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Le Mali voit sa dette annulée par la France : contrats pétroliers et achats d’armement en retour ?

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Le Mali voit sa dette annulée par la France : contrats pétroliers et achats d’armement en retour ?

 

Simple coïncidence ? Permettez-moi d’en douter… alors que France et Espagne se sont rendues ensemble au Sénégal à la fin octobre, avant de se rendre au Mali, quelques fortes odeurs de pétrole flânant ici ou là, le ministre français des Finances Michel Sapin vient d’informer officiellement le président malien Ibrahim Boubacar Keïta de l’annulation de la dette du Mali se chiffrant à 43 milliards de francs CFA, soit 65 millions d’euros. Michel Sapin, présent à Bamako pour une réunion des ministres de la zone franc, en a fait part jeudi soir à M. Keïta.

 

Le retour sur « investissement » ne devrait tarder à apparaître à mon humble avis… se chiffrant en pétrodollars… ou autre monnaie de même ordre.

 

Rappelons que la France détenait cette créance auprès de Bamako depuis 1984, d’un montant initial de 229 millions d’euros et qui faisait suite à la réintégration du pays dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). C’est donc trente ans après et alors que – quoiqu’on en dise – une véritable guerre du pétrole agite le Sahel que Paris distille ses largesses…

 

« La France apporte son soutien au Mali pour lui permettre de lutter contre le terrorisme, de lui permettre d’affirmer son intégrité territoriale dans le dialogue. On le fait pour l’aider à satisfaire les impératifs de développement », a expliqué pour sa part le ministre français lors d’une conférence de presse.

 

Ajoutant : « le terrorisme, quelle qu’en soit la nature, a besoin de financement. Si on veut éradiquer la terreur, il faut lutter contre son financement par des mécanismes appropriés ».

 

Une phrase qui résonne tout particulièrement alors que nous rapportions ici même les propos de Gérard Longuet –  ministre français de la Défense de 2011 à 2012 – lors de l’un des ateliers organisés dans le cadre du forum qui s’est tenu le 15 et 16 décembre 2014 à Dakar (Sénégal) sur la Paix et Sécurité en Afrique.

 

S’exprimant lors d’une séance de travail, ce dernier n’y est pas allé par quatre chemins… affirmant aux ministres de la défense africaine présents dans la salle : « n’achetez pas du matériel ancien » pour assurer votre sécurité, notamment en ce qui concerne les équipements satellitaires et les drones. Cela aura eu le mérite d’être clair alors que des sociétés telles que tels que DCNS, Thalès, Airbus, MBDA (missiles), LH Aviation (drones, LH-10 Ellipse) participent en tant que partenaires…

 

Là aussi, le retour sur investissement pourrait être beaucoup plus rapide que l’on ne croit, la France pouvant ainsi en « annulant » la dette du Mali lui offrir la possibilité de s’équiper auprès des fleurons industriels français…

Quoi qu’il en soit, le ministre des Finances malien, Mamadou Igor Diarra, a tenu à saluer le geste de Paris, précisant que Bamako y voyait aussi « un encouragement dans une période où de nombreux défis sont à relever, notamment dans le domaine sécuritaire », avec l’aide de la France. « Nous avons décidé de couper le chemin du financement du terrorisme. Tous nos efforts (de développement) sont sapés par des gens qui ont des idéologies d’autres siècles », a par ailleurs déploré M. Diarra.

 

Ce dernier aurait-il déjà oublié que lors du Forum Paix et Sécurité à Dakar qui s’est tenu en décembre dernier, les pays africains avaient laissé entendre qu’ils étaient trop dépendants des financements extérieurs à l’Afrique pour assurer leur propre sécurité… Nous y reviendrons.

