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Historique - Le PetroYuan est né : Gazprom effectue désormais toutes le ventes de brut à la Chine en Yuan !

Historique - Le PetroYuan est né : Gazprom effectue désormais toutes le ventes de brut à la Chine en Yuan ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Illustration : Dollars américains et Yuan chinois - Photo par ChinaFotoPress / Getty Images

 

 

Historique - Le PetroYuan est né :

Gazprom effectue désormais toutes les

ventes de brut à la Chine en Yuan !

 


ÉNORME !

 

Comme on pouvait s’en douter, les choses s’accélèrent.


Historique. C’est la fin officielle du pétrodollar (après le dernier clou dans le cercueil qu’avait été le méga contrat gazier de mai 2014) dans la mesure où ce ne sera plus seulement le dollar qui sera utilisé par les nations pour acheter leur pétrole, mais aussi le yuan.

 

Et c’est la Russie de Poutine qui est à la manœuvre, et qui porte l’estocade.

Il y a désormais officiellement 2 devises de réserve mondiale !

La chine et la Russie viennent encore de frapper un très très grand coup, en annonçant officiellement (par la voix de Gazprom, tout un symbole) la fin au règne du pétrodollar.

 

En effet, grâce à la plateforme qu’ils ont mise en place, les nations n’ont plus besoin d’accumuler autant de dollars, ce qui va accélérer la dédollarisation, et ce qui risque de porter un énorme coup, si ce n’est fatal, au dollar.

 

Car maintenant la demande de dollar au niveau mondial va baisser fortement et tout le monde va pouvoir se débarrasser de ses réserves de dollars excédentaires, en plus de la perte de confiance qui se manifeste déjà en ce dernier (imaginez quand la FED renverra aux calendes grecques toute hausse des taux autres que symboliques), ce qui pourrait provoquer un sell off (vente massive, qui a déjà commencé avec les Russes et Chinois, et d’autres, qui se tournent vers l’or et le commerce en devises nationales) du dollar, comme l’avait suggéré John Williams. Ce sont des billions de dollars de l’étranger qui risquent bien de finir « à la maison » : avec en plus la FED qui a créé pas moins de 4.5 billions de dollars en planche à billets (bien que pour le moment la vélocité monétaire est au plus bas) les conditions pour une hyperinflation majeure aux US sont réunies.

 

Depuis 1971 et la fermeture de la fenêtre de l’or par NIXON (convertibilité du dollar en or), le dollar ne tient debout que grâce à la puissance militaire étasunienne et…. au pétrodollar (toutes les nations ne pouvaient acheter du pétrole qu’en dollars et devaient donc s’en procurer, ce qui créait une forte demande en dollars).

 

On comprend mieux pourquoi le monde est au bord d’une 3e guerre mondiale, et pourquoi le refus d’inclure la Chine dans les DTS a failli la déclencher.

 

Rappelez-vous, il y a pas plus de 2 semaines George Soros a averti que la troisième guerre mondiale était imminente à moins que Washington ne recule sur l’inclusion de la Chine dans le panier de devises du FMI : 

 

L’investisseur milliardaire George Soros a averti catégoriquement qu’il était préoccupé par la possibilité d’une autre guerre mondiale.

 

« Si les efforts de la Chine pour une transition de l’économie vers une demande intérieure échouent, il y a une « probabilité » que les dirigeants de la Chine favorisent un conflit externe pour garder le pays uni et se maintenir au pouvoir.

 

Il y a un réel danger que la Chine elle-même s’aligne avec la Russie politiquement et militairement, et la menace d’une troisième guerre mondiale devient réelle »

 

Nous avons ici un point de rupture monétaire majeure, une autre onde de choc, un tsunami géopolitique qui vient d’être envoyé au monde.

 

Quelque chose de grand est en train de se passer.

 

Depuis que Henry Kissinger a forgé l’accord global du pétrodollar avec l’Arabie Saoudite et l’OPEP en 1973, la monnaie américaine est restée la seule devise de réserve mondiale pendant plus de 40 ans. Cependant, le 9 juin le règne monétaire en solitaire a pris fin, car le géant gazier russe Gazprom vend maintenant officiellement tout le pétrole en yuans chinois, faisant du pétroYuan une devise de Réserve mondiale commune, et mettant fin au contrôle exclusif de l’Amérique sur le monopole de la monnaie de réserve mondiale.

