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Vers une guerre américaine en Europe ?

Vers une guerre américaine  en Europe ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

© AP Photo/ Mindaugas Kulbis

 

Vers une guerre américaine  en Europe ?

Par Nicolas Bonnal (*)

 

Rien ne fera reculer les Américains : leur situation économique et financière est désastreuse ; le Pentagone d’esprit mercenaire a pris le pouvoir avec l’État profond déclencheur de certains des attentats que l’on sait ; et la Russie surtout leur fait horreur parce qu’elle est depuis trop d’années le seul pays du monde susceptible de leur résister.

 

Le 13 juin, un article du NYT, signé MM. Schmidt et Meyers nous annonce froidement que les USA vont envoyer 5 000 hommes et 1500 chars en Europe orientale. Il faut mettre fin à l’agression russe en Europe, car les Russes vont en effet envahir la Pologne et les pays baltes, en attendant le Portugal et le Maroc…

 

Le nombre impressionnant de commentaires diffusés permet pour une fois de connaître l’opinion de nos chers Américains : un tiers est pour la guerre, un tiers hausse les épaules, un dernier tiers enfin remarque comme nous le caractère aberrant et criminel de la position belliqueuse de leur pays.

 

On se doute que ce ne sont pas ces naïfs qui feront reculer Bush frère & fils, Clinton-femme et Obama, le fidèle disciple de Brzezinski, le Polonais qui voulait anéantir la Russie ! Sur cet intellectuel relativement dément, on rappellera un livre, le Grand Échiquier et ces phrases qui décrivent les raisons de la totale soumission allemande ou japonaise, soixante-dix ans après Dresde ou Hiroshima : « À bien des égards, la suprématie globale de l’Amérique rappelle celle qu’ont pu exercer jadis d’autres empires, même si ceux-ci avaient une dimension plus régionale. Ils fondaient leur pouvoir sur toute une hiérarchie de vassaux, de tributaires, de protectorats et de colonies, tous les autres n’étant que des barbares. »

 

Vassaux ou barbares ! Parlez-nous des droits de l’homme ! Un peu plus bas, le mentor d’Obama ironise : 

« L’Europe de l’Ouest reste dans une large mesure un protectorat américain et ses États rappellent ce qu’étaient jadis les vassaux et les tributaires des anciens empires. Cette situation est assurément malsaine, pour l’Amérique comme pour les nations européennes. »

 

Cette situation n’est pas « malsaine » pour Obama, et c’est donc le début de cette guerre américaine en Europe, qui se soldera par notre extermination ou par une partition ruineuse du continent. Tout cela se fera avec la collaboration des élites européennes qui obéissent à Washington et saccagent au nom du libre-échange ou du grand remplacement l’avenir de leurs peuples.

 

Comme je l’ai déjà montré, tous les dirigeants baltes ont été élevés en Amérique ou y firent leurs études, dans les deux disciplines de ces temps apocalyptiques : la finance et la psychologie. Freud et Rothschild au service d’un Hitler remis en selle par l’Occident le 9 mai dernier. Exagération ? Jeb Bush, frère de qui l’on sait, l’homme aux deux millions de morts en Irak, est venu insulter en Europe Vladimir Poutine la semaine dernière. La femme de l’ex-président Clinton compare Poutine à Hitler : oubliés les 26 millions de tués par le führer qui traitait les peuples est-européens en esclaves ou y gazait les juifs !

 

Poutine étant Hitler, tous les moyens sont bons pour déclencher la guerre. Le coup d’État de Maïdan (tueurs type Gladio pour déquiller les manifestants rétribués dix dollars par jour, le tout sous les drones de CNN, cette annexe comme Hollywood, du Pentagone) a annoncé la couleur.

 

L’échec de Minsk si prévisible permet de dénoncer une interminable « agression russe » qui justifiera la guerre courte ou nucléaire voulue par les pontes du Pentagone et les élites hostiles américaines (le même NYT précise le même jour qu’il y a maintenant 12 % de sans-abri à Los Angeles). Obama, dont l’agenda « culturel » n’est visiblement pas de protéger les Européens, a pu se vanter d’avoir suscité un renversement de pouvoir à Kiev dans l’indifférence générale. La diabolisation de la Russie fera le reste aux yeux et aux oreilles d’une opinion publique anesthésiée — dixit l’historien du fascisme Payne en parlant des opinions occidentales. Un article utile fait aux USA 10 000 connexions, une chanson de Lady Gaga (voyez sur YouTube) fait un milliard de connexions et un million de commentaires. Avec un tel peuple de zombies, les élites américaines peuvent tout se permettre.

