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L’Union Européenne déclare la guerre à la Russie

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Photo : lemondealenversblog.com


 

L’Union Européenne déclare

la guerre à la Russie

 

L’Union Européenne déclare la guerre aux médias russes. Pour ce faire, un plan d’action sera dressé par Mogherini.

 

Les témoignages des experts internationaux qui voient de leurs propres yeux ce qui se passe au Donbass ainsi que les reportages des correspondants russes sur place contredisent les déclarations des politiciens et des journalistes occidentaux qui parlent de la présence imaginaire de l’armée russe ou de l’agression des forces de la résistance. Les populations aux USA et en Union Européenne s’interrogent de plus en plus sur ce que les médias leur fournissent à la place des faits concrets. Bruxelles, en voyant que la guerre d’information qu’elle a déclenchée ne se passe pas comme prévu, jette des forces nouvelles dans le combat qu’elle mène sur cet axe. Ainsi, elle a chargé la chef de la diplomatie européenne Mogherini de superviser le nouveau programme d’envergure pour contrecarrer le travail des médias russes.

 

Au terme des 3 mois à venir, il est prévu de recruter des équipes, de former des journalistes et de mettre en place tout un programme pour faire front aux chaines de télévision, des radios et des journaux russes. Le document du Conseil Européen qui en comporte les détails a été classé « top secret », seulement quelques informations sur son contenu ont fuité dans les médias.

 

« Lors de la rencontre au sommet du 19 au 20 mars, les leaders européens chargeront la haute représentante Mogherini de préparer pour le prochain sommet de juin un plan d’action pour défendre la liberté des médias et les valeurs européennes en Russie » — rapporte l’agence Reuters.

 

Le sens de cette formule en apparence anodine qui est la « propagation des valeurs européennes » réside dans la figure emblématique de Federica Mogherini. La chef de la diplomatie de l’Union Européenne a déjà raconté comment il fallait travailler avec la société civile russe.

 

« Nous travaillons sur la mise en place d’une stratégie de communication pour faire face à la propagande en langue russe » – a déclaré le 19 janvier dernier la haute représentante de l’Union Européenne pour la politique extérieure et la sécurité Federica Mogherini.

 

Il est prévu de lancer toute une chaine de diffusion en continu avec des programmes quotidiens. Cette diffusion se fera en langue russe. « Ce projet de lancement d’une chaine européenne en langue russe est déjà soutenu par la Pologne, la Suède, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Lituanie, la Grande-Bretagne. Les diplomates se rendent compte qu’ils sont en train de perdre la guerre d’information contre la Russie » — remarque Time.

 

Remarque importante, ce débarquement informationnel s’est avéré urgent en voyant que l’information venant des journalistes russes qui décrivent la situation en Ukraine, notamment des envoyés spéciaux de la chaine « Russie » qui ont depuis toujours été majoritaires au Donbass, se faisait diffuser trop largement. Les rédacteurs européens luttent contre cela en récupérant ce qui est réalisé par les autres, mais en leur donnant leur propre sens.

 

« Ouglégorsk, ville située à quelque 50 km de Donetsk a été une cité de plus que les séparatistes ont réduite à néant », – a déclaré le 30 janvier 2015 le présentateur de la chaine de télévision allemande ZDF, en montrant les séquences du reportage d’Evguéni Poddubny montrant les pilonnages de la ville par les forces du régime kiévien.

ZDF a utilisé un extrait du reportage réalisé par Evguéni Poddubny pour la chaîne « la Russie ». C’est son équipe de tournage qui s’est retrouvée prise avec les FAN dans des pilonnages lorsque l’armée ukrainienne était en train d’anéantir la ville.

 

L’original porte le titre : « Les officiers et le chef de la République Populaire de Donetsk pris dans des pilonnages ».

 

La chaine allemande ZDF n’a pas daigné ni s’expliquer ni s’excuser après la révélation de cette tricherie.

