Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
686.4K views | +2 today
Follow
Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
Curated by Koter Info
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Inde : 200 ans de pillage par l’Empire britannique

Inde : 200 ans de pillage par l’Empire britannique | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Le député indien Shashi Tharoor. Crédit : Facebook

 

 

Inde : 200 ans de pillage par

l’Empire britannique

 

 

Un autre coup majeur a été porté à l’Empire britannique le 22 juillet, lors d’un « débat sur les réparations des dommages de la colonisation » à l’Oxford Union Society d’Oxford.

 

Parmi les orateurs, le Dr Shashi Tharoor, un député indien, qui a déclaré que l’Angleterre doit au moins acquitter sa dette morale et que l’Inde, suite à 200 ans de dépouillement par l’Empire britannique, mérite en principe d’obtenir des réparations.

 

Son élocution, bien documentée et pleine d’humour, de 15 minutes a provoqué un tollé sur Internet, ayant été visionnée par plus de cent mille internautes. Tharoor est membre de longue date du Parti du Congrès, aujourd’hui dans l’opposition, et il était à une certaine époque un candidat potentiel au poste de Secrétaire général de l’ONU.

 

La part de l’Inde dans l’économie mondiale à l’arrivée des Britanniques était de 23 %. Au moment où ceux-ci quittaient le pays, elle était descendue à moins de 4 %. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’Inde a été gouvernée dans l’intérêt de la Grande-Bretagne. La montée en puissance de la Grande-Bretagne pendant 200 ans a été financée par ses déprédations en Inde.

 

Tharoor a insisté sur le fait que 15 à 29 millions d’Indiens ont péri à cause des famines provoquées par les Britanniques. Il a décrit la « famine la plus connue », la famine du Bengale de 1943, au cours de laquelle :

 

Quatre millions de personnes sont mortes parce que Winston Churchill avait choisi délibérément, selon la doctrine militaire officielle, de détourner des denrées de base destinées à la population civile au Bengale, pour constituer des réserves à l’usage des soldats britanniques et des Européens.

 

Et lorsque des responsables britanniques touchés dans leur conscience lui ont écrit pour lui faire remarquer que les gens mourraient à cause de cette décision, il a écrit dans la marge du dossier, avec une pointe de mauvaise humeur : « Pourquoi Gandhi n’est-il pas encore mort » ?

 

 

 

Par la Rédaction de Solidarité & Progrès – le 29 juillet 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Le Vatican signe son premier traité avec l’État de Palestine, Israël fulmine

Le Vatican signe son premier traité avec l’État de Palestine, Israël fulmine | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : le Saint-Siège - Source : Reuters

 

 

Le Vatican signe son premier traité

avec l’État de Palestine, Israël fulmine

 

L’Église catholique a signé le premier traité avec la Palestine, entérinant ainsi sa reconnaissance de l’État arabe. L’Israël regrette de son côté cette décision.

 

Le traité, dont la signature imminente a été annoncée en mai dernier, porte sur les activités de l’Église dans les régions contrôlées par les autorités palestiniennes.

 

Le Vatican espère que ce traité pourra servir de « stimulation à la recherche de la solution finale du conflit israélo-palestinien, entamé de longue date, qui continue à causer des souffrances pour les deux parties », a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Vatican l’archevêque Paul Gallagher.

 

Le responsable a ajouté qu’il espérait que la solution des deux États serait bientôt retrouvée. « Cela demande des décisions courageuses, mais contribuera à la fin à la paix et à la stabilité dans la région », a-t-il indiqué.

 

Le ministère des Affaires étrangères d’Israël a exprimé ses regrets envers la décision du Vatican. « Cet acte offensif compromet les chances de retrouver un accord de la paix et éloigne encore les dirigeants palestiniens de la possibilité de revenir à des relations bilatérales directes », lit-on dans la déclaration du ministère.

 

L’accord d’Israël avec le Vatican sur le statut de l’Église en Israël est toujours en préparation après 16 ans de négociations. Des problèmes de taxation, d’expropriation et le statut de 20 sites dans le pays empêchent la conclusion d’un accord.

 

Le Vatican a soutenu en 2012 le vote à l’Assemblée générale de l’ONU, qui a promu la Palestine comme État observateur non membre. Le Saint-Siège a depuis reconnu de facto la Palestine et l’a considérée comme un État durant la visite du Pape François sur la Terre sacrée l’année dernière.

.

En savoir plus : Au grand dam d’Israël, le Vatican reconnaît officiellement la Palestine

 

 

 

Par francais.rt.com – le 26 juin 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

L’ONU derrière le « Grand Remplacement »

L’ONU derrière le « Grand Remplacement » | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Image : division de la population des Nations Unies

 

  

L’ONU derrière le « Grand Remplacement »

Par Camille Galic

 

Les envahisseurs, requalifiés migrants par les orfèvres de la Novlangue, assiègent l’Europe que son autorité suprême, la Commission de Bruxelles, a sommée de les accueillir selon un système de quotas — ce qui, au sommet de l’État, a donné lieu à une belle cacophonie. Qui faut-il croire, en effet, du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui, le 11 mai, estimait ce système « normal » et affirmait que « les propositions de Jean-Claude Juncker s’inspirent de celles faites par la France », ou de Manuel Valls qui, le 16 mai, dénonçait au contraire tout « système de quotas » ? Mais dès le 19 mai, l’expert ès synthèses qu’est François Hollande rectifiait le tir à Berlin.

 

Qu’on se le dise : il est hostile à tout « système de quotas », mais favorable au « système de répartition »… qui revient exactement au même ! Peu importe à quelle sauce, aïoli ou harissa, nous serons mangés, mais nous le serons.

 

 

L’ONU contre l’Europe

 

Conformément aux oukases de l’ONU.

En guise d’étrennes à la vieille Europe, la Division de la population de l’Assemblée new-yorkaise lui avait en effet offert le 1er janvier 2000 un rapport — auquel avait participé le démographe français Joseph-Alfred Grinblat — l’avisant que, compte tenu de sa démographie faiblarde, elle aurait « besoin de près de 160 millions de travailleurs immigrés de plus d’ici à 2025 » ! Et que la France par exemple, qui accueillait alors 100 000 immigrés environ par an (officiellement, du moins), devrait « multiplier ce quota par 7,6 dans le quart de siècle à venir ». Explication du sieur Grinblat : « À évolution constante, l’Union comptera 5 millions d’habitants de moins en 2025, 40 millions de moins en 2050, le ratio entre actifs et inactifs, qui tourne actuellement entre 4 et 5 travailleurs pour un retraité, sera grosso modo divisé par deux dans les vingt-cinq ans à venir. Par simple projection mécanique, l’Europe, pour simplement maintenir sa population active à son niveau absolu de 1995, aurait besoin de 24 millions d’immigrés d’ici à 2025. Mais s’il s’agit de préserver l’équilibre actuel entre actifs et inactifs, les besoins de main-d’œuvre étrangère montent carrément à 159 millions de personnes, dont 23 millions pour la France, 26 millions pour l’Italie et même 44 millions pour l’Allemagne. »

 

 

72 millions d’immigrés en plus entre 2000 et 2008 !

 

Où en est-on à dix ans de l’échéance fixée par les Nations-Unies ?

 

Dans son n° 63 de février 2014, le bulletin Infos migrations édité par le DSED (Département français des Statistiques, des études et de la documentation) nous confirmait que « le phénomène migratoire mondial prend de l’ampleur », avec une augmentation entre 2000 et 2008 de 40 % en Asie et Europe, laquelle — contrairement à ce que prétendait France Inter le 24 mai — « reste néanmoins première destination (72 millions) devant l’Asie (71 millions) et l’Amérique du Nord (53 millions) », car « aujourd’hui, c’est davantage vers les pays développés que les migrants se dirigent (136 millions, soit + 65 % en 25 ans). »

 

Selon l’ancien ministre villepiniste Azouz Begag, 15 millions d’immigrés sont déjà « chez eux chez nous ». 15 millions d’immigrés dont la moitié de naturalisés, soit 19,3 % de sa population, c’est aussi ce que compte l’Allemagne dont le ministre des Finances, le conservateur Wolfgang Schäuble, trouve pourtant que ce n’est pas assez : « Nous avons aujourd’hui besoin de l’immigration. Nous devons évidemment vivre avec les immigrés. Cela va changer notre vie de tous les jours, concède-t-il, non pas pour le pire, mais pour le meilleur. »

 

Or, lors de sa conférence de presse commune avec François Hollande le 19 mai, la chancelière Merkel avait indiqué à propos des quotas : « Je suis sûre que là-dessus, nous aurons une position franco-allemande d’ici peu. » Position dont les propos irénistes de son ministre Schaüble donnent une idée.

 

 

Le mondialisme fossoyeur des peuples

 

Comme on le voit, les désirs de l’ONU sont des ordres, tant pour nos gouvernements successifs que pour l’Exécutif européen, tous asservis au Nouvel Ordre mondial. Et ce n’est bien sûr pas un hasard si le site www.nouvelordremondial.cc/, à forte connotation maçonnique, citait justement avec faveur à la mi-mai une étude de l’Institut Bertelsmann soulignant que la chute du nombre de travailleurs en Allemagne étant « susceptible de devenir chronique » et donc de provoquer une récession économique, « un demi-million d’immigrants seront nécessaires chaque année pendant 35 ans ». Tandis qu’autre bidule mondialiste, Amnesty International préférait, lui, tirer sur la corde compassionnelle.

 

Ainsi son directeur pour la France, Jean-François Dubost, déclarait-il le 24 avril au Figaro : « Il faut considérer qu’une fois que ces personnes sont en mer, nous sommes obligés de leur porter secours, et qu’une fois arrivées en Europe, elles sont bien reconnues comme des réfugiés », car « les vingt-huit États membres sont tout à fait capables de gérer ces arrivées. Ce n’est pas simplement Amnesty qui le dit, mais un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) qui estimait que l’Europe est en capacité d’absorber ces arrivées ».

 

La machination est bien rôdée, les lobbies immigrationnistes s’appuyant les uns sur les autres pour imposer une submersion provoquant à court terme la ruine de notre petit cap occidental et un inéluctable chaos.

 

Dans une longue étude intitulée « The Nature of Conflict » et publiée aux États-Unis en avril par le National Bureau of Economic Research, trois économistes reconnus, Cemzal Eren Arbatli, Quamrul Ashraf et Oded Galor, ont démontré que, « de 1960 à 2008, la probabilité d’éclatement d’une guerre civile a été cinq fois plus élevée dans des pays très diversifiés génétiquement (au premier décile de la répartition, là où se situe la République démocratique du Congo) que dans des pays peu diversifiés (au neuvième décile, comme la Corée du sud) » même quand les migrations à l’origine de ces différences génétiques remontent à plusieurs millénaires.

 

On imagine l’acuité et la violence des conflits quand ces migrations sont toutes récentes et concernent des peuples que tout oppose — race, religion, culture — aux habitants des pays d’accueil. Des pays auxquels ils ne peuvent d’ailleurs rien apporter, contrairement aux illusions de M. Schaüble. Le ministre imagine-t-il sérieusement des bergers maliens, des Bédouins irakiens, des pêcheurs érythréens compensant les départs à la retraite chez Volkswagen, chez Airbus ou chez Baccarat ?

 

La doxa nous assure certes que ce sont les réfugiés les plus diplômés qui affluent chez nous. Outre que cela reste à vérifier (et qu’un sociologue ne fait pas automatiquement un bon soudeur à l’arc), il faut savoir aussi que, comme l’a établi l’ethnographe néerlandaise Marion van San, ce sont les jeunes allogènes musulmans « les plus diplômés et les mieux intégrés qui se radicalisent ».

 

Que l’on continue à se soumettre au Diktat onusien et, en effet, cela « changera notre vie de tous les jours ». Mais pas « pour le meilleur ». Pour le pire.

 

 

Par Camille Galic, journaliste, essayiste, écrivain - source : Présent - Polémia – le 19 juin 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Des Casques bleus accusés d’abus sexuels

Des Casques bleus accusés d’abus sexuels | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo d’illustration : ces abus révélés par l’ONU auraient eu lieu en Haïti et au Liberia. Image : Keystone

 

 Des Casques bleus accusés

 d’abus sexuels

 

Des Casques bleus ont échangé de l’argent ou des téléphones contre des faveurs sexuelles de centaines de femmes. Cela s’est passé en Haïti et au Liberia, indique un rapport interne des Nations unies.

 

L’expérience des missions de paix de l’ONU en Haïti (Minustah) et au Liberia (Unmil) « démontre que ces échanges à caractère sexuel sont répandus et pas assez dénoncés », souligne le rapport des services de contrôle interne de l’ONU (OIOS). Le document confidentiel, daté du 15 mai, a été obtenu par l’AFP et doit être publié sous sa forme définitive la semaine prochaine.

 

 

Affaire d’agressions en Centrafrique

 

La divulgation de ce rapport intervient quelques jours après la décision du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon de lancer une enquête externe indépendante. Celle-ci va analyser la façon dont l’organisation internationale a géré une affaire d’agressions sexuelles présumées d’enfants en République centrafricaine par des soldats étrangers, notamment français, non mandatés par l’ONU.

 

Selon le rapport de l’OIOS, 231 femmes haïtiennes ont indiqué avoir eu des relations sexuelles avec des Casques bleus en échange de services ou de biens matériels : chaussures, vêtements, téléphones, ordinateurs portables ou parfums.

 

 

« Tolérance zéro »

 

Selon une autre enquête menée à Monrovia auprès d’un échantillon de 489 femmes âgées de 18 à 30 ans, « plus d’un quart (...) avaient procédé à des transactions sexuelles avec les Casques bleus, généralement pour de l’argent ».

 

Il s’agit d’une violation flagrante des règles des Nations unies. Celles-ci affirment pratiquer une « politique de tolérance zéro » envers les abus sexuels dans leurs missions et « réprouver fermement les relations sexuelles » entre les Casques bleus et les populations qu’ils protègent.

 

 

Problème récurrent

 

À Haïti, seulement sept femmes connaissaient ces règles onusiennes. Aucune n’avait connaissance de l’existence d’une ligne téléphonique confidentielle pour dénoncer de tels abus.

 

Le problème reste récurrent dix ans après le lancement par l’ONU d’une stratégie pour lutter contre les abus sexuels dans ses missions. Celles-ci regroupent aujourd’hui près de 125’000 Casques bleus à travers le monde.

 

 

Souvent des militaires

 

Les accusations d’abus sexuels ou d’exploitation sexuelle — 480 recensées entre 2008 et 2013 — sont en baisse depuis 2009. Toutefois, une hausse a été constatée en 2012 et 2013. Sur la période 2008-2013, elles concernent pour un tiers des mineurs.

 

Quatre des seize missions de l’ONU sont particulièrement concernées : Haïti, République démocratique du Congo, Liberia, et Soudan et Soudan du Sud. Ces accusations visent en premier lieu les militaires. Mais les civils, qui représentent 17 % du personnel des missions, génèrent 33 % des accusations.

 

 

Longues enquêtes

 

En réaction au rapport, un haut responsable du département de Maintien de la paix de l’ONU, Atul Khare, a fait valoir auprès de l’AFP que la baisse du nombre des plaintes « tendait à prouver que les efforts de l’ONU pour prévenir l’exploitation sexuelle dans ses missions produisaient certains résultats positifs ».

 

Le rapport a estimé que les enquêtes menées sur ces accusations prenaient « beaucoup trop de temps » (16 mois en moyenne). Il déplore que l’ONU doive s’en remettre aux pays d’origine des coupables pour les sanctions, ce qui entraîne « de grandes différences ».

 

Les civils sont le plus souvent congédiés tandis que soldats et policiers sont renvoyés dans leur pays avec interdiction de participer à une autre mission onusienne. Le rapport estime que les commandants de ces contingents étrangers ne sont « pas assez » contrôlés et forcés de rendre des comptes.

 

 

Des cas en Centrafrique

 

La semaine dernière, la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a annoncé l’ouverture d’une enquête sur un nouveau cas d’agression sexuelle présumée sur une enfant. Il implique un de ses Casques bleus.

 

L’ONU a été très critiquée pour sa gestion de l’affaire des agressions sexuelles présumées d’enfants dans ce pays, par des soldats français et africains. Les faits se seraient déroulés entre décembre 2013 et juin 2014.

 

 

 

Par la Tribune de Genève - tdg.ch – le 11 juin 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Si Baltimore n’était pas aux États-Unis...

Si Baltimore n’était pas aux États-Unis... | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Si Baltimore n’était pas aux États-Unis...

Par Manuel E. Yepe

 

Le quotidien « The Washington Post » a publié il y a quelques jours une curieuse analyse spéculative réalisée par ses journalistes à propos de ce qu’auraient divulgué les grands médias occidentaux. Il s’agissait d’une situation qui s’est déroulée dans la ville de Baltimore, dans l’État du Maryland, suite à la vague de contestation qui a suivi la mort le 19 avril dernier du jeune Noir états-unien Freddie Gray alors qu’il se trouvait sous garde policière.

 

Selon cette analyse, si ces faits avaient eu lieu dans n’importe quelle région en dehors des États-Unis, la réaction aurait été approximativement la même : de nombreux analystes internationaux auraient présagé l’éclosion d’un « printemps » du même type que les printemps arabes en faisant l’éloge de la mobilisation des jeunes à travers des réseaux sociaux.

 

 

Les gouvernements du monde entier auraient exprimé leur préoccupation face au racisme et à la violence d’État. Ils auraient alors condamné le traitement infligé aux minorités ethniques et la corruption des forces de sécurité lorsqu’ils auraient évoqué la brutalité policière.

 

Londres aurait émis un communiqué appelant le régime du pays en question à freiner les excès des agents de sécurité de l’État impliqués dans les traitements brutaux appliqués aux membres des minorités ethniques. Elle exigerait l’application de la loi de manière égale pour tous les citoyens, qu’ils soient noirs ou blancs, ainsi que le respect des droits de l’homme, et condamnerait le régime pour atteinte à la démocratie.

 

L’ONU, de son côté, aurait également émis une déclaration condamnant la militarisation et la brutalité policière « que nous avons observées les deux derniers mois » en mettant la pression sur les forces de sécurité pour que ces dernières entament une véritable enquête sur la mort de Freddie Gray. « Il n’y a pas d’excuse pour la violence policière excessive ». De plus, l’ONU aurait exhorté le gouvernement de cette Nation à rendre publiques les informations relatives à la violence policière pour assurer plus de transparence et réduire la corruption dans le système judiciaire.

 

Les organisations internationales qui plaident pour la défense des droits de l’homme auraient saisi la communauté internationale en demandant que soit facilité l’asile des minorités ethniques noires du pays.

 

Bien sûr, rien de ce qui vient d’être énoncé ne sera appliqué au gouvernement du pays coupable de ces violences puisque ces faits se sont déroulés et continueront, personne n’en doute, de se dérouler aux... États-Unis.

 

Une analyse d’un autre type avait été publiée par le quotidien états-unien « The New York Times » un peu avant. Cette dernière affirmait que 1 500 Afro-Américains avaient été éliminés récemment aux États-Unis. Parmi eux, six personnes noires âgées de 24 à 54 ans avaient disparu suite à une mort prématurée ou suite à un emprisonnement.

 

Selon le dernier recensement réalisé aux États-Unis, les homicides sont la première cause de décès des jeunes Noirs. Les États-Unis sont le pays qui compte le plus de prisonniers au monde (avec 5 % de la population mondiale et 25 % de la population mondiale emprisonnée). Des 2,3 millions de prisonniers, 40 % sont des Afro-américains alors que ces derniers ne représentent que 12,6 % de la population totale. Ainsi, un Noir a six fois plus de « chance » de passer par la case prison qu’un Blanc. Les États-Unis sont la Nation développée qui accuse le plus grand fossé économique entre les riches et les pauvres et l’inégalité est encore plus grande s’agissant des salaires. Les 3 % des familles les plus riches possèdent plus du double que les 90 % les plus pauvres. Ce fossé ne cesse de s’élargir depuis la fin du XXe siècle.

 

Les familles afro-américaines ont été les plus affectées par la crise des subprimes de 2008. Vers la fin du XXe siècle, la richesse d’une famille blanche de classe moyenne était six fois plus importante que celle d’une famille noire. Aujourd’hui, la famille blanche possède une richesse douze fois plus importante qu’un foyer afro-américain. Ces disparités se reproduisent tragiquement notamment à cause du chômage qui frappe plus fortement les citoyens qui n’ont pas la peau blanche.