 

 

-  France et Espagne, main dans la main au Mali… pour terrorisme… et pétrole ?…

 

En dehors des achats de matériel militaire qui pourraient s’avérer fort lucratifs pour les finances de l’Hexagone, rappelons que c’est fort discrètement que le 23 et 24 octobre 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense de la République française, s’est rendu à Dakar, accompagné par son homologue espagnol, monsieur Pedro Morenés Eulate, et ce, avant de se rendre à Bamako. En ligne de mire : le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, avais-je alors suggéré, supputant également qu’il puisse s’agir de contrats pétroliers…

 

Quelques recherches sur internet avec les mots clés « Mali » et « Repsol » auront alors conforté mes premières intuitions.


En effet, selon les termes mêmes de Afrimag, pas plus tard qu’en avril 2014, le groupe énergétique espagnol Repsol a annoncé avoir gagné le jackpot à Taoudéni. Taoudéni, bassin pétrolier et gazier très prometteur que je soupçonne depuis fort longtemps – et ce, bien avant le déclenchement de la guerre au Mali – être à l’origine des tensions qui frappent la région depuis quelques mois.

 

Rappelons en effet que le bassin de Taoudéni est un large bassin couvrant une zone de plus de 500 000 km2 sur la partie Sud et Est de la Mauritanie, et se prolongeant vers l’Est jusqu’à une zone similaire dans la partie Ouest du Mali. Offrant ainsi des ressources en matières premières qui ne peuvent qu’attirer les appétits…

 

Malgré la taille gigantesque du bassin, seulement 6 268 km de levés sismiques 2D ont été acquis dans la partie mauritanienne du bassin, et seuls deux puits y ont été forés Abolag-1 (Texaco, 1974) et Ouasa-1 (Agip, 1974).

 

En avril 2014, Repsol  a ainsi déclaré via communiqué de presse que des indicateurs « très probants » attestaient l’existence de quantités considérables de pétrole dans le bassin de Taoudéni. Ravivant ainsi les espoirs de la Mauritanie de devenir un grand producteur de pétrole. Selon la presse internationale, le groupe espagnol aurait décidé, le 18 mars 2014, de proroger ses opérations de prospection dans le bloc 10  du bassin, côté mauritanien.

 

Un nouvel espoir, donc, pour Repsol, un temps échaudé par l’évaluation peu convaincante d’un précédent forage. Le groupe était même à deux doigts de quitter la Mauritanie, avant la découverte de ces nouveaux indices attestant la présence de réserves considérables de pétrole dans le bloc 10 du bassin de Taoudéni.

 

Alors que nous avions alerté avant même le début du conflit malien, que le Sahel et ses richesses pétrolières et gazières pouvaient conduire la région au chaos, situation que certaines puissances mondiales auraient intérêt à développer, histoire de s’approprier les ressources locales ou au « mieux » éviter qu’elles ne tombent aux mains de leurs concurrents – les faits semblaient nous donner raison à plusieurs reprises. Mêlant à la fois le pétrole, les ressources énergétiques de l’Afrique… et les paradis fiscaux tels que les îles Caymans.

 

Un communiqué du Conseil des ministres tenu le 10 juillet 2013 au Mali faisait en effet état d’un accord de 35 millions de dollars portant sur le partage de production du bloc 6 de Taoudeni, l’exploitation, le transport et le raffinage des hydrocarbures liquides ou gazeux.

 

La convention avec la société de droit des iles Caïmans est inscrite « dans le cadre de la promotion de la recherche et de l’exploitation d’hydrocarbure pour favoriser le développement économique du Mali », avaient précisé les autorités maliennes…

 

Ladite convention a été approuvée par un projet de décret adopté par le Conseil des ministres tenu sous la présidence du chef de l’État par intérim, le professeur Dioncounda Traoré. Un accord signé quelques jours à peine avant un scrutin majeur pour le pays, l’élection présidentielle devant se tenir avant la fin du mois de juillet au Mali…

 

Rappelons par ailleurs qu’en février 2013, des médias algériens avaient indiqué que Sonatrach avait décidé de geler l’ensemble de ses activités dans le bassin de Taoudeni. Une décision qui intervenait alors qu’en 2012, le groupe énergétique algérien avait pu obtenir une prolongation de deux ans de son contrat d’exploration accordé par le gouvernement malien.