 

« L’Occident a peur de la vérité, car on a beau accuser les chaînes russes, il faut se rendre à l’évidence que ce sont elles qui diffusent la vérité. Il se peut que cette vérité dérange du fait de révéler les horreurs que l’Ukraine est en train de commettre en tuant ses propres concitoyens. Néanmoins, ce sont ces faits documentaires qui agissent sur le public de manière puissante » – a noté un expert militaire et le rédacteur en chef de la revue « Action défensive nationale » Igor Korotchenko.

 

C’est cette action puissante qu’on a cherché à empêcher lors du Forum mondial à Davos en janvier 2015. Lorsqu’avant l’intervention de Petro Porochenko, les activistes avaient déployé les banderoles « Le fascisme ne passera pas » et « Souvenez-vous d’Odessa », ils se sont fait interpeller par les forces de l’ordre. Les principaux médias européens n’en ont pas publié un seul mot.

 

C’est la chaine Russia Today qui a en parlé. Cette même chaine qui s’est vue interdire à Londres la mise en place des panneaux publicitaires et contre laquelle OfCOM, régulateur des médias britanniques, a déployé toute une campagne sous prétexte de lutter contre la propagande russe.

 

« La direction de la chaine a été convoquée après que cette dernière a été reconnue coupable de violation des normes de la radiotélévision britannique. Elle a été avertie de la révocation possible de sa licence en cas de récidive » — ont déclaré les fonctionnaires britanniques.

 

« Très prochainement les USA, la Grande-Bretagne et une partie de l’Europe évoqueront la fermeture de ces sources d’information. Ils pourront procéder de différentes façons : par exemple, en neutralisant des chaines télévisées diffusées par satellites et ainsi de suite. Ce n’est qu’un début de l’offensive informationnelle menée par l’Occident » – met en garde le journaliste, écrivain et militant Giulietto Chiesa.

 

Le principal champ de bataille reste toujours la question du rattachement de la Crimée à la Russie où le blackout médiatique commence tout juste à être percé. Ainsi, le 12 mars 2015 le centre de presse de l’agence internationale « Russia Today » vient d’être inauguré à Simferopol.

 

« Nous relions ce centre à Moscou, Berlin, Londres, Doubaï, Delhi et tous les autres centres de presse que nous avons dans le monde. Grâce à la technologie de nos jours, nous avons la possibilité de le relayer à n’importe quel endroit dans le monde, même ceux où nous ne disposons pas de centre de presse. Ainsi, toute personne au monde peut interroger les habitants de la Crimée pour leur demander s’ils veulent réellement rester en Russie ou pas. De cette façon nous arrivons à briser le blackout médiatique qu’on voudrait bâtir autour de la Crimée », – a déclaré lors de l’inauguration du centre de presse le directeur général de la « Russia Today » Dimitri Kisselev.

 

Selon les experts, l’offensive occidentale ne se limitera pas à la création d’une seule chaine. Le Sénat américain a déjà débattu le financement de trois chaines d’emblée qui diffuseront prochainement en langue russe en Estonie, Lettonie et Lituanie.

 

 

 

Par fr.awdnews.com – le 6 juillet 2015.

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Dr Folamour : le Parlement Européen vote la préparation de la guerre

Dr Folamour : le Parlement Européen vote la préparation de la guerre | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Image : megachip.globalist.it


 

Dr Folamour : le Parlement Européen

vote la préparation de la guerre

 

 

>>> Voir la vidéo d’un extrait de Dr Folamour de ‪

Stanley Kubrick qui illustre bien

la position belliciste de l’Occident.


 

Madame Mogherini se range avec la ligne extrémiste des États-Unis. Le Parlement Européen, désormais une congrégation de bellicistes déments, vote à la grande majorité pour que l’Europe se prépare à la guerre avec la Russie. Comme l’écrit Paul Craig Roberts, la propagande américaine contre la Russie et son président est désormais « la copie du même scénario » qui fut adopté contre l’Afghanistan et Osama ben Laden ; contre l’Irak et Saddam Hussein ; contre la Libye et Mouammar Kadhafi.