 

Qui reculera ? L’impérialisme stade suprême du capitalisme… La violence impérialiste et capitaliste des Américains est légendaire : voyez l’Amérique du sud (épargnée en ce moment), voyez la hideuse et déshonorante guerre contre l’Espagne en 1898, voyez la destruction du Japon, voyez Hiroshima, voyez Dresde, voyez le Vietnam, voyez la guerre du golfe ou de Libye. Voyez même en temps de paix le comportement des GI dans les bases (cf. Johnson sur Okinawa).

 

Mais notez ce que je vais écrire : l’effondrement de votre niveau de vie, la liquidation de vos industries, le grand remplacement ethnique en cours en Europe et même aux États-Unis ont été rendus possibles par la chute de l’Union soviétique et de sa si honnie Armée Rouge.

 

Ce n’est pas moi qui le dis, mais le prix Nobel US Joseph Stieglitz. François Mitterrand l’avait compris qui disait redouter le jour où « ils allaient avoir les mains libres ». Les actionnaires, les managers, les experts ne sont en effet plus gênés depuis. C’est le siècle des excès, des manipulateurs de symboles, pour reprendre l’expression de Robert Reich, ex-ministre du Travail de Clinton-mari.

 

Rien ne fera reculer les Américains : leur situation économique et financière est désastreuse (voyez John Williams, Michael Snyder, Paul Craig Roberts) ; le Pentagone d’esprit mercenaire a pris le pouvoir avec l’État profond déclencheur de certains des attentats que l’on sait (voyez Griffin, Chalmers Johnson, Peter Dale Scott, tant d’autres courageux auteurs américains) ; et la Russie surtout leur fait horreur parce qu’elle est depuis trop d’années le seul pays du monde susceptible de leur résister ou, dit-on, de les détruire.

 

Une guerre nucléaire partielle, qui détruirait partiellement l’Europe, rapatrierait nos capitaux là-bas, et soumettrait ad vitam l’usine et la banque chinoise un peu désobéissantes ces temps derniers, ne leur fera certes pas peur. On peut même prévoir un scénario ukrainien appliqué à l’Europe : une guerre déshonorante menée par des lâches surarmés et qui rongerait le continent des décennies durant.

 

On souhaite bonne chance au président Vladimir Poutine.

 

 

Par Nicolas Bonnal (*) (fr.sputniknews.com) - reseauinternational.net - le 16 juin 2015.


(*) Nicolas Nonnal est un écrivain français né à Tunis en 1960… (Source Wikipédia)


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Le fixing du marché de l’or à Londres est mort - Attendez-vous à de sérieux remous sur le système financier mondial

Le fixing du marché de l’or à Londres est mort - Attendez-vous à de sérieux remous sur le système financier mondial | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Le fixing du marché de l’or à Londres est mort

 Attendez-vous à de sérieux remous

sur le système financier mondial

Par Valentin Katasonov

 

La fermeture du London Gold Fix (LGF), le 20 mars est une grande nouvelle. Le premier fixing de l’or à Londres a été réalisé en 1919 ; il y avait encore un court chemin à parcourir jusqu’à son centenaire. Son système de fonctionnement était assez simple. Cinq des principales banques de l’époque ont décidé un processus de fixation du prix de l’or pour atteindre un équilibre entre l’offre et la demande. Le fixing de l’or a fourni un taux reconnu qui a été utilisé comme référence pour la valorisation de la majorité des produits à base d’or et leurs dérivés dans l’ensemble des marchés mondiaux. Il y avait cinq banques et des courtiers pour constituer le London Bullion Market Association – LBMA. London Gold Market fixation Ltd. exerçait le contrôle administratif.

 

Pendant de nombreuses années, LGF a été perçu comme un instrument idéal pour la fixation du prix de l’or sur le marché mondial, en particulier pour les contrats individuels et les dérivés (or-papier). Les cours fixés ont été utilisés pour l’évaluation des réserves et des passifs d’or monétaire indexés sur le métal précieux (par exemple, les dépôts bancaires libellés en or). Bien que les inconvénients du système aient été camouflés, de plus en plus de questions ont été soulevées, en particulier au cours des vingt dernières années.

 

Le système de Bretton Woods a disparu dans les années 1970. L’or a cessé d’être un étalon monétaire pour devenir une matière première normale. Il aurait été logique de négocier l’or avec un prix fixé de la même manière que pour d’autres matières premières ordinaires. Au cours des dernières années, LGF semblait être un anachronisme, une structure ancienne créée pour compléter ou, dans une certaine mesure, remplacer les marchés ordinaires des métaux non-ferreux et précieux.