 

Il y a moins de deux ans, la Russie et la Chine ont conclu un accord pour mettre en place une plate-forme pour permettre la vente de pétrole et de gaz naturel en roubles et en Yuans. Toutefois, dans ses premiers stades cela a été limité à des transactions entre les deux pays et un petit nombre de partenaires commerciaux. Mais avec la confirmation aujourd’hui d’un système pétroyuan entièrement fonctionnel mis en œuvre par la Russie, le monde n’a plus besoin d’accumuler des réserves en dollars pour acheter de l’énergie, et le début de la fin du pétrodollar est maintenant en cours.

 

Le troisième plus grand producteur de pétrole de la Russie, a maintenant établi l’ensemble de ses ventes de brut vers la Chine en renminbi, dans le signe le plus clair que les sanctions occidentales ont entraîné une augmentation de l’utilisation de la monnaie chinoise par des sociétés russes.

 

Les Dirigeants russes ont parlé de la possibilité d’un changement de la devise américaine vers le renminbi alors que le Kremlin a lancé une politique étrangère de « pivot vers l’Asie » en partie en réponse aux sanctions occidentales contre Moscou quant à son intervention en Ukraine, mais jusqu’à maintenant, il y avait eu peu clarté sur l’ampleur du commerce qui serait réglé dans la monnaie chinoise.

 

Gazprom Neft, le bras armé pétrolier du géant gazier d’État Gazprom, a déclaré vendredi que depuis le début de 2015, il avait vendu tout son pétrole pour l’exportation vers la Chine en renminbi, à travers le pipeline East Siberia Pacific Ocean.

 

 

Zero Hedge précise :


La chute des prix du pétrole brut a servi à accélérer la disparition du pétrodollar et en 2014, les pays de l’OPEP ont drainé des liquidités des marchés financiers pour la première fois en près de deux décennies :

Pour résumer : les sanctions économiques occidentales sur la Russie ont poussé les producteurs de pétrole domestique à faire leurs exportations de pétrole brut vers la Chine en yuan alors que le pétrole russe est à la hausse en pourcentage du total des importations chinoises de pétrole brut. Pendant ce temps, l’effondrement des prix du brut a conduit à la première sortie nette de pétrodollars sur les marchés financiers depuis 18 ans, et si les projections de Goldman se révèlent exactes, l’offre nette de pétrodollars pourrait baisser de près de 900 milliards de dollars sur les trois prochaines années. Tout cela vient alors que la Chine fait un effort concerté pour régler les prêts sur son fond d’infrastructure nouvellement créé, en renminbi. 

 

Mettant le tout ensemble, le Petro-Yuan représente l’intersection d’un pétrodollar mourant et d’un renminbi ascendant

 

 

Zerohedge :

 

En plus de la vente de pétrole, un nouveau rapport a également confirmé que la Russie est en bonne voie pour régler presque tous de leur commerce en Renminbi, créant un scénario où les autres pays pourront bientôt dé-dollariser et ne plus avoir besoin de la monnaie américaine pour acheter de l’énergie, ou s’engager dans le commerce bilatéral.

 

Comme l’OPEP continue à utiliser les quotas de production comme un moyen d’attaquer la Russie et d’autres producteurs d’énergie, la puissance eurasienne se défend en utilisant le pétroyuan comme un levier pour piquer les clients de l’Arabie saoudite, et bloquer les ramifications potentielles de sanctions américaines continues.

 

Et avec la Chine qui se prépare déjà pour un éventuel flottement du RMB alors qu’elle construit sa ceinture et sa route commerciale (Route de la Soie), la bataille finale pour le contrôle de la prochaine monnaie de réserve mondiale est maintenant sur le devant de la scène, et le règne sans partage du pétrodollar est maintenant arrivé à sa fin…

 

 

 

Par Zerohedge – The Examiner – resistanceauthentique – le 9 juin 2015.

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Chine - Renminbi, dollar...

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 Image : un billet de 100 renminbis (alias yuan)


 

 

PANIQUE SUR LE PÉTRODOLLAR ? LA CHINE MULTIPLIE LES ACCORDS D’ÉCHANGE DE DEVISES :

CANADA, QATAR, CORÉE DU SUD, ETC.

 

Le phénomène de dé-dollarisation continue à s’étendre, et cela au profit de la monnaie chinoise, le renminbi (ou yuan, alias RMB). Les accords d’échanges de devises directs avec la Chine se multiplient partout dans le monde : Canada, Qatar, Corée du Sud, etc., précipitant la fin du dollar US comme monnaie de référence pour les échanges commerciaux.

