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DRAME SYRIEN/DESSOUS DE TABLE HONTEUX…

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DRAME SYRIEN/DESSOUS DE TABLE HONTEUX…

 

Intéressons-nous brièvement au rôle des Britanniques dans la récente configuration du printemps arabe du Moyen-Orient. Deux ans avant le début du printemps arabe, en juin 2008, Sir Vincent Fean, alors ambassadeur britannique en Libye, écrit à Tony Blair en signalant l’imminence de la signature d’un accord entre la Libye et Londres : la libération d’Abdelbaset al-Megrahi (et de plusieurs prisonniers), détenu en Écosse et impliqué dans l’attentat de Lockerbie, en échange d’un contrat d’armement de 400 millions de livres, passé par la présidence libyenne.

 

À ce moment-là, Tony Blair n’était plus Premier ministre, mais agissait dans le cadre de ses nouvelles fonctions au service des forces occultes du mondialisme. Il se rendait à Tripoli pour y rencontrer Mouammar Kadhafi.

 

L’accord de transfert de prisonniers a finalement été signé en novembre 2008, mais c’est seulement en août 2009 que les Écossais libérèrent Megrahi pour des raisons humanitaires : il souffrait d’un cancer en phase terminale. [Il décèdera en mai 2012.] Quant au contrat d’armement, il n’a jamais été conclu !

 

Quand Tony Blair a rencontré Kadhafi en mai 2007, il avait consenti à acquérir le système de défense antimissile MBDA, fourni par un fabricant d’armes sous tutelle de BAE Systems, contre 400 millions de livres. À la clé : 2 000 emplois pour le Royaume-Uni.

 

La décision de liquider Mouammar Kadhafi aurait été prise après l’échec de la conversation engagée avec Tony Blair, le 8 JUIN 2008.

 

D’autres sources, faisant référence à une note confidentielle échangée entre Sir Vincent Fean et Tony Blair, signalent que la Libye devait également investir 80 milliards de livres dans un fonds souverain londonien. Ces manigances expliquent les confidences faites par l’ancien ministre des Affaires étrangères Roland Dumas, publiées dans le numéro 283 de LIESI, selon lesquelles :

 

  • « Je vais vous dire quelque chose. J’étais en Angleterre deux ans avant les violences en Syrie pour une autre affaire. J’ai rencontré de hauts fonctionnaires britanniques. Ils m’ont confié qu’ils préparaient quelque chose en Syrie… Ils finançaient l’invasion de rebelles en Syrie. Ils m’ont demandé, même si je n’étais plus ministre des Affaires étrangères, si je souhaitais y participer. Naturellement, j’ai refusé… » « La seule chose que je sais [concernant les dirigeants français], c’est qu’ils sont devenus fous. Le président Sarkozy a accueilli Kadhafi à l’Élysée avec tapis rouge et tous les honneurs. Quelques mois plus tard, Sarkozy menait une guerre. Je regrette de voir mon pays devenir un instrument de l’OTAN… »

 

Les mésaventures du complexe militaro-industriel britannique, comme les problèmes de financement de campagne de N. Sarkozy avec Kadhafi, ne sont que des excuses pour impliquer la coalition Paris/Londres dans l’attaque de la Libye. Comme l’expression printemps arabe n’est qu’un écran de fumée pour ne pas évoquer un agenda mondialiste secret. L’attaque de la Libye et le soutien des voyous de Benghazi ont finalement permis d’armer puissamment les groupes[1] nécessaires à la déstabilisation de la Syrie et de l’Afrique (Mali et ses suites). Benghazi a été le moyen de justifier une vaste opération de contrebande d’armes, fournies par les États-Unis et les alliés occidentaux de l’OTAN, en vue de déstabiliser toute la région.

 

 

 

VIDÉO - Conférence de Mère Agnès Mariam de la Croix

 

Nous ajoutons ce lien pour écouter la conférence de Mère Agnès Mariam de la Croix lundi à Paris sur le remodelage du Moyen-Orient, et en Syrie en particulier.

 

 

 

Par liesidotorg.com – le 9 juillet 2015.


[1] Selon le libéral démocrate britannique Paddy Ashdown, les rebelles ont reçu plus de 3 500 tonnes d’armes en provenance de la Croatie (avec l’aide de la CIA), financées par l’Arabie saoudite et le Qatar. Une grande partie de cet armement est destiné aux groupes salafistes et wahhabites. [Ces mêmes groupes que plusieurs maires de France soutiennent pour donner des cours d’islam dans les mosquées… de France.] Extrait de la lettre confidentielle LIESI.


