’une station-service. Cette petite hystérique dégénérée de 19 ans s’était en outre précédemment illustrée dans plusieurs vidéos en faisant l’apologie du nazisme, des crimes contre les Slaves orthodoxes et en s’illustrant par des tirs au jugé avec un lance-roquettes antichar RPG-7 contre des habitations civiles du Donbass, « juste pour le plaisir » (sic) affirmait-elle alors. Elle avait été repérée parmi les membres du mouvement néonazi UNA-UNSO, le 2 mai 2014 à Odessa, lors du massacre de plusieurs dizaines d’opposants dans l’incendie de la Maison des syndicats. Elle avait rejoint depuis « Aydar ».

 

Ses quatre complices étaient tous membres de « bataillons » répressifs réputés pour leur recrutement idéologique, comme Vadim Pinus, 23 ans, un paramilitaire d’« Azov », le sniper Andrei Romanyuk, 17 ans, d’« Aydar » et Nikolai Monishenko, 17 ans lui aussi, ancien de « Tornado » (ex — « Shachtarsk »), qui louait l’appartement où les suspects se cachaient. Elle est également soupçonnée d’avoir participé à une attaque à l’arme à feu contre un poste de police dans Bykovnya le 2 mai. Et tout ce petit monde se préparait à réaliser une attaque terroriste le 9 mai. Gloire à l’Ukraine !

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info – le 7 mai 2015

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Ukraine/Donbass : la guerre ne s’exportera pas à Moscou

Ukraine/Donbass : la guerre ne s’exportera pas à Moscou | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos :

1) quelques heures après l’annonce de son assassinat, des T-shirts à l’effigie de Nemtsov étaient déjà tirés… Étonnant, non ?

2) Oleksiy Goncharenko

 


Ukraine/Donbass : la guerre ne s’exportera pas à Moscou

 

Les forces ukrainiennes refusent toujours de se conformer aux accords à Minsk en maintenant leurs armements lourds à proximité de la ligne de contact. Plusieurs accrochages ont encore eu lieu au nord de Lugansk, vers Donetsk et à l’est de Mariupol. Mais, ce dimanche, la guerre en Ukraine a tenté de s’exporter dans les rues de Moscou, au milieu des quelques dizaines de milliers de séides pro-occidentaux hostiles à la politique de redressement national et patriotique de Vladimir Poutine, quand plusieurs groupes de provocateurs venus d’Ukraine ont tenté de faire dégénérer la manifestation en hommage à Boris Nemtsov. Il y a eu plusieurs arrestations. La guerre ne se portera pas à Moscou.

 

La manifestation moscovite de l’« opposition » (sic) stipendiée par les ONG occidentales pour déstabiliser la Russie n’aura finalement pas mobilisé plus de 20.000 personnes, en comptant large. À l’échelle de la Fédération de Russie, autant dire que cela ne représente rien. Nemtsov représentait lui-même à peine quelques pour cent, alors que Poutine reste à 85 % d’opinion favorable.

 

L’individu était pour le nettoyage ethnique des russophones du Donbass par le régime totalitaire kiévien, alors que l’immense majorité des Russes y sont opposés. Il recevait même des instructions de l’ambassade des États-Unis (source). Une représentation diplomatique dont on sait que l’ambassadeur est un spécialiste des « révolutions de couleurs » : il a été successivement représentant des États-Unis en Lituanie (2000-2003), en Géorgie (2005-2009), puis en Ukraine (2009-2013), avant d’être nommé à Moscou.

 

Mais l’essentiel pour les médias occidentaux est de faire accroire aux moutons que les Russes veulent majoritairement retourner au chaos de l’ère Eltsine, qu’ils cherchent à retrouver la misère des années 1990, le mal-vivre et la prédation ultralibérale d’oligarques sans scrupules…

 

 

Arrestation d’un provocateur du Maidan

 

Le risque pour les autorités russes, ce dimanche, était surtout de savoir quel type de provocation pouvait être entrepris par les groupes subversifs qui encadraient la manifestation, pour certains, et qui la noyautaient pour d’autres. Plusieurs petits groupes très mobiles, coordonnés par smartphones, ont bien évidemment été repérés par les forces de l’ordre. D’aucuns auraient bien aimé porter la guerre civile ukrainienne en plein cœur de Moscou, sous la forme d’un Maidan russe. Ce ne sera pas pour ce coup-ci.

 

Un de ces provocateurs, Oleksiy Goncharenko (photo), a été arrêté en tenue paramilitaire. Il s’était déjà fait remarquer à Odessa, en Ukraine, le 2 mai dernier lors du massacre de la maison des Syndicats où une soixantaine d’opposants au régime de Kiev avaient été assassinés dans un incendie criminel. Comme beaucoup d’activistes d’extrême droite, y compris des néonazis, Goncharenko a trouvé le moyen de se faire élire à la Rada avec une étiquette politique modérée.

