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La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
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Le toit de l’ambassade US à Paris nous espionne !

Le toit de l’ambassade US à Paris nous espionne ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Le toit de l’ambassade US à Paris

 nous espionne !

 

Personnellement, si je faisais partie des services secrets français, la honte m’envahirait tant la médiocrité et l’asservissement total aux Yankees sont complets ! L’humiliation extrême de cette affaire gravissime prouve définitivement le complot mondial puisqu’il n’existe plus en 2015 de gouvernements occidentaux souverains capables de s’imposer et de défendre leurs intérêts face à l’Amérique impériale.

 

Bref, l’excuse du 11/9 vole en éclats, celui du terrorisme islamiste s’évapore, car il serait assez extravagant que les Amerloques veuillent faire passer Hollande ou Sarkö pour des barbus de Daech ! En réalité, il ne reste plus que le besoin maladif et dictatorial d’espionner la planète entière pour ne prendre absolument aucun risque dans la mise en place de l’agenda politique du Nouvel Ordre mondial.

 

La bonne nouvelle réside dans le fait que l’élite mondialiste n’est sûre de rien puisqu’elle se sent obligée de ratisser large et d’espionner même ses valets et serviteurs !

 

Le toit de l’ambassade américaine à Paris soupçonné d’abriter une station d’écoutes de la NSA

 

Une structure légère installée sur le toit de l’ambassade américaine à Paris est soupçonnée d’abriter un centre d’espionnage des télécommunications, qui pourrait avoir servi à écouter les conversations téléphoniques des trois derniers présidents français. « Il est de notoriété publique qu’un système d’écoute a été installé sur le toit de l’ambassade des États-Unis » dans la capitale française, a déclaré à l’AFP mercredi une source proche du dossier, en requérant l’anonymat.

 

Les services de renseignement « estiment que le système est opérationnel depuis environ quatre ans », a-t-elle précisé. « Dans la mesure où ce système n’est pas intrusif et qu’il est sur le territoire américain, la France n’a pas grand-chose à dire ».

 

Pour cette source « c’est une pratique courante des services de renseignements anglo-saxons et le choix de la localisation de l’ambassade à proximité de l’Élysée et de plusieurs ministères n’est pas innocent ».

 

Contactée par l’AFP, l’ambassade américaine à Paris, située à 350 mètres du palais présidentiel, 450 du ministère de l’Intérieur ou 600 de celui de la Justice, s’est refusée à tout commentaire.

 

Environ 80 ambassades américaines abritent des centres du Special Collection services (SCS), une unité commune aux agences américaines de renseignement NSA et CIA, assure le journaliste d’investigation Duncan Campbell, spécialiste de l’espionnage, qui a collaboré avec plusieurs grands médias britanniques.

 

Peintures en trompe-l’œil

 

Sur son site internet, il publie des photos des toits des ambassades de Vienne, Berlin, Lagos ou encore Mexico, où se trouvent des structures blanches, souvent sans fenêtres qui, selon lui, dissimulent des équipements radio et électronique.

 

À Paris, un rectangle blanc surplombe l’édifice. De loin, il semble disposer de six fenêtres. Mais pour le quotidien Libération, il s’agit de peintures en trompe-l’œil sur une bâche spéciale qui laisse « passer les signaux électromagnétiques ».

 

En octobre 2013, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, citant des documents fournis par l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden, avait estimé que le portable de la chancelière Angela Merkel avait été écouté depuis un centre du SCS situé sur l’ambassade américaine à Berlin.

 

Sur les documents de Wikileaks publiés mardi soir par deux médias français, la source des conversations présidentielles écoutées par les Américains est mentionnée en bas de page : « Foreign satellite, unconventional » (satellite étranger non conventionnel), « unconventional ». Ou simplement « unidentified » (non identifié).

 

 

 

Par lelibrepenseur.org – le 25 juin 2015

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Londres rappelle des espions après les révélations de Snowden

Londres rappelle des espions après les révélations de Snowden | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : à Downing Street, on s’est refusé à tout commentaire sur ces informations. © CARL COURT

 

 

Londres rappelle des espions après

les révélations de Snowden

 

 

La Russie et la Chine auraient eu accès à des documents ultra-secrets dévoilés par l’ancien consultant Edward Snowden, une possible menace pour Londres.

 

Les services secrets britanniques auraient été contraints d’évacuer des espions de certains pays après que la Russie et la Chine eurent accédé à la masse de documents ultra-secrets emportés par l’ancien consultant américain Edward Snowden, rapporte dimanche le Sunday Times. De hauts responsables du gouvernement et des services de renseignements ont déclaré au journal que des agents avaient dû être retirés de pays hostiles après que la Russie eut été en mesure de décrypter plus d’un million de dossiers.

 

« La Russie et la Chine ont ces informations. Cela signifie que des agents ont dû être retirés et que le fait que nos modes d’opération sont connus a fait cesser notre collecte d’informations essentielles », a déclaré au Sunday Times une source de Downing Street, les services du Premier ministre David Cameron.

 

Une porte-parole de Downing Street s’est refusée à tout commentaire sur ces informations. « Nous ne commentons pas sur les questions touchant aux services secrets », a-t-elle expliqué. « Nous ne pouvons ni confirmer ni infirmer ces informations », a quant à lui déclaré un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères, le Foreign Office.

 

 

Leurs espions en danger ?

 

D’autres sources gouvernementales citées par le journal ont affirmé que la Chine avait, elle aussi, accès aux documents qui révèlent les techniques de renseignement de la Grande-Bretagne et des États-Unis, ce qui suscite la crainte que leurs espions aient pu être identifiés.

 

Edward Snowden, ancien consultant de la CIA et de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, s’est réfugié en Russie après avoir transmis à la presse une énorme quantité de documents secrets, afin de dévoiler l’étendue des programmes américains de surveillance électronique et de protéger les libertés individuelles. Snowden a affirmé qu’aucun service de renseignements ne pourrait décrypter les documents qu’il a emportés avec lui.

 

Mais une source des renseignements britanniques a déclaré au Sunday Times : « Nous savons que la Russie et la Chine ont accès aux matériaux de Snowden et qu’elles les étudieront pendant des années, recherchant des indices pour identifier des cibles potentielles. »

 

 

 

Par lepoint.fr (AFP) – le 14 juin 2015.

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Je suis ... un peu con ?

Je suis ... un peu con ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Voici plutôt le slogan qu'auraient dû afficher tous les "je suis Charlie", il aurait été beaucoup plus réel et plus proche de la vérité.


Mais l'émotion humaine "provoquée" dominera toujours les coups fourrés politiques que l'on vous fait dans le dos en profitant des événements (que l'on crée si besoin !!!!).


Dire que depuis "ce" jour-là, vous avez tous perdu un peu plus de droits démocratiques et de liberté d'expression, mais pourtant vous étiez tous très sincèrement "Charlie".


Malheureusement, tant qu'il y aura autant de moutons dociles, les bergers politiques se frotteront les mains en les envoyant à l'abattoir social.


Soyez tous pardonnés de votre crédulité, car vous n'avez pas le temps de bien vous informer et vos médias vous trompent en permanence, soit par la désinformation ou, mieux encore, par la non information !


Regardez les infos des JT belges, RTBF ou RTL, c'est toujours digne du Monde de Candy ou de la domination des infos locales et des faits divers sans importance.


Le reste du monde est à feu et à sang ou en crise, mais rien à foutre !  Tout va bien braves gens et vous devez le penser ainsi puisqu'on vous le dit à la télé !