 

 

La Chine signe un accord avec le Canada…


Au cours des derniers jours, la Chine a signé des accords monétaires directs avec le Canada, qui devient ainsi le premier centre de Renminbi [alias yuan] offshore [1] en Amérique du Nord, comme le relatent les analystes de CBC [2], qui suggèrent que « cela pourrait doubler, voire tripler le niveau du commerce canadien avec la Chine », diminuant la nécessité d’utiliser le dollar.

 

Selon CBC [3],

« Autorisée par la Banque centrale de Chine, la transaction permettra de faire des affaires, directement, entre le dollar canadien et le renminbi chinois, court-circuitant l’élément intermédiaire (dans la plupart des cas, le dollar américain).

Les exportateurs canadiens, forcés d’utiliser la devise américaine pour faire des affaires en Chine, sont confrontés à la hausse des coûts de change et à des délais plus longs pour conclure des affaires.


« C’est quelque chose dont le Premier ministre a parlé. Il veut que les entreprises canadiennes, en particulier les petites et moyennes entreprises, fassent de plus en plus d’affaires en Chine, en y vendant des biens et des services », a déclaré depuis Pékin Catherine Cullen de CBC.»

 

Simon Black, du site sovereignman.com, émet des pensées inquiétantes concernant la décision du Canada… [4]

 

« Ça arrive. Avec une augmentation de la vitesse et de la fréquence. Samedi [8 novembre 2014], la Banque populaire de Chine et le bureau du Premier ministre du Canada ont publié une déclaration indiquant que le Canada établira à Toronto le premier centre offshore d’Amérique du Nord pour le commerce en remimbi.


La Chine et le Canada ont convenu d’un certain nombre de mesures visant à accroître l’utilisation de renminbi dans le commerce, les affaires et l’investissement. Et ils ont signé en outre un contrat bilatéral de swap de 200 milliards de renminbis.

 

De plus, juste aujourd’hui, tout chaud sortis des presses, les banques centrales de Chine et de Malaisie ont annoncé la mise en place de mécanismes de swap en renminbi à Kuala Lumpur, ce qui contribuera à accroître l’utilisation du renminbi en Asie du Sud-Est.

 

Cela vient tout juste deux semaines après que le principal centre financier de l’Asie, Singapour, est devenu une plaque tournante majeure du renminbi, avec la convertibilité directe établie entre le dollar de Singapour et le renminbi. »

 

 

… le Qatar…

 

Mais ce n’est pas la nouvelle la plus importante de la semaine à propos de la précarité du pétrodollar. Ainsi, The Examiner [5] relate que, le 3 novembre 2014, la Chine a ouvert une nouvelle brèche dans le système des pétrodollars en signant un accord avec le Qatar. Selon cet accord, le Qatar peut utiliser le renminbi pour réaliser des échanges directs de devises avec la Chine, ce qui établit les fondations d’un nouveau commerce direct entre la Chine et ce pays membre de l’OPEP, et cela au cœur même du système des pétrodollars. Comme nous en avertit Simon Black, « Ça se passe… avec une vitesse et une fréquence croissantes ».

 

Cet accord avec un producteur de pétrole aussi controversé que le Qatar pourrait déclencher la panique sur des pétrodollars… (comme le relate The Examiner) :

 

« La Banque centrale chinoise a annoncé lundi 3 novembre qu’elle a signé un accord d’échange de monnaie d’une valeur de 35 milliards de yuans (environ 5,7 milliards de dollars) avec la banque centrale du Qatar. Le contrat de trois ans pourrait être prolongé en cas d’accord par les deux parties, indique un communiqué sur le site Web de la Banque populaire de Chine (banque centrale).

 

 Bien que ce nouvel accord entre la Chine et le Qatar ne représente que 5,7 milliards de dollars sur les trois prochaines années, le Qatar devient ainsi le 24e pays à ouvrir son marché Forex à la monnaie chinoise, et consolide l’acceptation du renminbi/yuan comme une option viable pour l’avenir au Moyen-Orient.


Le 3 novembre également, les deux parties ont signé un protocole d’accord sur le règlement de compensation en renminbis à Doha. La Chine a accepté d’étendre le système « RMB Qualified Foreign Institutionnal Investor » au Qatar, avec un quota initial de 30 milliards de yuans.

 

L’accord marque une nouvelle étape dans la coopération financière entre les deux pays, pour faciliter le commerce et les investissements bilatéraux pour aider à maintenir la stabilité financière régionale, indique le communiqué de China Daily.

 

Ce n’est peut-être pas un hasard si le terme de la nouvelle convention est fixé à trois ans, et tombe dans le laps de temps exact prévu par le directeur de l’Institut des finances dans le cadre du Centre de recherches pour le développement du Conseil d’État, Zhang Chenghui, pour rendre le renminbi pleinement convertible dans le système financier mondial.