 

La presse algérienne rappelait parallèlement que depuis 2007, l’Algérie avait du faire face à une rude concurrence avec des compagnies internationales pour la prospection pétrolière dans le bassin de Taoudeni, tel le français Total mais également Woodside, Dana, IPG, le chinois CNPCIM, l’espagnol Repsol, l’égyptien Foxoil.

 

Si en 2006, le groupe pétrolier ENI avait pu acquérir cinq licences en partenariat avec la société publique algérienne Sonatrach dans la zone, un porte-parole du groupe avait indiqué au début 2013 que la société italienne avait rendu ses licences. Raisons invoquées par ENI : « le très faible potentiel de la région ». Tout en précisant que les licences avaient été rendues avant le début de l’opération militaire française Serval.

 

Reste que la revue Africa Energy Intelligence annonçait quant à elle le 8 janvier 2013, que le 18 décembre 2012, soit trois jours après sa reconduction au gouvernement, le ministre malien des mines Amadou Baba Sy avait signé un décret stipulant la reprise par l’État malien du bloc 4 jusqu’alors opéré par ENI et Sipex (Sonatrach).

 

En février 2011, la presse algérienne indiquait que le groupe français Total et le groupe énergétique national algérien Sonatrach avaient dans leurs besaces plusieurs projets au Sahel. L’essentiel semblant être pour les deux groupes de « rafler » le plus de projets possible, au Mali et au Niger. Rappelons parallèlement qu’en 2012, à trois mois de l’élection présidentielle, le gouvernement malien, déjà confronté aux enlèvements d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et à la menace d’une crise alimentaire, avait dû faire face à une nouvelle rébellion touareg puis à un coup d’État. Ces attaques étant alors les premières de ce type depuis un accord ayant mis fin à la rébellion, mais également depuis le retour de Libye de centaines d’hommes armés ayant combattu aux côtés des forces du leader libyen Mouammar Kadhafi.

 

En avril 2011, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton s’était prononcée quant à elle en faveur d’une aide de 25 millions de dollars pour les rebelles libyens. Aide qui n’inclurait pas la fourniture d’armes… si l’on en croyait ses propos. Des subsides destinés à permettre aux rebelles de lutter contre les mercenaires de Kadhafi. Ces derniers étant en grande partie des milliers de jeunes Touareg, recrutés pour apporter leur soutien au dirigeant libyen, selon la presse.

 

Une situation qui inquiétait d’ores et déjà grandement le Mali, lequel redoutait dès cette période des répercussions dans la région, et plus particulièrement au Sahel, tout juste identifié – hasard de calendrier ? – comme un nouvel eldorado pétrolier. Précisons que ces populations nomades originaires du Mali, du Niger, et de l’Algérie ont, depuis les années 80, trouvé refuge auprès de l’ex-dirigeant libyen lui promettant de sécuriser le Sud-Soudan, en échange de sa protection.

 

« Nous sommes à plus d’un titre très inquiets. Ces jeunes sont en train de monter massivement (en Libye). C’est très dangereux pour nous, que Kadhafi résiste ou qu’il tombe, il y aura un impact dans notre région », avait ainsi déclaré Abdou Salam Ag Assalat, président de l’Assemblée régionale de Kidal (Mali). « Tout ça me fait peur, vraiment, car un jour ils vont revenir avec les mêmes armes pour déstabiliser le Sahel », avait-il ajouté.

 

Situation d’autant plus inquiétante que Mouammar Kadhafi aurait pu être également tenté – la manne pétrolière aidant – de recruter auprès des jeunes Touaregs du Mali et du Niger, avais-je alors indiqué.