 

Qu’est-ce que ça signifie ? Qu’ils s’apprêtent à attaquer la Russie les premiers ? La question de Roberts, en soi, indique une situation monstrueuse. Mais elle est légitime. Les néocons, qui sont au pouvoir à Washington, et qui se sont écorchés les mains pour applaudir Netanyahu, sont en plein délire. Ceux qui raisonnent en ces termes de « political correct » finissent par ne pas comprendre qu’ils sont sérieux.

 

Vladimir Poutine « a compris l’extrême sérieux de la situation », mais Washington est en train de couper un pont derrière l’autre. Les demandes (et Mme Mogherini les reprend toutes, à la lettre, en montrant une totale irresponsabilité) de Washington sont maintenant celles-ci : Poutine doit restituer la Crimée et la base militaire de la flotte de la mer Noire ; renoncer à défendre les droits des Russes dans le sud-est de l’Ukraine ; accepter les bases OTAN en Ukraine.

 

Ces demandes équivalent à la capitulation de la Russie. Certains pensent-ils que Poutine, je ne dis pas veuille, mais puisse, capituler ? Si la réponse est non, alors préparons-nous au pire. La France et l’Allemagne ont compris qu’à Washington c’est le docteur Folamour qui a pris le pouvoir.

 

L’Italie, à ce qu’il paraît, s’incline à lui.

 

 

Texte de Giulietto Chiesa (megachip.globalist.it) traduit par Paul - echelledejacob.blogspot.be - le 19 mars 2015.



Giulietto Chiesa est un homme politique italien. Ancien membre du Parti communiste italien dont il a dirigé la fédération de Gênes de 1970 à 1979, il a été par la suite député européen, élu pour la circonscription italienne du Nord-Est sur la liste indépendante d'Antonio Di Pietro et d'Achille Occhetto… (Source : Wikipédia).


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À Bruxelles, les ministres de l’UE discutent attaques liberticides et provocations contre la Russie

À Bruxelles, les ministres de l’UE discutent attaques liberticides et provocations contre la Russie | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


 

À Bruxelles, les ministres de l’UE discutent attaques liberticides et provocations contre la Russie

 

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne s’étaient réunis lundi à Bruxelles dans des conditions proche de l’État de siège ; devant le bâtiment du Conseil européen patrouillaient les soldats armés.

 

La réunion eut lieu dans un contexte de mobilisation massive de troupes en France et en Belgique suite aux attaques contre Charlie Hebdo et un supermarché casher à Paris. Se sont produites aussi des descentes policières et des arrestations en Allemagne, en Espagne et en Grèce, alors que l’affirmation circule que l’Europe est confrontée à une menace existentielle de la part d’extrémistes islamiques.

 

On se sert du climat de peur et d’hystérie créé délibérément pour introduire des mesures antidémocratiques qui accroîtront les pouvoirs répressifs de l’État. Les ministres des Affaires étrangères ont discuté d’un plus vaste échange des données personnelles des passagers aériens au sein de l’UE, de la réintroduction de contrôles aux frontières et de propositions de retrait du passeport et de la carte d’identité de citoyens de l’UE considérés être des « menaces pour l’ordre public. » Ces propositions doivent être présentées le 12 février au sommet de l’UE.

 

En vertu d’une directive de l’UE sur la cybersécurité, la surveillance de l’Internet par l’État doit être intensifiée. Ceci reprend des mesures identiques annoncées le mois dernier par le président américain Barak Obama et la demande du Premier ministre britannique David Cameron que Facebook, Twitter et d’autres réseaux sociaux en ligne soient contraints de communiquer leurs données aux services de renseignement.

 

La réunion de Bruxelles a également débattu d’une plus grande coopération entre l’UE et les pays arabes pour combattre l’extrémisme islamique. À cette fin, des pourparlers furent tenus avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil El-Araby.

 

On a été avare de précisions, mais ces plans cadrent avec un sommet qui s’est ouvert hier à Londres et qui est organisé par le ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, et le secrétaire d’Etat John Kerry. Ce sommet qui regroupe une vingtaine de pays, dont des États arabes, doit préparer la voie à une plus grande implication militaire des pouvoirs occidentaux en Irak, en Syrie, au Moyen-Orient en général et en Afrique du Nord.