 

Il est interrogé par les enquêteurs russes (il y avait eu des plaintes déposées auprès du parquet de Moscou en mai dernier) sur l’affaire d’Odessa. Il ne fait aucun doute qu’il s’est félicité du massacre, voire qu’il l’a carrément encouragé. Sur la chaîne de télévision Ukraina, sur son site Internet, sur les réseaux sociaux, il a témoigné de son enthousiasme pour la tuerie, exposant même des photos de cadavres qu’il avait prises lui même. Il y a peu de chances qu’un Maïdan à Moscou voit le jour d’ici peu, mais une nouvelle provocation sous faux drapeau est toujours possible.

 

 

Kiev se prépare pour le printemps

 

Selon le renseignement militaire de Nouvelle Russie, les mouvements de troupes observés ces derniers temps laissent à penser que l’armée ukrainienne va tenter le même plan d’attaque qu’en juin dernier, à savoir l’encerclement des FAN en pénétrant par les flancs la ligne de front le long de la frontière entre la Russie et le Donbass. Les déplacements de moyens militaires lourds, ces dernières 48 heures, au nord de la Seversky Donets seraient des opérations de repositionnement et de reconsolidation de la ligne de front, en vue d’une offensive au printemps. Ceci expliquerait alors pourquoi on note toute une agitation depuis une semaine au nord de Stanitsa Luganskaya et même vers Krymskoe.

 

L’offensive au nord et au nord-est de Lugansk serait coordonnée avec une attaque à partir de Volnovakha et de Mariupol, le tout étant de prendre en tenailles les forces de Nouvelle Russie.

 

Ce plan, s’il était confirmé, serait pour le moins hasardeux, puisqu’il présente les mêmes désavantages que celui de l’été dernier qui a eu les conséquences que l’on sait pour les forces de Kiev.

 

De plus, plusieurs sources font état d’une possible reconstitution du « bataillon Aydar », alors que ce dernier était mis de côté depuis trois mois au moins et que Kiev entendait même le dissoudre. Il est possible que l’unité bénéficie du même traitement hormonal qu’« Azov » en décembre dernier, avec l’apport d’effectifs supplémentaires, un encadrement de « contractors », des matériels modernes et des équipements lourds.

 

Un projet qui intervient bien mal puisque l’unité est mise en cause dans des activités criminelles, y compris dans des cas d’extorsions de fonds et de trafic d’armes. C’est ce qui lui a fallu sa suspension et qui a bien failli la faire radier des effectifs du ministère des Affaires intérieures.

 

Une partie d’« Aydar » aurait déserté, explique-t-on à Kiev, afin d’entreprendre des activités illégales de pillage, de vol, de racket dans les villes et villages contrôlés par les militaires ukrainiens. En somme, ces paramilitaires feraient illégalement ce que les paramilitaires de « Dnepr-1 » ou d’« Azov » font quotidiennement et de manière tout à fait légale.

 

Il est également question de la saisie à Kiev d’un arsenal qui, selon le ministère d’Arsen Avakov, devait être utilisé pour « déstabiliser la situation » du régime en place.

 

C’est justement dans cette unité « Aydar » que le magazine Elle avait déniché son égérie néonazie en novembre dernier : la petite dégénérée Vita Zaverukha, bien connue des réseaux sociaux pour afficher ses préférences hitlériennes, avait fait l’objet d’un reportage très glamour, à la limite de la complaisance avec le summum de la barbarie au XXe siècle.

 

 

Accalmie très relative sur la ligne de front

 

Avec le retrait très partiel des pièces lourdes des forces de Kiev, on note une accalmie toute relative sur la ligne de front, mis à part sur le nord-ouest de Lugansk et sur l’est de Mariupol.

 

Outre une activité toujours intense au nord de la ligne Lugansk – Pervomaïsk, on note ces dernières 24 heures la permanence de pilonnages à l’artillerie lourde sur Gorlovka et des accrochages à l’arme automatique au nord-ouest de cette agglomération, vers Maïorsk. Mêmes constatations à l’ouest et au nord-ouest de Donetsk où les attaques au mortier se sont succédé.

 

Les forces de la République populaire de Donetsk ont annoncé la découverte sur la zone de l’aéroport de 373 corps de soldats et de paramilitaires ukrainiens, tombés au feu lors des affrontements de janvier. Un chiffre énorme qui, s’il était confirmé, remettrait totalement en cause et de façon publique la version officielle de Kiev qui a toujours minimisé ses pertes.

 

Hier soir, plusieurs salves de mortiers de 120 ont touché l’agglomération de Shirokino à l’est de Mariupol qui est toujours disputée par les belligérants. Les tirs venaient de positions tenues par le « bataillon Azov ».

 

 


 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 1er mars 2015

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