 

 Le système des pétrodollars est le cœur et l’âme de la domination de l’Amérique sur la monnaie de réserve mondiale, et leur droit d’obliger toutes les nations à acheter des dollars américains si elles veulent être en mesure d’acheter du pétrole sur le marché libre. Liée par un accord avec l’Arabie saoudite et l’OPEP en 1973, cette norme de facto a duré plus de 41 ans et a été la force motrice derrière la puissance économique, politique et militaire de l’Amérique.

 

Le besoin de nouveaux marchés et d’un commerce plus stable au Qatar pourrait être lié à un nouveau rapport publié la semaine dernière par la banque française BNP Paribas, qui a montré que le recyclage des pétrodollars est tombé à son plus bas niveau en 18 ans [6]. Cela signifie que même les nations productrices de pétrole du Moyen-Orient trouvent difficile de faire confiance au dollar américain et de faciliter son utilisation dans le commerce, en raison de sa dépréciation, depuis les massifs programmes d’assouplissement quantitatif (Quantitative Easing) [7] lancés par la Réserve fédérale.

 

 

… et de nombreux autres pays

 

Et comme Black le note, le monde entier surfe sur cette vague. Partout dans le monde, le renminbi devient rapidement la monnaie pour le commerce, l’investissement, et même pour le stockage de valeur.

 

« En Corée du Sud, par exemple, les dépôts en renminbis ont été multipliés par 55 en une seule année. C’est étonnant.

 

Le gouvernement du Royaume-Uni vient juste de publier une obligation en renminbis, devenant ainsi le premier gouvernement étranger à proposer de la dette libellée en renminbis.

 

Même la Banque centrale européenne est en train de débattre en vue d’inclure le renminbi dans ses réserves officielles, tandis que les politiciens du monde entier tirent la sonnette d’avertissements de façon pas si subtile qu’un nouveau système monétaire hors du dollar est nécessaire.

 

Rien ne va vers le haut ou vers le bas en ligne droite. Et comme les économies européennes et mondiales continuent à être volatiles, le dollar risque fort de subir des à-coups dans les prochains mois.

Mais, sur le long terme, on voit bien où cette tendance nous mène : le reste du monde ne veut plus compter sur le dollar américain, et ça va devenir une réalité, que les États-Unis le veuillent ou non. »

Pour terminer, revenons à The Examiner :

 

« Presque chaque semaine maintenant, la Chine, la Russie ou l’une des nations des BRICS finalisent des accords qui remplacent l’ancien système du commerce en dollar ou ayant recours au système des pétrodollars. Et de nombreux pays commencent à rejeter le dollar, en raison de l’inflation exportée qui se développe dans les pays qui sont contraints de les détenir pour des achats de pétrole sur le marché mondial. Ainsi des alternatives telles que le renminbi chinois deviendront une option plus viable, surtout maintenant que la puissance asiatique a pris la première place en tant que plus grande économie du monde. »

 

 

Par Tyler Durden (Zero Hedge) — Traduit par Hervé pour vineyardsaker.fr – le 22 novembre 2014-11-22

 

 

Notes

[1] Le Renminbi offshore est la variante de la monnaie chinoise utilisée pour les transactions internationales, comme l’explique cet article : The Difference Between The Confusing Onshore And Offshore Renminbi Market (businessinsider.com, anglais, 27-02-2013)

[2] Canada, China sign currency deal aimed at boosting trade (cbc.ca, anglais, 08-11-2014)

[3] Canada, China sign currency deal aimed at boosting trade (cbca.com, anglais, 08-11-2014)

[4] Still happening : Canada just became North America’s first offshore renminbi hub (sovereignman.com, anglais, 10-11-2014)

[5] China signs currency swap deal with Qatar in the heart of petro-dollar system (examiner.com, anglais, 04-11-2014)

[6] How The Petrodollar Quietly Died, And Nobody Noticed (zerohedge.com, 03-11-2014)

[7] L’assouplissement quantitatif est l’équivalent moderne de la planche à billet, en plus sophistiqué dans ses modalités toutefois. Ainsi la Banque Centrale se met à acheter des bons du Trésor (ce qui revient à prêter à l’État) et d’autres titres financiers : elle met donc de l’argent en circulation dans l’économie et augmente ainsi les réserves du secteur bancaire. (Wikipédia, français)


Source : Petrodollar Panic ? China Signs Currency Swap Deal With Qatar & Canada (zerohedge.com, 10-11-2014)

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