 

Les discussions actuelles des ministres des Affaires étrangères soulignent le fait que les machinations des puissances impérialistes constituent le plus grave danger pour les peuples d’Europe et du monde.

 

La rencontre fut initialement convoquée pour discuter le conflit avec la Russie sur l’Ukraine suite à la décision de l’UE l’an dernier de s’associer à des sanctions américaines contre Moscou. Ces sanctions ont entraîné une stagnation économique accrue et une réelle déflation dans la zone euro. Ceci a soulevé des inquiétudes parmi les États de l’UE qui pensent qu’on sacrifie la compétitivité européenne aux intérêts géopolitiques américains.

 

Le 5 janvier, deux jours à peine avant l’attentat contre Charlie Hebdo, le président François Hollande avait réclamé un assouplissement des sanctions contre la Russie en échange d’une avancée dans la résolution de la crise ukrainienne. « Je pense que les sanctions économiques doivent s’arrêter, s’il y a des progrès, » a-t-il dit.

 

L’attitude de Hollande aurait été appuyée par l’Autriche, la Hongrie, l’Italie, Chypre, la Slovaquie et la République tchèque.

 

Dans un mémoire confidentiel divulgué à la presse, la haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires européennes, Federica Mogherini, a demandé aux ministres de tenir compte « de possibles éléments en vue d’un réengagement sélectif et progressif » avec Moscou. Une coopération avec la Russie était nécessaire, a-t-elle expliqué, en raison de préoccupations communes au sujet de l’expansion en Irak, Syrie, Libye et ailleurs de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EI).

 

Hollande avait souhaité voir des progrès lors de discussions prévues pour le 12 janvier à Berlin entre l’Ukraine, la Russie, la France et l’Allemagne – dans le cadre du format dit « Normandie ». Mais la réunion ne parvint pas à un accord ; Moscou a affirmé que l’Ukraine avait rejeté ses propositions de cesser les combats entre troupes du gouvernement de Kiev et milices et forces prorusses dans l’Est de l’Ukraine.

 

Le 14 janvier, le président ukrainien Petro Porochenko a, au lieu d’un cessez-le-feu, signé un décret autorisant une vague de nouvelles conscriptions pour ses opérations à l’Est. Les conscriptions qui s’effectueront en quatre étapes devraient rassembler au total 50.000 hommes.

 

Cela fait partie d’une opération de grande envergure dans la région du Donbass, au centre de laquelle se trouve l’aéroport de Donetsk. Alors que Kiev accuse la Russie d’envoyer des troupes pour aider ses adversaires, ses bombardements à l’artillerie lourde ont tué au moins neuf civils ces derniers jours.

 

Les provocations de l’Ukraine ont servi à empêcher toute discussion sur des concessions à la Russie de la part de l’UE. Avant même que les ministres des Affaires étrangères ne se rencontrent, Mogherini fut accusée par la presse américaine et britannique d’adopter un ton « conciliant » à l’égard de Moscou.

 

Le Times de Londres a écrit que le mémo de Mogherini « s’appuyait sur l’hypothèse sortie d’un conte de fées que le dirigeant du Kremlin n’avait besoin que d’un peu d’encouragement de la part de l’Occident pour reconnaître ses erreurs. »

En alléguant que la Russie était « déterminée à démanteler l’Ukraine, » le journal insiste pour dire que les sanctions dureraient jusqu’à ce que Moscou cède à Kiev le contrôle de la Crimée et de Sébastopol où est basée la flotte russe de la mer Noire.

 

« Se montrer intransigeant sur les sanctions, saper l’économie russe et réduire ainsi le pouvoir de Moscou dans le monde est le seul moyen sûr de forcer M. Poutine à repenser ses actes irresponsables en Ukraine, » a-t-il commenté.

 

Une telle assertion représente le monde à l’envers. Ce furent les puissances occidentales, menées par les États-Unis et l’Allemagne, qui ont fomenté le coup d’État droitier de Kiev en février 2014. Le but était d’attirer plus solidement l’Ukraine dans l’orbite des États-Unis, de l’UE et de l’OTAN dans le cadre d’un encerclement géopolitique de la Russie. Le résultat en est une guerre civile sanglante dans laquelle près de 5.000 civils et combattants ont été tués, des villes et des villages détruits et 1,5 million de personnes déplacées.