 

 

 

Par Manuel E. Yepe - Investig’Action – le 29 mai 2015

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Pour l’ONU, le Grand Traité Trans-Atlantique (TAFTA) menace les Droits de l’homme

Pour l’ONU, le Grand Traité Trans-Atlantique (TAFTA) menace les Droits de l’homme | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Alfred de Zayas

 

Pour l’ONU, le Grand Traité Trans-Atlantique (TAFTA) menace les Droits de l’homme

 

L’avertissement nous arrive d’un haut fonctionnaire des Nations Unies qui, lors d’une interview au journal The Guardian, met en garde les citoyens européens sur les conséquences d’une éventuelle signature du Grand Traité de Libre Échange entre USA et Europe, lequel est entré dans une phase cruciale de négociations.

 

« L’ONU ne veut pas d’un ordre international post-démocratique – explique le représentant de l’ONU, Alfred de Zayas. Il faut tirer les leçons du passé. Nous avons déjà vu que dans de précédents traités internationaux, les grandes multinationales ont réussi à bloquer les politiques des gouvernements grâce à l’aide de tribunaux secrets qui opéraient en dehors de la juridiction nationale. C’est ce même mécanisme qui nous est à nouveau proposé dans le TAFTA»


On recense au moins 600 cas où ces « tribunaux » sont intervenus en passant outre la libre volonté des représentants des citoyens.

 

Parmi les plus fameux cas, on trouve celui du groupe suédois Vatenfall, présent dans le domaine de la production d’énergie nucléaire, qui a intenté un procès au gouvernement allemand et sa décision de démanteler les centrales nucléaires suite à la catastrophe de Fukushima.

 

Un autre procès a été intenté contre le gouvernement égyptien par le groupe français Veolia, leader mondial du traitement des déchets. La raison ? Une loi qui modifiait à la hausse le salaire minimum et qui empêchait donc [le groupe] d’exploiter les travailleurs égyptiens. […]

 

Il faut suspendre le TAFTA parce que les multinationales l’utiliseraient pour porter atteinte aux droits de l’homme. L’article 103 de la Charte des Nations Unies est clair sur ce point : c’est à cette même Charte de dénouer les différends entre membres de l’ONU et non à des tribunaux secrets qui répondent à on ne sait qui…

 

Aucun journal ne s’est fait l’écho de cet avertissement de l’ONU contre le TAFTA. Le Mouvement 5 étoiles est la seule force politique italienne à dénoncer tout cela. Le TAFTA est dommageable non seulement pour la démocratie, mais aussi pour la santé des consommateurs et pour la survie des petites et moyennes entreprises, lesquelles constituent la véritable ossature de l’économie européenne.

 

Une victoire des pro-TAFTA donnerait carte blanche à la Commission européenne. Voilà pourquoi il est important que la voix des citoyens se fasse entendre au sein même du Parlement européen, où la bataille politique est maintenant entrée dans le vif du sujet. Il faut absolument faire pression sur les négociateurs.

 

Plusieurs Commissions du Parlement européen ont déjà exprimé des avis qui renient, de fait, les négociateurs. Quatre commissions différentes, à savoir, les Affaires constitutionnelles, l’Environnement, le Juridique et les Pétitions, ont publié des avis s’opposant explicitement à l’ISDS, les tribunaux d’arbitrage supposés résoudre les différends entre les multinationales et les États.

 

C’est maintenant au tour de la Commission du Commerce international de se prononcer. Les porte-parole qui en font partie, David Borelli et Tiziana Beghin, ont déjà présenté 44 amendements pour démanteler le TAFTA. Et le 28 mai, cette même Commission votera le texte final qui sera ensuite discuté à Strasbourg lors de la session plénière de juin.

 

 

 

Par Phillip Inman/The Guardian (correspondant économique) - Mouvement 5 Étoiles Europe - traduction : Christophe pour ilFattoQuotidiano.fr

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Enquête explosive sur l’ONU !

Enquête explosive sur l’ONU ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Enquête explosive sur l’ONU !

 

 

À l’heure actuelle, des soldats français sont accusés d’abus sexuels sur des enfants en Centrafrique, et une question apparait : l’ONU a-t-elle enterré un rapport accusant des soldats français d’abus sexuels en Centrafrique? Impensable, et pourtant… L’ONU qui accuse le Vatican d’avoir couvert des scandales pédophiles serait donc très mal placée pour faire la morale…

 

 

Le reportage qui suit ne laisse que très peu de doutes sur le scandale. À voir absolument !

 

 

 

Par lesmoutonsenrages.fr – le 5 mai 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

S-300 russes à l’Iran : Israël pourrait livrer des armes à l’Ukraine en représailles

S-300 russes à l’Iran : Israël pourrait livrer des armes à l’Ukraine en représailles | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


S-300 russes à l’Iran : Israël pourrait livrer

des armes à l’Ukraine en représailles

 

Israël n’exclut pas de livrer des armes à l’Ukraine en réponse à la décision du président russe Vladimir Poutine de lever l’interdiction de livrer des missiles S-300 à l’Iran, rapporte jeudi le site israélien d’information NRG.

 

Selon NRG, citant une source militaire sous couvert de l’anonymat, Jérusalem n’a pas encore statué sur cette option.

 

Le président russe Valdimir Poutine a défendu mardi sa décision de lever l’interdiction de livrer à l’Iran des missiles S-300, assurant qu’elle ne représentait « aucune menace » pour Israël.

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en garde le dirigeant russe contre cette décision qui « va augmenter l’agressivité de l’Iran dans la région et saper la sécurité au Moyen-Orient », lors d’un entretien téléphonique.

 

En 2007, Moscou et Téhéran ont conclu un contrat engageant la Russie à fournir cinq batteries de missiles antiaériens S-300 pour un montant d’environ 800 millions de dollars.

 

L’exécution du contrat avait été suspendue en septembre 2010 par le président russe de l’époque Dmitri Medvedev en application de la résolution 1929 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui interdisait de fournir des armements offensifs à Téhéran en raison de son programme nucléaire.

 

Convaincue de la validité du contrat, la partie iranienne avait fait appel à l’arbitrage international, réclamant quatre milliards de dollars d’indemnités.

 

La décision russe intervient alors que l’Iran et les pays du groupe des Six (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) ont conclu début avril à Lausanne un accord-cadre, qui ouvre la voie à la signature d’un accord final d’ici fin juin.

 

 

 

Par Yaakov Tanenbaum - Le Monde Juif. info - le 16 avril 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

L’ONU approuve les sanctions contre les chefs de la rébellion houthie au Yémen

L’ONU approuve les sanctions contre les chefs de la rébellion houthie au Yémen | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : source Reuters

 

 

L’ONU approuve les sanctions contre les chefs

de la rébellion houthie au Yémen

 

Mardi, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le projet de résolution qui prévoit un embargo sur les livraisons d’armes à destination des rebelles chiites Houthis, alors que la Russie insiste sur l’embargo contre tous les acteurs du conflit.

 

14 pays membres du Conseil de sécurité ont voté en faveur de cette résolution. Seule la Russie s’est abstenue.

 

La résolution préparée par la Jordanie, les États-Unis et la Grande-Bretagne interdit aux dirigeants rebelles de voyager à l’étranger, ainsi qu’un gel de leurs avoirs bancaires et enfin, un embargo sur les livraisons d’armes à « tous ceux qui agissent au nom de ses personnes ou sur leurs ordres au Yémen ».

 

De son côté, le représentant permanent de la Russie auprès du Conseil de sécurité Vitali Tchourkine a justifié son abstention en soulignant que les « propositions constructives de la délégation russe n’étaient pas prises en compte ». Il a en outre rappelé que la Russie avait insisté sur l’interdiction des livraisons d’armes à toutes les parties au conflit yéménite et pas uniquement aux rebelles antigouvernementaux.

 

« La résolution sur le Yémen ne doit pas être utilisée pour aggraver le conflit », a déclaré le diplomate russe.

 

La Russie avait auparavant proposé son propre projet de résolution sur le Yémen qui prévoit l’organisation d’une trêve dans les raids aériens pour garantir l’évacuation des populations civiles et la livraison d’aide humanitaire à ceux qui restent dans la zone de conflit.

 

 

 

Par francais.rt.com – le 14 avril 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Ukraine/Donbass : fêter Pâques sous le feu

Ukraine/Donbass : fêter Pâques sous le feu | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



Ukraine/Donbass : fêter Pâques sous le feu

 

« Khristos voskrese » (Christ est ressuscité) ! C’est la Pâque orthodoxe. Dans l’Ukraine « proeuropéenne », cela se traduit par des brutalités, de la discrimination et des crimes envers les chrétiens orthodoxes rattachés au patriarcat de Moscou. Dans le Donbass, les églises sont pleines, du moins celles qui n’ont pas été détruites par les forces de la junte. Sur la ligne de front, Kiev en profite pour démultiplier les provocations. Durant la nuit sainte, deux compagnies d’infanterie ukrainiennes ont tenté une attaque dans le voisinage de l’aéroport de Donetsk. Des tirs d’artillerie sont signalés çà et là, y compris contre des lieux de culte et des hôpitaux. L’Ukraine béhachélisée ne respecte rien, ni personne.

 

 

 

La Russie n’a jamais réalisé de préparatifs indiquant qu’elle s’apprêtait à envahir militairement l’Ukraine, contrairement aux assertions américaines à ce sujet. Ce n’est pas un « agent russe » qui l’affirme, et encore moins un « poutinolâtre » (selon l’expression crétine des imbéciles atlantisés de l’extrême droite consanguine et identitaire). Mais le général Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire français. Intervenant devant la commission de la défense et des forces armées de l’Assemblée nationale, le général de corps d’armée Christophe Gomart a constaté que le renseignement américain avait fourni des données erronées selon lesquelles « les Russes allaient envahir l’Ukraine » (source).

 

« La vraie difficulté avec l’OTAN, c’est que le renseignement américain y est prépondérant, tandis que le renseignement français y est plus ou moins pris en compte (…). L’OTAN avait annoncé que les Russes allaient envahir l’Ukraine alors que, selon les renseignements de la DRM, rien ne venait étayer cette hypothèse »

 

Il y a exactement un an, un groupe armé dirigé par un colonel jusqu’alors inconnu du grand public, Igor Strelkov, lançait à Slaviansk, petite ville du Donbass toute aussi inconnue, une insurrection armée qui allait prendre une ampleur inégalée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et tenir tête aux forces atlantistes et mondialistes qui avaient pris le pouvoir par la force à Kiev.

 

Aujourd’hui, les forces de Nouvelle Russie, qui sont filles de ce groupe de volontaires dirigé par Strelkov, achèvent le nécessaire effort de réorganisation entrepris depuis l’été dernier et accéléré après la chute de la poche de Debaltsevo. À l’heure actuelle, plus de 90 % des troupes présentes dans les régions de Lugansk et de Donetsk sont soumises au commandement républicain. Cette centralisation des FAN devrait être achevée courant mai, avec l’apparition de nouvelles unités (bataillons et brigades).

 

Le renseignement de la République populaire de Donetsk croit savoir que Kiev préparerait un certain nombre de provocations en utilisant quelques-uns de ses paramilitaires revêtus d’uniformes semblables à ceux portés par les FAN ou les forces russes. Vers Dniepropetrovsk, des éléments paramilitaires kiéviens auraient été aperçus habillés de la sorte à bord de véhicules se dirigeant en direction du Donbass. À suivre.

 

 

Sous le feu des forces de Kiev

 

Au nord-ouest de Lugansk, sur le secteur nord de la « Piste Bahmutka », des mouvements importants de troupes kiéviennes sont signalés, en plus de tirs réguliers de l’artillerie lourde sur les positions républicaines ou les villages tenus par la milice. Les FAN ont dû riposter à plusieurs reprises. Dans la zone de la vallée de la Severski Donets, ces dernières 48 heures 5 combattants ukrainiens ont été soit tués, soit blessés, un char a été endommagé, de même qu’un BTR. On signale aussi 2 tués et 9 blessés suite à divers accrochages sur ce secteur de la ligne de front, avec en plus 3 chars, un mortier et 2 blindés d’infanterie détruits. Les FAN, de leur côté, auraient perdu 2 blindés d’infanterie, 1 char et 1 MT-LB, avec en plus 5 blessés.

 

Plus à l’ouest, les tirs de harcèlement des forces de Kiev sur la zone nord-ouest de Gorlovka ont blessé 2 miliciens. Mais le secteur le plus atteint ces derniers jours par les provocations des forces ukrainiennes reste la zone de Donetsk. Un milicien a été tué le 9 avril à la suite de tirs de chars ukrainiens au sud-est d’Avdeevka. Tout le secteur nord et nord-ouest de Donetsk est sous pression constante des forces ukrainiennes qui cherchent l’incident et cela oblige les FAN à maintenir un groupe mécanisé en alerte permanente.

 

L’armée ukrainienne a continué d’attaquer les positions de la milice dans la soirée d’hier, à la périphérie de la ville, en plus des salves de mortiers récurrentes (et même parfois d’obusiers lourds) contre les quartiers résidentiels de la ville, et près de Spartak et de Peski. Sur cette dernière localité, à l’ouest exactement, au moins une compagnie du « bataillon » spécial de police « Sich » est arrivée en renfort. Il s’agit de paramilitaires idéologiquement proches de Svoboda. Plusieurs tentatives de reconnaissances offensives ont même eu lieu près de l’aéroport de Donetsk, notamment par la 9e compagnie de la 93e brigade mécanisée. Dans la matinée du 12 avril, des tirs d’artillerie ont été signalés dans les environs de l’église des Trois Saints dans le quartier Kuibyshev, à l’heure de l’office religieux en ce jour de Pâques. Vers 11 h (heure locale), l’hôpital numéro 21 a été touché par des obus de mortier de 82 mm. Le personnel hospitalier est resté en place, malgré les tirs. Dans la journée, deux journalistes ont été blessés du côté républicain, ils ont été pris en charge dans un hôpital.

 

Ce soir, vers 18 h (heure locale), la zone ouest de Peski était sous le feu roulant des batteries d’automoteurs d’artillerie des forces ukrainiennes.

 

 

Praviy Sektor fait encore des siennes

 

Gros problème à l’ouest de Peski, depuis avant-hier, entre les quelques dizaines de paramilitaires néobandéristes du « bataillon OUN » et la 93e brigade mécanisée de l’armée ukrainienne : il semblerait que les extrémistes issus de Praviy Sektor rechigneraient à se conformer aux ordres de l’armée dans laquelle ils devraient être intégrés. Un groupe de militaires de la 93e aurait même eu pour ordre de désarmer les paramilitaires sur ordre du chef d’état-major Victor Muzhenko, puis de les obliger à se retirer des premières lignes.

 

C’est le commandant adjoint de l’unité, Basil Kindratskyy, un ancien parachutiste, qui gère l’affaire du côté du « bataillon ». Avec les mesures de Porochenko d’intégration des irréguliers bandéristes au sein de l’armée, il y a de fortes chances à ce que nombre de repris de justice soient mis sur le banc de touche. Ainsi, le « capitaine » Nicholas Kokhanivsky, commandant du « bataillon OUN », a un casier judiciaire chargé. Il a été condamné en 2009 pour des « articles politiques » et pour dégradations volontaires sur un bien public. Il prétend aujourd’hui qu’il s’agissait d’une « statue de Lénine ». Mais dans l’Ukraine béhachélisée, un tel délit aurait été amnistié depuis longtemps… Il se dit « nationaliste révolutionnaire » (sic), et affirme être « opposé au régime actuel ». C’est bien là que le bât blesse : il y a de fortes chances que « OUN » soit dissout dans la masse et doive abandonner ses principaux chefs. Kokhanivsky prétend que son unité aurait « plus de 150 » paramilitaires. Dans L’Express dernièrement, il n’en revendiquait que 120… En fait, il n’y en disposerait que 70 en première ligne, mal armés, mal équipés, le reste serait « en rotation ».

 

 

Pression sur Shirokino

 

Après une période de trois jours de calme relatif dans le village de Shirokino (Est de Mariupol), hier soir, les combats ont repris, selon le rapport de la mission de l’OSCE.

 

Vers Berdyansk (2 km à l’ouest de Shirokino), samedi à 18 h 35, les observateurs de l’OSCE ont entendu des tirs de chars lourds. Puis, les forces de Kiev ont pilonné les positions de la milice à l’ouest du village côtier au moyen de batteries lourdes (sans doute la batterie de 122 D-30 qui appuie « Azov » ou celle de 2S1 Gvozdika qui se trouve sur Sopino). On signale, en outre, que des tirs de snipers ukrainiens ont fait des victimes parmi les civils dans Shirokino. Vers 18 h (heure locale), on signalait un pilonnage d’artillerie contre Shirokino de la part des unités kiéviennes.

 

Cette situation à l’est de Mariupol oblige les forces républicaines à maintenir, à quelques kilomètres à l’est de Shirokino, une unité mécanisée d’intervention rapide au cas où les forces de Kiev tenteraient une percée.

 

 

Odessa sous la botte

 

 

  

La visite, vendredi, à Odessa, du président de l’Ukraine Petro Porochenko, pour participer à la célébration du 71e anniversaire de la libération de la ville, a été rythmée par des manifestations de contestataires et d’opposants politiques qui ont eu le courage de braver les interdits de la junte. La cérémonie a débuté avec 30 min de retard et plusieurs affrontements ont eu lieu entre partisans du régime, venus par cars entiers de Kiev et de Galicie et manifestants locaux. Les forces de l’ordre ont procédé à une cinquantaine d’interpellations. Ces personnes seront poursuivies ultérieurement pour délit d’opinion. Dans l’Ukraine « proeuropéenne », toute forme de contestation du pouvoir est prohibée !

 

Ces manifestants exprimaient néanmoins une colère bien légitime quand on apprend que Yuriy Choukhevytch (chef néonazi de l’UNA-UNSO élu sous les couleurs du parti radical de Lyachko) et fils de Roman Choukhevytch, un des plus célèbres chefs de compagnie Schuma (milice auxiliaire subordonnée au service de sécurité des SS) impliquée dans la Shoah par balles, vient de faire adopter à la Rada une loi destinée à commémorer « la mémoire des combattants pour l’indépendance ukrainienne au XXe siècle ». Comprendre : tous ceux qui furent impliqués dans la collaboration active avec le IIIe Reich, y compris les volontaires de la division « Galizien » de la Waffen-SS. Et ni les Fabius, ni les Fourest, ni les bien-pensants germanopratins de tous bords, et surtout pas BHL, n’y trouvent à redire !

 

La guerre faite par le régime de Kiev au peuple du Donbass n’épargne pas les plus jeunes. Plus de 200 enfants ont été tués depuis un an, essentiellement des suites de tirs et de pilonnages de la part des troupes fidèles à la junte. Un programme de soutien médical à ces petites victimes a été mis en œuvre par le ministère russe des Situations d’urgence dans la région de Rostov-sur-Don, où des enfants gravement malades ou blessés ont été admis dans des établissements médicalisés. De son côté, l’ONU n’a strictement rien fait jusqu’à présent. Est-ce si étonnant ?

 

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info – le 12 avril 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Rien ne va plus au Moyen-Orient

Rien ne va plus au Moyen-Orient | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Rien ne va plus au Moyen-Orient

Par André Vltchek (*)

 

Rien, absolument rien, ne va plus au Moyen-Orient. Il semble n’y avoir plus d’espoir, plus de ferveur. Tout ce qui était pur a été traîné dans la boue. Tout ce qui était grand a été volé ou brisé par des intervenants extérieurs. L’enthousiasme a été raillé, puis brisé ou réduit en cendres, ou démoli par des chars et des missiles.

 

La corruption prospère – une corruption qui avait inondé toute cette région dès le lendemain de la colonisation occidentale, puis qui a été soutenue par le régime impérialiste mondial actuel.

 

La terre du Moyen-Orient est fatiguée ; elle pleure d’épuisement. Elle est marquée par les guerres. Elle est parsemée de puits de pétrole et de carcasses de véhicules blindés. Il y a des cadavres partout ; enterrés, réduits en poussière, mais toujours présents dans les esprits des survivants. Il y a des millions de cadavres, des dizaines de millions de victimes, qui hurlent à leur manière en silence, qui refusent de reposer en paix, qui pointent leurs doigts accusateurs.

 

C’est sur cette terre que tant de choses ont commencé. L’Europe n’était rien du temps de Byblos et d’Erbil, quand une civilisation légendaire se formait en Mésopotamie, quand Alep, Le Caire et Al-Qods n’avaient pour rivales que les grandes villes de Chine...

Et c’est là que la grandeur, le progrès, la politesse et la gentillesse ont été brisés et plongés dans le sang par les Croisés, et plus tard par la racaille colonialiste.

 

Les Européens aiment dire que cette partie du monde est maintenant « arriérée », parce qu’elle n’aurait jamais connu la Renaissance. Mais avant d’être brisée et humiliée, cette région était déjà bien plus avancée que la Renaissance, en suivant son propre chemin. C’est d’ici qu’une Europe médiévale primitive et agressive a tiré la plupart de ses connaissances.