Si vous aimez "La Gazette de Koter Info" pour son esprit critique, rendez service à vos amis et à vos familles en la faisant connaître, c'est une des manières de (peut-être) parvenir à sauver la démocratie sociale pour l'avenir de vos enfants !


Duc


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Dix « théories du complot » qui se sont avérées être exactes

Dix « théories du complot » qui se sont avérées être exactes | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Dix « théories du complot » qui se sont

avérées être exactes

 

Bien que le terme « théorie du complot » est devenu un terme péjoratif utilisé contre quiconque remet en question la version officielle des événements, il y a d’innombrables exemples dans l’histoire de conspirations qui se sont avérées exactes.

 

 

1) Opération AJAX et les opérations sous fausse bannière

 

L’idée que les gouvernements et les agences de renseignement commettent des actes terroristes sous « faux drapeau » a été maintes fois ridiculisée et accusée de « théorie du complot » par les médias traditionnels en dépit de l’existence d’un grand nombre de cas documentés historiquement.


Les documents déclassifiés : 

http://www2.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB28/

 

 

2) Golfe du Tonkin

 

Le 4 août 1964, le président Lyndon Johnson se rend à la télévision nationale pour annoncer à la nation que les forces nord-vietnamiennes ont lancé des attaques sur des destroyers américains dans le golfe du Tonkin. Le Nord-Vietnam avait attaqué des navires américains.

 

« La multiplication des actes de violence contre les forces armées des États-Unis doit non seulement mettre notre défense en alerte, mais appelle également à une réponse directe. Cette réponse est donnée dans mon discours de ce soir », a déclaré Johnson.


Le congrès passa bientôt la résolution du golfe du Tonkin, qui a permis de donner à Johnson une autorité préapprouvée pour mener des opérations militaires contre le Nord-Vietnam. En 1969, plus de 500.000 soldats se battaient en Asie du Sud-Est.

 

Johnson et son secrétaire à la Défense, Robert McNamara, ont dupé le Congrès et le peuple américain. En fait, le Nord-Vietnam n’avait pas attaqué le USS Maddox, comme le Pentagone le revendiquait, et la « preuve irréfutable » d’une seconde attaque « non provoquée » contre le navire de guerre américain était une ruse.

 

Le 2 août, le destroyer Maddox prétendait avoir identifié trois bateaux torpilleurs nord-vietnamiens s’approchant de lui. Selon Washington, le navire était dans les eaux internationales, mais plusieurs historiens ont des raisons de croire que le destroyer américain passait en revue (volontairement ou non) sur le territoire de la République démocratique du Vietnam. Puis il a provoqué une lutte, après que des navires de guerre nord-vietnamiens ont été endommagés tandis que le destroyer américain n’a pas été touché. Le deuxième incident s’est produit au cours d’une tempête tropicale dans le golfe du Tonkin, lorsque le radar d’un destroyer américain aurait détecté dix navires.

 

Complément : 

Opérations sous fausse bannière : le Sénat américain déclassifie les débats sur l’incident du golfe du Tonkin le 4 août 1964

Archives déclassifiées :

http://www2.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB132/press20051201.htm

 

 

3) Opération Gladio : Terrorisme sponsorisé par l’État pour blâmer la gauche #StayBehind #OTAN

 

Après la Seconde Guerre mondiale, la CIA et le MI6 britannique ont collaboré avec l’OTAN pour l’Opération Gladio, un effort pour créer une « armée sous couvert » pour lutter contre le communisme dans le cas d’une invasion soviétique de l’Europe de l’Ouest.

 

Gladio a vite transcendé sa mission initiale et est devenue un réseau terroriste secret composé de milices d’extrême droite, des éléments du crime organisé, des agents provocateurs et des unités militaires secrètes. La soi-disant armée sous couvert était active en France, en Belgique, au Danemark, aux Pays-Bas, en Norvège, en Allemagne et en Suisse.

 

La « stratégie de la tension » Gladio a été conçue pour désigner les groupes politiques de gauche en Europe comme des terroristes et effrayer la population afin qu’elle vote pour des gouvernements autoritaires. Pour réaliser cet objectif, les agents de Gladio menaient un certain nombre d’attentats terroristes meurtriers qui ont été attribués aux gauchistes et marxistes.

 

En août 1980, les agents de Gladio ont fait exploser une gare de Bologne, tuant 85 personnes. Initialement attribué aux Brigades rouges, il a été découvert plus tard que les éléments fascistes dans la police secrète italienne et Licio Gelli, le chef de la loge maçonnique P2, étaient responsables de l’attaque terroriste. D’autres groupes fascistes, y compris Avanguardia Nazionale et Ordine Nuovo, ont été mobilisés et engagés dans la terreur.

 

L’Opération Gladio a finalement coûté la vie à des centaines de personnes à travers l’Europe.

 

Selon Vincenzo Vinciguerra, un terroriste Gladio qui purge une peine à vie pour le meurtre de policiers, la raison de Gladio était simple. Il a été conçu pour forcer le public italien à se tourner vers l’État pour demander une plus grande sécurité. C’est la logique politique qui se cache derrière tous les massacres et les attentats qui restent impunis, parce que l’État ne peut pas se condamner lui-même ou être tenu pour responsable de ce qui s’est passé.

 

 

4) l’opération Northwoods

 

Dans la guerre secrète contre le régime communiste à Cuba dans le cadre de l’opération Mongoose de la CIA, les chefs d’état-major ont proposé à l’unanimité des actes de terrorisme au sein des États-Unis, financés par l’État.

 

Le plan prévoyait d’abattre des avions américains détournés, le naufrage de navires américains, et le meurtre d’Américains dans les rues de Washington DC. Le plan scandaleux incluait même une catastrophe mise en scène par la NASA qui mettait en jeu la vie de l’astronaute John Glenn.

 

Titubant sous l’échec cuisant de la CIA à la baie des Cochons de Cuba, le président Kennedy a rejeté le plan en mars 1962. Quelques mois plus tard, Kennedy a refusé à l’auteur du plan, le général Lyman Lemnitzer, un second mandat en tant que commandant militaire le plus haut gradé de la nation.

 

En novembre 1963, Kennedy a été assassiné à Dallas, Texas.

En complément :

Opération Northwoods – Wikipédia 

Quand l’état-major américain planifiait des attentats terroristes contre sa population

Opération Northwoods : l’US Army projetait d’utiliser le terrorisme

northwoods.pdf by Noname

***Le document traduit en français par Reopen911***

 

 

5) L’incident de Gleiwitz : Opération Himmler

 

L’incident de Gleiwitz se réfère à une opération sous fausse bannière menée par les nazis le 31 août 1939 pendant laquelle les troupes SS ont organisé une attaque contre une station de radio allemande puis blâmé les troupes polonaises.

 

Des agents allemands habillés en tenues militaires polonaises ont saisi la station de radio, située près de la frontière polonaise, avant de diffuser un message de propagande court en polonais. Ils ont tué alors des victimes des camps de concentration qui ont également été habillés en uniformes polonais et les ont laissés sur les lieux, ce qui faisait que l’incident ressemblait à un acte d’agression polonais. Le lendemain, l’Allemagne envahit la Pologne, Hitler citant l’incident comme un des prétextes.

 

Neuf jours avant l’incident, Hitler avait dit à ses généraux : « Je vais vous donner un casus belli de propagande. Sa crédibilité n’a pas d’importance. On ne demandera pas au vainqueur s’il avait dit la vérité ».

 

 

6) Les compagnies de tabac ajoutaient délibérément des produits chimiques à la cigarette pour créer la dépendance

 

Les Conspirations ne sont pas toujours de nature gouvernementale, elles peuvent aussi cibler les consommateurs.