 

À Bamako et à Niamey, des élus et des responsables politiques craignaient d’ores et déjà à l’époque que la chute de Kadhafi provoque un reflux massif de réfugiés touaregs dans une région du Sahel déjà très fragile, une situation qui pourrait conduire à une déstabilisation de la région… redoutaient-ils alors.

 

 

 

Par Élisabeth STUDERleblogfinance.com – le 12 avril 2015

Sources : lequotidien.sn, Afrimag.net, Quai d’Orsay, Repsol.

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La Chine devient un poumon vert de la planète

La Chine devient un poumon  vert de la planète | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Crédits photos : http://nihaoya.com & Rob Shangaï

 


La Chine devient un poumon vert de la planète

Par Karel Vereycken

 

Contrairement aux idées reçues d’une Chine qui pollue à tout va, il s’avère que sur le « front de la sylviculture », la Chine est à la pointe. Les chiffres de la FAO démontrent qu’avec un accroissement de 2,5 millions d’hectares de ses zones boisées entre 1990 et 2010, la Chine s’est hissée au cinquième rang mondial pour sa superficie forestière, après la Russie, le Brésil, le Canada et les États-Unis. Et en couvrant 500 000 kilomètres carrés de sa surface de forêts, portant sa couverture forestière de 12 % à 18 %, la Chine abrite depuis 2009 la plus grande forêt artificielle au monde !

 

Depuis 1978, la Chine a pris très au sérieux la lutte contre la désertification. Et pour cause. Déjà frappé d’une mauvaise qualité de l’air de par sa dépendance au charbon, le pays doit aussi confronter des tempêtes de poussière telle que le « dragon jaune » qui se fait sentir jusqu’en Corée et au Japon. Fréquentes et massives, ces tempêtes tirent leur origine du désert de Gobi, une zone aride d’une superficie équivalente à la moitié de celle du désert d’Arabie, qui ne cesse de grandir.

 

En général, à l’échelle de la planète, avec la progression des déserts, l’humanité se confronte à la réduction des espaces utilisables pour son activité. À l’heure actuelle, 40 % des terres émergées sont menacés par la désertification. En Australie, le pourcentage de sols couverts de déserts atteint les 75 % de sa superficie et le pays subit depuis trois ans une sécheresse d’une sévérité inédite.

 

Aux États-Unis, les gouvernements sous la coupe de Wall Street ont pris l’habitude de faire l’impasse sur ce genre de problème. Depuis sa conception dans les années 1960, le grand projet de transfert hydrique NAWAPA, dont l’objectif est de transférer de l’eau du Grand Nord vers les zones arides du sud, est en panne de financement.

 

Ce qui fait qu’en Californie, sur plus de 80 % du territoire, c’est la tension hydrique qui prime avec des nappes phréatiques, des rivières et des lacs au plus bas ou carrément en voie de disparition. Résultat ? Alors qu’il s’agit de l’État le plus riche des États-Unis, des milliers d’hectares de terres agricoles sont en jachère et, à part quelques privilégiés, des millions d’Américains sont rationnés en eau.

 

 

Le volontarisme chinois

 

En Chine, les autorités font plus attention. En premier lieu parce que la sécheresse chronique dont souffre le nord se traduit directement en pénuries d’eau pour Beijing, la capitale du pays, peuplée de 20 millions habitants. Et la progression du désert dans son flanc nord-ouest est vécue comme une menace très réelle.

 

Pour relever le défi, le gouvernement chinois a opté pour un volontarisme exemplaire : en premier lieu un grand projet de transfert hydrique du sud vers le nord et un grand programme visant à planter pas moins d’une centaine de milliards d’arbres !

 

Lancé en 1978, le projet de la « grande muraille verte » est un projet gargantuesque à l’image du grand canal reliant Hangzhou à Beijing.