 

Tout cela ne veut rien dire maintenant. Il ne reste pratiquement rien de ce passé glorieux. De grandioses villes arabes qui affichaient jadis leurs concepts socialistes fabuleux, parmi lesquels des hôpitaux et universités publics et gratuits —, et ceci plusieurs siècles avant Karl Marx — étouffent désormais dans la pollution et l’absence quasi totale de services publics. Tout a été privatisé et les monarques, généraux et mafias corrompus tiennent fermement les leviers du pouvoir, de l’Égypte jusqu’au Golfe.

 

Les peuples aspiraient exactement au contraire. Après la Seconde Guerre mondiale, de l’Afrique du Nord à l’Iran, ils optèrent pour différentes formes de socialisme. Mais ils n’ont jamais été autorisés à suivre leur propre chemin. Tout ce qui était laïc et progressiste fut brisé, détruit par les maîtres occidentaux du monde. Puis vint la deuxième vague d’États semi-socialistes : la Libye, l’Irak et la Syrie. Ces derniers ont été bombardés et détruits aussi, car rien de socialiste, rien qui puisse être au service du peuple n’est toléré dans le « tiers monde » tel que conçu par Washington, Londres et Paris.

 

Des millions sont morts. L’impérialisme occidental a orchestré des coups d’État, dressé des frères les uns contre les autres, bombardé des civils et envahi directement lorsque tous les autres moyens pour atteindre ses objectifs hégémoniques avaient échoué.

 

Il a créé, et « éduqué » une importante couche de serviteurs cyniques de l’Empire, la couche des nouvelles élites qui n’ont de comptes à rendre qu’aux gouvernements à Washington, Londres et Paris, et qui traitent leurs propres populations avec mépris et brutalité. Cette couche est maintenant au pouvoir dans presque toute la région, et entièrement soutenue par l’Occident, et donc extrêmement difficile à éjecter.

 

Récemment, à « l’Université Américaine » de Beyrouth, l’un des enseignants locaux m’a dit « cette région est condamnée à cause de la corruption ». Mais d’où vient cette corruption, me suis-je demandé à voix haute. Les uns après les autres, les dirigeants laïcs et socialistes du monde arabe ont été éliminés, renversés. L’Empire a mis au pouvoir les voyous de la pire espèce, les monarques et dictateurs les plus rétrogrades.

 

La vérité est que les peuples du Moyen-Orient, comme ceux d’Afrique, ont perdu tout espoir d’être un jour autorisés à élire des gouvernements qui les défendent et représentent leurs intérêts. Ils sont tombés en « mode survie », à l’individualisme extrême, au népotisme et au cynisme. Ils y étaient obligés, pour survivre, pour pouvoir maintenir leurs familles et leurs clans à flot dans un monde qui leur a été imposé par d’autres.

Le résultat est atroce : l’une des civilisations les plus avancées de la terre a été convertie en l’une des plus rétrogrades.

 

***

 

Le résultat, c’est l’amertume, l’humiliation et la honte qui prévaut dans tout le Moyen-Orient. Il y règne une ambiance malsaine.

Les voyous à Beyrouth, Amman, Erbil, Riyad et Le Caire conduisent des berlines et 4x4 européennes rutilantes. Des centres commerciaux de luxe neufs et même flambant neufs offrent de grandes marques de luxe pour ceux qui font d’énormes profits avec les crises de réfugiés provoquées par l’Empire, ou grâce au pétrole extrait par les travailleurs immigrés maltraités. Des femmes de ménage d’Asie du Sud humiliées, souvent torturées, violées et maltraitées, sont assises sur les sols en marbre des centres commerciaux en attendant leurs maîtres qui se livrent à des orgies de nourriture et de shopping effrénées et dépenser l’argent qu’ils ont gagné sans jamais travailler.

 

Ces collaborateurs sont extrêmement bien récompensés pour servir l’Empire, pour faire marcher les affaires et assurer le pompage des puits de pétrole, pour fournir du personnel aux agences des Nations Unies et donner une légitimité à cet état grotesque des choses, pour laver les cerveaux de la jeunesse locale dans les écoles et universités parrainées par l’Occident.

 

Tout ceci est extrêmement pénible à observer et difficile à supporter, à moins d’être sur une certaine « longueur d’ondes », vacciné, indifférent, lobotomisé et résigné à cet état du monde.

Bien sûr, le Moyen-Orient n’est pas une exception — c’est juste une partie de ce que je décris souvent comme la « ceinture » des États asservis à l’Occident ; une ceinture qui serpente de l’Indonésie par la quasi-totalité de l’Asie du Sud-Est, puis par le sous-continent et le Moyen-Orient, jusqu’au Kenya, au Rwanda et à l’Ouganda.

 

***

 

À présent l’Arabie Saoudite bombarde le Yémen. Elle le fait pour fournir un appui total au régime pro-occidental sortant, et pour porter des coups aux musulmans chiites. Les actions saoudiennes récentes, comme tant d’actions précédentes de cet État brutal asservi à Washington, ouvriront la voie au terrorisme, et tueront des milliers d’innocents. De manière choquante, cela fait probablement partie du plan.

 

Je suis en permanence invité à des émissions de radio et de télévision, pour parler de tout ça. Mais que peut-on dire de plus ?

Les horreurs des agressions occidentales, israéliennes, saoudiennes et turques (directes et indirectes) se répètent, année après année, dans différentes parties du Moyen-Orient. Des gens sont tués, beaucoup de gens, même les enfants. Il y a quelques protestations, quelques accusations, un peu d’« agitation », mais à la fin, les agresseurs s’en tirent toujours. En partie grâce aux médias de masse en Occident qui déforment tous les faits, encore et encore, et qui le font avec beaucoup d’efficacité. Et la plupart des médias arabes se sourcent directement à la propagande occidentale, pour ensuite la rediffuser à leurs propres populations, sans vergogne. Et aussi parce qu’il n’existe aucun système juridique international efficace qui pourrait punir les agresseurs.

 

Lorsque les actes ou le véritable terrorisme sont commis, l’ONU est introuvable. De temps en temps, elle se déclare « préoccupée », et parfois même « condamne » les agresseurs. Mais il n’y a jamais de sanctions ou d’embargos imposés contre Israël ou les États-Unis, ni même l’Arabie Saoudite. Il est entendu que l’Occident et ses alliés sont « au-dessus des lois ».

 

Ce qui envoie des signaux forts aux dirigeants du Moyen-Orient. L’armée égyptienne, qui a tué des milliers de pauvres juste après s’être emparée du pouvoir par un coup d’État en 2014 (et qui n’est généralement pas qualifiée de coup d’État), est redevenue « admissible à l’aide militaire des États-Unis ».

 

Les élites égyptiennes totalement prostituées ont dansé dans les rues du Caire lors du coup d’État, à l’instar des élites du Chili en 1973. Je les ai vues, lorsque je tournais un documentaire pour la chaîne sud-américaine Telesur, un documentaire sur comment l’Occident a saboté le printemps arabe. Ils posaient devant mes caméras, applaudissaient et me prenaient dans leurs bras, pensant que j’étais un des hommes de main des États-Unis ou de l’Europe.

Je me suis récemment retrouvé avec une employée égyptienne des Nations Unies qui m’a fixé d’un regard menaçant :

« Un coup d’État ? » murmura-t-elle. « Vous appelez ça un coup d’État ? Le peuple égyptien ne l’appelle pas un coup d’État ».

Comment contredire une représentante si respectable de la Nation égyptienne ? J’ai remarqué que les élites égyptiennes pro-occidentales aiment à se présenter comme « le peuple égyptien », comme si elles faisaient partie de ceux qui vivent loin de leurs demeures et limousines avec chauffeur.

 

***

 

Il y a des dizaines de millions de personnes déplacées dans cette partie du monde. Elles viennent d’Irak, de Syrie et de la Palestine. Il y a de nouveaux réfugiés et des réfugiés qui le sont depuis des décennies. Il y aura très probablement bientôt quelques millions de réfugiés yéménites supplémentaires.

 

Rien qu’au Liban, 2 millions de réfugiés syriens vivent un peu partout, certains louant des cabanes ou des maisons et d’autres, lorsqu’ils en ont les moyens, des appartements à Beyrouth. Mais il y en a des centaines de milliers, ceux de la vallée de Bekaa et ailleurs, qui n’ont pas été inscrits par l’ONU et les autorités locales. Des réfugiés m’ont dit que beaucoup d’entre eux ont fait demi-tour. Sans inscription, pas de rations alimentaires, pas d’éducation pour les enfants et pas de soins médicaux.

 

J’ai vu des réfugiés de plusieurs villes irakiennes, à Erbil, dans le Kurdistan sous administration irakienne. Ils fuyaient l’État Islamique, qui a été créé par l’Occident.

 

Un scientifique nucléaire, Ismaël Khalil, originaire de l’Université de Tikrit, m’a dit : « Tout ce que je possédais a été détruit... Les Américains sont la principale cause de cette folie — de la destruction totale de l’Irak. Vous pouvez demander à n’importe qui, à n’importe quel enfant, et vous aurez la même réponse... Nous appartenions tous à une grande et fière nation. Maintenant, tout est morcelé et ruiné. Nous n’avons plus rien — nous sommes tous devenus des mendiants et des réfugiés dans notre propre pays... je me suis enfui il y a cinq mois, après que l’EI ait dévasté mon université. Et nous savons tous qui est derrière : les alliés de l’Occident : l’Arabie Saoudite, le Qatar et d’autres... »

 

Plus tard je me tenais sur ce qui restait d’un pont reliant les deux rives de la rivière Khazer, à quelques kilomètres de la ville de Mossoul. L’EI a fait sauter le pont. Quelques villages autour ont été détruits par les bombardements américains. Un colonel kurde qui me montrait la zone était fier de préciser qu’il avait été formé au Royaume-Uni et aux États-Unis. C’était de la folie totale — toutes les forces unies dans la destruction de l’Irak avaient les mêmes origines : les États-Unis, l’OTAN et l’Occident !

 

À quelques kilomètres de la ligne de front, il y a des champs de pétrole, mais la population locale dit que les compagnies pétrolières ne faisaient que voler leurs terres ; il n’y avait aucune retombée sur les communautés locales. Tandis que les flammes des raffineries de pétrole brûlaient, les populations locales grattaient le sol à la recherche de racines et de plantes, pour survivre.

 

Et il y avait aussi un camp de réfugiés syriens à proximité. Mais les réfugiés étaient filtrés. Seuls ceux qui exprimaient leur haine du président al-Assad étaient autorisés à rester.

 

***

 

Beyrouth est symbolique de ce qui se passe dans l’ensemble du Moyen-Orient.

Jadis glorieuse, la ville se classe désormais en bas des indices de qualité de vie. Avec pratiquement aucun transport en commun, elle s’étouffe, polluée et embouteillée. Les coupures d’électricité sont fréquentes. Des quartiers misérables sont visibles partout. L’éducation et les soins médicaux sont surtout privés et inabordables pour la grande majorité des habitants. L’argent sale propulse la construction d’immeubles d’habitation luxueux, de centres commerciaux chics et de restaurants hors de prix.

Les voitures de luxe sont partout. Appartements de luxe, yachts, véhicules et vêtements de marque sont les seules unités de mesure de la valeur.

 

Tout ceci est totalement grotesque, étant donné qu’il y a 2 millions de réfugiés syriens qui luttent pour survivre partout dans ce petit pays. Il y a de vieux réfugiés palestiniens dans des camps déprimants. Il y a les Bédouins détestés et discriminés, il y a les bonnes asiatiques et africaines, victimes de violences... « Le travail est une punition », affirme un credo local. Personne ne prend vraiment la peine de travailler.

 

Il y a beaucoup d’argent, mais la plupart ne vient pas du travail. D’énormes quantités proviennent du trafic de drogue, de « l’hébergement des réfugiés », des affaires en Afrique et ailleurs, et des envois de fonds de ceux qui travaillent dans le Golfe. Israël est la porte d’à côté. Il est menaçant, et périodiquement il attaque.

 

Le Hezbollah est le seul grand mouvement dans le pays qui se bat pour le bien-être social de la population. Il se bat aussi contre Israël lorsque ce dernier envahit. Et maintenant, il est aux prises avec l’EI dans un combat épique. Mais le mouvement figure sur la liste des organisations terroristes dressée par l’Occident, parce qu’il est chiite, et parce qu’il est trop « socialiste » et trop critique envers l’Occident.

 

À Beyrouth, tout est possible. Les riches dépensent leur argent à tour de bras. Ils conduisent leurs voitures et motos de luxe sans silencieux, écrasant les gens sur les passages pour piétons, et ne cèdent jamais le passage. Ils sont principalement formés en Occident et trilingues (arabe, français et anglais). Ils font la navette entre la ville et l’Europe comme s’il s’agissant d’un village voisin.

À Beyrouth, la seule chose qui compte c’est le besoin de paraître des classes supérieures.

 

Les pauvres — la majorité du peuple libanais — n’existent pas. On n’entend jamais parler d’eux. Ils sont hors sujet.

 

***

 

Ceux qui règnent sur le Moyen-Orient sont corrompus, cyniques et antipatriotiques. Et ils ont peur, parce qu’ils savent qu’ils ont trahi leurs propres peuples. Et plus ils ont peur, plus leurs tactiques sont brutales. Je les vois en action, à Bahreïn, en Égypte, en Irak et ailleurs.

 

La plupart des mouvements et partis de gauche au Moyen-Orient ont été détruits, achetés ou dévoyés. La politique n’est plus qu’une question de clans, de sectes religieuses et d’argent. Les idées de gauche n’existent pratiquement plus. On ne connaît rien du Venezuela, de l’Équateur, de la Chine ou de la Russie. Les pauvres aiment la Russie, parce qu’« elle est contre l’Occident », mais il y a très peu de compréhension du monde en dehors du Moyen-Orient et de l’ancien maître colonial — l’Europe.

 

Rien ne se semble aller au Moyen-Orient, ces jours-ci.

De nouveaux rapports nous parviennent, accusant Israël d’interroger et de torturer de jeunes enfants palestiniens.

Le Yémen, cette terre ancienne pour laquelle j’ai eu un coup de foudre, il y a de nombreuses années, est à feu et à sang. Deux berceaux de la civilisation — l’Irak et la Syrie — sont totalement déchiquetés et dévastés.

 

La Libye se disloque, probablement de manière irrémédiable, et n’est plus un pays. L’Égypte est une fois de plus sous un terrible joug militaire. Les chiites à Bahreïn et en Arabie saoudite souffrent d’une grande discrimination et de violences.

 

Les gens meurent ; des personnes sont déplacées, victimes de discriminations. Il n’y a pas de justice, pas de justice sociale pour la majorité, le même scénario qu’en Indonésie, que dans le sous-continent, qu’en Afrique de l’Est, comme partout où l’impérialisme occidental et le néolibéralisme ont réussi à s’imposer.

 

L’Occident a travaillé très dur pour transformer le Moyen-Orient en ce qu’il est devenu. Il a fallu des siècles pour transformer cette partie du monde, d’une grande et profonde culture, en une scène d’horreur. Mais c’est fait !

 

Le reste du monde devrait observer et apprendre. Il ne faut pas que cela se reproduise ailleurs. C’est en un « Couloir Asie du Sud-Afrique de l’Est » que l’Occident veut transformer toute la planète. Mais il ne réussira pas, car il y a l’Amérique latine, la Chine, la Russie, l’Iran, l’Afrique du Sud, l’Érythrée et d’autres pays fiers et déterminés qui se dressent sur son chemin.

 

Et le Moyen-Orient, un jour, se dressera aussi. Les gens exigeront ce qui leur est dû. Ils exigeront la justice. Récemment, ils ont essayé, mais ils ont été écrasés. Je n’ai aucun doute qu’ils n’abandonneront pas — ils vont essayer encore et encore, jusqu’à la victoire.

 

 

 

Par Andre Vltchek (*) (Counterpunch) - traduction par VD - legrandsoir.info - le 6 avril 2015

  

(*) André Vltchek (né en 1963) est un romancier, philosophe, journaliste, cinéaste, photographe et auteur dramatique américain. Il a parcouru des dizaines de zones de guerre, les conflits de Bosnie, du Pérou au Sri Lanka, la RD Congo et le Timor-Leste. Après avoir vécu pendant de nombreuses années en Amérique latine et en Océanie, Vltchek réside et travaille actuellement en Asie et en Afrique… (Source : Wikipédia)


Koter Info's insight:


Le "vrai" Moyen-Orient, tel que les médias ne vous le décriront jamais !  Excellent article que tous devraient lire !


No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Guantanamo : des avocats dénoncent une « conspiration du silence »

Guantanamo : des avocats dénoncent une « conspiration du silence » | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Guantanamo : des avocats dénoncent

une « conspiration du silence »

 

Des avocats de détenus de Guantanamo ont dénoncé lundi une « conspiration du silence » orchestrée par le gouvernement américain dans la prison militaire, où même le rapporteur de l’ONU sur la torture a l’interdiction de rencontrer les prisonniers.

 

Témoignant devant la commission des Droits de l’homme de l’Organisation des États américains (OEA), James Connell et Walter Ruiz, qui défendent deux accusés du 11-Septembre, ont à nouveau réclamé l’intégralité du rapport sénatorial sur les prisons secrètes de la CIA, où leurs clients ont été enfermés et torturés avant d’arriver à Guantanamo.

 

Un résumé de 500 pages du rapport, qui en compte 6.000, a été publié en décembre. James Connell, l’avocat de Ali Abd al-Aziz Ali, a dit n’avoir obtenu que 106 pages en trois ans et rien de concret, sur les quelque six millions de documents cités par le rapport.

 

Simulation de noyade, privation de sommeil, températures extrêmes, menaces de viol ou de meurtre sur des proches : « Aujourd’hui encore, les souvenirs, les pensées et l’expérience (de ces hommes) sont classifiés et appartiennent au gouvernement américain », a déploré Walter Ruiz, qui défend Moustapha al-Houssaoui, dont l’alimentation forcée par voie rectale est décrite dans le rapport sénatorial.

 

« S’ils ne sont pas autorisés à parler de l’horreur (qu’ils ont vécue), comment voulez-vous qu’ils puissent obtenir réparation au niveau international ? », a renchéri le défenseur, pour qui « le système est essentiellement bâti sur une conspiration du silence ».

 

Le rapporteur de l’ONU sur la torture, Juan Mendez, a réaffirmé, dans une vidéo diffusée lors de cette audition, qu’il demandait depuis 2011 à se rendre à Guantanamo. Mais l’invitation que le Pentagone lui a faite ne prévoit pas « une seule conversation avec un seul détenu ».

 

Felipe Gonzalez, membre de la commission des Droits de l’homme de l’OEA, a jugé cette invitation « inacceptable ».

 

« Les États-Unis ont offert (au rapporteur de l’ONU) un degré d’accès à leur centre de détention à Guantanamo dans des conditions cohérentes avec ce type d’établissement, par exemple les visites ne comprennent pas d’entretiens privés avec les détenus des forces ennemies », a déclaré le lieutenant-colonel Myles Caggins, porte-parole du Pentagone, soulignant dans un courriel à l’AFP que seul le Comité international de la Croix Rouge avait un plein accès aux détenus.

 

Or « les États-Unis ont l’obligation de poursuivre et de punir tout acte de torture », a souligné Juan Mendez dans sa vidéo, qui réclame « la publication de l’intégralité » du rapport sur les tortures de la CIA.

 

Charles Trumbull, envoyé spécial par intérim sur la fermeture de Guantanamo au département d’État, a lui rappelé « l’interdiction d’utiliser toute déclaration obtenue sous la torture ».

 

 

Par lalibre.be (AFP) – le 17 mars 2015

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Ukraine/Donbass : nettoyage ethnique à Mariupol, tentative d’assassinat contre Mozgovoï

Ukraine/Donbass : nettoyage ethnique à Mariupol, tentative d’assassinat contre Mozgovoï | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Ukraine/Donbass : nettoyage ethnique à Mariupol, tentative d’assassinat contre Mozgovoï

 

Kiev profite de la trêve pour se renforcer militairement, pour repositionner des troupes, mais aussi pour mener des opérations de nettoyage ethnique dans les zones du Donbass contrôlées par ses unités de militaires et de paramilitaires. Ainsi, dans la grande ville portuaire de Mariupol sur la mer d’Azov, depuis plusieurs jours des opérations de ratissage et des rafles sont opérées par les paramilitaires néonazis et les forces spéciales de la police politique, l’ensemble étant encadré par des « contractors » occidentaux. À quelques heures seulement d’avion de Paris, on épure ethniquement en toute impunité et avec la bénédiction de la « Communauté internationale », de l’ONU et de l’Union européenne. Et au nord du front du Donbass, on vient de tenter de tuer un des plus prestigieux commandants d’unité de combat : Alekseï Mozgovoï (photo).