 

La Pologne et la Lituanie, qui jouent un rôle de premier plan dans le déploiement des forces de l’OTAN à la frontière russe, ont dénoncé toute altération de la politique de l’UE. Le ministre polonais des Affaires étrangères, Grzegorz Schetyna, a dit que ceci était inacceptable « compte tenu de ce qui est en train de se passer actuellement à Donetsk et à Lugansk, une reprise des combats et de la guerre. »

 

La chancelière allemande Angela Merkel a également insisté pour dire qu’une levée des sanctions était impensable tant que Moscou ne se plierait pas entièrement aux exigences de l’UE.

 

Sur cette toile de fond, Mogherini fut contrainte de nier le fait que l’UE était trop « molle » avec la Russie. « Il n’y a pas de normalisation, pas de reprise du cours normal des choses, » a-t-elle souligné en maintenant ouverte la possibilité de sanctions plus dures.

 

Vladislav Seleznyov, porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, a annoncé qu’une délégation du commandement des forces américaines, conduite par le commandant des forces américaines en Europe, le lieutenant général [Frederick Ben] Hodges, arriverait cette semaine en Ukraine. Si les États-Unis ont fourni une aide militaire à l’Ukraine, c’est la première fois qu’une implication militaire américaine directe a été mentionnée.

 

Yuriy Chizhmar, de la Société d’aide à la défense, a confirmé la présence de l’OTAN sur le terrain. La société qualifiée par euphémisme d’« organisation sportive sociopatriotique » s’est vantée d’entraîner des « spécialistes » pour l’armée et les milices ukrainiennes – plusieurs parmi celles-ci sont ouvertement fascistes.

 

« Nous participons activement aux négociations afin d’attirer des spécialistes de l’OTAN venus des États-Unis, » a-t-il précisé lors d’une conférence de presse mentionnée par ITAR-Tass, de façon à « enseigner l’art de la guerre à des Ukrainiens mobilisés. »

 

L’OTAN dispose déjà de programmes d’entraînement militaire en Ukraine a-t-il dit. « Nous formons une centaine de personnes lors de nos cours hebdomadaires intensifs d’entraînement OTAN. Elles sont formées à l’usage de la mitraillette, du pistolet-mitrailleur, etc. » Une délégation ukrainienne participe cette semaine aux réunions de la commission militaire de l’OTAN.

 

Le Danemark, la Lituanie, l’Estonie et la Grande-Bretagne ont également demandé à l’UE de financer une chaîne TV en langue russe comme outil de propagande anti-Poutine. Ces pays ont soumis un document, Communication stratégique de l’UE en réponse à la Propagande, et exigé que la « désinformation » russe sur l’Ukraine soit contrecarrée plus efficacement.

 

 

 

Par Julie Hyland - mondialisation.ca – le 23 janvier 2015

Article original, WSWS, paru le 22 janvier 2015

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Alors que s’aggrave le bilan des naufrages en Méditerranée, l’UE et les USA préparent de nouvelles actions militaires en Libye

Alors que s’aggrave le bilan des naufrages en Méditerranée, l’UE et les USA préparent de nouvelles actions militaires en Libye | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Alors que s’aggrave le bilan des naufrages en Méditerranée, l’UE et les USA préparent de nouvelles

actions militaires en Libye

 

Les puissances européennes et Washington répondent aux noyades de masse dont sont victimes les réfugiés en Méditerranée par l’intensification de la politique criminelle déjà à l’origine de la catastrophe.

 

La ligne générale adoptée par les représentants des gouvernements et promue par les médias est de faire porter le blâme de la catastrophe humanitaire aux trafiquants qui cherchent à profiter de la misère des masses en Libye, en Syrie et dans les autres pays de la région. En même temps ils ignorent délibérément le fait que les conditions catastrophiques existant dans ces pays sont le résultat direct des guerres et des opérations de changement de régime menées par les États-Unis et les puissances européennes.