 

Comme l’a rapporté la BBC, les compagnies de tabac aux États-Unis ont été surprises à créer des cigarettes qui augmentent la dépendance en incluant des produits chimiques qui ont augmenté artificiellement le pouvoir addictif du produit et leur donnant meilleur goût.

 

Clive Bates, directeur de l’ASH, a déclaré que la découverte exposait un « scandale dans lequel les compagnies de tabac utilisent délibérément des additifs pour rendre leurs mauvais produits encore pires ».

 

Mad Scientists

 

Tobacco companies have been making cigarettes more addicting for decades. In 1973, a senior scientist for a tobacco company wrote in a secret report: « Methods which may be used to increase smoke pH and/or nicotine ‘kick’ include: (1) increasing the amount of (strong) burley in the blend, (2) reduction of casing sugar used on the burley and/or blend, (3) use of alkaline additives, usually ammonia compounds, to the blend, (4) addition of nicotine to the blend, (5) removal of acids from the blend, (6) special filter systems to remove acids from or add alkaline materials to the smoke. »

 

SOURCE : R.J. Reynolds senior scientist, 1973 Bates No. 502193199/3 228

PDF

 

Addicted to Lies

Even the tobacco executives are concerned about the addictiveness of their products. Well, sort of. In a confidential memo from 1980, a tobacco institute executive wrote: « [T]he entire matter of addiction is the most potent weapon a prosecuting attorney can have in a lung cancer/cigarette case. We can’t defend continued smoking as ‘free choice’ if the person was ‘addicted’. »

SOURCE : Tobacco Institute executive, 1980. Bates No. TIMN0097164/7165

PDF

 

Nicotine = Poison

 

Back in 1978, one tobacco company executive said: « Very few consumers are aware of the effects of nicotine, i.e., its addictive nature and that nicotine is a poison. »

SOURCE : H.D. Steele. Memorandum, August 24, 1978. Future Consumer Reaction to Nicotine. Brown and Williamson collection. Document Date : 08/24/1978. Bates No. : 776 078 962

PDF

 

D’autres documents sur l’industrie du tabac :

http://www.tobaccofreeflorida.com/teens/top_secret_files.html

 

 

7) Opération Fast and Furious

 

L’Opération Fast and Furious, en vertu de laquelle l’administration Obama à fourni des armes de contrebande aux barons de la drogue mexicains dans un effort apparent de retracer les armes à feu et retrouver les gangs de drogue, faisait en fait une partie d’un complot visant à diaboliser le second amendement.

 

Des documents obtenus par CBS News en décembre 2011 prouvent que les agents ATF ont discuté de comment ils pourraient lier les armes impliquées dans la violence au Mexique à des marchands d’armes basés aux États-Unis en vue de passer une réglementation plus stricte sur le contrôle des armes à feu.

 

Une source des forces de l’ordre a déclaré à CBS News que les e-mails suggéraient que l’ATF avait créé le problème lui-même dans le cadre d’un stratagème politique.

 

« C’est comme si l’ATF avait créé ou aggravé le problème afin qu’ils puissent être la solution à ce problème et s’en glorifier. C’est une façon de pensée circulaire », a dit la source.

 

 

8) L’espionnage de la NSA et la surveillance de masse

 

Dans les années 1990, quand des militants anti-surveillance et personnalités des médias mettaient en garde contre la vaste opération d’espionnage intérieur de la NSA, ils ont été traités de théoriciens de la conspiration paranoïaque.


Plus d’une décennie avant les révélations de Snowden, la NSA était occupée à intercepter et enregistrer toutes les communications électroniques à travers le monde entier dans le cadre du programme Échelon.

 

En 1999, le gouvernement australien a reconnu qu’il faisait partie d’un programme d’interception et de surveillance mondiale de la NSA appelé Échelon en alliance avec les États-Unis et la Grande-Bretagne qui permet d’écouter « chaque appel international de téléphone, fax, e-mail, ou transmission radio, » sur la planète.

 

En outre, un rapport du Parlement européen de 2 001 a déclaré que « dans l’Europe toutes les communications e-mail, téléphone et de télécopieur sont régulièrement interceptés » par la NSA.

 

 

9) Le trafic de drogue de la CIA

 

L’Agence centrale de renseignement a été impliquée dans des opérations de trafic de drogue dans le monde entier ainsi que dans le pays, notamment lors de l’affaire Iran-Contra, en vertu de laquelle les miliciens Contras faisaient de la contrebande de cocaïne aux États-Unis avec la bénédiction de la CIA. Celle-ci a été ensuite distribuée sous forme du crack à Los Angeles, les bénéfices étant canalisés par les Contras.

 

L’ancien officier de police de Los Angeles Michael Ruppert a également déclaré qu’il avait été témoin du trafic de drogue de la CIA.

 

Des barons de la drogue mexicains comme Jésus Vicente Zambada Niebla ont également affirmé qu’ils ont été embauchés par le gouvernement américain pour des opérations de trafic de drogue. Il y a une quantité de preuves importantes qui confirment que la CIA et les cartels bancaires américains sont des pivots du commerce mondial de la drogue d’une valeur de centaines de milliards de dollars par an, d’après les informations rendues publiques grâce à Gary Webb.

 

 

10) Le pistolet attaque cardiaque de la CIA

 

Pendant un témoignage devant le Sénat en 1975 concernant les activités illégales de la CIA, il a été révélé que l’agence avait mis au point un pistolet à fléchettes susceptible de provoquer une crise cardiaque. « Lors de la première audience télévisée, mise en scène dans la salle de caucus du Sénat, un pistolet à fléchettes empoisonnées a été montré ; mettant en évidence la découverte de la commission que la CIA a directement violé un décret présidentiel par le maintien de stocks de toxine de crustacés suffisant pour tuer des milliers de gens, » d’après une page Web du Sénat.

 

« Le poison mortel pénètre rapidement dans la circulation sanguine provoquant une crise cardiaque. Une fois que le mal est fait, le poison se dénature rapidement, de sorte que l’autopsie a très peu de chance de détecter que l’attaque cardiaque résulte de causes autres que naturelles. Cela sonne comme la parfaite arme de James Bond, n’est-ce pas ? Pourtant, tout cela est vérifiable dans le témoignage du Congrès », écrit Fred Burks.

 

« Le dard de cette arme secrète de la CIA peut traverser les vêtements et il ne reste rien d’autre qu’un petit point rouge sur la peau. Au moment de la pénétration de la flèche mortelle, l’individu ciblé pour assassinat peut sentir une piqûre de moustique, ou tout aussi bien rien du tout. Le dard venimeux se désintègre complètement en entrant dans la cible ».

 

Burks suggère que Mark Pittman, un journaliste qui avait prédit la crise financière et exposé les méfaits de la Réserve fédérale qui a conduit à un procès Bloomberg contre le cartel de bankster, a pu être assassiné avec l’arme de la CIA.

 

 

On pourrait rajouter :

 

— La DARPA finance des études d’influence sur les réseaux sociaux

— Comment les États-Unis tentent de déstabiliser l’Ukraine (2007 /2 014) pour s’attaquer à la Russie :

Comment les États-Unis ont participé activement à la création de l’UE 

Comment le FBI fabrique les terroristes

La mise en place prévue de Mario Monti à la tête de l’Italie

— Projet de false flag en #Syrie par la #TURQUIE ! – Conversation fuitée – #Erdogan

….