 

L’enquête sur l’assassinat de Boris Nemtsov avance. Au lendemain de l’arrestation, samedi 7 mars, de deux suspects, les services russes chargés de l’enquête ont annoncé qu’ils avaient maintenant interpellé au total cinq personnes. Parmi elles, Zaour Dadaïev, ancien commandant adjoint du bataillon tchétchène « Sever » arrêté en Ingouchie, et Goubachev, un employé d’une société privée de sécurité à Moscou. En outre, un homme tué dans une confrontation avec la police samedi soir à Grozny était aussi impliqué dans l’assassinat. La thèse de la filière tchétchène serait donc privilégiée par le FSB, la sécurité intérieure russe. Dadaïev, 32 ans, aurait reconnu les faits. Reste maintenant à connaître les commanditaires et ceux-là ne sont ni tchétchènes ni russes

 

 

 

 

Nettoyage ethnique à Mariupol

 

Affrontements à Shirokino depuis 24 heures. Comme nous l’annoncions précédemment, la remontée en ligne d’une partie du « régiment » (sic) néonazi « Azov » a été l’occasion pour la partie ukrainienne de retenter une percée sur le village, appuyé par l’artillerie et une section de chars lourds de l’armée ukrainienne. Les forces républicaines ont riposté, en envoyant notamment à leur tour leurs chars. Bilan de cet affrontement : un tué du côté de la compagnie affaiblie de « Donbass » qui est encore sur zone et plusieurs blessés.

 

 

 

Sur Mariupol, Kiev a lancé depuis plusieurs jours une opération de purification ethnique. Au moins une compagnie d’« Azov » et 300 spetsnaz du SBU (unité « Sokyl » ont été engagés dans cette opération de ratissage des quartiers résidentiels où plus de 100 personnes ont été arrêtées sans le moindre motif et sont désormais retenues en otages. L’ensemble de cette opération étant encadré et coordonné par des « contractors » occidentaux et autres « conseillers » anglophones.

 

La secrétaire d’État de la « politique d’information » de Kiev, Tatyana Popova, a lancé un « projet pilote de l’administration civile et militaire » dans la ville, alors que la « loi sur les administrations civiles et militaires » vient à peine d’être promulguée par le maître de Kiev, Petro Porochenko, le 26 février.

 

Il s’agit pour le moment de trouver tous les éventuels opposants à la politique de la junte, de les éliminer, puis de s’en prendre progressivement aux russophones et aux chrétiens orthodoxes du patriarcat de Moscou, soit plus des trois quarts d’une population qui comptait avant-guerre un peu plus de 460.000 âmes. Une fois « évacués », ces civils, qualifiés de « sous-hommes » par le régime, seront bien vite remplacés par de « bons » Ukrainiens, comprendre : des Galiciens et autres Polonais russifiés.

 

 

 

 

 

Provocations et maraudages

 

Les forces de Kiev continuent leurs provocations contre les représentants de la mission de l’OSCE dans le Donbass. Aujourd’hui, à un point de contrôle près de Volnovakha [sud de Donetsk], un convoi d’observateurs a été bloqué et empêché de se rendre en zone contrôlée par les FAN, à Elenovka, au prétexte qu’il y avait des affrontements dans cette localité, ce qui était faux.

 

C’est la quatrième fois en trois jours, que les forces ukrainiennes empêchent les fonctionnaires internationaux de faire leur travail quand ils ne leur tirent pas dessus au canon de 23 mm ou au mortier de 120 comme sur l’aéroport de Donetsk.

 

Jusqu’à présent, l’OSCE n’a jamais mis en garde Kiev contre ces agissements qui sont contraires au droit international. En 1998-1999 au Kosovo, la mission de l’OSCE servait à camoufler des agents des services de renseignements de pays membres de l’OTAN et était menée par un agent de la CIA.

 

 

 

 

Il ne reste quasiment plus rien qui puisse tenir debout du « bataillon Tcherkassy » de la garde nationale et de la 17e brigade de chars de l’armée ukrainienne : les médias ukrainiens ont rapporté que samedi 7 mars ce qui reste encore valide du « bataillon » de Tcherkassy de retour du Donbass après être passé par Volnovakha puis par Avdeevka, tenait dans seulement deux bus et deux UAZ. Et dans la nuit du 6 au 7 mars à Krivoï Rog, ce qui a réussi à sortir debout du chaudron de Debaltsevo pour la 17e brigade se résumait à environ une cinquantaine de soldats, plus une colonne de camions. Tout le reste est à l’hôpital ou au cimetière.

Tentative d’assassinat contre Alekseï Mozgovoï

 

 

 

Le 7 mars, vers 17 h [heure locale], de retour de Lugansk près du point de contrôle de Mikhailovka, trois engins explosifs en bordure de route [peut-être des mines MON] ont explosé au passage du véhicule dans lequel Alekseï Mozgovoï, le commandant de la brigade « Prizrak » et ses deux accompagnateurs se trouvaient. Tous trois ont été blessés, Mozgovoï a eu l’oreille arrachée.

 

En état de choc, il a été brièvement hospitalisé. Mozgovoï est un des rares commandants d’unité opérationnelle qui tente de maintenir sa brigade intacte et relativement indépendante face aux restructurations des forces de Nouvelle Russie qui, en raison de la mise en place progressive d’un commandement intégré commun aux forces des Républiques de Lugansk et de Donetsk, entendent gommer les particularismes de certains corps historiques de la Nouvelle Russie.

 

Il est intéressant de constater dans la vidéo ci-dessus que Mozgovoï semble réticent à désigner ceux qui seraient à l’origine de cette tentative d’assassinat. Il est possible qu’il s’agisse d’éléments infiltrés de Kiev, comme certaines sources ukrainiennes le laissent penser, mais aussi que cet épisode tragique s’inscrive dans la sourde lutte de pouvoir qui a cours dans le Donbass au cœur des réseaux prorusses et indépendantistes, comme ce fut le cas pour l’élimination d’Aleksandr Bednov dit Batman et d’Evgeny Ishchenko, le maire de Pervomaïsk.

 

Cette action contre Mozgovoï pourrait aussi être liée au démantèlement d’un réseau clandestin de trafic de cannabis sur Alchevsk dernièrement, des éléments la brigade « Prizrak » ayant été mobilisés à la demande du parquet de Lugansk pour cette opération de police.

 

 

 

 

Car, contrairement à Kiev qui laisse le trafic de drogue se développer dans les rangs de ses troupes [rappelons-nous l’épisode à Kostantinovka de la compagnie de Praviy Sektor 5— DUK impliquée dans un narcotrafic et qui a dû faire appel à Yaroch pour se sortir de là contrairement à la volonté du commandant militaire de la ville], en Nouvelle Russie on entend bien faire le ménage avec la criminalité.

 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 8 mars 2015

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Guerre sans merci au Yémen : vers la fin de l’Arabie saoudite ?

Guerre sans merci au Yémen : vers la fin de l’Arabie saoudite ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Guerre sans merci au Yémen :

vers la fin de l’Arabie saoudite ?

 

En annexe, Message de Abd-al-Malik al-Houthi aux Résistants, le 2 juillet 2015 – Vidéo sous-titrée en français

 

La guerre saoudo-américaine contre le Yémen, menée par une coalition des plus riches monarchies du Golfe (Arabie saoudite, Qatar, Émirats, Bahreïn, Koweït, etc.) contre le plus pauvre des pays arabes, entre dans son quatrième mois. Selon l’Organisation des Nations Unies, elle a fait plus de 3 100 morts et 15 000 blessés, 1 million de déplacés et 245 000 réfugiés, et elle a créé une crise humanitaire sans précédent pour laquelle l’ONU a décrété le niveau d’alerte humanitaire maximal.

 

Des frappes impitoyables et indiscriminées ciblent l’ensemble des infrastructures civiles, jusqu’aux quartiers résidentiels, marchés, greniers, réservoirs d’eau, hôpitaux, écoles, mosquées, et même les vestiges archéologiques et tombeaux – ce qui rappelle que l’idéologie destructrice d’État Islamique prend bien ses racines en Arabie saoudite –, sans épargner les convois de civils fuyant les violences, et un véritable état de siège est imposé au Yémen. Plus de 21 millions de personnes (soit 80 % de la population du Yémen) sont privées d’un accès suffisant aux denrées et services de première nécessité – nourriture, eau potable, soins médicaux, électricité et fuel. D’ores et déjà, il apparaît que l’Arabie saoudite a utilisé des armes non conventionnelles (armes à sous-munition, voire armes chimiques) et s’est rendue coupable de crimes de guerre voire de crimes contre l’humanité.

 

Cependant, cette guerre reste largement ignorée des médias de masse, tant en Occident que dans le monde arabo-musulman (à l’exception de l’Iran et des médias proches du Hezbollah au Liban). Les États-Unis parrainent cette intervention militaire illégale et criminelle à laquelle ils apportent un soutien total, mettant tous leurs moyens au service des monarchies du Golfe qui ont acquis les armements les plus modernes à hauteur de $115 Mds pour la seule année 2014 : ils peuvent ainsi déstabiliser la région sans envoyer leurs forces armées, conformément à la doctrine Obama. Il en va de même pour les autres pays membres de l’OTAN – Royaume-Uni, France, etc. –, ce qui n’est guère étonnant de la part de soutiens et d’apologistes du terrorisme en Syrie. Du côté de Riyad, Wikileaks vient de dévoiler le mode opératoire de la censure saoudienne sur l’ensemble du monde arabe, entre corruption et intimidation. Tous ces acteurs apportent un soutien direct à Al-Qaïda ainsi qu’à l’État Islamique, qui a fait son apparition sur la scène yéménite et se trouve maintenant à la frontière de l’Arabie saoudite, son objectif de longue date. L’aveuglement saoudien ne semble pas connaître de limites.

 

L’agression saoudienne visait non pas à repousser une prétendue avancée de l’Iran et/ou du chiisme, mais à briser les velléités d’indépendance de ce pays historiquement vassal de Riyad. Jusqu’à présent, cette guerre n’a réalisé aucun de ses objectifs annoncés. Au contraire, la Résistance yéménite s’est emparée de la plupart des grandes villes du Yémen, et elle prend de plus en plus l’initiative en portant la guerre sur le territoire même de l’Arabie saoudite, bombardant ses villes frontalières et attaquant ses bases et convois militaires, et faisant des dizaines de victimes parmi les forces saoudiennes – dont l’étendue des pertes est un secret militaire inviolable.

 

Bien plus, cette agression a eu pour résultat d’unir le pays – forces armées régulières de l’ancien Président Ali Abdullah Saleh, rebelles Houthis et autres Comités populaires – derrière le slogan Mort à la Maison des Saoud, un développement sans précédent au Moyen-Orient, tout en révélant à la fois la barbarie du régime wahhabite, sa vulnérabilité et son impuissance sur le terrain proprement militaire. Tenue en échec malgré l’avantage conféré par le flot continu d’armements occidentaux, Riyad voit déjà son influence décroître au Moyen-Orient.

 

Dans un message aux combattants daté du 1er juillet 2015 – qui évoque ceux de Hassan Nasrallah aux combattants du Hezbollah durant la guerre de 2006 –, Abd-al-Malik al-Houthi, le chef de la Résistance yéménite, a dénoncé la collusion de l’Axe Washington–Tel Aviv–Riyad, dénonçant la guerre et le siège imposés au Yémen comme plus barbares encore que les crimes israéliens à Gaza. Il rejoint sur ce point l’analyse du Secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a rappelé que même les sionistes n’avaient pas une politique de ciblage systématique des hôpitaux, des tombeaux et des vestiges archéologiques. Abd-al-Malik al-Houthi a brandi rien moins que le slogan de la guerre sainte contre le berceau de l’Islam, assimilé à la corne du diable, qui est, selon une fameuse tradition prophétique, une hérésie malfaisante appelée à surgir de la région du Najd – d’où a émergé le wahhabisme.

 

Encore une fois, c’est là un développement sans précédent : jamais l’Arabie saoudite, qui, depuis mars 2015, a rompu avec sa politique d’actions clandestines et agit maintenant à découvert, n’avait été si violemment ébranlée.

 

Riyad est maintenant dans une impasse : sa campagne aérienne se solde par un échec cuisant, comme le laissaient prévoir les six offensives précédentes menées depuis 2004 par les forces du Président Saleh (hier soutenu par l’Arabie saoudite, et aujourd’hui allié des rebelles Houthis), de même que les expériences israéliennes au Liban et à Gaza, qui en constituent le parfait modèle.

 

Quant à l’option d’une opération terrestre, toutes les données indiquent qu’elle serait absolument désastreuse et ne pourrait se terminer que par une déroute des forces saoudiennes. Mais pas question pour la Maison des Saoud, aveuglée au-delà de tout retour possible, d’accepter un cessez-le-feu qui constituerait une victoire pour le Yémen ; plutôt poursuivre cette guerre de terreur forcenée à tout prix, en torpillant toutes les tentatives d’accord ou de trêve, quitte à se précipiter vers l’abîme. Les forces de la Résistance yéménite, quant à elles, sont loin d’avoir épuisé toutes leurs possibilités, et multiplient les incursions à l’intérieur du territoire ennemi, dont ils pourraient même remettre en question l’intégrité territoriale en revendiquant des provinces yéménites anciennement annexées par l’Arabie saoudite. Voire, en dernier recours, fermer le détroit stratégique de Bab al-Mandeb – ce dont elles sont tout à fait capables –, l’un des plus importants passages maritimes mondiaux, notamment pour les hydrocarbures, ce qui aurait des répercussions mondiales. Si, à l’exemple de la Syrie, de l’Irak et de la Libye, le Yémen est menacé de désintégration, l’Arabie saoudite même est aujourd’hui en voie de déstabilisation voire de démantèlement.

 

La croisade saoudienne fera-t-elle entrer un nouveau pays dans l’Axe de la Résistance, le Yémen – au sujet duquel Hassan Nasrallah déclarait que l’éveil et l’esprit résistant de son peuple étaient tels qu’il pourrait envoyer sans hésiter 100 000 ou 200 000 hommes pour combattre Israël ? Quoi qu’il en soit, d’ores et déjà, le mouvement Ansarallah prend l’ampleur d’un nouveau Hezbollah, et la guerre saoudienne est vouée à l’échec. Elle annonce très certainement la chute inévitable de la Maison des Saoud, dont l’idéologie wahhabite et la politique extérieure constituent le cancer de l’Islam et du monde arabe depuis des décennies, et, à terme, la fin de la domination américano-israélienne au Moyen-Orient. Plus d’un peuple de la région pourra s’en réjouir.

 

 

 

 

Par Sayed7asan (sayed7asan) - lesakerfrancophone.net – le Le 7 juillet 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Israël exonère ses forces armées de crimes de guerre

Israël exonère ses forces armées de crimes de guerre | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : 28 juillet 2014 : dans le camps de réfugiés d'Aïda, en Cisjordanie, un mur porte les noms des enfants tués à Gaza depuis le début de l'offensive israélienne. AFP PHOTO/ MUSA AL SHAER - rfi.fr


 

 

Israël exonère ses forces armées

 de crimes de guerre

Par Jean Shaoul

 

L’enquête officielle d’Israël sur l’invasion meurtrière de la bande de Gaza l’année dernière a conclu de manière prévisible que la Force de défense d’Israël (IDF) n’a pas enfreint la loi israélienne ou internationale. Aucune accusation criminelle ni mesure disciplinaire ne viseront ceux qui ont mené des frappes aériennes contre des civils en recevant les condamnations du monde entier.

 

Le rapport de 250 pages publié par le ministère des Affaires étrangères d’Israël soutient que les mains d’Israël étaient propres, et que c’était le Hamas, le groupe militant palestinien qui gouverne la bande de Gaza, qui était responsable d’une grande partie des victimes civiles, parce que ses combattants étaient installés dans des maisons palestiniennes, des écoles, des mosquées ou des bâtiments des Nations Unies.

 

Le ministère des Affaires étrangères a également publié un rapport, une première pour l’armée israélienne, montrant une répartition du nombre de Palestiniens tués pendant cette guerre de 50 jours. Il affirme que 2125 Palestiniens ont été tués, dont 761 civils (36 pour cent), comprenant 369 enfants et 284 femmes. Ces chiffres sont beaucoup plus faibles que les estimations de l’ONU et d’autres sources crédibles qui mettent le nombre de civils tués à 1483 sur un total de 2205, dont 521 enfants et 283 femmes. En février dernier, le Hamas a déclaré à l’Associated Press que 400 de ses combattants avaient été tués, un chiffre bien inférieur à celui de l’IDF.

 

Les rapports proviennent d’un certain nombre d’enquêtes menées par Israël pour se disculper et contester des enquêtes de la Cour pénale internationale ou des Nations Unies sur d’éventuels crimes de guerre, car celles-ci n’enquêteront pas si Israël mène ses propres enquêtes criminelles. La police militaire, sur instructions du Bureau du procureur général militaire, a lancé 13 enquêtes criminelles, en classant neuf sous prétexte qu’il n’y avait aucune preuve d’actes répréhensibles. L’armée a également ouvert des enquêtes sur 85 plaintes à propos d’« incidents exceptionnels. »

 

Le choix du moment de la publication du rapport, qui affirme que l’armée israélienne avait mené une guerre défensive morale conforme au droit international et l’exonère de toute responsabilité pour les pertes civiles, n’est pas accidentel. Il intervient quelques jours avant la publication attendue des conclusions de l’enquête du Conseil des droits de l’homme (HCR) de l’ONU, à laquelle Israël a refusé de coopérer. Ces résultats vont à leur tour former la base de toute enquête de la Cour pénale internationale (CPI) saisie par les Palestiniens sur d’éventuels crimes de guerre.

 

Fondamentalement, dans la mesure où Israël considère tout à fait légitime la pratique de viser des habitations civiles, des bâtiments et des infrastructures ainsi que le carnage qui en résulte, cela signifie que ces pratiques deviendront la routine de ses guerres contre les Palestiniens et dans toute la région. Le consentement tacite de l’impérialisme américain et de ses alliés européens à une telle barbarie signifie que leurs guerres aussi cibleront les infrastructures civiles, conduisant au massacre systématique de peuples sans défense.

 

La semaine dernière, le procureur général de l’armée israélienne a publié un autre rapport qui lave l’IDF de sa responsabilité pour l’un des meurtres les plus flagrants de la guerre de Gaza : une attaque de missile qui a tué quatre enfants et blessé un certain nombre d’autres qui jouaient sur la plage de Gaza. Le bureau du procureur a dit que ce n’était qu’un « accident tragique » qui avait touché un camp militaire du Hamas. Cela a été contredit par des témoins oculaires, dont les journalistes internationaux, qui ont décrit le bâtiment ciblé comme une petite cabane de pêcheur délabrée, sans présence de militants.

 

Le Procureur général militaire a ordonné une enquête criminelle quelque cinq mois après l’incident, en déclarant : « Il y a des indices raisonnables laissant croire que l’attaque ne fut pas menée en conformité avec les règles qui incombent aux forces de Tsahal ».

 

De toute évidence, tuer de jeunes enfants est entièrement en conformité avec les règles de l’armée israélienne.

 

Israël et ses soutiens déploient beaucoup d’efforts pour contrer toute critique de sa conduite envers les Palestiniens. La semaine dernière, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon a succombé à la pression et a enlevé Israël de la liste noire des forces armées officielles accusées de violations graves des droits de l’enfant.

 

Selon les responsables de l’ONU, Leila Zerrougui, l’envoyée spéciale de l’ONU pour les enfants dans les conflits armés, avait recommandé qu’Israël et le Hamas soient placés sur sa liste annuelle des « noms de la honte » des États et autres organisations qui recrutent, utilisent, tuent, mutilent ou commettent des actes de violence sexuelle contre les enfants, en citant la guerre de Gaza comme étant particulièrement préoccupante.

 

Si Israël y avait figuré, il aurait rejoint des forces non étatiques telles que l’État islamique, Boko Haram et les talibans en tant qu’auteur d’infractions graves aux droits de l’enfant.

 

Un autre rapport intitulé Fragmented Lives (Les vies fragmentées) du Bureau des Nations Unies pour la coordination des Affaires humanitaires (OCHA) a révélé qu’Israël a tué plus de Palestiniens en 2014 qu’à tout autre moment depuis la guerre de 1967 : 2314 Palestiniens ont été tués et 17 125 blessés en 2014, contre 39 morts et 3 964 blessés en 2013. Si la plupart se sont produits au cours de la guerre de Gaza, il y a eu aussi une forte augmentation du nombre de tués en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, où 58 Palestiniens ont été tués et 6 028 blessés. Ce fut le plus grand nombre de décès depuis 2007 et le plus grand nombre de blessures depuis 2005.