 

Les experts les plus perspicaces ont remarqué que LGF était un instrument idéal à la disposition des Rothschild pour contrôler le marché de l’or. Comme on le sait, l’étalon-or a été créé par Rothschild au XIXe siècle. Après les guerres napoléoniennes, la famille s’empara de la majeure partie de l’or européen, donc l’étalon-or l’a fabuleusement enrichie en garantissant une demande stable pour le métal précieux. Les Rothschild ne le vendaient pas aux banques centrales ou aux Trésors des autres pays.

 

Au lieu de cela, ils ont accordé des crédits-or. La Première Guerre mondiale a mis fin au fonctionnement des mécanismes de l’étalon-or. Les Rothschild n’ont pas perdu de temps pour réagir. En 1919, ils ont créé LGF pour contrôler le marché mondial en fixant la valeur de l’or.

 

Les Rothschild contrôlés par NM Rothschild & Sons était la première banque des cinq. Elle a été fondée au début du XIXe siècle par Nathan Rothschild. Les autres membres du Golden Five étaient liés aux Rothschild par des liens invisibles. On peut dire que LGF était la créature de Rothschild. En 2003, NM Rothschild a abandonné le fixing de l’or, mais cela ne signifiait pas que la famille avait quitté l’entreprise. Elle contrôlait LGF en coulisses. À ce moment-là, il y avait de nombreuses fraudes et manipulations qui affectaient le fonctionnement du marché ; la situation aurait pu devenir incontrôlable. Il y avait un risque de scandale dans le monde entier.

 

Pour éviter l’implication, les génies de la finance, les Rothschild, ont préféré rester dans l’ombre. Il se passait un tas de choses intéressantes dans le monde du commerce de l’or. Les médias contrôlés par les Rothschild ont fait de leur mieux pour étouffer le tout. Par exemple, les informations sur les manipulations du cours du tungstène n’ont été divulguées que dix ans après la découverte des faits.

 

L’élimination du LGF fait partie du grand jeu joué par les parrains de l’argent – Rothschilds et Rockefellers (ce sont les principaux actionnaires de la Réserve fédérale américaine). Les Rotschilds s’occupent de l’or, et les Rockefellers du dollar – la monnaie mondiale fabriquée par le système de la Réserve fédérale. Le rapport de forces entre les Rothschilds et les Rockefellers, qui sont partenaires et concurrents en même temps, est défini par l’équilibre entre le dollar et l’or. Il est bien connu que depuis quelque temps l’or a été largement sous-estimé. Le prix n’est jamais revenu au sommet atteint en 1980 (850 $ l’once) en valeur comparative, bien que la valeur nominale ait dépassé 1000 dollars depuis longtemps.

 

À première vue, il faut en venir à la conclusion que les Rockefellers ont gagné la bataille et affaibli la position des Rothschilds. Mais il est fort possible que ce soit juste une combine de la part des Rothschilds, qui tentent de tourner la retraite temporaire en victoire stratégique pour vaincre les Rockefellers.

 

Il y a beaucoup de signes indirects qui indiquent que les Rothschilds ont joué le jeu d’abaisser le prix de l’or pour renforcer automatiquement le dollar. Ce n’est pas du masochisme financier. Durant les vingt dernières années, les Rothschilds ont utilisé divers stratagèmes occultes et criminels pour acheter le métal précieux, alors, naturellement, ils avaient besoin du prix le plus bas possible. Le fixing de l’or à Londres a fonctionné pour mener à bien cette tâche. Ils ont cherché l’or partout où ils pouvaient le trouver. Les banques centrales et les Trésors publics ont été les principales sources, en particulier le Trésor des États-Unis.

 

Selon les données officielles, il y a 8 100 tonnes d’or stockées à Fort Knox. L’inventaire n’a pas été fait depuis soixante ans. Selon mes estimations, la probabilité de trouver 8 100 tonnes d’or est inférieure à 1 %. Ron Paul, ancien membre du Congrès, qui est très critique à l’égard des autorités financières américaines, estime que la probabilité est encore plus faible.

 

Il y a beaucoup d’autres exemples de manipulations de la valeur de l’or avec la complicité du Système fédéral de réserve et du département du Trésor US, de la Banque d’Angleterre, de la LGF, de nombreuses banques de Wall Street, de la City de Londres, etc.

 

Au début des années 2010, il y avait suffisamment de preuves de discrédit pour faire réagir les organismes financiers des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Union européenne. Après la fin de la première vague de la crise financière, les intouchables – les banques de Wall Street, la City de Londres et l’Europe continentale – ont fait l’objet d’enquêtes pour traquer les manipulations. Il y avait des gros scandales, comme celui du Libor.