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France - Politique étrangère

France - Politique étrangère | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



« Nous n’avons plus de politique étrangère

indépendante ; ceux qui commandent sont

les États-Unis et Israël »,

par Roland Dumas

 

C’est évident, mais heureusement qu’il y a les vieux pour dire un peu la vérité…

 

L’ancien ministre de François Mitterrand et ex-président du Conseil constitutionnel livre à Sihem Souid sa vision de la France. Entretien.

 

***

 

Sihem Souid : Que pensez-vous de la politique étrangère menée par François Hollande depuis son élection ?

 

Roland Dumas : Le général de Gaulle tenait à ce que la France soit indépendante. Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing (VGE) et Mitterrand ont été dans cette ligne de conduite qui donnait satisfaction à tout le monde, dire oui avec des réserves, mais ne pas entrer dans le commandement intégré de l’OTAN. Avec Chirac, des discussions ont eu lieu pour une réintégration, mais les contreparties qu’il voulait n’ont pas été acceptées (le commandement de la zone sud – la Méditerranée). Sarkozy a annoncé que la France réintégrait le commandement intégré de l’OTAN. Avec l’arrivée de François Hollande au pouvoir, la politique étrangère a entériné ce changement de cap avec peu de débats internes et pas de débat public en réintégrant définitivement le commandement intégré de l’OTAN, et cela, sans vraie contrepartie. En réalité, aujourd’hui, ceux qui commandent sont les États-Unis et Israël. Aujourd’hui, nous sommes dans une alliance où la France n’a plus rien à dire. Nous n’avons plus de politique étrangère indépendante.

 


Quel œil portez-vous sur le travail mené par Laurent Fabius au Quai d’Orsay ?

 

Il a été mon Premier ministre, donc je ne peux pas en dire du mal (sourires). Vous connaissez le proverbe anglais « right or wrong, my country is my country ». Il a été un très bon premier ministre, mais il est un moins bon ministre des Affaires étrangères, car il ne pousse pas les idées que je viens de vous exposer qui sont les idées traditionnelles de la France. La France a perdu son indépendance en matière de politique étrangère !

 


Croyez-vous en l’avenir du Parti socialiste ?

 

Je suis très frappé de voir avec quelle dextérité les partis de droite changent de label, contrairement au Parti socialiste qui n’a changé qu’une seule fois d’étiquette (SFIO). Il est le seul à incarner le socialisme et c’est une grande idée, ce n’est pas quelque chose que l’on change en lisant Marie Claire. C’est une philosophie politique. Le Parti socialiste a deux tendances et elles subsisteront. Une tendance conservatrice et une tendance progressiste. Manuel Valls représente tout ce qu’il y a de plus conservateur dans le Parti socialiste. Manuel Valls est un bon gestionnaire, mais ce n’est pas ma tasse de thé. François Hollande comme Manuel Valls représentent la tendance droitière. Je n’oublie pas qu’il y a 20 ans François Hollande était le précurseur de la droite du Parti socialiste. Il appelait ça l’intercourant. C’est la droite du Parti socialiste qui gouverne et qui trouve son aise et ses habitudes dans son alliance avec l’Amérique.

 

 

Selon vous, François Mitterrand a été le président de la République le plus à gauche ?


Le plus à gauche de tous les hommes politiques qui ont gouverné est le général de Gaulle. Sur le plan de la politique étrangère, il a créé avec la Russie l’escadrille de chasse Normandie-Niemen, il fallait du culot tout de même de sa part ! C’est quand même lui qui a fait la paix pour la guerre d’Algérie. On peut raconter ce que l’on veut, mais à l’époque, c’est lui qui a fait la paix et les socialistes qui ont fait la guerre. Il y a des moments où je me sens mal à l’aise !

 

 

Nous sommes à la mi-mandat de François Hollande. Quelle différence voyez-vous entre les deux premières années de François Mitterrand et celles de François Hollande ?


Elle est très grande ! François Mitterrand avait créé l’Union de la gauche, c’est moi-même qui avais négocié avec le Parti communiste. Le Front de gauche est un adversaire du gouvernement. Hollande ne sait pas rassembler les gauches et je considère qu’il a du courage, mais pour une mauvaise politique.

 

 

Que feriez-vous aujourd’hui si vous étiez encore ministre des Affaires étrangères ?