 

>>> Voir d’autres photos et images relatives à ce qui précède : ici

 

 

 

Par openews.eu – le 5 septembre 2014

Koter Info's insight:


Article à mettre en relation avec celui intitulé

« Et la CIA créa le label

Théoriciens du complot… » 

repris en deux parties ici :

http://sco.lt/85vE49

http://sco.lt/5qCBHt

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2006-2012 : Hollande, Sarkozy et Chirac écoutés

2006-2012 : Hollande, Sarkozy et Chirac écoutés | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos :

- Les trois présidents français écoutés par la NSA © DR

- Le siège de la NSA dans le Maryland. © Reuters

 

2006-2012 : Hollande, Sarkozy et Chirac écoutés

 

Au-delà des trois chefs d’État français, des ministres, des hauts fonctionnaires, des parlementaires et des diplomates ont été surveillés téléphoniquement pendant près d’une décennie par les services secrets américains, selon des documents obtenus par WikiLeaks.

 

Les États-Unis ont placé la République sur écoute. Les présidents François Hollande, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, ainsi que de nombreux ministres, des hauts fonctionnaires, des parlementaires ou des diplomates, ont été écoutés directement ou par ricochet pendant près d’une décennie par les services secrets américains, selon des documents confidentiels de la National Security Agency (NSA) obtenus par WikiLeaks (lire aussi notre version en anglais de cet article).

 

D’après des notes de synthèse de la NSA auxquelles Mediapart et Libération ont eu accès, en collaboration avec WikiLeaks, dans le cadre de l’opération Espionnage Élysée, les interceptions se sont étalées de 2006 à 2012 – mais rien ne dit qu’elles n’ont pas commencé plus tôt et ne se sont pas poursuivies depuis. Toutes classifiées « top secret », ces notes détaillent les dessous d’un espionnage obsessionnel de la France par les États-Unis sur des questions diplomatiques, de politique locale ou économique de tous ordres.

 

Que les États-Unis écoutent les principaux dirigeants d’un pays allié comme la France relève pour certains du secret de polichinelle. L’information est désormais prouvée par des documents issus du cœur de l’appareil d’État américain.

 

Surtout, les éléments que nous rendons publics à partir d’aujourd’hui (voir ici l’analyse des documents) révèlent l’ampleur jusqu’ici insoupçonnée de l’espionnage états-unien, réalisé en dehors de tout cadre judiciaire et de tout réel contrôle. Car ce ne sont pas seulement les présidents de la République successifs qui ont été écoutés ces dernières années, mais toutes les strates de la puissance publique qui ont été, à un moment ou à un autre, la cible des États-Unis, qu’il s’agisse de directeurs d’administration, de ministres, de conseillers présidentiels et ministériels, de diplomates, de porte-parole. Au sein même de l’Élysée, par exemple, de très nombreuses lignes téléphoniques (fixes ou portables) ont été branchées.

 

Déjà passablement écornée par les révélations de l’ancien agent Edward Snowden, l’image de la NSA et, avec elle, des États-Unis ne devrait pas sortir grandie de ces nouvelles révélations, qui jettent une lumière crue sur les pratiques agressives et déloyales de la première puissance mondiale à l’encontre d’un pays normalement considéré comme « ami ».

Du moins, en façade. 

 

Contactée, la NSA n’a pas souhaité faire de commentaire.

 

Comme ses deux prédécesseurs de droite, l’actuel président socialiste François Hollande n’a pas échappé à la curiosité des grandes oreilles de Washington. Un rapport du 22 mai 2012 de la NSA fait ainsi explicitement référence à une conversation tenue quatre jours plus tôt entre le président fraîchement élu et son Premier ministre de l’époque, Jean-Marc Ayrault. La conversation porte sur la volonté de François Hollande d’organiser des « consultations secrètes » avec l’opposition allemande, concernant l’éventualité d’une sortie de la Grèce de la zone euro – un sujet toujours d’actualité.

 

Les analystes de la NSA évoquent dans le même document l’existence de « précédents rapports » concernant des entretiens passés au sujet de la chancelière Angela Merkel. Ce qui laisse donc supposer que les interceptions américaines du président français ont bel et bien été monnaie courante.

 

À l’Élysée, on indiquait mardi 23 juin que, sans avoir conservé la trace de cette conversation, celle-ci est « tout à fait crédible ». Mais sur le fond, la présidence de la République n’a souhaité faire aucun commentaire à ce stade. Dans l’entourage du président, on précise toutefois qu’en amont de la rencontre entre François Hollande et Barack Obama, le 11 février 2014 à Washington, puis lors de cette entrevue, « l’engagement a été pris de ne plus pratiquer d’écoutes indifférenciées des services de l’État d’un pays allié ».

 

Le directeur général de LR (ex-UMP), Frédéric Péchenard, a communiqué l’information à Nicolas Sarkozy, qui « ne souhaite pas réagir pour l’instant ».

 

Comme pour la plupart des documents obtenus par WikiLeaks, le rapport de mai 2012 de la NSA ciblant François Hollande est surmonté de nombreuses initiales qui, une fois décryptées, donnent la mesure du caractère ultrasensible des données désormais publiques. Estampillées « top secret » (TS), ces notes traitent de renseignements obtenus par des interceptions de signaux électroniques (SI pour SIGINT, soit « signal intelligence ») et ne doivent sous aucun prétexte être partagées avec un pays étranger (NF pour NOFORN, soit « no foreigner »).

 

La note Hollande est également accompagnée, comme pour de nombreuses autres, de la mention « unconventional », une catégorie particulière dans la nomenclature de la NSA qui correspond aux opérations non conventionnelles.

 

Toujours dans cette même note Hollande figure une petite mention supplémentaire, qui est tout sauf anodine : « Foreign Satellite ». Cela signifie que l’interception téléphonique a été opérée par du matériel non américain. Tous les regards se portent aujourd’hui, sans qu’il soit possible d’en avoir la certitude absolue, vers des antennes satellites allemandes.

 

La presse a en effet plusieurs fois fait état ces derniers mois de la sous-traitance par les services secrets allemands (le BND) de l’espionnage américain, ce qui a provoqué une forte indignation en Allemagne et l’ouverture d’une enquête parlementaire qui cherche précisément le type de documents que WikiLeaks a obtenus.

 

En dehors de l’actuel chef de l’État français, d’autres hautes personnalités françaises ont été écoutées. D’après les documents en notre possession, sur lesquels nous reviendrons dans les prochains jours, les anciens présidents Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, l’ancien ministre socialiste de l’économie Pierre Moscovici (aujourd’hui commissaire européen) ou l’ex-ambassadeur de France à Washington Pierre Vimont ont ainsi été espionnés.

 

Il faut dire que l’appétit de renseignements des États-Unis pour la France relève de la boulimie. Un autre document confidentiel de la NSA, rédigé sous la présidence Sarkozy (2007-2012), révèle quant à lui la liste des cibles françaises définies par les États-Unis. Sont concernés, pêle-mêle : le portable personnel du président de l’époque, Nicolas Sarkozy, ceux du conseiller diplomatique Jean-David Levitte, du secrétaire général de l’Élysée Claude Guéant, du porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valero, de l’ancien ministre Jean-Pierre Jouyet (aujourd’hui secrétaire général de l’Élysée), celui d’un responsable du Quai d’Orsay non identifié, ou du ministre du Commerce extérieur Pierre Lellouche.

 

Pour Claude Guéant, ancien secrétaire général de l’Élysée et ex-ministre de l’Intérieur, « cette pratique est scandaleuse ». « Le gouvernement français doit réagir comme il se doit. Au minimum, cela nécessite une explication au plus haut niveau, un engagement absolu à mettre un terme à ces pratiques. Nous nous acheminons vers un monde qui est extrêmement préoccupant, où plus personne n’a plus d’intimité, de confidentialité », se plaint ce proche de Nicolas Sarkozy.