 

Les forces de sécurité d’Israël utilisent de plus en plus des balles réelles, ce qui a causé presque tous les décès et 18 pour cent des blessures. Le rapport a noté que les incidents où les violences des colons font des morts et des blessés palestiniens avaient également augmenté. Les autorités israéliennes ont maintenu en détention administrative jusqu’à 24 pour cent de Palestiniens de plus en 2014 qu’en 2013.

 

Les tentatives de l’élite dirigeante de blanchir ses crimes sont en contraste frappant avec les rapports de certains de ses propres soldats et des groupes de défense des droits de l’homme.

 

En mai, le groupe Briser le Silence, un groupe de soldats israéliens, a publié un rapport montrant comment les règles d’engagement laxistes d’Israël combinées aux tirs d’artillerie aveugles ont été un facteur majeur du grand nombre de victimes civiles et des destructions massives causées par la guerre de l’été dernier contre Gaza.

 

Le groupe des droits de l’homme Semelle avait déjà publié une enquête sur 70 frappes aériennes d’Israël sur des maisons à Gaza qui ont tué 606 personnes, dont 93 enfants de moins de cinq ans. Il a accusé Israël de violer le droit international humanitaire, et visait particulièrement la responsabilité des ministres, y compris le Premier ministre Benyamin Netanyahou, qui a autorisé l’attaque des maisons.

 

En avril dernier, suite à une enquête de l’ONU dirigée par un général britannique à la retraite, le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon a tenu Israël pour responsable du bombardement de sept sites des Nations Unies, dont cinq écoles, utilisés comme abris civils pendant la guerre. 44 Palestiniens y sont morts et 227 autres ont été blessés. Il a condamné ces attaques « comme une question de la plus haute gravité » et a insisté sur « l’inviolabilité » des locaux des Nations Unies. En cédant à de fortes pressions de Tel-Aviv et de Washington, cependant, l’ONU a décidé de retarder sa publication jusqu’à ce qu’Israël ait achevé ses propres enquêtes.

 

 

 

Par Jean Shaoul - wsws.org – le 19 juin 2015

(Article original paru en anglais le 18 juin 2015)

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

31 072 scientifiques américains s’opposent à la dictature du climat

31 072 scientifiques américains s’opposent à la dictature du climat | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


31 072 scientifiques américains s’opposent

à la dictature du climat

 

Dans un précédent article qui contestait la doxa actuelle sur le climat, j’affirmais que de nombreux scientifiques s’opposaient à cette appréciation intempestive et autoritaire du climat, en voici un exemple : 31 072 scientifiques parmi les plus renommés des USA ont signé une pétition pour contester cette dictature du climat, prétexte à taxations et à des projets d’énergie renouvelables très coûteux et inopérants. C’est au nom de cette dictature du climat qu’est organisée la Conférence de Paris sur le climat dont le G7 s’est fait le propagandiste dernièrement, de même que les autres rencontres au sommet de ces derniers mois. 

 

Ci-dessous un article de Newsmax expose le sujet :

 

« Alors que l’Organisation des Nations Unies et l’administration Obama affirment que le changement climatique est une donnée scientifique qui nécessite une surveillance réglementaire drastique, 31 072 scientifiques américains ont signé la « Petition Project », disant que la question reste à démontrer.

 

« Il n’y a aucune preuve scientifique convaincante que la libération par l’activité humaine, de dioxyde de carbone, de méthane, ou d’autres gaz de serre sont à l’origine ou provoqueront dans un avenir prévisible un réchauffement catastrophique de l’atmosphère et la perturbation du climat de la Terre », dit la pétition.

 

« Le but de la Petition Project est de démontrer que la revendication qui ferait concensus, selon laquelle la « science établie » affirme qu’un « consensus » en faveur de l’hypothèse du réchauffement du climat dont l’origine serait humaine avec des dégâts climatologiques conséquents est fausse », affirme la pétition. « Aucun consensus de cette sorte n’existe ou n’est établi. »

 

 


Plus de 9 000 des signataires de la pétition ont

un doctorat dans un domaine scientifique.

 

Pour la « science » tout ce qui a été établi ce sont les inexactitudes des données des alarmistes – à partir de modèles informatiques qui ont échoué, des graphiques discrédités qui pointent un réchauffement exponentiel, avec de sombres prédictions sur la fonte des glaciers de l’Himalaya,  le recul des forêts sans pluie, les augmentations de l’activité des ouragans, et la fin de la neige.

 

Ces thèses annoncent un changement climatique suivant lequel les États-Unis auraient subi les températures les plus chaudes jamais enregistrées au cours des dernières années et que la fonte des calottes polaires provoquerait une montée drastique de la mer, conduisant à de graves inondations et à la mort.

 

Mais toutes ces affirmations ne sont que des mythes, selon le Rapport mondial sur le climat, dont le rédacteur est le climatologue Patrick Michaels, un sceptique éminent du réchauffement climatique anthropique, suivant lequel les émissions de gaz à effet de serre provoquées par l’activité humaine sont le moteur de changements climatiques catastrophiques.

 

Les records historiques de température pour les États-Unis sont au mieux inégaux, et « après avoir enlevé les variantes causées par l’urbanisation, les délocalisations des thermomètres, les changements d’instruments, et ainsi de suite, il est clair qu’il n’y a pas de tendance d’augmentation des températures annuelles moyennes au cours des 65 dernières années » aux États-Unis, révèle le Rapport mondial sur le climat. En fait, « mis à part une forte hausse de 1915 à 1930, lorsque les concentrations de trace de gaz étaient faibles, la tendance est essentiellement zéro. »

 

Le rapport a également constaté que les changements de température dans l’hémisphère Nord ont été grandement exagérés ; « sur la base des plus importants records de température disponibles, » la région considérée ne s’est effectivement réchauffée que d’« environ 0,65 degré Celsius depuis 1860. » « La plus grande part de l’augmentation de température se situe avant 1945. »

 

Todd Myers, directeur du Centre pour l’Environnement au Washington Policy Center, a déclaré : « Il est vrai que les températures ont augmenté, mais pas dans les 15 dernières années. » (Source : Newsmax)

 

Ci-dessous, voici la liste d’anciens de la NASA qui ont écrit au président Obama  et au pape ainsi qu’à leur ancienne administration, pour leur dire de se calmer sur l’hystérie climatique. Il semble que ce soit une pétition distincte de celle évoquée dans l’article de Newsmax. Ce qui prouve que les scientifiques s’affairent pour stopper cette furie climatique qui entend imposer ses lois en terrorisant la population.

 

La liste compte une dizaine d’astronautes ; il est assez plaisant de noter que ces personnes, qui ont constaté de leurs yeux la rotondité de la Terre, pourraient se voir traiter de « Chevaliers de la Terre Plate » comme certains réchauffistes de renom qualifient les climato-sceptiques.

 

 

 

NOTE : les années indiquées correspondent à l’ancienneté !

 

/s/ Jack Barneburg, Jack – JSC, Space Shuttle Structures, Engineering Directorate, 34 years

/s/ Larry Bell – JSC, Mgr. Crew Systems Div., Engineering Directorate, 32 years

/s/ Dr. Donald Bogard – JSC, Principal Investigator, Science Directorate, 41 years

/s/ Jerry C. Bostick – JSC, Principal Investigator, Science Directorate, 23 years

/s/ Dr. Phillip K. Chapman – JSC, Scientist – astronaut, 5 years

/s/ Michael F. Collins, JSC, Chief, Flight Design and Dynamics Division, MOD, 41 years

/s/ Dr. Kenneth Cox – JSC, Chief Flight Dynamics Div., Engr. Directorate, 40 years

/s/Walter Cunningham – JSC, Astronaut, Apollo 7, 8 years

/s/Dr. Donald M. Curry – JSC, Mgr. Shuttle Leading Edge, Thermal Protection Sys., Engr. Dir., 44 years

/s/ Leroy Day – Hdq. Deputy Director, Space Shuttle Program, 19 years

/s/ Dr. Henry P. Decell, Jr. – JSC, Chief, Theory & Analysis Office, 5 years

/s/Charles F. Deiterich – JSC, Mgr., Flight Operations Integration, MOD, 30 years

/s/ Dr. Harold Doiron – JSC, Chairman, Shuttle Pogo Prevention Panel, 16 years

/s/ Charles Duke – JSC, Astronaut, Apollo 16, 10 years

/s/ Anita Gale

/s/ Grace Germany – JSC, Program Analyst, 35 years

/s/ Ed Gibson – JSC, Astronaut Skylab 4, 14 years

/s/ Richard Gordon – JSC, Astronaut, Gemini Xi, Apollo 12, 9 years

/s/ Gerald C. Griffin – JSC, Apollo Flight Director, and Director of Johnson Space Center, 22 years

/s/ Thomas M. Grubbs – JSC, Chief, Aircraft Maintenance and Engineering Branch, 31 years

/s/ Thomas J. Harmon

/s/ David W. Heath – JSC, Reentry Specialist, MOD, 30 years

/s/ Miguel A. Hernandez, Jr. – JSC, Flight crew training and operations, 3 years

/s/ James R. Roundtree – JSC Branch Chief, 26 years

/s/ Enoch Jones – JSC, Mgr. SE&I, Shuttle Program Office, 26 years

/s/ Dr. Joseph Kerwin – JSC, Astronaut, Skylab 2, Director of Space and Life Sciences, 22 years

/s/ Jack Knight – JSC, Chief, Advanced Operations and Development Division, MOD, 40 years

/s/ Dr. Christopher C. Kraft – JSC, Apollo Flight Director and Director of Johnson Space Center, 24 years

/s/ Paul C. Kramer – JSC, Ass.t for Planning Aeroscience and Flight Mechanics Div., Egr. Dir., 34 years

/s/Alex (Skip) Larsen

/s/Dr. Lubert Leger – JSC, Ass’t. Chief Materials Division, Engr. Directorate, 30 years

/s/ Dr. Humbolt C. Mandell – JSC, Mgr. Shuttle Program Control and Advance Programs, 40 years

/s/ Donald K. McCutchen – JSC, Project Engineer – Space Shuttle and ISS Program Offices, 33 years

/s/ Thomas L. (Tom) Moser – Hdq. Dep. Assoc. Admin. & Director, Space Station Program, 28 years

/s/ Dr. George Mueller – Hdq., Assoc. Adm., Office of Space Flight, 6 years

/s/ Tom Ohesorge

/s/ James Peacock – JSC, Apollo and Shuttle Program Office, 21 years

/s/ Richard McFarland – JSC, Mgr. Motion Simulators, 28 years

/s/Joseph E. Rogers – JSC, Chief, Structures and Dynamics Branch, Engr. Directorate,40 years

/s/ Bernard J. Rosenbaum – JSC, Chief Engineer, Propulsion and Power Division, Engr. Dir., 48 years

/s/ Dr. Harrison (Jack) Schmitt – JSC, Astronaut Apollo 17, 10 years

/s/ Gerard C. Shows – JSC, Asst. Manager, Quality Assurance, 30 years

/s/ Kenneth Suit – JSC, Ass’t Mgr., Systems Integration, Space Shuttle, 37 years

/s/ Robert F. Thompson – JSC, Program Manager, Space Shuttle, 44 years/s/ Frank Van Renesselaer – Hdq., Mgr. Shuttle Solid Rocket Boosters, 15 years

/s/ Dr. James Visentine – JSC Materials Branch, Engineering Directorate, 30 years

/s/ Manfred (Dutch) von Ehrenfried – JSC, Flight Controller; Mercury, Gemini & Apollo, MOD, 10 years

 

 

 

Par EMILIE DEFRESNE - medias-presse.info – le 12 juin 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Ukraine/Donbass : l’ex-dictateur géorgien Saakachvili à la tête de la région d’Odessa pour déclencher un conflit avec la Transnistrie

Ukraine/Donbass : l’ex-dictateur géorgien Saakachvili à la tête de la région d’Odessa pour déclencher un conflit avec la Transnistrie | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos :

À gauche : l’ex-dictateur géorgien Mikheil Saakachvili

À droite : Bernard-Henry Lévie (BHL) avec Porochenko



Ukraine/Donbass : l’ex-dictateur géorgien Saakachvili à la tête de la région d’Odessa pour déclencher un conflit avec la Transnistrie

 

Après plus d’un an de guerre, alors que le régime « proeuropéen » de Kiev s’enfonce inexorablement dans le chaos, ce que d’aucuns désignent encore comme « l’est de l’Ukraine » est en proie à une intensification des affrontements. Les Occidentaux, États-Unis en tête, continuent de souffler le chaud et le froid, tout en soutenant de plus en plus le régime dictatorial et criminogène de la junte. Chacun sait désormais que cet été, dans le Donbass, sera particulièrement chaud, une fois de plus. Et chacun s’y prépare d’arrache-pied.

 

Les habitants de la région d’Odessa vont encore souffrir. Après le massacre de mai 2014, voilà qu’on leur impose un Gauleiter des plus ineptes, le tortionnaire du petit peuple ossète. L’ancien dictateur géorgien (photo), chassé par son propre peuple et recherché par Interpol pour corruption, crimes et autres futilités, vient d’être désigné gouverneur de l’oblast d’Odessa alors qu’il n’est même pas ukrainien… Le chef du parti radical, Oleg Lyachko (extrême droite pronéonazie), s’en est indigné à juste titre, et de s’interroger comment, parmi les 41 millions de citoyens ukrainiens, on n’a trouvé personne pour être à la tête de la région d’Odessa.

 

Ce parachutage de Saakachvili a pour but d’intensifier les actions de provocation avec la Transnistrie russe toute proche (République moldave du Dniestr), afin de faire dégénérer la situation et provoquer une intervention de Moscou, ce qui justifierait une opération militaire de l’OTAN pour « protéger » la Roumanie. Comme toutes les tentatives allant en ce sens ont échoué depuis 14 mois, le choix du satrape géorgien est une nouvelle carte à jouer pour Washington.

 

Saakachvili pourrait aussi préparer la mise en place d’une base militaire américaine, impliquant des frégates comportant des systèmes capables d’abattre des missiles balistiques russes. C’est dans ce contexte que des Su-24MR russes viennent de forcer un navire de surface de l’US Navy à s’éloigner, alors qu’il s’approchait de la Crimée. Le destroyer USS « Ross » se dirigeait vers les eaux russes après avoir quitté le port roumain de Costanta. Après l’aggravation de la situation en Ukraine, le commandement de l’OTAN a décidé d’intensifier l’activité navale dans le voisinage immédiat de la Russie.


Ces provocations incessantes interviennent en raison du fait que le gouvernement américain n’a aucune preuve que la Russie rassemble, à la frontière avec l’Ukraine, de nombreuses forces, comme les médias occidentaux l’affirment selon les consignes du Département d’État. Le porte-parole de la diplomatie US, Jeff Rathke, a bien été obligé de le reconnaître le 28 mai. Aussi, il faut s’attendre dans les jours et les semaines à venir à une démultiplication de ce type d’acte d’agression, à la fois contre les républiques indépendantistes du Donbass et contre la Fédération de Russie.

 

Ainsi, on vient d’apprendre que les forces spéciales américaines seraient prêtes à mener des actes de sabotage dans le Donbass et on signale également qu’un groupe d’experts américains dans la guerre psychologique vient d’arriver en Ukraine en provenance de Stuttgart.

 

 

Aperçu de la situation sur l’ensemble de la ligne de front fin mai

 

Les renforts ukrainiens continuent d’affluer. Par exemple, le 28 mai vers 7 h 20 sur l’axe Kramatorsk – Druzhkovka (juste au sud de Kramatosk), une colonne composée de 6 BRDM, une douzaine de camions et trois obusiers de 122 D-30 a été aperçue faisant route en direction de Gorlovka-Donetsk. Sur l’aérodrome de Kramatorsk, a plusieurs reprises des témoins fiables ont aperçu et entendu des hélicoptères décoller. Et ces mouvements de troupes inquiétants se déroulent à tous les 2e et 3e échelons de l’ensemble des secteurs du front du Donbass. Les forces ukrainiennes s’apprêtent à transférer sur la ligne de front une brigade d’artillerie complète : la 55e recomplétée et remise en condition de combat depuis la catastrophe de Debaltsevo.

 

Ce transfert est prévu pour la période du 30 mai au 2 juin. Il se compose d’un bataillon de 18 camions KrAZ dans un premier temps tractant des pièces de 152 MSTA-B et deux bataillons d’obusiers de 152 Giatsint-B et de MSTA-B, devraient suivre le 5 juin.


L’attaque contre la Nouvelle Russie pourrait donc avoir lieu à partir du 6 juin.

 

 

— Lugansk – Pervomaïsk

 

Le moral des troupes républicaines sur les zones couvrant le secteur nord du front du Donbass peut être estimé comme « moyen », selon Boris Rozhina du site Internet La Voix de Sébastopol. En dépit des graves pertes l’hiver dernier, des luttes intestines que l’on a déplorées en République populaire de Lugansk ces derniers temps, en plus des récentes accusations contre la direction de la RPL d’avoir, sinon commandité, du moins laissé faire l’assassinat de Mozgovoï, l’état d’esprit des forces de Nouvelle Russie sur cette zone géographique du Donbass reste encore relativement satisfaisant.

 

 


 

Chacun des belligérants, au cours des derniers mois, semble avoir construit une défense solide. Globalement, les affrontements sur le secteur allant au-delà de la ligne Pervomaïsk – Lugansk, quoique d’intensité soutenue, se limitent à des frappes d’artillerie, des tirs de contre-batteries et des actions sporadiques de DRG républicains ou de commandos ukrainiens. Les forces de Kiev continuent de se renforcer vers Stanitsa Luganskaya et même vers la zone frontalière avec la Russie au nord de la ligne de front. Les FAN renforcent actuellement la zone de Slavyanoserbsk, à mi-chemin entre Pervomaïsk et Lugansk, de crainte d’une tentative de percée ukrainienne à cet endroit pour scinder en deux la ligne de front comme à l’été dernier.


Sur Novoaydar, ce qui reste du « bataillon Aydar » (soit une compagnie) est désormais commandé par Yevgeniy Ptashnik, un lieutenant-colonel d’origine russe qui s’est mis au service du plus offrant, toute honte bue.


Plus à l’ouest, la « Piste Bahmutka » reste le secteur le plus chaud du front nord. Les FAN, après les premiers succès de reconquête des points forts numérotés, n’ont pas réussi à reprendre Krymskoe et Novotoshkovskoe. Quant aux forces de Kiev, elles cherchent désespérément à reprendre l’avantage sur ce secteur.


Sur Pervomaïsk, les compagnons d’Alekseï Mozgovoï ont annoncé la formation d’une unité de reconnaissance indépendante de forces spéciales qui prendra le nom de « Pechersk ». Selon nos informations, il pourrait s’agir d’une unité destinée à faire la chasse aux groupes kiéviens (ou assimilés) infiltrés au sein des lignes républicaines.

 

La zone de Popasna (entre le secteur du front nord et celui de l’ancienne poche de Debaltsevo) est désormais composée pour l’essentiel de villages fortifiés où les troupes ukrainiennes s’accrochent becs et ongles. Vers Svetlodarsk, les forces de Kiev ont renforcé très sérieusement leurs moyens de défense, de crainte d’une possible progression républicaine en direction d’Artemovsk, à la suite de la chute du saillant de Debaltsevo. La zone est fortement minée, et les forces ukrainiennes y ont concentré d’importantes réserves, jusqu’à 3 bataillons d’infanterie et de nombreuses batteries d’artillerie lourde et de lance-roquettes multiples (on évoque aussi des missiles tactiques de type Frog-7 — Luna-M — et Tochka-U). Ces derniers jours, on a noté la reprise des tirs de l’artillerie ukrainienne contre les positions républicaines situées dans la zone de Debaltsevo.

 

 

-      Gorlovka

    

Depuis la seconde moitié d’avril, tout le secteur de Gorlovka a de nouveau été soumis à des pilonnages systématiques de l’artillerie kiévienne ; la plupart du temps, il s’agit d’attaques visant délibérément les populations. Basées vers Maïorsk (pour les mortiers) et surtout vers Dzerzhynsk (pour les obusiers et les lance-roquettes multiples), ces batteries n’ont cessé d’être renforcées au fil des semaines.

 

Depuis la chute du saillant de Debaltsevo, les forces de Kiev semblent avoir momentanément abandonné l’idée de prendre Gorlovka.