 

Il y avait une série d’actions frauduleuses connectées au Libor ayant entraîné des enquêtes et des réactions. Le Libor est un taux d’intérêt moyen calculé à partir d’un échantillon de taux d’intérêt présentés par les grandes banques à Londres. Le scandale a surgi quand il a été découvert que les banques ont faussement gonflé ou dégonflé leurs taux de manière à profiter des opérations de change, ou pour donner l’impression qu’elles étaient plus solvables que ce qu’elles étaient.

 

Les tribunaux ont prononcé des condamnations assez sévères et les banques ont dû verser des milliards d’amendes et des compensations. Les enquêtes concernant les actions frauduleuses sur le marché de l’or ont été repoussées pendant longtemps (le marché de l’or est un lieu sacré dans le système financier mondial), mais finalement le temps est venu d’examiner les opérations de LGF.

 

L’année dernière, il est devenu évident qu’il y avait le feu au lac. Les nerfs ont manqué à l’une des banques qui composent le Golden Five. Deutsche Bank a essayé de vendre sa place dans LGF, mais personne ne voulait l’acheter. En août 2014, la banque a quitté LGF, effrayée. Maintenant ils étaient quatre au lieu de cinq, avec Scotia Mocatta, HSBC, Société Générale, et Barclays Capital.

 

Avant qu’un autre régulateur financier – la FCA [régulateur financier britannique, NDT] – ne lance une enquête contre Barclays Capital. Les autorités britanniques ont tenté d’étouffer le scandale en infligeant à Barclays une amende dérisoire de € 30 milliards.

 

De leur côté, les organismes financiers suisse et allemand ont lancé des enquêtes. Outre les banques participantes au LGF, ils ont également étudié les activités d’autres grands acteurs sur le marché des métaux précieux (or, argent, platine). Ces acteurs ont des liens étroits avec les banques du LGF et les banques centrales de certains pays, y compris la Banque des règlements internationaux (BRI). L’information est explosive. À mon avis, cela a provoqué la fermeture de la fixation de l’or.

 

D’une certaine manière, les manœuvres frauduleuses pratiquées par les cinq grands devenus ensuite les quatre grands sont souvent appelées manipulations du prix de l’or. Certes, les manipulations ont eu lieu. Elles ont réglementé l’offre et la demande pour les métaux précieux. L’enquête 2012-2014 sur les manœuvres frauduleuses pratiquées par rapport aux taux de change montre que la régulation de l’offre et de la demande a bien eu lieu.

 

Alors pourquoi ne pas étendre ailleurs cette expérience acquise sur les manipulations de l’or ? Mais la manipulation des prix n’était pas la faute principale. La fraude majeure consistait dans le délit d’initié. Le processus de fixation des prix pouvait durer quelques minutes à quelques heures. Obtenir l’information du prix seulement quelques secondes avant son annonce officielle permettait de faire des profits énormes, compte tenu notamment du fait que de nombreux spéculateurs aiment travailler avec l’or papier [qui ne nécessite pas le transfert physique de l’or, NDT] (son chiffre d’affaires dépasse plusieurs fois le chiffre d’affaires de l’or physique). Il y a une grande probabilité que les Rothschilds ont gagné beaucoup d’argent en vendant les informations d’initié aux organes sous leur contrôle.

 

Il est difficile de prévoir la suite de la crise rampante sur le marché mondial de l’or. Les informations disponibles montrent que le nouveau système de fixation des prix ressemble à la vente aux enchères la plus transparente avec un grand nombre de participants. Ils disent que les banques et les entreprises chinoises vont devenir les principaux acteurs de la fixation du prix de l’or avec une large participation. Si oui, le prix de l’or va rapidement grimper. Ce processus pourrait être réglementé pour éviter des excès à la hausse.

 

Beaucoup de choses au sujet des activités du LGF ne sont toujours pas connues. On ne peut que deviner. Une des suppositions dit que l’or est déjà allé dans les caisses des Rothschilds. Ils n’ont plus besoin de faire baisser les prix. Les Rothschilds étaient la principale force poussant à la fermeture du LGF. Il y a une certaine logique ici, plus tôt sera fermée la boutique d’approvisionnement en or appelée LGF, moins les enquêteurs auront de chances d’aller au fond des manœuvres frauduleuses pratiquées par les génies de la finance.