« Si les Américains ont écouté Merkel, on ne voit pas pourquoi les autres n’auraient pas été écoutés », commente Frédéric Péchenard, ancien patron de la police nationale et actuel directeur général des républicains. « Mais si l’on veut être capables de se défendre, il faut que nos services soient à la hauteur. Il nous faut des moyens techniques humains et juridiques plus efficaces. Être espionné par ceux qui sont censés être nos amis, ça peut poser un problème d’ordre diplomatique », précise-t-il.

 

« Moi qui étais un grand ami de l’Amérique, je le suis de moins en moins », réagit pour sa part le député Pierre Lellouche auprès de Mediapart. « Je ne suis pas surpris. Ça ne m’étonne pas d’avoir été écouté lorsque j’étais au commerce extérieur, ça intéresse beaucoup les Américains, l’espionnage industriel. On a tout le temps ce genre de conversations. C’est d’ailleurs l’argument qu’on nous rétorque en ce moment dans le cadre de la loi sur le renseignement : on est écouté par tout le monde, pourquoi s’empêcher de nous écouter ? On s’écoute de partout. Malheureusement, je le dirai à l’Assemblée nationale, on est dans un imperium global sur le plan économique, où les États-Unis n’hésitent pas à mettre en réseaux la CIA, la NSA, mais aussi la justice américaine, qui ensuite fait des saisines. Je le dénonce sans arrêt », ajoute-t-il.

 

D’après les documents de la NSA, les lignes fixes des conseillers africains en poste à l’Élysée et les numéros des… standards des ministères de l’Agriculture et des Finances sont également visés. On trouve encore dans la liste des cibles l’antenne du Centre de transmission gouvernemental (CTG) situé à l’Élysée. Celui-ci est chargé d’assurer, à l’abri du « secret défense », la permanence des liaisons gouvernementales et tout particulièrement celles du chef de l’État et du Premier ministre. Un autre numéro, référencé sous l’intitulé « FR VIP AIRCRAFT REL », renvoie après vérification à une ligne de la flotte aérienne du gouvernement, l’Etec, qui dépend de l’armée de l’air.

 

Au-delà du scandale que peut susciter aujourd’hui cet espionnage américain, la facilité avec laquelle les États-Unis paraissent pouvoir intercepter la moindre conversation des plus hauts dirigeants français interroge aujourd’hui la faiblesse des capacités de contre-ingérence des services de renseignement français. À ce propos, l’Élysée a coutume de rappeler que sur les questions diplomatiques et militaires, il n’y a jamais eu de fuite, quelle qu’elle soit, précisant que s’agissant des sujets les plus sensibles, toutes les précautions sont prises. Jusqu’à preuve du contraire.

 

 

 

Par FABRICE ARFI ET JÉRÔME HOURDEAUX ET JULIAN ASSANGE (WIKILEAKS) - mediapart.fr - le 23 juin 2015.

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Tous paranos ? Non, voici dix théories conspirationnistes confirmées par les faits

Tous paranos ? Non, voici dix théories conspirationnistes confirmées par les faits | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Dessin : leblogducommunicant2-0.com

 


Tous paranos ?

Non, voici dix théories conspirationnistes

confirmées par les faits

Par Jake Anderson

 

Le troisième conflit mondial sera une guerre de guérilla qui se jouera sur le terrain de l’information, sans aucune distinction entre des militaires et des civils – Marshall McLuhan.

 

Depuis quelques années, une simple allusion à la théorie du complot est de plus en plus ridiculisée, même par les officines des grands médias parmi les plus libérales. Mais ne les laissez pas vous tromper : il ne s’agit pas toujours de gentilles fadaises, sans preuves ni fondements.

 

En fait, parfois, il arrive qu’elle soit carrément vraie.

 


En voici dix fois la preuve…

 

 

— 1. L’incident du golfe du Tonkin, qui provoqua l’entrée en guerre des USA contre le Viet Nam, n’a jamais eu lieu


 

Selon la théorie complotiste : l’incident du golfe du Tonkin, un tournant dans l’implication des USA au Vietnam, ne s’est en réalité jamais produit.

 

De fait, l’incident en question – auquel on se réfère aussi en parlant de l’incident du vaisseau USS Maddox, impliqua ce croiseur lors d’un supposé engagement naval avec trois bateaux torpédo nord-vietnamiens, patrouillant dans les eaux nationales. Le Maddox tira plus de 300 obus. Le président Lyndon B. Johnson rédigea la résolution du golfe du Tonkin, qui devint la justification légale de l’entrée en guerre des USA au Vietnam.

 

Le problème est que ça ne s’est pas passé ainsi. En 2005, une étude interne de l’Agence nationale de sécurité fut déclassifiée et révéla qu’il n’y avait aucun vaisseau nord-vietnamien présent lors des incidents du Tonkin. D’où la question : sur quoi tira le Maddox ?

 

En 1965, le président Johnson devait commenter : « Pour ce que j’en sais, notre marine avait tiré sur des baleines. » Il convient de souligner également ceci : l’historien officiel de l’ANS, Robert J. Hanyok, rapporta par écrit que l’agence avait délibérément modifié les rapports des services de renseignements, en 1964.

 

Il conclut même : « Le parallèle à faire entre les fautes commises par les services de renseignements au golfe du Tonkin et les manipulations de ceux-ci concernant la guerre en Irak, rend plus que jamais nécessaire le réexamen des événements d’août 1964. » (voir ici et )

 

 

— 2. L’expérience sur la syphilis à Tuskegee – le non-traitement délibéré de patients infectés par la syphilis


 

Selon la théorie complotiste : entre 1932 et 1972, le service de santé publique US a conduit une étude clinique sur des hommes américains de race noire vivant en zone rurale, et ayant contracté la syphilis.

 

Le service de santé publique n’a jamais informé ces hommes qu’ils avaient une maladie sexuellement transmissible, ni ne leur a offert de traitement, même après que la pénicilline fut disponible comme médicament dans les années 1940. Aussi triste que cela puisse être, c’est la pure vérité.

 

Plutôt que de recevoir un traitement, les sujets de cette étude ont été informés qu’ils étaient porteurs d’un mauvais sang. Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, 250 de ces hommes ont été appelés sous les drapeaux, et y ont appris – pour la toute première fois – qu’ils étaient atteints de la syphilis. Et même en connaissance de cause, il leur fut refusé un traitement par le service de santé publique.

 

Jusqu’au début des années 1970, 128 des 399 hommes étaient morts de la syphilis ou de ses complications, 40 épouses furent infectées et 19 de leurs enfants furent atteint de syphilis congénitale. Il convient de souligner également ceci : une expérience similaire conduite sur des prisonniers, des soldats et des patients d’un hôpital psychiatrique au Guatemala, consistait pour le service de santé publique à infecter délibérément ces populations, pour ensuite les traiter avec des antibiotiques. (Voir ici et )

 

 

— 3. Le projet MKUltra : le programme de la CIA de contrôle mental


 

Selon la théorie complotiste : la CIA a conduit des expériences secrètes portant sur des techniques de contrôle de l’esprit sur des citoyens US entre 1950 et 1973. C’est tellement vrai qu’en 1995, le président Clinton a présenté des excuses publiques et officielles de la part du gouvernement US.

 

En substance, la CIA utilisait les drogues, l’électronique, l’hypnose, les privations sensorielles, l’abus sexuel et verbal ou encore la torture, dans le cadre d’expériences empiriques d’adoption de comportements programmés, et ce sur des individus. Ce projet inclut les travaux de centaines de projets sous-traités à plus de 80 institutions, dont des universités, des hôpitaux, des prisons, et des entreprises pharmaceutiques.