 

Avec une parfaite hypocrisie, les chefs de gouvernement européens et les fonctionnaires de l’UE versent des larmes de crocodile sur les victimes de leurs propres crimes de guerre.

 

Les médias ne disent pratiquement rien sur les guerres dites « humanitaires », pour « la démocratie » et les « droits de l’homme » menées par Washington et ses complices européens en Irak, en Libye, en Syrie et au Yémen, qui ont détruit des sociétés entières, tué des centaines de milliers de personnes et laissé dans leur sillage le chaos et l’effusion de sang.


Les statistiques de l’ONU montrent que le flux de migrants vers l’Europe en provenance d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient via la Méditerranée a commencé à s’accroitre après 2011, l’année de la guerre des États-Unis et de l’OTAN contre la Libye. Celle-ci y a renversé Mouammar Kadhafi et s’est terminée par son assassinat aux mains de forces islamistes liées à Al-Qaïda et à la solde de Washington et de ses alliés européens, menés par la France et la Grande-Bretagne.

 

Les éléments criminels impliqués dans le trafic des réfugiés libyens, syriens, irakiens et d’autres pays fuyant les horreurs produites par les guerres impérialistes et les opérations de pillage, sont du menu fretin par rapport aux responsables de gouvernements, anciens et actuels, tels que Barak Obama, Hillary Clinton, David Cameron et Nicolas Sarkozy, qui sont politiquement et moralement responsables de la mort de millions de personnes, y compris de celle des réfugiés victimes de noyades.

 

Lors d’une réunion spéciale des ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur de l’Union européenne, à Luxembourg lundi, des plans pour une nouvelle intervention impérialiste en Libye ont été discutés. Les gouvernements des États de l’UE cherchent à obtenir un mandat des Nations Unies pour l’utilisation de navires de guerre le long de la côte libyenne pour y détruire les bateaux de réfugiés et appréhender les trafiquants. Dans les coulisses, des options militaires de plus grande ampleur sont à l’étude, y compris la saisie de plates-formes pétrolières et de raffineries en Libye.

 

La réunion ministérielle a été convoquée après la noyade en Méditerranée, dans l’espace d’une semaine, d’au moins 1.200 réfugiés d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient cherchant asile en Europe. Le nombre de migrants cherchant à atteindre l’Europe et tués cette année a augmenté à près de 2 000, près de 50 fois le nombre au cours de la même période l’an dernier.

 

« J’espère que c’est aujourd’hui le point de la prise de conscience européenne de ne pas répéter des promesses sans actions », a déclaré la dirigeante de la politique étrangère de l’UE Federica Mogherini.

 

Le plan en dix points adopté par les ministres européens et devant être approuvé jeudi par les chefs d’État et de gouvernement de l’UE implique une extension des opérations policières et militaires pour bloquer l’arrivée des réfugiés sur les côtes européennes. Le financement de la mission « Triton » gérée par l’Agence européenne des frontières Frontex va être doublé, comme le nombre de bateaux à sa disposition. Cela lui permettra d’élargir sa zone d’opérations depuis les côtes italiennes jusqu’à celles de la Libye et de la Tunisie.

 

Malgré les fortes doses de rhétorique humanitaire, l’objectif principal de l’opération n’est pas le sauvetage des réfugiés, mais la défense de la « forteresse Europe ».

 

« La recherche et le sauvetage seuls ne sont pas une panacée », a déclaré le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière. « Si vous ne faites qu’organiser la recherche et le sauvetage, les criminels qui embarquent les réfugiés ne feront qu’envoyer plus de bateaux ».

 

L’essentiel des propositions avancées lundi par le commissaire de l’UE pour la Migration, la Justice et les Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, est un « effort systématique pour traquer et détruire les bateaux utilisés par les trafiquants ». Le modèle d’un tel effort est l’Opération « Atalanta » dans laquelle les forces navales traquent les bateaux gonflables des contrebandiers au large des côtes de Somalie et détruisent leurs campements sur terre.