 

Fait notable : on signale de plus en plus souvent la présence de mercenaires étrangers et autres « contractors » anglophones dans les rangs des forces ukrainiennes à l’ouest de Gorlovka. Par exemple, sur Verehenetoretskoe (près de Krasny Partizan au sud-ouest de Gorlovka près de la M04) une compagnie d’une centaine d’hommes, appelée « bataillon de volontaires géorgiens », tient le poste de contrôle « Veterok ». Cette unité de mercenaires est composée de troupes américaines et polonaises.

 

 

— Zone de Donetsk

 

Les secteurs de Peski, d’Opitnoe, d’Avdeevka et de Spartak, après Shirokino, sont les plus intenses questions affrontements. Les forces ukrainiennes y sondent régulièrement la défense républicaine et pilonnent de manière constante les positions des FAN. Selon les rapports du renseignement militaire des FAN, le commandement ukrainien ne semble pas avoir d’objectifs ambitieux destinés à reprendre le contrôle de l’aéroport de Donetsk, sauf en cas d’offensive majeure.

 

Spartak et Peski sont presque chaque jour pilonnés et les accrochages sont récurrents (surtout de nuit), sans résultats tangibles.

 

Entre l’aéroport de Donetsk et les villages plus à l’ouest, de nombreux cadavres ukrainiens gisent à même le sol, notamment vers Avdeevka. Quand le vent souffle dans la direction des quartiers nord de Donetsk, l’odeur putride des restes décomposés arrive jusqu’aux zones résidentielles. Mais les forces ukrainiennes ne semblent pas avoir l’intention de récupérer ces restes.

 

 

 

 

— Attaques concentrées sur Marinka

 

La zone à l’ouest de Donetsk, se situant vers Krasnogorovka et Marinka, connaît ces derniers jours une augmentation de l’intensité des affrontements, qui se limitaient jusqu’alors à des actions sporadiques des DRG et des pilonnages systématiques. On note un puissant groupe de l’artillerie ukrainienne dans la zone de Krasnogorovka qui frappe régulièrement les quartiers ouest de Donetsk. Les forces républicaines ont dû mettre en place des mesures de contrebatterie, mais sans beaucoup de succès jusqu’à présent. Aucune des deux parties ne semble disposer d’assez de moyens pour percer ce secteur du front.

 

À certains endroits, comme à l’est de Marinka, la distance entre l’armée ukrainienne et les positions républicaines n’est seulement que de 150 mètres. Dans la nuit du 28 au 29 mai, le détachement « Limonov » (de la brigade internationale « Pyatnashka ») a réussi à mettre en échec le « bataillon » d’islamistes tchétchènes « Djokhar Dudaev » (reconstitué en partie depuis le désastre de Debaltsevo où il avait été littéralement broyé avec son chef charismatique). L’affrontement a commencé vers 22 h et a duré environ cinq heures. Les observateurs ont relevé un certain nombre de coups au but réussis avec des RPG-7 contre les fortifications tchétchènes. Dans la journée du 29 mai, au moins un nid de mitrailleuses 12,7 Utes a ainsi été détruit, deux combattants de Kiev ont été grièvement blessés. Aucune perte importante n’a été signalée du côté des FAN, seul un soldat a été légèrement choqué suite à l’explosion d’une VOG (grenade à fragmentation d’AGS-17).

 

 

— Volnovaha-Dokuchaevsk

 

C’est certainement la zone qui connaît actuellement, du côté ukrainien, la plus forte concentration d’artillerie et de troupes mécanisées. Le secteur est important tactiquement et stratégiquement puisqu’il permet de prendre Donetsk par le sud-sud-est et de faire une possible percée en quelques jours (voire quelques heures !) vers la frontière russe, coupant de facto des FAN en deux.


Après les tentatives ukrainiennes infructueuses de prendre, l’hiver dernier, Elenovka (sur la N20), la défense républicaine s’est considérablement améliorée, surtout en profondeur, avec la concentration de réserves mécanisées (vers Starobeshevo notamment) destinées à arrêter une éventuelle percée de chars par une contre-attaque. Sur ce secteur situé entre Donetsk et Mariupol, on remarque sans doute la plus forte présence d’« instructeurs » étrangers de toute la ligne de front. De surcroît, l’ensemble des unités de Kiev sont désormais recomplétées en matériels et en troupes à hauteur de 90 à 95 % de leurs effectifs théoriques et disposent de quantités importantes de munitions et de carburant. Dernière arrivée importante en date : le 2e bataillon de la 44e brigade l’artillerie.

 

 

— Mariupol

 

L’objectif principal des troupes du « secteur M » de Mariupol semble se limiter à dissuader les forces républicaines d’attaquer frontalement et éventuellement de percer en direction de la cité portuaire. De la ligne de front longeant le Kalmius, au nord jusqu’à Shirokino plus au sud, l’essentiel des FAN se compose de groupes tactiques très mobiles appuyés par des éléments d’artillerie (pour la plupart remisés en réserve depuis les accords de Minsk). On note vers Telmanovo, plus au nord-est, la présence de la 1re brigade mécanisée des FAN (avec son 1er bataillon « Viking ») et un autre groupement tactique mécanisé vers Novoazovsk destiné à intervenir en cas de percée kiévienne vers Sakhanka – Shirokino. Le commandement kiévien a, sans doute, par ses actions de harcèlement continuel de la ligne de front (surtout sur Sakhanka – Shirokino), l’intention de fixer les deux groupes tactiques précités afin que ces derniers ne puissent se porter pour une contre attaque éventuelle en appui du groupe tactique de Starobeshevo en cas d’offensive généralisée.

 

 

 

 

On signale à l’aéroport de Mariupol, l’arrivée le 26 mai d’un groupe supplémentaire d’experts militaires américains dans la guerre NBC (nucléaire, bactériologique et chimique). D’où la crainte du commandement républicain d’un mauvais coup dans le but d’accuser les indépendantistes de crime contre l’humanité.

 

 


 

Dans la périphérie ouest et sud-ouest de Shirokino, les affrontements entre les forces républicaines et le « régiment » (sic) de néonazis « Azov », renforcé d’une compagnie de « Donbass », continue. Malgré les attaques incessantes, les forces républicaines continuent d’évacuer les civils qui le désirent.

 

Dans la nuit du 28 au 29 mai, près de Shirokino, une section d’« Azov » qui tentait de s’infiltrer dans le dispositif défensif a été promptement éliminée.

 

 

Ceux qui se gavent en Ukraine béhachélisée…

 

L’augmentation du nombre de réfugiés en provenance de l’Ukraine est en train de devenir l’une des crises humanitaires les plus graves dans le monde. Pour les experts de l’ONU, la poursuite des combats dans l’est du pays, ajoutée à la pénurie aiguë d’aide humanitaire aux civils qui fuient en masse l’Ukraine « proeuropéenne », pour généralement aller en Russie, sont les principaux facteurs de cette situation alarmante.

 

À Moscou, 11 enfants des régions de Donetsk et de Lugansk gravement malades viennent d’être placés dans des institutions médicales spécialisées. Le plus jeune d’entre eux n’a que quatre mois.

 

Il y a ceux qui crèvent de faim, qui souffrent tant et plus chaque jour, que l’on humilie à chaque instant, et il y a ceux qui se gavent en Ukraine « proeuropéenne ». À leur tête : le satrape présidentiel, Petro Porochenko.

 

Les USA font pression sur le Comité Nobel, afin qu’il attribue le prix de la paix… au boucher de Kiev ! Ses revenus ont augmenté de plusieurs fois depuis son entrée en fonction à la tête du pays ; et, cela, sur fond d’effondrement économique et en pleine crise politique. Depuis un an, Porochenko, qui avait promis d’en finir avec l’oligarchie, n’a pas vendu un seul de ses actifs économiques. « Si je suis élu, je vendrai la société Roshen. En tant que président, je veux m’occuper uniquement des affaires de l’État », avait-il promis au cours de sa campagne électorale en avril 2014. Et le soir de son élection, le 25 mai, il se voulait le président d’une Ukraine où l’on « vivrait autrement ».

 

Même les prisonniers ukrainiens sont l’objet de magouilles particulièrement honteuses. Dernièrement, l’officier du SBU Gayde Rizayeva a avoué que les échanges de prisonniers de guerre n’étaient « juste que des affaires »…

 

Avant-hier soir, on signalait une explosion avec d’importants dégâts dans un des nombreux magasins du groupe Roshen à Kiev. Mais qui pourrait bien en vouloir au potentat kiévien ?

 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 31 mai 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

David Cameron veut une loi criminalisant les opinions « non politicaly correctes »

David Cameron veut une loi criminalisant les opinions « non politicaly correctes » | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Prison Planet.com

 

David Cameron veut une loi criminalisant les

opinions « non politicaly correctes »

 

Le Premier ministre britannique David Cameron vient de se fendre d’un commentaire à glacer le sang, en expliquant que même les personnes qui respectent la Loi se seront plus « à l’abri des réprimandes de l’État » s’ils s’impliquent dans ce que le gouvernement considère comme des « discours de haine », de « fanatisme » ou de critiques de l’homosexualité et du féminisme.

 

En effet, lors de la préparation d’une nouvelle loi antiterrorisme qui devrait sortir d’ici la fin du mois, Cameron a jeté les bases de telles mesures, en faisant observer que l’idée d’un État qui n’intervient pas dans la vie des gens sous prétexte que ces derniers respectent les lois, constituait une « approche vouée à l’échec. »

 

« Trop longtemps, notre société s’est montrée tolérante et passive, en disant au citoyen : tant que vous respectez la loi, nous vous laissons tranquille. Cela a souvent impliqué de notre part une attitude neutre entre des valeurs différentes. Et cela a contribué à promouvoir une narration faite d’extrémisme et de haine. Ce gouvernement tournera définitivement la page de cette approche perdante et vouée à l’échec, » a déclaré Cameron.

Le journal londonien The Independent a qualifié ces propos de « chose la plus épouvantable jamais prononcée par David Cameron. »

 

D’après BBC News, les nouvelles lois anti-radicalisation pourraient même créer des problèmes à ceux qui expriment des opinions non politiquement correctes.

 

« Ceux qui s’opposent à l’homosexualité, au multiculturalisme ou au féminisme pourraient-ils se voir accusés de menacer les valeurs de tolérance et d’égalité ? » se demande Mark Easton de la BBC. « Est-ce que les thèses de Russel Brand contre le vote seraient alors considérées comme une menace pour la démocratie ? »

 

Les nouvelles mesures seront introduites sur la base de la justification de la lutte contre l’extrémisme islamique, un prétexte discutable étant donné que le gouvernement de Cameron a plusieurs fois soutenu des groupes djihadistes lors des conflits en Libye et en Syrie.

 

Les organisations de défense des droits civils craignent que ces nouvelles lois ne soient utilisées pour contraindre au silence les protestations légitimes de certains groupes, en cataloguant d’antigouvernementaux leurs discours, dans le même contexte que la rhétorique djihadiste.

 

En effet, lors d’un discours devant l’assemblée des Nations unies l’an dernier, David Cameron avait expliqué que ceux qui mettaient en doute la version officielle des événements du 11 septembre 2001 ou du 7 juillet 2005 étaient des « extrémistes non violents » comparables aux sympathisants de l’EIIL.

 

 

  

Scotland Yard a également averti les citoyens britanniques que le simple fait de visionner une vidéo de décapitation de l’EIIL pourrait mener à leur arrestation sur la base de ces lois antiterroristes. Ces dernières donneront en outre à l’autorité de régulation des télécommunications, l’Ofcom, le « pouvoir d’agir contre les chaines qui transmettent des contenus extrémistes. »

 

« Ces dispositions permettraient à la police de demander à un haut tribunal d’ordonner que les extrémistes soient interdits de transmission, et contraints d’envoyer au préalable tout tweet, post Facebook ou autre message Internet à la police pour approbation, » explique le journal The Independent. « Cela inclurait les messages des utilisateurs avertissant leurs amis ou connaissances que leurs communications sont désormais contrôlées, ou encore les messages niant les accusations d’extrémisme qui les ont amenés à être concernés par ce type de mesures. »

 

Ce que l’on entend exactement par « discours de haine » ou « contenus extrémistes » reste bien entendu tout à fait subjectif, mais à en juger par les propos de David Cameron devant l’ONU, il faut y inclure ceux exprimant des opinions politiques « non-mainstream. »

 

Maintenant que le gouvernement conservateur de Cameron s’est assuré la majorité à la Chambre, là où les partis de gauche qui agissent habituellement pour dénicher dans les lois toute atteinte aux libertés civiles ont désormais perdu de leur influence, nous pouvons nous attendre à ce qu’une nouvelle vague d’autoritarisme envahisse la société britannique dans les toutes prochaines années.

 

 

 

Par Paul Joseph Watson
 (PrisonPlanet.com)  - traduction : Christophe pour ilFattoQuotidiano.fr - le 15 mai 2015

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Discours de Samantha Power sur le siège de Leningrad, le comble du cynisme

Discours de Samantha Power sur le siège de Leningrad, le comble du cynisme | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Discours de Samantha Power

sur le siège de Leningrad,

le comble du cynisme

Par Maria ZAKHAROVA (Russie)

 

La représentante permanente des États-Unis aux Nations Unies, Samantha Power, prenant la parole lors d’une réunion de l’Assemblée générale le 5 mai 2015, a cité le journal intime de Tanya Savicheva, rappelant les souffrances de la jeune fille pendant le siège de Leningrad en 1941-1944.


Voici ci-dessous le commentaire de Maria Zakharova, directrice du département de l’Information et presse du ministère russe des affaires étrangères, publié en russe par RT.

 

Mais tout d’abord, il faut vous rappeler l’histoire tragique de cette famille de Leningrad :

 

Le journal de Tanya Savicheva

 

Pendant le blocus allemand de 900 jours de Leningrad, 642 000 civils sont morts dans la ville et 400 000 autres pendant l’évacuation.

En 1941, la famille Savichev vivait à Leningrad et s’apprêtait à passer l’été à la campagne. Mais seul Mikhail, le frère de Tanya, a réussi à quitter la ville avant le blocus.

Dès le début de la guerre, tous les membres de la famille avaient commencé à aider à l’effort de guerre. La mère cousait des uniformes, d’autres avaient travaillé dans la fabrication d’armes et avaient servi à la défense de la ville.

Comme les denrées alimentaires avaient été coupées pendant le siège, la plupart des habitants de la ville étaient condamnés à mourir de faim. La famille de Tanya n’a pas échappé au sort commun et son journal est devenu un témoignage de la tragédie humaine de Leningrad durant la Seconde Guerre Mondiale.


Première entrée :

« Zhenya est décédée le 28 décembre 1941 à 12 h 30 »

La sœur Zhenya travaillait dans une usine d’armes, où elle devait se rendre en luttant contre les éléments des rigueurs de l’hiver. Elle fut la première victime de la famille, en raison des énormes exigences physiques et du manque de nutrition.


Moins d’un mois plus tard, une nouvelle entrée apparaît dans le journal :


« Grand-mère est décédée le 25 janvier 1942 à 15 h »


« Leka est décédé le 17 mars, 1042, à 5 h »


« Oncle Vasya est décédé le 13 avril 1942 à 2 h » 


Enfin Tanya écrit à propos de la mort de l’oncle Lesha et sa mère Maria. Lesha mourut le 10 mai et sa mère 3 jours plus tard. Dans l’entrée, Tanya omet le mot « mort » :


« Mama le 13 mai 1942, à 7 h 30 »

 Dernières entrées :

« La famille Savichev est morte »

« Tout le monde est mort »

« Il ne reste plus que Tanya »


Tanya a été évacuée assez tôt avec d’autres enfants. En août 1942, le train emmenant les enfants est arrivé dans le village de Chatki. La jeune fille s’est retrouvée dans l’orphelinat 48. Mais, parmi les nouveaux enfants, elle était la seule à être atteinte de tuberculose. Tanya est décédée le 1er juillet 1944 à l’âge de 14 ans.

 

 

Maria ZAKHAROVA :


Le cynisme a beaucoup de définitions et d’exemples. En voici un autre. Cynisme – lorsque, le 5 mai 2015, la représentante permanente des États-Unis aux des Nations Unies, Samantha Power à la tribune de l’Assemblée générale cite le journal intime de Tanya Savicheva pour parler de la souffrance de la jeune fille pendant le siège de Leningrad.

 

Tout d’abord, Samantha Power a temporairement oublié que le siège de Leningrad a duré 872 jours – du 8 septembre 1941 au 27 janvier 1944. Et le deuxième front tant attendu a été ouvert en Europe, six mois après la libération complète de Leningrad du blocus !

 

Qu’est-ce qui a empêché les États-Unis et le Royaume-Uni de commencer à aider notre pays à sauver Tanya et des centaines de milliers de ces mêmes enfants de 2 à 5 ans ? Après tout, quelque chose l’empêchait, n’est-ce pas ? Ou alors, Washington et Londres ne disposaient pas des pages du journal de Tanya Savicheva à l’époque ? Sinon, ils auraient certainement commencé une opération militaire contre les troupes d’Hitler en Europe trois ans plus tôt, n’est-ce pas ?

 

Seulement, Tanya a disparu. Et maintenant la diplomatie américaine peut spéculer sur son nom tous ce qu’ils veulent. Reconnaissons que le fait de demander aux Américains une connaissance de l’histoire, en particulier d’un pays étranger, même bien connu, c’est, disons, quelque peu cynique.

 

Deuxièmement, en jouant la « bonne tante », qui déplore le sort d’un enfant qui est mort dans le lointain 1944, l’Ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies a encore une fois oublié qu’à aucun moment au cours de l’année écoulée, pas une seule fois lors des réunions thématiques du Conseil de sécurité, elle n’a pris la peine de mentionner le sort des enfants du Donbass qui vivent encore, et, par ailleurs, souffrent [y compris de faim – KR] à la suite des opérations militaires et la catastrophe humanitaire provoquée par le blocus actuel. Elle n’est, cependant, pas la seule à l’oublier, ses autres collègues du département d’État, aussi.

 

C’est juste que les enfants du Donbass n’existent pas, ce n’est qu’un mythe de la « Propagande russe » !

 

C’est que, du point de vue de « l’exclusive » Samantha Power, ils ne valent même pas le statut de Pussy Riot, pour en parler à l’ONU.

 

Mais, si ces enfants étaient morts du bon côte de l’histoire et, de préférence, depuis de nombreuses années de manière à ne pas pouvoir se défendre ; ou, s’ils s’étaient enfoncé un poulet congelé dans certaines parties de leur corps [référence à Pussy Riot – KR] en déclarant fièrement qu’elles souffrent à cause [de Poutine] du régime et du manque de réalisations créatives, alors Samantha Power garantirait une visite gratuite de l’immeuble de l’ONU et les honorerait à la tribune des Nations Unies.

 

 

 

Par Maria ZAKHAROVA (Russie) (orientalreview.org) - RT - traduction Avic - Réseau International.

Koter Info's insight:


Quand "ils" arrangent l' HISTOIRE !


No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Yémen : avec le soutien de Washington, Riyad vole au secours d’Al Qaïda

Yémen : avec le soutien de Washington, Riyad vole au secours d’Al Qaïda | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : des civils fuyants les zones de bombardements. Direction Union européenne ? Crédit : Reuters

 

 

Yémen : avec le soutien de Washington,

Riyad vole au secours d’Al Qaïda

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 14 avril une résolution concernant la crise au Yémen, ayant pour effet de légitimer les opérations terroristes de l’Arabie Saoudite mis à mal par l’Iran.


L’Arabie saoudite dirige l’assaut sur le Yémen, lancé le 26 mars en alliance avec quelques pays du Golfe et le soutien logistique des États-Unis et du Royaume-Uni.

 

La résolution 2216 a été adoptée par 14 votes (incluant celui de la Chine) alors que la Russie s’est abstenue. Ainsi, Beijing et Moscou refont l’erreur qu’ils avaient faite en 2011, lorsqu’ils se sont abstenus sur la résolution autorisant la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne en Libye, qui a rapidement conduit à l’intervention militaire, au renversement et au meurtre du président Kadhafi.

 

La résolution 2216 ne dit absolument rien à propos des décès, de la destruction et des souffrances causés par les bombardements saoudiens contre les populations et les infrastructures civiles, ainsi que les dépôts de médicaments et de nourriture. Tout le blâme est reporté sur les rebelles Houthis et leurs alliés, incluant l’ancien président Ali Abdullah Saleh, son fils et les factions de l’armée et de la garde républicaine qu’ils conduisent en coordination avec les Houthis et la majorité des tribus du pays. Cette alliance de forces nationales a permis de débarrasser de larges régions du Yémen des forces associées à al-Qaïda et à l’État islamique (Daech).