 

Le gros de l’histoire fut révélé en 1977, lorsqu’un décret exigea de rendre publics 20 000 documents jusqu’alors classifiés, ce qui entraîna une série d’auditions sénatoriales. Vu que le directeur de la CIA de l’époque, Richard Helms, avait déjà détruit la plupart des dossiers pourtant accablants du projet MKUltra, ce qui s’est passé à cette période reste à ce jour essentiellement méconnu. Et bien sûr, personne ne fut accusé de quoi que ce soit.

 

Il convient de souligner également le pire : de plus en plus de preuves s’accumulent, qui attestent que Theodore Kaczynski, mieux connu sous le surnom de la bombe humaine, a été un sujet du projet MK Ultra, alors qu’il était étudiant à Harvard, à la fin des années 1950. (voir ici, et ).

 

 

— 4. L’opération Northwoods : l’armée US avait planifié une opération sous faux drapeau pour impliquer Cuba


 

Selon la théorie complotiste : l’état-major US conçut et approuva un plan impliquant des actes de terrorisme sur le sol US afin de faire basculer l’opinion publique états-unienne en faveur d’une guerre contre Cuba. Noir sur blanc : il suffit de savoir lire…

 

Heureusement, le président Kennedy rejeta ce projet, qui incluait : assassiner de citoyens en pleine rue d’une balle dans la tête ; couler en pleine mer des bateaux remplis de réfugiés fuyant Cuba ; provoquer une vague de terrorisme paniquant tout Washington D.C., Miami et ailleurs ; accuser sciemment des individus innocents pour des attentats à la bombe en forgeant de fausses accusations ; et détourner des avions.

 

En outre, les hauts gradés de l’état-major, dirigé par Lyman Lemnitzer, prévoyaient de monter un dossier accusant Fidel Castro et les réfugiés cubains d’être derrière ces attaques. Peut-être le plus infâme de tout, Lemnitzer voulait aussi orchestrer sous faux drapeau, l’attaque d’un avion de chasse cubain contre un avion de ligne rempli de jeunes élèves. (voir ici et )

 

 

— 5. Trafic de stupéfiants par la CIA à Los Angeles


 

Selon la théorie complotiste : durant les années 1980, la CIA a facilité la vente de cocaïne aux gangs sanguinaires des rues de L.A., Crips et autres, et achemina les millions du commerce de la drogue au profit de guérilleros d’Amérique latine, les Contras.

 

C’est un écheveau complexe, mais c’est bel et bien la vérité. Le livre de Gary Webb, Dark Alliance : la CIA, les Contras et l’explosion du commerce du crack met en lumière comment les Contras, soutenus par la CIA, ont pu faire de la contrebande de cocaïne aux USA, distribuer le crack aux gangs de Los Angeles, et empocher les profits. La CIA a directement aidé les dealers de drogue pour financer les Contras.

 

Le réseau de la drogue, comme l’appela Webb dans un article du San Jose Mercury en 1996, « a inauguré le premier canal entre les cartels de la cocaïne en Colombie et les banlieues noires de Los Angeles, une ville rebaptisée depuis la capitale mondiale du crack. La cocaïne, qui coula à flots, fut l’étincelle qui fit exploser la consommation de crack dans les villes US… et fournit les capitaux et les contacts nécessaires aux gangs pour acquérir des armes automatiques. »

 

Pire, il convient de souligner également que le 10 décembre 2014, Webb se suicida d’une façon très originale : au moyen de deux balles dans la tête. (voir ici et ).

 

 

— 6. L’opération Mockingbird : les grands débuts du contrôle des médias


 

Selon la théorie complotiste : à la fin des années 1940, alors que la guerre froide prenait son essor, la CIA lança un projet top secret appelé Opération Mockingbird. Son objectif était d’influencer voire de contrôler les principales officines médiatiques.

 

Ils planifièrent aussi d’embaucher directement des journalistes ou reporters comme salariés de la CIA, ce qui – à ce qu’il paraît – serait encore d’actualité à ce jour. Les architectes de ce plan se nommaient Frank Wisner, Allen Dulles, Richard Helms, et Philip Graham (ce dernier éditeur au Washington Post), et envisageaient de recruter les organisations américaines d’information et que les journalistes deviennent ni plus ni moins des espions et des propagandistes.

 

La liste de leurs agents complices incluait des journalistes de tous horizons : ABC, NBC, CBS, Time, Newsweek, Associated Press, United Press International (UPI), Reuters, Hearst Newspapers, Scripps-Howard, Copley News ServiceVers les années 1950, la CIA avait infiltré le monde des affaires, des médias, des universités avec des dizaines de milliers d’agents occasionnels. Heureusement que cette époque où nos médias roulaient pour les grosses entreprises ou le gouvernement, par l’intox ou le service après-vente, est bien révolue ! (Voir ici, et )

 

 

— 7. COINTELPRO : les programmes de contre-espionnage des années 1960 contre les activistes.


 

Selon la théorie complotiste : COINTELPRO consistait en une série de projets illégaux et clandestins du FBI, permettant l’infiltration d’organisations politiques états-uniennes afin de les discréditer et de les diffamer.

 

Ils visaient les opposants à la guerre du Vietnam, les dirigeants du mouvement pour les droits civiques comme le Pasteur Martin Luther King et une pléthore d’activistes et autres journalistes. Les actes commis à leur encontre incluaient la guerre psychologique, les calomnies publiques par l’usage de preuves forgées et de documents falsifiés, le harcèlement, l’incarcération abusive, et selon certains, l’intimidation, voire même la violence physique et l’assassinat.

 

Des méthodes similaires ou plus sophistiquées sont encore d’usage, à ce jour, en parallèle au contrôle de la NSA (voir le point 10 de cet article). (Voir ici, et ).

 

 

— 8. L’opération Snow White : l’Église de Scientologie infiltre le gouvernement, et subtilise des informations


 

Selon la théorie complotiste : L’opération Snow White [Blanche-Neige, NDT] est le nom donné à l’infiltration sans précédent par l’Église de Scientologie du gouvernement US, durant les années 1970. Ils volèrent des dossiers gouvernementaux classifiés concernant la scientologie, issus d’une douzaine d’agences gouvernementales.

 

En 1977, le FBI révéla finalement l’affaire Snow White, ce qui conduisit à l’arrestation et à l’emprisonnement d’un haut personnage de l’Église. L’objectif-clef du programme d’infiltration était de prendre connaissance et légalement supprimer « tous les faux dossiers gardés secrets portant sur les pays cibles de l’Église ». Il visait aussi à permettre à ses dirigeants, dont L. Ron Hubbard lui-même, de « visiter les pays occidentaux sans encourir de menaces ». Après analyse, il était évident qu’il n’y avait rien de légal dans leur entreprise. (Voir ici, et )

 

 

— 9. Les grandes multinationales et les gouvernements définissent la politique économique en secret (TPP, TISA, etc.)


 

Selon la théorie complotiste : des activistes qui dénonçaient depuis des années la création d’un gouvernement mondial des multinationales étaient tout bonnement qualifiés de paranos. Peut-être l’étaient-ils, mais que vous appeliez cela le Nouvel Ordre Mondial ou non, cela au moins qu’ils avaient raison.

 

Le 13 novembre, WikiLeaks diffusa le brouillon tenu secret du texte des négociations du TPP (le partenariat trans-pacifique) concernant la propriété des droits intellectuels. Il révéla l’existence d’un accord de libre-échange régional et exclusif négocié par les pays de l’Asie du pacifique, dont l’Australie, le sultanat de Brunei Darussalam, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les USA et le Vietnam.