 

Il y a une autre version. Tout l’argent promis n’a pas été transféré et le risque de fuites révélant les sales tours pratiqués sur le marché de l’or a augmenté. La fermeture du LGF était une action urgente pour détruire les traces.

 

La troisième version. La fermeture pourrait être le résultat de querelles entre les Rothschild et les Rockefeller. Les Rockefellers ont décidé de frapper le ventre mou des Rothschilds–LGF. On savait, dès le début de 2015, que LGF allait cesser ses activités. La question aurait pu être progressivement rétropédalée, mais, tout d’un coup, le département du Trésor américain a lancé une enquête de grande envergure liée aux possibles machinations du marché des métaux précieux.

 

Au moins dix banques étaient soupçonnées : Barclays, JPMorgan Chase, Deutsche Bank, HSBC, Crédit Suisse, UBS, Goldman Sachs, Société Générale, Canadian Nova Scotia, South African Standard Bank. Trois banques de la liste sont sous forte influence des Rothschilds, en particulier Chase. En tout cas la fermeture du fixing de l’or à Londres est un signe de grands changements à venir dans le système financier mondial.

 

 

Par Valentin Katasonov  (strategic-culture) - traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone – le 23 mars 2015.

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Van Gogh et Gauguin réunis sur une photo

Van Gogh et Gauguin réunis sur une photo | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : rue Blanche, vers décembre 1887. De gauche à droite : Arnold Koning, Émile Bernard, Vincent Van Gogh, André Antoine, Félix Jobbé-Duval, Paul Gauguin. Crédit : Serge Plantureux

 

 

 

Van Gogh et Gauguin réunis sur une photo

 

C’est un document exceptionnel qui vient d’être exhumé et dont L’Express révèle l’existence : Vincent Van Gogh et Paul Gauguin posant sur la même photographie. C’est la première fois que ces deux artistes géniaux apparaissent sur le même cliché.

 

Vincent Van Gogh et Paul Gauguin figurant sur le même cliché ! C’est une découverte extraordinaire que vient de faire le célèbre marchand de photographies, Serge Plantureux. Seules quelques rares photographies de Van Gogh enfant étaient connues jusqu’à présent. On peut voir ici, pour la première fois peut-être, le génial peintre hollandais à l’âge adulte (d’autres portraits circulent, mais dont l’authenticité est discutée). Il est le troisième en partant de la gauche, pipe à la main. Détail piquant : il a posé sur la table (au premier plan, devant la bouteille) son fameux chapeau en poil de lapin, avec lequel il se représenta dans un célèbre autoportrait... 

 

 

Rue Blanche, à Paris

 

Paul Gauguin, lui, est assis à l’extrême droite. Il porte un « bragou berr », pantalon bouffant traditionnel de la région de Pont-Aven, où il a séjourné en 1886. À la date où a été pris ce mélanotype-image au collodion sur carton, de 9 centimètres sur 11 environ —, il rentre tout juste d’un voyage au Panama. 

 

Ce cliché historique daterait de la fin 1887, sans doute du mois de décembre. Il aurait été pris dans la cour du 96, rue Blanche, à Paris, où André Antoine avait invité de jeunes artistes à exposer dans son Théâtre-Libre. Van Gogh présente d’ailleurs un tableau lors de cet accrochage, Le jardin avec amoureux. Sont également présents sur la photographie : Émile Bernard (deuxième en partant de la gauche, avec la barbichette), peintre qui avait rencontré Gauguin à Pont-Aven l’année précédente ; Félix Armand Jobbé-Duval (deuxième en partant de la droite), artiste breton proche de Gauguin lui-aussi ; André Antoine, debout au centre ; et Arnold Koning, ami des frères Van Gogh (à l’extrême-gauche, avec la casquette). 

 

 

Entre 120 000 et 150 000 euros

 

L’enquête de Serge Plantureux, qui avait déjà exhumé une photographie inédite de Baudelaire en 2013, a pu établir que tous ces personnages étaient à Paris en ce mois de décembre 1887. Van Gogh ne partira qu’en février 1888 en Arles, avec les tragiques conséquences que l’on sait : la violente dispute avec Gauguin, menacé d’un rasoir, avant que le génie hollandais ne se tranche l’oreille. Cette scène terrible aura lieu en décembre 1888, soit exactement un an après que la photographie de la rue Blanche aurait été prise. 

 

Ce précieux cliché a été retrouvé par Serge Plantureux dans un fonds provenant du libraire-éditeur Ronald Davis, fournisseur attitré de la famille Rothschild. Il sera proposé aux enchères le 19 juin prochain, à Bruxelles, lors d’une vente de photographies anciennes. Estimation : entre 120 000 et 150 000 euros

 

 

 

Par lexpress.fr – le 30 avril 2015.