 

La résolution du Conseil de sécurité prétend vouloir rétablir le gouvernement « légitime » du président déchu Abedrabbo Mansour Hadi, qui bénéficiait de très peu de soutien au Yémen à l’exception d’al-Qaïda, ainsi que de certaines factions séparatistes du sud du pays et de milices des frères musulmans. Ces groupes sont actuellement isolés dans le sud et le sud-est du pays, à qui les Saoudiens ont livré par la voie des airs des colis contenant des armes et des munitions.

 

Les campagnes de bombardement ont ciblé des résidences, des camps de réfugiés et des silos à grain, ainsi que des aqueducs, des réservoirs d’eau potable et stations de pompage, des usines de traitement du lait, des ports, des aéroports, des ponts, des centrales thermiques, des lignes de distribution d’électricité, des stations d’essence et des réservoirs, des raffineries, provoquant des pénuries alimentaires, d’eau potable et de médicaments dans tout le pays. Tout ceci a été décrit de manière détaillée par les organisations d’aide humanitaire et les agences de l’ONU elles-mêmes.

 

Cette résolution est inacceptable pour les Houthis et leurs alliés, qui bénéficient du soutien de la majorité des Yéménites. Ainsi, les bombardements et les souffrances vont se poursuivre, étant donné l’incapacité des Anglo-Saoudiens d’obtenir quelque victoire que ce soit sur le terrain.

 

Les Saoudiens se sont vantés, au moment de lancer cette campagne, de pouvoir compter sur le soutien de l’Égypte, du Pakistan et de la Turquie, les trois principales puissances « sunnites » capables de fournir des troupes au sol au Yémen. Fort heureusement, la diplomatie et des hommes sages au Pakistan et en Turquie ont temporairement bloqué le déroulement de ce scénario de guerre entre chiites et sunnites. Le Parlement pakistanais a voté la neutralité dans ce conflit, et la Turquie a jusqu’ici soutenu les efforts iraniens pour trouver une solution politique. En Égypte, des voix se sont exprimées avec force dans les médias, ainsi que certaines élites politiques, pour empêcher l’Égypte de tomber dans le piège tendu par les Saoudiens au Yémen.

 

Quant à l’évacuation des ressortissants étrangers, les États-Unis n’ont toujours pas entamé l’évacuation de leurs ressortissants du Yémen. Le scandale est tel que 41 Américains bloqués au Yémen ont déposé une plainte auprès du tribunal fédéral de Washington contre le Département d’État et le Pentagone, réclamant d’être évacués !

 

De son côté, le navire Priazovie de la Marine de guerre russe a évacué dimanche dernier 308 citoyens de 19 pays : 159 Yéménites, 45 Russes, 18 Américains, 14 Ukrainiens, 13 Jordaniens, 9 Cubains, 9 Biélorusses, 8 Ouzbeks, 5 Britanniques, 5 Azerbaïdjanais, un Bulgare, 6 Estoniens, 3 Turkmènes, 3 Palestiniens, 2 Égyptiens un Bahreïni, un Djiboutien, un Somalien, et un Saoudien.

 

 

 

Par la Rédaction de Solidarité & Progrès – le 21 avril 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Quand le gang des « has been » d’Amérique latine et d’Espagne se mobilise contre le Venezuela

Quand le gang des « has been » d’Amérique latine et d’Espagne se mobilise contre le Venezuela | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Illustration : José María Aznar et Álvaro Uribe

 

Quand le gang des « has been » d’Amérique latine

et d’Espagne se mobilise contre le Venezuela

Par Maurice Lemoine (*)

 

Le 9 avril, en prélude au Sommet des Amériques, en compagnie des ex-chefs d’État Felipe Calderón (Mexique), Jorge Quiroga (Bolivie) et de l’ancien chef du gouvernement espagnol José María Aznar, l’ex-président colombien Andrés Pastrana a présenté en grande pompe aux médias, dans les salons d’un luxueux hôtel, une « Déclaration de Panamá ». Également signé par d’autres ex-gouvernants latino-américains, ce texte dénonce « la grave altération démocratique et constitutionnelle dont souffre le Venezuela » et « exige l’immédiate remise en liberté des prisonniers politiques et le rétablissement des conditions nécessaires pour l’exercice des droits fondamentaux et des libertés publiques dans ce pays ». Bénéficiant d’une ample publicité, cette déclaration a été remise aux participants au Sommet, à l’Organisation des États américains (OEA) et à l’Organisation des Nations unies (ONU). « Nous faisons cela pour attirer l’attention de la communauté internationale sur ce qui se passe au Venezuela avec les droits de l’homme », a déclaré Andrés Pastrana.

 

On ne peut que se féliciter de voir d’aussi éminentes personnalités politiques – dont la liste figure ci-dessous – se préoccuper pour la démocratie et le respect des droits de l’homme à Caracas, tant les compétences et l’expérience de chacun sont dignes du plus grand respect. Qu’on en juge…

 

Andrés Pastrana. Président colombien de 1998 à 2002, période pendant laquelle, d’après la Commission des droits de l’homme de l’ONU, la situation des droits en question s’est considérablement aggravée, essentiellement du fait de la montée en puissance des groupes paramilitaires liés à l’armée et agissants en toute impunité dans l’ensemble du pays. La signature, avec Washington, du « plan Colombie » (sans que le Congrès national n’ait été consulté) a eu pour principale conséquence de prolonger et radicaliser le conflit armé interne.

 

Felipe Calderón. Personne n’aurait pu imaginer que son sexennat (2006-2012) conduirait le Mexique à une situation aussi épouvantable : sa désastreuse stratégie de militarisation de la lutte contre les narcotrafiquants a fait exploser l’usage de la torture par les forces armées, s’est soldée par 60 000 morts violentes auxquelles on rajoutera plus de 26 000 « disparitions », sans faire aucunement reculer le crime organisé. En revanche, le taux de la population vivant sous le seuil de pauvreté (moins de 100 dollars par mois) est passé de 43 % à 46 %.

 

Jorge Quiroga. N’a jamais été élu président de Bolivie ; vice-président, il n’a accédé brièvement à la fonction (du 7 août 2001 au 6 août 2002) que parce que le président Hugo Banzer, victime d’un cancer, a dû démissionner.

 

José María Aznar. Chef du gouvernement espagnol du 4 mai 1996 au 17 avril 2004 ; on lui doit la « position commune » de l’Union européenne (UE) adoptée en 1996 – sanctions limitant les échanges politiques, diplomatiques et culturels avec Cuba – au nom de l’alignement sur la politique étrangère des États-Unis. Dès le 12 avril 2002, au nom de l’UE dont il assurait la présidence en tant que président du gouvernement espagnol (mais dont il n’avait consulté aucun dirigeant), Aznar a reconnu, en compagnie de George W. Bush, le gouvernement putschiste du patron des patrons vénézuélien Pedro Carmona, qui avait participé la veille au coup d’État contre Hugo Chávez. Son expertise en matière de « droits de l’homme » lui a permis de devenir conseiller de Barrick Gold, numéro un mondial dans l’extraction minière de l’or, et d’intégrer le conseil d’administration de News Corporation, l’empire de Rupert Murdoch (The Times, Wall Street Journal, Fox News, etc.).

 

Eduardo Duhalde. Vice-président de l’ultralibéral Carlos Menem de 1989 à 1991, Duhalde n’a pas été élu, mais, en pleine crise de la dette, est devenu chef de l’État « intérimaire » de l’Argentine – nommé par l’Assemblée législative après la démission de Fernando de la Rúa – du 2 janvier 2002 au 25 mai 2003. Alors qu’il se trouvait à la Casa Rosada (la présidence), la police a réprimé brutalement les manifestants, notamment lors de ce qui est demeuré dans les mémoires sous le nom de « massacre de Avalleneda » (deux morts, trente-trois blessés par balles). Devant l’indignation populaire, il a dû organiser des élections anticipées.

 

Sebastián Piñera. Doté d’une fortune de 2,4 milliards de dollars, ce « Berlusconi chilien » (2010-2014), qui n’a pas hésité à faire entrer d’anciens collaborateurs du régime militaire du général Augusto Pinochet dans son gouvernement, a durement réprimé en 2011 les innombrables manifestations étudiantes – certaines d’entre elles se terminant par des centaines d’arrestations (870 le 4 août) – qui réclamaient une éducation publique, gratuite et de qualité. Contre les Mapuches – communautés autochtones qui protègent leurs terres ancestrales de l’expansion de projets d’exploitation forestière –, le pouvoir a appliqué la loi antiterroriste héritée de la dictature de Pinochet. En vertu de l’article 269 de la loi Hinzpeter, ceux qui participaient aux « désordres de l’ordre public » ou tous autres actes de violence pouvaient être punis d’une peine de prison de 541 jours à trois ans de prison.

 

Álvaro Uribe. Proche du « narco » Pablo Escobar lorsqu’il était maire de Medellín (1982), principal promoteur et initiateur des Coopératives de sécurité rurale – les Convivir, ultérieurement ralliées aux paramilitaires – quand il a exercé la fonction de gouverneur de l’Antioquia (1995-1997). Ses deux mandats présidentiels (2002-2006 ; 2006-2010) ont été marqués par une succession de scandales sanglants. Dans celui dit « de la parapolitique », plus de soixante députés et sénateurs (dont son cousin Mario Uribe) appartenant à sa mouvance politique ont été mis en examen, en détention ou condamnés (trente-deux) pour leurs liens avec les narcoparamilitaires des Autodéfenses unies de Colombie (AUC). Dans le cadre des « chuzadas », le président de la Cour suprême, ainsi que de nombreux magistrats, journalistes et opposants ont été espionnés par la police politique (Département administratif de sécurité ; DAS). La pratique des « faux positifs » a vu des membres de l’armée colombienne assassiner des civils innocents – 2 700 d’après le parquet général (en septembre 2011) – afin de les faire passer pour des guérilleros morts en combat. Chef de la sécurité et homme de confiance d’Uribe au Palacio de Nariño (le palais présidentiel), le général Mauricio Santoyo a été condamné en décembre 2012, aux États-Unis, à treize ans d’incarcération pour ses liens avec le narcotrafic.

 

Belisario Betancur. Sous sa présidence, le 6 novembre 1985, un commando du M-19 a investi le Palais de justice de Bogotá, où siégeait la Cour suprême, retenant en otage plus de 300 personnes. Alors que les guérilleros exigeaient de négocier avec le président, celui-ci refusa et l’assaut donné par l’armée se transforma en boucherie : une centaine de morts, guérilleros pour la plupart, onze juges de la Cour suprême et des employés du palais, auxquels s’ajoutent onze disparus.

 

Miguel Ángel Rodríguez. Président du Costa Rica de 1998 à 2002, brièvement (un mois !) secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA) en 2004, il a été condamné le 27 avril 2011 à cinq ans de prison pour corruption aggravée (un pot-de-vin de 819 000 dollars pour l’adjudication d’un contrat de téléphonie mobile à Alcatel), avant d’être acquitté en appel. Contestant cette décision, la Cour suprême l’a remis en examen en novembre 2014.

 

Rafael Ángel Calderón. Président du Costa Rica de 1990 à 1994. Accusé d’avoir perçu des commissions sur l’achat de matériel médical effectué en 2002 pour le compte de la sécurité sociale, il a été condamné à cinq ans de prison, pour corruption, en octobre 2009, et n’a pu prendre part, comme il le souhaitait, à l’élection présidentielle de février 2010.

 

Laura Chinchilla. Lorsqu’elle a quitté la présidence du Costa Rica, le 8 mai 2014, une grève générale des enseignants inondait les rues de manifestants dénonçant des retards de salaires. Il restera de son mandat le scandale qui a éclaté lorsque a été révélé que, en mars et mai 2013, à cause de l’incurie de son ministre de la Communication et du chef des services de renseignements (qui ont dû démissionner), elle a utilisé, pour un déplacement officiel, puis un voyage privé au Pérou, un jet mis à sa disposition par Gabriel Morales Fallon, un homme d’affaires colombien soupçonné dans son pays d’être lié à des trafiquants de drogue.

 

Óscar Arias. Lui aussi ex-président du Costa Rica, il a reçu le prix Nobel de la paix en 1987 pour son rôle dans les processus de paix en Amérique centrale (Salvador, Nicaragua, Guatemala) – bien qu’il ait en permanence tenté de marginaliser le Nicaragua sandiniste. Pour éviter que l’OEA (dominée par des gouvernements de gauche et de centre gauche) ne gère la crise née au Honduras après le renversement, en juin 2009, du président Manuel Zelaya, il s’est vu confier le rôle de « médiateur » grâce aux manœuvres de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Jouant la montre, il a permis aux putschistes de consolider leurs positions tout en empêchant le retour de Zelaya dans son pays avant l’organisation d’élections sous contrôle (le 29 novembre 2009) permettant de « laver » le « golpe ».

 

Luis Alberto Monge. Élu président du Costa Rica en 1982. Bien que déclarant son pays neutre, il a fermé les yeux sur les activités des groupes antisandinistes en échange d’une importante aide économique des États-Unis de Ronald Reagan. C’est durant son mandat que l’ambassadeur américain Lewis Tamb et la CIA, avec l’appui des forces de sécurité costariciennes, ont ouvert une piste d’atterrissage utilisée pour approvisionner le Front sud de la « contra » en armes – financées par le trafic de cocaïne organisé en lien avec le cartel de Medellín par la CIA.

 

Osvaldo Hurtado. Vice-président équatorien, arrivé au pouvoir sans être élu, après la mort, en 1981, dans un accident d’avion, du chef de l’État progressiste Jaime Roldós. Candidat à trois reprises à la magistrature suprême, il a chaque fois été battu ; lors de sa dernière tentative, en 2002, il a rassemblé… moins de 1 % des voix.

 

Lucio Gutiérrez. Président équatorien destitué par le Parlement le 20 avril 2005, au terme d’un soulèvement populaire, il a été impliqué dans la tentative de coup d’État fomenté le 30 septembre 2010 par des policiers mutins contre le président Rafael Correa.

 

Alfredo Cristiani. Au pouvoir au Salvador de 1989 à 1994, il a été élu sous les couleurs de l’Alliance républicaine nationaliste (Arena), parti associé aux escadrons de la mort d’extrême droite fondés par le major Roberto D’Aubuisson pour étouffer toute opposition. Sous son mandat, au prétexte de lutter contre la guérilla du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN), l’armée a assassiné six prêtres jésuites, dont le recteur de l’Université Centraméricaine (UCA), Ignacio Ellacuria, très impliqué dans la recherche de la paix. Pour apaiser l’indignation de la communauté internationale, Cristiani a promis que les responsables seraient jugés. La plupart seront acquittés par un jury en 1991, avant que Cristiani ne décrète une amnistie en avril 1993... quelques jours avant la publication d’un rapport d’enquête des Nations Unies démontrant la compromission des plus hautes autorités de l’armée (et des États-Unis). Lorsque, à New York, le 31 décembre 1992, un accord de paix a été signé avec le FMLN, Cristiani n’a pas paraphé personnellement le document.

 

Armando Calderón Sol. Successeur d’Alfredo Cristiani à la présidence du Salvador (1994-1999) pour le compte, lui aussi, de l’Arena dont il est l’un des fondateurs. Son gouvernement s’est essentiellement distingué par l’ampleur des « réformes » et des privatisations.

 

Vicente Fox. Président de Coca-Cola pour le Mexique et l’Amérique latine, il a été élu pour six ans chef de l’État du Mexique le 2 juillet 2000, pour le compte du Parti d’action nationale (PAN). Dans son zèle néolibéral, il a multiplié les privatisations (eau, électricité, parcs naturels, sites archéologiques, etc.), dans le contexte des mégaprojets continentaux prévus par le Plan Puebla — Panama (PPP), lui-même conçu en vue de la concrétisation de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), chère aux États-Unis. Ces projets se heurtant à une vive résistance, la répression s’est déchaînée à travers la militarisation et l’émergence de groupes paramilitaires, en particulier dans les États (Chiapas, Guerrero, Michoacán, Oaxaca) où survit 80 % de la population indigène.

 

Alejandro Toledo. A la tête du Pérou de 2001 à 2006, ennemi des entreprises publiques et continuateur des politiques néolibérales du dictateur Alberto Fujimori, qui a fui le pays, il s’est montré particulièrement complaisant avec le capital étranger. Il a terminé son mandat très impopulaire, les Péruviens lui reprochant de ne pas avoir bénéficié des fruits de la croissance alors que l’économie était au mieux depuis cinq ans. Se représentant à la présidentielle d’avril 2011 (remportée par Ollanta Humala), il n’a obtenu que 16 % des voix.


Luis Alberto Lacalle. Représentant l’aile droite du parti Blanco, partisan déclaré des politiques économiques néolibérales, il a été président de l’Uruguay de 1990 à 1995. Le 13 décembre 1992, un référendum d’initiative populaire a annulé (avec près de 75 % des voix) cinq des trente-deux articles de sa loi générale sur les privatisations, laborieusement approuvée après seize mois de débat. Le 28 août 1994, ce peuple décidément insoumis rejettera (63 % des voix) une réforme constitutionnelle confuse prévoyant, entre autres, une réforme du système électoral et des prestations sociales.

 

Nicolás Ardito Barletta. Technocrate panaméen, vice-président de la Banque mondiale pour l’Amérique latine et les Caraïbes (1978-1984), vainqueur de l’élection présidentielle de mai 1984, il a été poussé à la démission le 28 septembre 1985 par le général Manuel Antonio Noriega.

 

Mireya Moscoso. A gouverné le Panama de 1999 à 2004 et a défrayé la chronique du fait de son goût pour les vêtements de luxe et les bijoux payés sur le budget de l’État. Un temps inquiétée pour l’usage irrégulier, par une fondation que dirigeaient des proches, d’un don de 45 millions de dollars effectué par Taiwan, elle a réussi à se sortir de ce mauvais pas. Proche alliée des États-Unis, elle a, sur demande pressante de Washington, le 26 août 2004, dernier jour de son mandat, amnistié « pour raisons humanitaires » le terroriste anticastriste Luis Posada Carriles. Arrêté alors qu’il préparait un attentat à la bombe contre Fidel Castro en visite au Panamá en novembre 2000, il avait été condamné à huit années d’incarcération. Agent de la CIA, auteur intellectuel de l’attentat contre un DC-8 de la Cubana de Aviación qui fit soixante-treize victimes, à La Barbade, en 1976, Posada Carriles vit actuellement, en toute impunité, à Miami (où réside également Mireya Moscoso).

 

À tous ces signataires de la « Déclaration de Panamá », regroupés au sein de l’Initiative démocratique d’Espagne et des Amériques (IDEA), s’est joint le « socialiste » Felipe González. Au sein de cette belle brochette, il ne dépare pas. Le 26 septembre 1983, alors chef du gouvernement espagnol, il a décoré l’amiral Rubén Franco, l’un des chefs de la dictature argentine (depuis condamné pour « vol de bébés »), de la Grande Croix de l’Ordre du Mérite Aéronautique. Le contre-amiral Ciro García, collaborateur du dictateur Jorge Videla, lié aux services de renseignements, recevra également de ses mains la même distinction. C’est également sous le gouvernement de González que, de 1983 à 1986, émanation du pouvoir, l’escadron de la mort des Groupes antiterroristes de libération (GAL) ont assassiné dix-sept séparatistes basques sur le sol français.

 

« Bien que [leur] prise de position soit purement symbolique, a commenté le politologue Daniel Lansberg-Rodriguez dans la revue américaine Foreign Policy (reprise sans une once de réflexion par Courrier International), elle contribue à démonter le récit officiel de la solidarité entre pays latino-américains face à l’impérialisme américain» Ce qui s’appelle prendre ses désirs pour des réalités. En effet, cette bande de « has been » dépourvus de légitimité pour donner des leçons à qui que ce soit a été clairement désavouée par les chefs d’État en exercice.

 

Face au décret du président Barack Obama qualifiant le Venezuela de « menace pour la sécurité nationale des États-Unis », tant l’Union des nations sud-américaine (Unasur) que la Communauté des États latino-américains et caraïbes (Celac) ont manifesté un rejet unanime et, déclarant que l’ingérence des États-Unis dans la région « crée une très forte tension », ont réclamé son abrogation [1]. Par ailleurs, lors du Sommet des Amériques que la machine à simplifier médiatique a résumé à « l’historique poignée de main entre Raúl Castro et Obama », les pressions et interventions américaines ont été vigoureusement dénoncées par les chefs d’État de la Bolivie (Evo Morales), de l’Équateur (Rafael Correa), du Venezuela (Nicolás Maduro) et de l’Argentine (Cristina Kirchner), avec l’assentiment de leurs homologues continentaux et insulaires – la Communauté des Caraïbes (Caricom ; treize États) se distinguant dans sa solidarité avec Caracas. Enfin, et après qu’Obama ait abandonné l’assemblée plénière pour éviter d’entendre les critiques adressées aux États-Unis, aucune « déclaration finale » n’a été signée, faute de consensus entre « yankees » et « latinos ».