 

L’« Electronic Frontier Foundation » affirme que le TPP implique « des conséquences largement négatives pour la liberté d’opinion, le droit à la vie privée et les règles de procédures de recours, et rendra plus difficile pour les gens, la capacité d’innover ». Il convient de souligner qu’en juin 2014, WikiLeaks révéla l’existence d’un accord commercial plus étendu encore, traitant des services publics (TiSA), où 50 pays s’accordèrent pour privatiser à une échelle sans précédent, à travers le monde, leurs secteurs publics.

 

L’accord doit essentiellement empêcher les gouvernements de ramener les services publics sous l’autorité des parlements et de la nation. Cela mettra en péril la capacité des États à œuvrer à la protection de l’environnement ou encore à préserver la sécurité sociale. (Voir ici et )

 

 

— 10. Le gouvernement US espionne illégalement ses propres citoyens

 

Selon la théorie complotiste : On avait l’habitude de plaisanter à propos de ce délire dystopique tiré d’imaginations trop exaltées (probablement tiré de 1984, de Georges Orwell), et propre à une certaine jeunesse suspicieuse envers tout gouvernement. Quand on entendait ils nous espionnent, où que l’on aille, on souriait poliment, mais on pensait plutôt : encore un cinglé parano et adepte du grand complot, et de l’existence des petits hommes verts.

 

Même quand on révéla que la NSA nous avait illégalement espionnés et collectait nos données personnelles à partir de nos téléphones portables depuis plus d’une décennie, les gens essayaient de le justifier, d’une façon ou d’une autre. « Oui, ils analysent nos transmissions, mais c’est dans le cadre de la sécurité nationale », ou encore « Dans le monde de l’après 11 septembre, certaines libertés doivent être mises entre parenthèses pour notre sécurité à tous, n’est-ce pas ? » En fait, ces justifications sont complètement fausses, il ne s’agit que de masturbation [branlette, NDT] intellectuelle.

 

Non seulement il n’y a pas de preuves indiquant que la NSA nous a protégés du terrorisme, mais en plus on dirait que tout ça nous rend en fait plus vulnérables. Grâce aux révélations sur la NSA et leur fameux projet Prism, nous savons que l’échelle de l’espionnage que nous subissons est encore plus étendue que ce que beaucoup de théoriciens de la conspiration avaient imaginé à la base.

Début juin 2014, le Washington Post rapportait que près de 90 % des données collectées par les programmes de surveillance de la NSA portaient sur les utilisateurs d’internet, sans lien aucun avec des activités terroristes. Selon l’Union des libertés civiles américaines, c’est là une violation claire de la Constitution.

 

L’ULCA poursuit la NSA devant les tribunaux, affirmant que cette sorte de pêche au gros filet de collecte de données est une violation du quatrième amendement relatif à la vie privée, ainsi que du premier portant sur la liberté d’expression et d’association.

 

 

 

Par Jake Anderson (lewrockwell.com) - traduit par Geoffrey, relu par jj pour le Saker Francophone – le 20 mai 2015.

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Citizenfour : portait intime d’Édouard Snowden

Citizenfour : portait intime d’Édouard Snowden | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



Citizenfour : portait intime d’Édouard Snowden

 

Sortie française du documentaire CITIZENFOUR sur les révélations-chocs de l’ancien employé de la Central Intelligence Agency (CIA) et de la National Security Agency (NSA).

 

Alors que la productrice Laura Poitras souhaite se pencher sur la surveillance de masse pour clore sa trilogie de documentaires sur l’Amérique post-11 septembre, elle est contactée par un mystérieux « Citizenfour » qui se trouve n’être autre qu’Édouard Snowden.

 

En 2013, ce dernier déclenche l’un des plus grands séismes politiques aux États-Unis en révélant des documents secret-défense de la NSA.

 

Elle part alors le rejoindre à Hong Kong et réalise en temps réel CITIZENFOUR, un document historique unique et un portrait intime d’Edward Snowden.

 

 

 

 

 

Par l’agenceinfolibre.fr – le 4 mars 2015

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Obama réarme

Obama réarme | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Source photo  : lintegral.over-blog.com + E&R

 


 

Obama réarme

 

Alors que la presse atlantiste salue la nouvelle Doctrine US de sécurité nationale comme une volonté d’explorer d’abord des moyens non-militaires pour résoudre des conflits, Thierry Meyssan y a lu une profession de foi impérialiste et une déclaration de guerre au monde. Nos lecteurs pourront se reporter au document original, téléchargeable au bas de cette page, pour vérifier qui dit vrai.

 

Le président Obama vient de rendre publique sa Doctrine de sécurité nationale (National Security Strategy), un document qui explicite les ambitions de son pays et dont on attendait depuis longtemps la publication. Tout en maniant la « langue de bois », il y définit sa vision de l’impérialisme. En voici le décryptage :

 


A— Les huit entraves à la domination impériale

 

— Le premier obstacle, c’est la diminution des dépenses militaires. « La force n’est pas le premier choix des États-Unis, mais parfois leur choix nécessaire », aussi doivent-ils conserver leur écrasante supériorité en la matière [leur budget militaire est supérieur à celui de tous les autres États du monde cumulés] et doivent-ils cesser d’y faire des économies.

 

— Le second, c’est le danger interne de révolte armée. Depuis les attentats du 11 septembre, la peur du terrorisme a permis de développer la surveillance des citoyens. Ainsi, le Patriot Act a « protégé des individus vulnérables à des idéologies extrémistes susceptibles de les pousser à des attaques sur le sol » états-unien.

 

— Le troisième, c’est le terrorisme transnational que les États-Unis ont créé et qu’ils doivent sans cesse maîtriser. Afin que la lutte contre cette entrave ne soit pas détournée pour régler des comptes intérieurs, elle sera toujours accomplie dans un respect scrupuleux de la loi US [pas de la loi internationale puisque l’organisation du terrorisme est un crime international].


— Le quatrième, c’est le relèvement de la puissance russe et accessoirement les provocations de la République populaire démocratique de Corée, désignée sous le nom de Corée du Nord de manière à se souvenir que les États-Unis ne l’ont toujours pas vaincue et qu’ils peuvent toujours reprendre cette guerre.

 

— Le cinquième, c’est l’éventuelle accession de nouveaux États au statut de puissance nucléaire, ce qui leur permettrait de résister à Washington. L’opinion publique internationale pense ici à l’Iran, mais le président Obama pense en réalité à la Corée. Et peu importe qu’il n’ait jamais tenu ses promesses de dénucléarisation ni que l’OTAN serve à violer les engagements signés du Traité de non-prolifération.

 

— Le sixième, c’est l’évolution du climat qui pousse des populations à migrer et donc menace le statu quo.

 

— Le septième, c’est la remise en cause du contrôle exclusif des États-Unis sur les espaces communs.

 

D’abord, le cyberespace : les États-Unis étant à la fois propriétaires de l’Internet et disposant d’un système gigantesque d’écoutes illégales, ils ne s’attendaient pas à ce que certains utilisent ce mode de communication pour ne pas payer les redevances des brevets, droits d’auteur et autres droits des marques qui constituent aujourd’hui une rente, la première source de revenus.

 

Ensuite, l’espace : les États-Unis soutiennent le projet européen de Code de conduite sur les activités spatiales ce qui est un moyen d’échapper au projet russo-chinois de Traité d’interdiction de placement d’armes dans l’espace.

 

Enfin, l’air et la mer. Depuis la Charte de l’Atlantique, les États-Unis et le Royaume-Uni se sont autoproclamés police de l’air et des mers. Ils garantissent la libre circulation des marchandises et étendent ainsi leur thalassocratie.