 

À l’horizon 2074, cette barrière verte de 35 millions d’hectares sur 4 500 km s’étendant du Xinjiang à l’est jusqu’à Heilongjiang à l’ouest, serait couverte de 100 milliards d’arbres dont la moitié a déjà été plantée à ce jour. Au programme, une augmentation de la surface boisée du pays de 15 % d’ici à 2050.

 

La quatrième phase du projet, lancé en 2003, comprend l’ensemencement aérien pour couvrir de larges étendues de terres où le sol est moins aride et la rétribution des agriculteurs pour la plantation d’arbres et d’arbustes dans les zones les plus arides.

 

Évidemment, ce projet de dimension « pharaonique » donne des cauchemars aux cost-killers et à certains écologistes pour qui toute intervention de l’homme sur la nature, par essence, sera forcément nuisible.

 

Bien que de nombreuses difficultés restent à surmonter, ce qui est certain, c’est que le projet fait des émules en Afrique avec le lancement d’une autre « grande muraille verte » à la limite du Sahel sur le modèle du projet chinois et avec l’expertise de la Chine populaire.

 

 

La grande muraille est un livre pédagogique

 

Tribune libre de Zhongyang Gu, journaliste au Quotidien du peuple.

Paru dans l’Humanité, du 27 mars 2015.

 

Comme projet fédérateur et véritable emblème de la restauration écologique de la Chine, le projet de la grande muraille verte dit aussi des « Trois-Nord » a pour but de consolider l’écologie fragile du nord de la Chine.

 

Le programme des Trois-Nord a débuté en novembre 1978 et porte sur treize provinces et régions administratives du nord-ouest, nord et nord-est du pays. Il concerne une zone de construction de 4 069 millions de kilomètres carrés, ce qui représente 42,4 % de la superficie totale de la Chine.


Un plan mené en trois étapes et en huit phases avec pour objectif 35,08 millions d’hectares de reboisement. L’objectif visé pour ces trois régions sera d’augmenter d’ici à 2050 la couverture forestière de 15 % et le volume du stock sur pied des forêts de 4,27 milliards de mètres cubes.

 

À l’heure actuelle, plus de la moitié du projet a été réalisée. La couverture forestière est passée de 5,05 % à 12,4 %, et le volume du repeuplement forestier de 720 millions de mètres cubes a atteint aujourd’hui 1,44 milliard de mètres cubes avec la remise en état de milliers de kilomètres carrés de terres désertifiées, pour une moyenne annuelle de 1 500 km2.

 

À la demande des autorités environnementales, face à l’urgence et à l’augmentation de la fréquence des catastrophes écologiques dans cette zone, le projet de la grande muraille verte est une construction écologique et un projet national clé qui est sans précédent pour la gouvernance écologique en Chine. Il vise aussi à promouvoir les différentes étapes de l’essor de la foresterie ainsi que de la gestion écologique du gouvernement.

 

La restauration et la gestion des forêts se combinent pour former un modèle de développement écologique et économique du système des brise-vent. Le succès de ce projet montre la détermination ferme et la forte capacité du gouvernement chinois à protéger l’environnement et à insister sur le développement durable. Il présente de la Chine l’image d’une grande puissance responsable sur la scène internationale, puissance prenant conscience de l’importance de la sécurité écologique globale pour l’avenir de l’humanité.

 

La grande muraille est un livre pédagogique. La rétrospection de l’histoire de la gestion des trois régions du Nord indique, face à la dure réalité de leur environnement, qu’il faut sans cesse mettre en œuvre des actions réelles pour améliorer l’écologie et lutter contre les catastrophes naturelles.

 

Elle montre aussi qu’il est possible de donner une nouvelle dynamique aux zones fragiles à condition de concilier la relation entre l’humain et la nature avec l’idée écologique, ainsi que d’améliorer l’environnement en respectant les règles naturelles, économiques et sociales.

 

 

Par Karel Vereycken - solidariteetprogres.org – le 28 mars 2015.

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