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Ukraine/Donbass : les néonazis font monter la pression contre le régime de Kiev

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Ukraine/Donbass : les néonazis font monter

la pression contre le régime de Kiev

 

Profitant d’une très relative accalmie sur le front du Donbass, Praviy Sektor et toute la mouvance néobandériste et néonazie ukrainienne font monter la pression contre le régime de Porochenko. Dans l’Ukraine « proeuropéenne », la liberté d’information n’existe pas et la liberté de penser est limitée à sa portion congrue. Porochenko, le potentat kiévien, assure vouloir lutter contre la propagande russe et interdire toute forme de média contestant la politique menée en Ukraine depuis le coup de force du Maïdan, il y a plus d’un an. Il faut cacher la véritable nature de l’épine dorsale des putschistes pro-occidentaux, il faut mentir au peuple et aux opinions des pays membres de l’Union européenne. Mais, comme disait l’autre, les faits sont têtus. En attendant la reprise des combats à grande échelle, la guerre de l’information bat son plein et les luttes intestines au cœur du pouvoir kiévien n’en finissent pas. Pas sûr que le camp du maître de Kiev en ressorte indemne…

 

 

 

 

 

La plupart des attaques des forces de Kiev signalées ces dernières 48 heures ont été enregistrées contre les positions républicaines sur et aux abords de l’aéroport de Donetsk, près de Gorlovka, sur Shirokino. À la périphérie de la Krymskoe, sur le nord-ouest de Lugansk au niveau de la Seversky Donets et vers Stanitsa Luganskaya, on signale des escarmouches périodiques, de même que des tirs de mortiers en provenance des lignes tenues par les forces de Kiev. La situation sur la « Piste Bahmutka » s’est aggravée, ces dernières 24 heures, après plusieurs nouvelles provocations de la partie ukrainienne contre les positions républicaines qui se sont soldées, du côté des assaillants, par un char endommagé, deux véhicules blindés détruits et environ 15 soldats tués et blessés. Du côté des FAN, on ne signale que quatre blessés légers. Ce matin encore, près de Krymskoe, un affrontement a eu lieu, accompagné de salves d’artillerie.

 

Au nord-ouest de Gorlovka, le village de Maïorsk est toujours contrôlé par l’armée de Nouvelle Russie, et des mouvements de chars ukrainiens T-64BV ont été signalés depuis le 31 mars. Il est probable que les troupes ukrainiennes repositionnent leurs matériels lourds en vue d’une attaque.

 

Sur Donetsk, après une accalmie relative ces derniers jours, plusieurs salves de gros calibre ont été signalées vers 20 h 10 dans le quartier Petrovsky, alors que près de Opytnoe, au nord-ouest immédiat de l’aéroport, un accrochage avait lieu.

 

Le secteur le plus préoccupant reste finalement le village de Shirokino, à l’est de Mariupol, où les éléments de l’unité néonazie « Azov » tiennent des positions retranchées à quelque 200 m à l’ouest de la petite agglomération côtière. Ce matin, un peu après 6 h, heure locale, des tirs de mortiers de 82 mm, de RPG et d’armes de petit calibre ont été enregistrés, puis plus tard on signalait des salves de mortiers de 120 sur des positions ukrainiennes en périphérie de Shirokino, au sud-ouest.

 

 

 

 

 

 

Du rififi chez les nazbroks…

 

 

 

 

Les tractations entre le pouvoir kiévien et les paramilitaires extrémistes de Praviy Sektor pour que ces derniers soient officiellement reconnus comme une « brigade de choc » trainent en palabres : cela n’est pas du goût du « Führer » de Secteur droit, Dmytro Yarosh, qui a fait monter la pression ces derniers jours. Comme le gouvernement de Kiev cherche désormais à intégrer les « bataillons » de Praviy Sektor et ceux se revendiquant du néobandérisme dans les forces armées officielles du pays, le commandement opérationnel ukrainien avait donné jusqu’au 27 mars aux unités non incorporées dans la garde nationale (essentiellement des compagnies DUK et le « bataillon OUN ») de quitter la ligne de front.

 

Or, ni « OUN » ni les compagnies DUK n’ont pour le moment bougé. Artyom Skoropadsky, porte-parole de Praviy Sektor, a affirmé qu’ils n’avaient « aucune intention d’obéir à l’ordre » donné par Kiev… « Ils enlèvent notre droit à la guerre » (sic), a déclaré Artyom Lutsak, le chef de la compagnie 8— DUK. « Neutraliser les forces de bénévoles est une trahison », a-t-il renchéri.