 

— Le huitième, c’est le risque d’une épidémie. Depuis un an, les États-Unis ont mis en place avec une trentaine de leurs alliés le Global Health Security Agenda qui vise à détecter et contenir les épidémies aussi bien qu’à répondre au bioterrorisme.

 

 

B— Les objectifs économiques

 

En premier lieu, il s’agit de faire travailler les États-Uniens, non pas pour qu’ils puissent vivre avec un meilleur niveau de vie, mais pour qu’ils assurent la puissance économique du pays.

 

Deuxièmement, les États-Unis rencontrent un problème de sécurité énergétique non pas parce qu’ils auraient du mal à s’approvisionner — ils sont désormais excédentaires grâce au pétrole mexicain dont ils se sont discrètement emparés — mais parce que la Russie prétend suivre leur exemple en contrôlant le marché mondial du gaz.

 

Troisièmement, le leadership US en matières scientifiques et technologiques ne doit plus reposer sur l’immigration des cerveaux, qui tend à se raréfier, mais sur son propre système scolaire.

 

Quatrièmement, le nouvel ordre économique doit faire des États-Unis la première destination des investissements dans le monde. Dès lors tous leurs encouragements à développer les investissements ici ou là sont de pure forme.

 

Cinquièmement, les États-Unis doivent utiliser l’extrême pauvreté dans le monde pour imposer leurs produits.

 

 

C— L’idéologie

 

Les États-Unis sont irréprochables en matière de « Droits de l’homme ». Cette expression doit être comprise au sens anglo-saxon de protection des individus face à l’arbitraire des États, mais surtout pas au sens des Révolutionnaires français pour qui le premier « Droit de l’homme et du citoyen », ce n’est pas d’élire des dirigeants parmi les élites, c’est d’être son propre dirigeant.

 

L’Administration Obama a mit fin à la pratique de la torture et garantit les droits de ses prisonniers. Peu importe que les membres de la CIA ayant pratiqué des expériences sur des prisonniers ne soient pas poursuivis pour leurs crimes ni qu’aucune enquête n’ait été conduite sur les 80 000 personnes qui furent illégalement détenues en eaux internationales sur des bateaux de la Navy durant l’ère Bush. De même, on est prié de croire que la NSA ne collecte aucun renseignement pour réprimer des opinions politiques ni qu’elle transmette ses renseignements à l’Advocacy Center afin de favoriser les entreprises US lors des appels d’offres internationaux.

 

Les États-Unis défendent des principes universels : la liberté d’expression [sauf pour les télévisions serbes, irakiennes, libyennes et syriennes qu’ils ont détruites], la liberté de culte [mais pas la liberté de conscience] et de réunion, la capacité de choisir ses leaders de manière démocratique [sauf pour les Syriens qui ont élu Bachar el-Assad à 88 %], et le droit à une procédure et une justice équitable [mais uniquement en ce qui concerne le droit pénal chez les autres]. Ils défendent les communautés les plus vulnérables, telles les minorités ethniques et religieuses [mais ni les Yazidis ni les catholiques ou orthodoxes du Proche-Orient], les handicapés, les LGTB [uniquement parce que ça ne leur coûte rien], les personnes déplacées [sauf les Mexicains qui tentent de franchir la frontière] et les travailleurs migrants.

 

Les États-Unis soutiennent les démocraties émergentes, particulièrement après le printemps arabe. C’est pourquoi ils ont soutenu Al-Qaïda dans sa révolution contre la Jamahiriya arabe libyenne et le soutiennent encore contre la République arabe syrienne. Ils luttent également contre la corruption, sachant qu’ils n’ont rien à se reprocher puisque les membres du Congrès ne touchent pas d’argent en cachette pour modifier leurs votes, mais le déclarent sur un registre.

 

Les États-Unis continueront à subventionner des associations à l’étranger en choisissant leurs interlocuteurs de manière à pouvoir camoufler leurs coups d’État en « révolutions colorées ».

 

Enfin, les États-Unis s’attacheront à prévenir des massacres de masse [mais pas à ne pas en pratiquer eux-mêmes comme celui des 160 000 Libyens qu’ils avaient reçu mandat de protéger et qu’ils bombardèrent]. Pour ce faire, ils soutiendront la Cour pénale internationale [à la condition qu’elle ne poursuive pas de fonctionnaires US].

 

 

D— Le Nouvel ordre régional

 

— Extrême-Orient : Bien que la Chine soit en compétition avec les États-Unis, ils éviteront la confrontation et « chercheront à développer une relation constructive » avec Pékin. Néanmoins, comme on n’est jamais assez prudent, ils poursuivront le déplacement de leurs troupes vers l’Extrême-Orient et se préparent dès à présent à la Guerre mondiale.

 

— Europe : Les États-Unis continueront à s’appuyer sur l’Union européenne qu’ils ont imposée aux Européens, leur principal client. Ils ne manqueront pas d’utiliser l’UE, leur « partenaire indispensable », contre la Russie.

 

— Proche-Orient : Les États-Unis garantissent la survie de la colonie juive de Palestine. Pour ce faire, ils continueront à la doter d’une très importante avance technologique militaire. Surtout, ils poursuivront la construction d’une alliance militaire entre Israël, la Jordanie et les pays du Golfe conduits par l’Arabie saoudite, ce qui enterrera définitivement le mythe du conflit israélo-arabe.

 

— Afrique : Les États-Unis subventionneront de « Jeunes leaders » qu’ils aideront à être démocratiquement élus.

 

— Amérique latine : Les États-Unis lutteront pour la démocratie au Venezuela et à Cuba, qui persistent à leur résister.

 

 

E— Conclusion

 

Concluant son exposé, le président Obama souligne que ce programme ne pourra être accompli qu’en restaurant la coopération entre Républicains et Démocrates, ce qui est une manière de rappeler son projet d’augmentation des dépenses militaires.

 

Pour être comprise, la nouvelle Doctrine de sécurité nationale doit être replacée dans son contexte. En 2010, le président Obama avait abandonné la théorie de la « guerre préventive », c’est-à-dire le droit du plus fort de tuer qui bon lui semble. Cette fois-ci, il abandonne le projet de « remodelage du Moyen-Orient élargi ». Compte tenu des principes énoncés plus haut, on peut en conclure que les États-Unis vont repousser Daesh vers la Russie, qu’ils ne reconnaîtront finalement pas l’indépendance du Kurdistan irakien, et qu’ils confieront la sécurité d’Israël à la Jordanie et à l’Arabie saoudite et non pas à la Russie comme envisagé en 2012.

 

La Doctrine Obama restera dans l’Histoire comme le constat d’un échec et l’annonce d’une catastrophe : Washington abandonne son projet de réorganisation militaire et se lance à nouveau dans le développement de ses armées.

 

Au cours des 70 dernières années, le budget militaire du pays a toujours été en augmentation, sauf en 1991-95 lorsqu’ils pensaient conquérir le monde par la seule voie économique, et en 2013-14 lorsqu’ils prirent conscience de leur désorganisation. En effet, depuis plusieurs années, plus ils mettent d’argent dans leurs armées, moins celles-ci fonctionnent. Cependant personne n’a réussi à réformer le système ni Donald Rumsfeld ni Chuck Hagel. Par conséquent, il faudra toujours nourrir plus le Moloch, à la fois d’un point de vue budgétaire et en lui offrant des guerres à livrer.

 

 

>>> Voir le rapport en question ici :

National Security Strategy, USA 2015 (original en anglais)

 

 

 

Par E & R - voltairenet.org – le 9 février 2015


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