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Le Saker interviewe Paul Craig Roberts - Partie 1/2

Le Saker interviewe Paul Craig Roberts - Partie 1/2 | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Illustration : Saker falcon drawing by “S.T.” & Paul Craig Roberts

 

Le Saker interviewe Paul Craig Roberts (*)

— Partie 1/2 —

 

Il y a longtemps déjà que j’avais envie d’interviewer Paul Craig Roberts. J’ai suivi ses articles et ses interviews pendant de nombreuses années et chaque fois que je lisais ce qu’il avait à dire, j’espérais avoir un jour le privilège de l’interviewer sur la nature de l’État profond états-unien et l’Empire. Récemment, je lui ai envoyé un message et je lui ai demandé une interview, ce qu’il a très aimablement accepté. Je lui en suis vraiment reconnaissant.


The Saker

 

The Saker : 

Il est devenu assez évident pour de nombreuses personnes, sinon pour la plupart, que les États-Unis ne sont pas une démocratie ou une république, mais plutôt une ploutocratie dirigée par une petite élite que certains nomment le 1 % D’autres parlent de l’État profond. Ma première question est donc la suivante : pourriez-vous s’il vous plaît prendre le temps d’évaluer l’influence et le pouvoir de chacune des entités suivantes, l’une après l’autre. En particulier, pouvez-vous spécifier pour chacune d’elles si elle occupe une position dominante en termes de prises de décision, ou une position moyenne dans la mise en œuvre des décisions dans la structure réelle du pouvoir (elles sont répertoriées sans ordre particulier).


  • Réserve fédérale
  • Grandes institutions bancaires
  • Bilderberg
  • Council on Foreign Relations [Conseil des relations internationales]
  • Skull & Bones [Société secrète de l’université de Yale, NDT]
  • CIA
  • Goldman Sachs et grandes banques
  • Les 100 familles (Rothschild, Rockefeller, famille royale néerlandaise, famille royale britannique, etc.)
  • Lobby israélien
  • Francs-maçons et leurs loges
  • Grandes entreprises : grandes sociétés pétrolières, complexe militaro-industriel, etc.
  • D’autres gens ou organisations non cités ci-dessus ?


Qui, quel groupe, quelle entité estimez-vous être vraiment au sommet du pouvoir dans le régime politique actuel aux États-Unis ?

 

 

Paul Craig Roberts : Les États-Unis sont gouvernés par des groupes d’intérêts privés et par l’idéologie néoconservatrice qui affirment que l’Histoire a choisi les États-Unis comme le pays exceptionnel et indispensable, qui a le droit et la responsabilité d’imposer sa volonté au monde.

À mon avis, les plus puissants des groupes d’intérêts privés sont :

  • Le complexe militaro-sécuritaire
  • Les 4 ou 5 banques gigantesques, trop grandes pour faire faillite, et Wall Street
  • Le lobby israélien
  • L’agrobusiness
  • Les industries d’extraction (pétrole, mines, bois).

 

Les intérêts de ces groupes coïncident avec ceux des néoconservateurs. L’idéologie néoconservatrice soutient l’impérialisme financier et militaro-politique, ou son hégémonie.

 

Il n’y a pas de presse américaine, écrite ou audiovisuelle, qui soit indépendante. Dans les dernières années du régime Clinton, 90 % des médias écrits et audiovisuels étaient concentrés dans six mégasociétés. Pendant le régime Bush, la radio publique nationale a perdu son indépendance. Donc les médias fonctionnent comme un ministère de la Propagande.

 

Les deux partis politiques, les Républicains et les Démocrates, dépendent des mêmes groupes d’intérêts pour leurs fonds de campagne, donc les deux partis dansent pour le même maître.  La délocalisation des emplois a détruit les syndicats et privé les Démocrates des contributions politiques des organisations syndicales. À l’époque, les Démocrates représentaient les travailleurs et les Républicains les patrons d’entreprises.

 

La Réserve fédérale est là pour les banques, principalement les grandes. La Réserve fédérale a été créée pour être le prêteur de dernier recours destiné à empêcher que les banques ne fassent faillite à cause d’une ruée aux guichets pour retirer les dépôts. La Fed de New York, qui effectue les interventions financières, a un conseil d’administration constitué des dirigeants des grandes banques. Les trois derniers présidents de la Réserve fédérale étaient des juifs, et l’actuel président est l’ancien directeur de la Banque centrale israélienne. Les juifs sont importants dans le secteur financier, par exemple Goldman Sachs.  Ces dernières années, les secrétaires du Trésor américain et les chefs des agences de régulation financière ont principalement été les cadres bancaires responsables de la fraude et de l’endettement excessif qui a déclenché la dernière crise financière.