 

 

 

 

Comme promis par la présidence kiévienne, Skoropadsky a insisté sur le fait que Praviy Sektor ne devait pas être dissous dans la masse des unités des forces de Kiev, mais devrait disposer désormais de sa propre structure indépendante sous la forme d’une « brigade de choc ». Et d’assurer crânement : « Ils ne peuvent pas prendre de mesures contre nous. Que pouvaient-ils faire ? L’armée ne peut pas lutter contre Secteur droit, ce serait absurde. Secteur droit a un énorme pouvoir ! » Un « pouvoir » sans doute garanti par l’influence de « conseillers » très spéciaux venus d’outre-Atlantique. C’est en ce sens que le « Führer » de Praviy Sektor, Dmytro Yarosh, dit être prêt à « obéir à la direction militaire de l’Ukraine » et pas autrement.

 

Pourtant, il semblerait que le commandement ukrainien n’ait pas besoin d’unités de paramilitaires supplémentaires et surtout pas d’une « brigade » d’irréguliers bénéficiant des moyens de l’armée. Le 26 mars, Oleg Sushinsky, porte-parole pour le « secteur M » (zone opérationnelle de Mariupol pour les forces de Kiev), a estimé qu’il y avait « déjà beaucoup de bataillons du gouvernement servant à Mariupol », et que les paramilitaires de Secteur droit n’étaient pas nécessaires. « Ils veulent se battre. Mais ils ne peuvent pas le faire à leur façon. Il y a des civils, et puis il y a des soldats. S’ils se considèrent professionnels, qu’ils s’intègrent officiellement ! »

 

Praviy Sektor prétend disposer de « 15 bataillons de réserve déployés à travers l’Ukraine », selon les rodomontades de Yarosh. Dans les faits, les « bataillons » en question ne sont que des compagnies affaiblies, voire des demi-compagnies, en plus du « bataillon OUN » qui ne rassemblerait que 120 paramilitaires, pas même une compagnie selon les normes de l’OTAN (source).

 

À cela, il faut ajouter quelques centaines d’activistes de Secteur droit déjà intégrés au sein de formations reconnues de la garde nationale et dans l’armée. Au total et au grand maximum, il y aurait moins de 3.000 paramilitaires affilés de près ou de loin à Secteur droit et non pas 10.000 comme claironné par Yarosh et ses sbires. Si les forces du régime de Kiev ne peuvent pas mâter Yarosh et ses nervis, alors comment pourraient-elles venir à bout des rebelles du Donbass ?

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 4 avril 2015.

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Ukraine : le chef de Secteur droit rejette l’accord de Minsk et envisage la poursuite de la guerre

Ukraine : le chef de Secteur droit rejette l’accord de Minsk et envisage la poursuite de la guerre | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo de : YURY KIRNICHNY / AFP

 


Ukraine : le chef de Secteur droit rejette l’accord de Minsk et envisage la poursuite de la guerre

 

 

Dmitri Iaroch, chef du groupe nationaliste Secteur Droit, a déclaré que le bataillon de volontaires que compte son organisation se réserve le droit de continuer à combattre même après l’ordre de cessez-le-feu du président Porochenko.

 

« Si les forces armées ukrainiennes reçoivent l’ordre de retirer leurs armes lourdes et leur artillerie, de cesser le feu, le Secteur Droit se réserve le droit de poursuivre les combats selon ses plans opérationnels et jusqu’à la libération totale des territoires ukrainiens de l’occupation russe », peut-on lire sur la page Facebook du leader nationaliste.

 

« Le corps ukrainien de volontaires [constitué de membres de Secteur Droit et d’autres partis nationalistes extrêmes] poursuit le déploiement de ses unités, de ses détachements de combat et de réserve, l’instruction et le soutien logistique des troupes, coordonne son activité avec le commandement de l’opération spéciale [l’opération antiterroriste lancée par le gouvernement ukrainien en avril 2014], ainsi qu’avec les brigades des forces armées ukrainiennes, les bataillons volontaires du ministère de la Défense et le ministère de l’Intérieur », a-t-il ajouté.

 

Secteur Droit est un groupe ukrainien d’extrême droit qui est notoirement célèbre pour son activité durant les événements sur Maïdan à Kiev en février 2014. On lui attribue le coup d’État qui a provoqué la fuite de Viktor Ianoukovytch, et notamment 70 morts lors des affrontements qui ont eu lieu sur Maïdan. Les combattants de Secteur Droit sont également complices de la tragédie du 2 mai à Odessa, l’incendie de la maison des syndicats qui a fait 48 morts et plus de 200 blessés.

 

 

Par RT France – le 13 février 2015

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