 

 

Par Maurice Lemoine (*) - legrandsoir.info - le 16 avril 2015.


 

 

(*) Maurice Lemoine est journaliste et anciennement rédacteur en chef du Monde diplomatique, auteur et voyageur engagé. Autodidacte, il est une exception dans la presse française et dans l’équipe du Monde diplomatique. La situation latino-américaine est l’un de ses sujets de prédilection. Par le passé, il a été membre de la rédaction de la revue Autrement, producteur délégué aux Nuits Magnétiques sur France Culture, puis rédacteur en chef de La Chronique d’Amnesty International de 1993 à 1996. Il est spécialiste de la situation politique latino-américaine et tout spécialement du Venezuela. (Source Wikipédia)


Il publie le 2 avril 2015 un livre sur les coups d’État en Amérique Latine : Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’État modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, Paris, 2015. 

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Cinquante-quatre milliards de dollars et 190 000 employés : Qui est-ce ?

Cinquante-quatre milliards de dollars et 190 000 employés : Qui est-ce ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Cinquante-quatre milliards de dollars et

190 000 employés : Qui est-ce ?

 

Les Nations-Unies, leurs employés actifs, leurs retraités et leur fonds de pension ! Il y a 200 fonctionnaires des Nations-Unies pour gérer ce fonds en collaboration avec une quinzaine de banques dont l’une des plus impliquées est JPMorgan Chase. Comme dans toutes les circonstances similaires où il y a beaucoup d’argent à manipuler, les malversations sont inévitables, l’immunité diplomatique facilite les passe-droits et autres combines douteuses. Par exemple 25 % des fonctionnaires et des retraités de l’ONU perçoivent un salaire ou une pension libellés en francs suisses et naturellement domiciliés sur un compte parfaitement légal dans un établissement bancaire en Suisse, pays dont les valeurs morales sont irréprochables comme chacun sait, bizarre !

 

Ivan Pictet, descendant des fondateurs de la banque genevoise éponyme était depuis 14 mois président du comité d’investissement du fonds dont il qualifiait le fonctionnement de « byzantin »*. Il a démissionné discrètement sentant le vent tourner ou bien par respect pour la réputation de sa banque qui aurait peut-être pu tremper dans des magouilles indescriptibles…


Naturellement on ne le saura jamais, surtout pas les contribuables du monde entier qui financent ce monstre tentaculaire qualifié de « Machin » par De Gaulle… et il avait eu une vision très exacte de l’inutilité de cet organisme.

 

On se demande d’ailleurs à quoi sert ce Machin puisque les opérations de sécurité des Casques bleus sont largement supplantées par les Gis américains, les USA étant la nation mondiale la plus va-t-en-guerre qu’on n’ait jamais connu dans l’histoire depuis 100 ans et qui n’ont jamais été découragés par l’ONU dans leurs entreprises guerrières, trop facile les Américains ont un droit de veto.

 

Le Mexicain Sergio Arvizu s’est lancé dans d’obscures opérations financières avec la gestion du fonds de pension de l’ONU dans le but d’échapper à tout contrôle tant de l’office du Secrétaire général que du syndicat des employés de l’ONU. Mais oui ! Il y a un syndicat pour ces diplomates, on pourrait dire un syndicat imprégné de diplomatie…

 

Bref, cette ténébreuse histoire révèle un tout petit morceau de l’iceberg nauséabond que constitue le Machin, largement noyauté qui plus est par des gauchistes de tous bords et des écologistes qui ne se voilent même plus la face, en particulier au sein de l’IPCC, organisme officiel des Nations-Unies, mais en réalité incubateur des œufs pondus par les bêtes immondes que sont Greenpeace, le WWF et des milliers d’affidés de ces deux monstruosités qui ont leurs bureaux à l’ONU et dictent leurs lois aux diplomates. Il est donc évident qu’un gros scandale décrédibiliserait l’ONU si ce n’est déjà le cas. Et ce sera tant mieux pour le monde entier !

 

Reste à savoir si cette affaire glauque de gestion de quelques milliards de dollars assez borderline éclatera au grand jour. Espérons que le changement climatique, une invention des Nations-Unies, fera éclore une vilaine fleur mutante dont les effluves terrasseront ces parasites inutiles et nocifs.

 

 

Par jacqueshenry.wordpress.com – le 12 avril 2015

 

*Querelles byzantines : discussions interminables sur des points théologiques, passionnés, mais sans grand intérêt (Wikipédia).


No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Eugénisme et réchauffement climatique anthropique… E = MC2

Eugénisme et réchauffement climatique anthropique… E = MC2 | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Source dessin : extremecentre.org


 

Eugénisme et réchauffement

climatique anthropique… E = MC2

 

Einstein l’avait bien dit :

E=Mc2 où E est l’Eugénisme, M le malthusianisme et c2 est le changement climatique (anthropique bien sûr) (cc ou c au carré)

Ce qui nous donne : Eugénisme = Malthusianisme x changement climatique (anthr.) > CQFD -  Académie des sciences de Résistance 71.

 

***

 

Une haute fonctionnaire de l’ONU déclare

qu’« on devrait faire tous les efforts possibles

pour dépeupler la planète »

Par Steve Watson (*)

 

Les hauts fonctionnaires de l’ONU sont en train de pousser la notion que la population humaine devrait être réduite afin de combattre effectivement le changement climatique.

 

Cette notion de longue date a été continuellement avancée par Christiana Figueres, la secrétaire exécutrice de la convention des Nations unies sur le changement climatique (UNFCC). En 2013, Figueres a eu une conversation avec le fondateur de Climate One Greg Dalton en ce qui concerne le « taux de fécondité dans la population » comme étant un contributeur du changement climatique.

 

Les commentaires sont faits à la minute 4.20 dans la vidéo ici

 

« Un problème lié est le taux de fertilité de la population » opina Dalton. « Beaucoup de gens dans les cercles de l’énergie et de l’environnement ne veulent pas approcher cela parce que c’est politiquement dangereux. Ce n’est pas leur problème, » a-t-il ajouté.

« Mais n’est-il pas vrai que stopper l’augmentation de la population serait un des plus gros leviers pour contrôler la montée des gaz à effet de serre ? » a demandé Dalton.

 

« De manière évidente, moins de personnes exerceraient de pression sur les ressources naturelles », a répondu Figueres, notant aussi que des estimations suggèrent que la population mondiale sera de 9 milliards d’individus en 2050.

 

Dalton a ensuite questionné le fait de savoir si ce chiffre pourrait être enrayé ou ralenti de quelque manière que ce soit.

 « Donc est-ce que 9 milliards, c’est la conclusion définitive ? C’est inscrit, un fait quasiment accompli, n’y a-t-il pas un moyen de changer cela ? » a-t-il demandé à Figueres.

 

« Il y a une certaine pression dans le système pour aller vers cela ; on peut définitivement changer cela non ? Nous pouvons sûrement changer ce chiffre », a répondu Figueres.

 

« Nous devrions vraiment faire tous les efforts possibles pour changer ce chiffre parce que nous sommes déjà aujourd’hui en excédent de ce que la planète peut soutenir », a-t-elle aussi clamé.

 

« Alors oui, nous devrons faire tout ce qui est possible, mais nous ne pouvons pas tomber dans le raisonnement simpliste de dire qu’en limitant la croissance démographique nous aurons résolu le problème. Ce n’est pas une question de si/ou, mais de et/aussi, » a dit la fonctionnaire de l’ONU.

 

Climate One se décrit lui-même comme un forum pour les affaires publiques qui se fait le défenseur d’action extrême pour combattre le changement climatique. C’est une branche du Commonwealth Club of California basé à San Francisco, essentiellement un moulin à parole visité régulièrement par des chefs de gouvernements et des entrepreneurs.

 

Figueres n’est pas étrangère aux déclarations controversées lorsque cela a trait au changement climatique. La fonctionnaire de l’ONU avait précédemment décrit le but de l’UNFCC comme « une transformation complète de la structure économique du monde. »

 

Elle a aussi déclaré répétitivement qu’une dictature communiste de style chinois est bien plus efficace que le système constitutionnel à l’américaine pour combattre « le réchauffement climatique anthropique global ».

 

Figueres a dit à Bloomberg News l’an dernier que le gouvernement chinois (qui continue à mettre en application les avortements légaux, l’infanticide et la stérilisation obligatoire) fait « bien les choses » quand il s’agit du changement climatique, même si la Chine est et de loin le plus gros émetteur de gaz à effets de serre de la planète.

 

Figueres a noté qu’une division partisane au sein du Congrès américain existe « au détriment » du passage des législations sur le changement climatique, tandis que le parti communiste chinois lui, applique ses politiques par décrets-lois. Le président Obama acquiesce à cela puisqu’il contourne le congrès en permanence pour ordonner ses décrets sur le changement climatique.

 

Comme Infowars l’a continuellement fait remarquer, il y a une erreur fondamentale à associer le changement climatique avec la surpopulation.

 

Les populations des pays développés sont en décroissance et seulement dans les pays du tiers monde voit-on le taux de croissance démographique augmenter dramatiquement. L’industrialisation par elle-même équilibre la croissance démographique et même ces modèles de croissance de population mondiale montrent de manière routinière que la population mondiale va se stabiliser à environ 9 milliards d’individus vers 2050 et commencera à décliner doucement après cela.

 

« La population des pays les plus développés restera virtuellement inchangée à 1,2 milliard d’individus jusqu’à 2050 », explique un rapport de l’ONU. Le soutien de l’ONU à une politique de dépopulation est en contraction directe avec ses propres résultats de recherches démographiques.

 

Une fois qu’un pays s’industrialise, le taux de fécondité passe à la moyenne de 1,6 enfant par famille, ainsi la population occidentale est en déclin dans le monde (NDT Le taux de maintien du statu quo démographique étant de 2,1 enfants par famille). Cette tendance s’est aussi matérialisée dans des pays comme le Japon et la Corée du Sud.

 

L’ONU a dit que la population mondiale allait se maximiser vers 9 milliards puis allait décliner.

 

De plus, comme mis en évidence par la revue The Economist, le taux de fertilité est en chute libre.

 

Comme les écologistes radicaux poussent à la désindustrialisation du monde devant la soi-disant menace du carbone, ceci va renverser la tendance qui baisse naturellement le nombre d’enfants que nous avons. Si les fanatiques religieux que sont les réchauffistes sont autorisés à mettre en pratique leur politique, la population mondiale va continuer a croître jusqu’à effectivement potentiellement devenir un problème, ceci n’est qu’un autre exemple du comment les hystériques du réchauffement climatique sont en train de causer en fait plus de mal que de bien pour le long terme de l’environnement en empêchant les pays sous-développés de s’industrialiser et ainsi de réduire leur taux de naissance de manière naturelle.

 

Même si vous vous faites l’avocat du diable et acceptez que les humains causent de fait un réchauffement catastrophique et que nous sommes trop nombreux et si vous pouvez passer outre les connotations eugénistes des politiques de contrôle de populations et de la politique de dépopulation, ces méthodes ne sont fondamentalement pas une solution valide à la menace perçue émanant du changement climatique.

 

La véritable solution serait d’aider à l’augmentation des standards de vie des nations désespérément pauvres du tiers et quart monde, permettant à ces pays de s’industrialiser et de voir leur chiffre de population se réduire en conséquence, et ce de manière naturelle.

 

Au lieu de cela, le tiers monde a vu les prix alimentaires doubler à cause des politiques liées au « changement climatique » par exemple transformer d’énormes zones agricoles dédiées à l’alimentation en zone de cultures pour le biofuel.

 

De plus, la législation sur le climat continuellement poussée par le monde développé fait que ces nations prennent moins en charge demandant plus aux pays les plus pauvres, et ce malgré le fait que la réduction plus avant de leurs émissions de CO2 handicapera toujours plus leur déjà fragile économie ainsi que leurs peuples vivant sous le seuil de pauvreté (NDT : sauf bien sûr leurs leaders mis en place par l’Occident, qui pille les ressources de ces nations dans le même temps…)

 

Des législations précédentes, tel que l’accord de Copenhague, ont permis aux peuples des pays développés d’émettre deux fois plus de carbone par tête de pipe (NDT Sans mauvais jeu de mots…) que ceux des pays pauvres, qui n’ont pas causé de hausse dans l’émission des gaz dits menaçant notre existence sur cette planète. Les révélations en ce domaine ont mené certains leaders du tiers monde à accuser le monde développé de « colonialisme climatique ».

 

Connecter la politique environnementale aux agendas de dépopulation ouvre la porte à l’eugénisme et il n’est donc pas surprenant que par cette porte se soient engouffrées les hordes de la pourriture élitiste qui ne demande qu’à être en première ligne de la politique d’extermination.

 

Un exemple est le groupe d’utilité publique du Royaume-Uni Optimum Population Trust (OPT), qui a lancé précédemment des initiatives appelant les membres riches et puissants des pays riches de participer à la réduction du carbone en finançant des programmes de réduction de la population des nations en voie de développement. (NDT : par exemple le financement des programmes de vaccination de l’ONU par la fondation eugéniste Bill & Melinda Gates qui des dires mêmes de « Bill la main froide », « pourrait aider à réduire la population mondiale de 10 à 15 % si on fait bien le boulot… » Brrrr… et c’est en marche.)

 

En 2007, le groupe a aussi publié un rapport annonçant que les enfants sont « mauvais pour la planète » et « qu’avoir de grande famille devrait être vilipendé et dénoncé comme mauvaise conduite environnementale de la même façon que de prendre l’avion souvent, de conduire de grosses voitures et de ne pas réutiliser les sachets en plastique. »

Les mêmes dires ont été réitérés encore et encore par les groupes et les écologistes ainsi que par les scientifiques les plus influents du gouvernement américain.

 

Bien que vous puissiez penser que les idées de stérilisation et de dépopulation ne pourraient pas être acceptées par le public, ces concepts sont maintenant soutenus et popularisés comme étant la façon de propulser l’humanité vers l’avant.

 

 

 

Par Steve Watson (*) (infowars.com) -  traduit de l’anglais par Résistance 71 – le 6 avril 2015

 

(*) Steve Watson est basé à un Londres. Il est écrivain et éditeur pour Alex Jones Infowars.comet Prisonplanet.com.

Il possède une maîtrise en relations internationales de l’école de sciences politiques à l’Université de Nottingham et un diplôme de baccalauréat ès arts en littérature et en création littéraire de l’Université de Nottingham Trent. (Source : infowars.com)


Koter Info's insight:


Personne ne la voit venir, pourtant la dictature est déjà au coin de la rue !  Toutefois, dormez bien braves gens, car vous pourrez toujours continuer à vous taire sans réagir, comme maintenant.


No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

État palestinien : McCain menace de réduire le financement US de l’ONU

État palestinien : McCain menace de réduire le financement US de l’ONU | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : © AP Photo/ Cliff Owen

 

État palestinien : McCain menace de réduire

le financement US de l’ONU

 

 

Si l’ONU reconnaissait un État palestinien, les États-Unis devraient réduire leur contribution au budget de l’organisation.

 

Le Congrès américain devrait réduire sa contribution au budget de l’ONU si les Nations unies reconnaissent un État palestinien, a déclaré le sénateur républicain John McCain, cité par l’agence Reuters.

 

Le sénateur a appelé le président américain Barack Obama à renoncer à la possibilité d’envisager la reconnaissance d’un État palestinien, ce qui selon lui reviendrait à contredire une position diplomatique de longue date du gouvernement américain.

 

Le sénateur, candidat sans succès à la présidentielle de 2008, appelle par ailleurs Obama à mettre fin au duel qui l’oppose au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur ce sujet.

 

La discussion sur la création d’un État palestinien a compliqué les relations entre les États-Unis et Israël. Barack Obama a mis en garde le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, fermement opposé à l’existence de l’État palestinien, en lui annonçant que Washington n’aurait pas d’autre choix que de réexaminer sa politique à l’égard d’Israël.

 

 

 

Par fr.sputniknews.com – le 23 mars 2015

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Les frères John Foster et Allen Dulles un siècle de guerre froide

Les frères John Foster et Allen Dulles  un siècle de guerre froide | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

 

Les frères John Foster et Allen Dulles -

un siècle de guerre froide

Par Karel Vereycken

 

Quiconque se demande pourquoi les États-Unis ont fini par être autant détestés dans le monde devrait lire ce livre.

 

Écrit par Stephen Kinzer, un ancien correspondant du New York Times, ce livre vient à point nommé. Pourquoi ? Parce qu’il expose comment des individus ont sciemment mis en place dès les années 1950 la mécanique de guerre froide, qui fait à nouveau vaciller le monde au bord du chaos.

 

La nouvelle génération de journalistes aux commandes aujourd’hui, sans doute trop occupée pour étudier l’Histoire, nous offre chaque jour des répliques caricaturales de rhétorique anti-russe, n’hésitant pas à présenter Vladimir Poutine comme le « fantôme de Staline », ce dictateur ayant fait des millions de victimes. Nos médias (Libération, Canal+, etc.) regorgent de rapports de basse police, présentés comme des enquêtes sérieuses, sur les « réseaux de Poutine » qui infiltrent notre pays pour le soumettre à sa tyrannie.

 


La guerre froide, hier et aujourd’hui

 

À l’origine, si le sénateur américain Joseph McCarthy [1] occupait le devant de la scène avec ses discours anticommunistes enflammés, ce sont bien John Foster Dulles (1888-1959) et son frère Allen Dulles (1893-1969) qui menaient la danse.

 

Le président Harry Truman (1884-1972) avait ouvert le bal, mais c’est lorsque le président Dwight David Eisenhower (1890-1969) et son vice-président Richard Nixon (1913-1994) (tous deux républicains) prennent leurs fonctions, en 1953, que John Foster Dulles devient secrétaire d’État et Allen Dulles dirigeant de la CIA. John Foster Dulles restera à ce poste jusqu’à sa mort en 1959, Allen Dulles jusqu’en 1961. Tous deux étaient des avocats d’affaires du fameux cabinet Sullivan & Cromwell, le bras armé des intérêts coloniaux et cupides qui occupent la City et Wall Street. [2]

 

Grâce à ce gros plan sur le pire de ce qui a été fait au nom de l’Amérique, l’auteur permet au monde d’identifier ce qui nous conduit aujourd’hui à l’abîme. Car avec l’intervention en Libye, la guerre en Syrie et le coup de force occidental en Ukraine, où l’OTAN et l’UE se félicitent d’avoir installé au pouvoir des néonazis pour faire reculer la « menace russe », on vient de remonter dans le temps. Obama, lors de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU le 24 septembre, n’a-t-il pas déclaré que la Russie était l’une des trois menaces pesant sur le monde, avec l’État islamique et Ebola ?

 

Si la Russie et la Chine sont les premières cibles, c’est l’ensemble des pays des BRICS et leurs alliés qui sont aujourd’hui dans le collimateur (voir p. 4). Contester le FMI et la Banque mondiale, vouloir échanger du gaz et du pétrole en d’autres devises que le dollar, comme le souhaitait Jean-Christophe de Margerie, et faire de la Russie et de la Chine des partenaires est devenu désormais un péché mortel aux yeux de Washington et de Londres, dont les banques vacillent.

 

Si ce n’est pas la guerre froide, « ça y ressemble quand même beaucoup », estime Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur à l’Institut français de géopolitique : « On retrouve les mêmes protagonistes, le même axe est-ouest. » Et surtout, « on est clairement dans une situation hybride entre paix et guerre », la définition même d’une « guerre froide ».

 

 

Biberonné à l’impérialisme

 

Les frères Dulles sont nés du mariage du révérend presbytérien Allen Macy Dulles et d’Edith Foster. Dès leur petite enfance, ils sont initiés aux secrets de la politique mondiale par leur grand-père John Watson Dulles (1836-1917), le secrétaire d’État américain du Président Harrison, le premier à participer au renversement d’un gouvernement étranger, celui d’Hawaï. Il créa l’embryon d’un service de renseignement militaire.

 

L’autre grande référence pour les deux adolescents fut leur « oncle », Robert Lansing (1864-1928), le beau-fils de John Watson Dulles. Lansing fut lui aussi secrétaire d’État, mais pour le président démocrate Woodrow Wilson, un autre interventionniste. Lansing, qui prit les deux frères sous sa protection, créa un petit service de renseignement, le Bureau of Secret Intelligence, ancêtre de l’actuelle Diplomatic Security Service.

 

>>> Lire la suite de ce long et

intéressant article de fond  ici

 

 

Par Karel Vereycken - agora-erasmus.be - le 10 mars 2015


No comment yet.