 

Au XXIe siècle, la Réserve fédérale et le Trésor n’ont servi que les intérêts des grandes banques. Cela s’est fait au détriment de l’économie et de la population. Par exemple, les retraités ne touchent aucun intérêt pendant huit ans pour que les institutions financières puissent emprunter sans frais et faire de l’argent.

 

Peu importe la richesse de certaines familles, elles ne peuvent pas rivaliser avec les groupes d’intérêts puissants, comme le complexe militaro-sécuritaire ou Wall Street et les banques. La richesse établie depuis longtemps peut veiller à ses intérêts et certains, comme les Rockefeller, ont des fondations activistes qui travaillent très probablement main dans la main avec le National Endowment for Democracy pour financer et encourager diverses organisations non gouvernementales (ONG) proaméricaines dans des pays que les États-Unis veulent influencer ou renverser, comme cela s’est passé en Ukraine. Les ONG sont des cinquièmes colonnes états-uniennes et elles agissent sous des noms comme droits humains, démocratie, etc. Un professeur chinois m’a raconté que la Fondation Rockefeller avait créé une université américaine en Chine et servait à organiser des Chinois opposés au régime. À un moment donné, et peut-être encore, il y avait des centaines d’ONG financées par les États-Unis et l’Allemagne en Russie, peut-être jusqu’à un millier.

 

Je ne sais pas si les Bilderberg font de même. Il est possible qu’ils soient seulement des gens très riches et qu’ils aient leurs protégés dans des gouvernements qui tentent de défendre leurs intérêts. Je n’ai jamais vu aucun signe des Bilderberg, ou des Mason, ou des Rothschild affectant les décisions du Congrès ou de l’Exécutif.

 

D’autre part, le Conseil pour les relations étrangères est influent. Ce conseil est formé d’anciens responsables politiques gouvernementaux et d’universitaires impliqués dans la politique étrangère et les relations internationales. La revue du conseil, Foreign Affairs, est le premier forum de politique étrangère. Quelques journalistes en sont aussi membres. Quand j’ai été proposé pour y adhérer, dans les années 1980, j’ai été blackboulé.

 

Skull & Bones est une société secrète de l’université de Yale. Un certain nombre d’universités ont de telles sociétés. Par exemple, l’université de Virginie en a une, et l’université de Géorgie.  Ces fraternités n’ont pas de places ni de pouvoir gouvernemental. Leur influence se limiterait à l’influence personnelle de leurs membres, qui sont généralement les fils et filles des familles de l’élite. À mon avis, ces fraternités existent pour transmettre ce statut d’élite à leurs membres. Elles n’ont pas de fonctions opérationnelles.

 

 

The Saker : Et les individus ?  Qui sont, selon vous, les gens les plus puissants aux États-Unis aujourd’hui ?  Qui prend la décision stratégique finale, au plus haut niveau ?

 

 

Paul Craig Roberts : Il n’y a en réalité pas de gens puissants en eux-mêmes. Les gens puissants sont ceux qui ont de puissants groupes d’intérêts derrière eux. Depuis que le secrétaire à la Défense a privatisé une grande partie de l’armée en 1991, le complexe militaro-sécuritaire a été extrêmement puissant, et son pouvoir est encore amplifié par sa capacité à financer des campagnes politiques et par le fait que c’est une source d’emploi dans de nombreux États. Les dépenses du Pentagone sont essentiellement contrôlées par des entrepreneurs de la défense.

 

The Saker :  J’ai toujours cru que, sur le plan international, des organisations comme l’OTAN, l’Union européenne ou toutes les autres n’étaient qu’une façade, et que la véritable alliance qui contrôle la planète sont les pays membres du réseau Échelon : États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande, aka AUSCANNZUKUS (ils sont aussi appelés Anglosphère ou les Cinq Yeux), avec les États-Unis et le Royaume-Uni comme partenaires principaux, tandis que le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont les partenaires juniors, ici. Est-ce que ce modèle est correct ?

 

Paul Craig Roberts : L’OTAN était une création des États-Unis prétendument pour protéger l’Europe d’une invasion soviétique. Sa raison d’être a disparu en 1991.  Aujourd’hui, l’OTAN offre une couverture à l’agression états-unienne et fournit des mercenaires pour l’Empire américain. La Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie sont de simples États vassaux, tout comme le sont l’Allemagne, la France, l’Italie, le Japon et le reste. Il n’y a pas de partenaires ; seulement des vassaux. C’est l’empire de Washington, et de personne d’autres.