 

Je serais déjà toujours resté fidèle à la pensée socialiste. J’aurais rétabli une vraie politique française avec la Russie ! La France doit rétablir une relation privilégiée avec la Russie. Nous traitons mal les Russes, contrairement à ce qui peut se dire dans le monde ! Nous ne tenons compte d’aucun des engagements qui ont été pris, notamment avec Gorbatchev concernant la conférence de Moscou. L’alliance outre-Atlantique n’a pas tenu ses engagements envers Moscou. Je suis contre l’injustice même en politique internationale.

 

 

Pensez-vous que la montée des extrêmes est plutôt due à une crise du politique ou de la démocratie ?

 

Les hommes politiques ont moins d’influence que l’on croit sur la politique, mais ils incarnent à un moment une situation. Le Front national surfe sur la crise économique concernant la politique intérieure et surfe sur la politique étrangère en prenant le relais du nationalisme.

 

 

Pourquoi faut-il reconnaître l’État palestinien ? Selon vous, la reconnaissance de l’État palestinien est-elle suffisante pour relancer un processus de paix ayant des chances d’aboutir ?

 

C’est une question qui n’est pas neuve. La question se pose déjà depuis la fin de la guerre. Ce qui me navre, c’est qu’elle se pose avec répétition et un peu de naïveté, car tous les jours on entend dire où en est le processus de paix, mais tout le monde sait que le processus de paix est mort. Il ne faut pas demander des nouvelles d’un mort, mais ça amuse la communauté internationale. En réalité, les protagonistes de ce conflit ne souhaitent pas la paix, ils veulent le processus de paix, ce qui est différent. La reconnaissance de l’État palestinien n’est pas négligeable, mais tout cela finira dans le ridicule. La France vient de se prononcer avec courage sur cette question, mais un courage qui tape dans un édredon de plumes. Les jeux sont faits de telle façon que ça ne bouge pas, on voit bien que, dès qu’il y a une décision de prise qui condamne Israël, il y a le veto américain ou un autre veto. Les grandes puissances ne veulent pas que ça avance. Aujourd’hui, la Russie est quand même un peu affaiblie et n’a pas le pouvoir qu’elle pouvait avoir autrefois pour peser dans le conflit israélo-palestinien. On se dirige vers une situation qui n’est pas très originale.

 

 

Par Sihem Souid (chargée de mission au ministère de la Justice) -

Source : Le Point - les-crises.fr – le 13 décembre 2014-12-13

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France - Bernard-Henri Lévy condamne Roland Dumas… « En tant que juif » ?

France - Bernard-Henri Lévy condamne Roland Dumas… « En tant que juif » ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



France - Bernard-Henri Lévy condamne Roland Dumas…

« En tant que juif » ?

 


La polémique autour des propos de Roland Dumas devient de plus en plus orwellienne. Hier nous avons déjà noté que l’ancien ministre ne faisait que confirmer une précédente déclaration de Manuel Valls. Pourquoi l’un n’aurait le droit de le formuler et pas l’autre ? Mystère. Le CSA a en tous cas l’air de prendre ce sujet très au sérieux et a décidé d’ouvrir une enquête concernant cet « incident ». À suivre donc.

 

Si nous reprenons la plume aujourd’hui, c’est aussi pour mettre en lumière le caractère hypocrite de la réaction de Bernard-Henri Lévy à propos des propos tenus par Roland Dumas. « Cette phrase est immonde », a-t-il déclaré.

 

Pourtant, Bernard-Henri Lévy n’a-t-il pas parlé, au même titre que Manuel Valls, de ses « influences juives » ? Rappelez-vous, c’était le 20 novembre 2011. Ce jour-là, devant l’assemblée du CRIF, il déclara :

 

« C’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure politique, que j’ai contribué à définir des fronts militants, que j’ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques ». « Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas été juif » « J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël »

 

« L’influence juive » est donc une réalité. Et si ces deux cas particuliers ne suffisaient pas à l’illustrer, l’an passé, ce sont 7 000 citoyens français qui ont choisi d’émigrer dans l’Etat juif, parce que juifs. Ils seront probablement le double l’an prochain !

 

Certains ont dit que Roland Dumas ne « rendait pas honneur à la République ». Bien au contraire. Dénoncer une politique identitaire qui mène au déracinement d’une partie de ses citoyens, c’est la servir dans sa mission unificatrice du peuple français.

 

 

Voir les vidéos suivantes concernant Bernard-Henri Lévy :

La vérité sur Bernard-Henri Lévy (À la loupe#2… par agenceinfolibre

 

La vérité sur Bernard-Henri Lévy (À la loupe 2… par agenceinfolibre

 

 

Par l’agenceinfolibre.fr – le 17 février 2015

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