Les États-Unis favorisent l’Union européenne, parce qu’elle est plus facile à contrôler que les différents pays.

 

The Saker : Il se dit souvent qu’Israël contrôle les États-Unis. Chomsky, et d’autres affirment que ce sont les États-Unis qui contrôlent Israël. Comment caractériseriez-vous les relations entre Israël et les États-Unis – est-ce que c’est le chien qui remue la queue ou la queue qui fait bouger le chien ?  Diriez-vous que le lobby israélien contrôle totalement les États-Unis ou y a-t-il encore d’autres forces capables de dire non au lobby israélien et d’imposer leur propre programme ?

 

Paul Craig Roberts : Je n’ai jamais vu aucune preuve que les États-Unis contrôlent Israël. Toutes les preuves montrent qu’Israël contrôle les États-Unis, mais seulement sa politique au Moyen-Orient. Ces dernières années, Israël ou le lobby israélien a été en mesure de contrôler ou de bloquer les nominations universitaires aux États-Unis ainsi que la titularisation et les nominations de professeurs considérés comme critiques à l’égard d’Israël.  Israël a réussi à bloquer des titularisations et des nominations dans des universités catholiques et d’État. Israël peut aussi bloquer certaines nominations à la présidence et a une grande influence sur la presse écrite et la télévision.  Le lobby israélien a aussi beaucoup d’argent pour les fonds des campagnes politiques et ne manque jamais de limoger les représentants et les sénateurs américains considérés comme critiques à l’égard d’Israël. Le lobby israélien a réussi à atteindre une femme noire, Cynthia McKinney, dans son district électoral noir, et à empêcher sa réélection.  Comme l’a dit l’amiral Tom Moorer, chef des opérations navales et président du Comité des chefs d’état-major interarmées : « Aucun président américain ne peut résister à Israël. » L’amiral Moorer n’a même pas pu obtenir une enquête officielle sur l’attaque meurtrière d’Israël contre l’USS Liberty en 1967.

 

Quiconque critique la politique d’Israël, même de manière utile, est qualifié d’antisémite.


Dans la politique, les médias et les universités américaines, c’est une accusation mortelle. Vous pourriez aussi bien être frappé par un missile hellfire.

 

The Saker : Lesquelles des douze entités de pouvoir dont j’ai fait la liste ci-dessus ont, à votre avis, joué un rôle clé dans la planification et l’exécution du coup monté du 11 septembre ?  Après tout, il est difficile d’imaginer que cela a été planifié et préparé entre l’investiture de GW Bush et le 11 septembre – cela doit avoir été préparé pendant les années de l’administration Clinton. N’est-il pas vrai que l’attentat d’Oklahoma City était une répétition pour 9/11 ?

 

Paul Craig Roberts : À mon avis, 9/11 était le produit des néoconservateurs, dont nombre d’entre eux sont des alliés juifs d’Israël, de Dick Cheney, et d’Israël. Son objectif était de fournir le nouveau Pearl Harbour dont les néoconservateurs disaient qu’il était nécessaire pour lancer leurs guerres de conquête au Moyen-Orient.  Je ne sais pas si c’était prévu depuis longtemps, mais Silverstein [propriétaire des tours du World Trade Center, NDT] en faisait visiblement partie et il avait acheté le World Trade Center très peu de temps avant le 11 septembre.

 

Quant à l’attentat contre le Bâtiment fédéral Alfred P. Murrah, à Oklahoma City, le général Partin, de l’US Air Force, expert en munitions dans ce corps d’armée, a préparé un rapport d’expert prouvant indubitablement que le bâtiment a explosé de l’intérieur et que le camion piégé était un leurre. Le Congrès et les médias ont ignoré ce rapport. Le bouc émissaire, McVeigh, était déjà désigné, et c’était la seule histoire autorisée.

 

 

Par Le Saker original (thesaker.is) - traduit par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone - le 24 mars 2015

 

 

 

(*) Dr Paul Craig Roberts a été assistant au Secrétariat du Trésor des États-Unis, chargé de la politique économique sous le gouvernement de Ronald Reagan ; et éditeur associé du Wall Street Journal. Il a été journaliste pour Business Week, Scripps Howard News Service, et Creators Syndicate. Il a enseigné dans de nombreuses universités. Ses articles sur Internet sont largement suivis et reçoivent un accueil mondial. Ses derniers livres sont : The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West and How America Was Lost.


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