 

Bien qu’aucun détail des opérations militaires prévues n’ait été fourni, Mogherini a indiqué que l’UE recherchait un mandat du Conseil de sécurité de l’ONU pour détruire les bateaux de réfugiés le long des plages libyennes et dans les ports du pays.

 

Le Premier ministre britannique David Cameron, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre italien Matteo Renzi se sont félicités de la décision d’accorder à la lutte contre le trafic de réfugiés une priorité dans l’agenda européen. Alors que le gouvernement britannique a refusé de fournir des ressources pour l’aide au sauvetage des réfugiés, Cameron a signalé la volonté de Londres de soutenir l’action militaire. « Nous devons sévir contre les terribles trafiquants et contrebandiers qui sont au cœur de ce problème », a-t-il dit.

 

Le journal britannique The Guardian a cité des chefs militaires qui ont fourni un aperçu des opérations en cours d’examen. Le commandant Graham Edmonds a évoqué la possibilité d’un blocus naval conjoint par les forces navales européennes et américaines.

 

Il a déclaré à ce journal : « C’est un devoir d’aider les gens en détresse. C’est le droit maritime international. Vous ne pouvez pas laisser les gens se noyer. Vous pouvez instaurer un blocus et empêcher ces bateaux de venir ».

 

Il a ajouté que la Sixième flotte américaine pourrait également être impliquée. « Les Américains ont été très silencieux, » a-t-il dit. « S’ils se trouvent dans des eaux internationales, la Sixième flotte pourrait s’en occuper ».

 

L’ancien chef des libéraux démocrates de Grande-Bretagne, Paddy Ashdown, a appelé à une « nouvelle stratégie » pour lutter contre les passeurs, y compris l’utilisation de « Forces spéciales d’interdiction pour détruire les bateaux avant qu’ils ne quittent le port ».

 

Bien que le Premier ministre italien Matteo Renzi ait dit qu’une intervention militaire directe en Libye n’était pas à l’ordre du jour actuellement, il a déclaré cette semaine, « une attaque des gangs de la mort, une attaque des passeurs de réfugiés sont parmi les considérations ».

 

L’élite dirigeante italienne fait pression depuis un certain temps pour une action militaire dans son ancienne colonie libyenne. Selon l’agence Reuters, des plans détaillés pour une intervention militaire beaucoup plus large ont déjà été mis au point par le bureau du chef de la politique étrangère de l’UE, Mogherini. Une porte-parole de Mogherini a déclaré que les États de l’UE allaient soumettre des propositions en vue d’utiliser des ressources militaires de l’UE pour créer un gouvernement libyen unitaire.

 

Il y a aussi des discussions sur le déploiement de soldats européens pour sécuriser les installations pétrolières de la Libye. Une opération de l’UE se concentrerait sur Tripoli, mais pourrait, selon Reuters, « intervenir aussi dans « l’arc pétrolier » pour permettre aux entreprises internationales de recommencer les opérations ».

 

La production de pétrole en Libye a chuté de 50 pour cent depuis la guerre de l’OTAN en 2011. En décembre dernier, les plus grands terminaux pétroliers du pays, Es Sider et Ras Lanouf, ont dû être fermés à la suite de combats entre milices rivales.

 

L’élite dirigeante allemande, qui s’est abstenue de participer à la guerre de l’OTAN contre la Libye en 2011, milite pour une participation allemande à toute action militaire pour s’assurer une part du butin. Dans une récente interview, le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a affirmé la nécessité de « renforcer la stabilité en Libye » et de « mettre un terme enfin aux organisations de trafiquants ».

 

 

Par Martin Kreickenbaum (Article original, WSWS, publié le 22 avril 2015) - mondialisation.ca – le 23 avril 2015.

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L’Union Européenne déclare la guerre aux médias russes. Pour ce faire, un plan d’actions sera dressé par Mogherini

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L’Union Européenne déclare la guerre

aux médias russes.

Pour ce faire, un plan d’actions

sera dressé par Mogherini

 

Les témoignages des experts internationaux qui voient de leurs propres yeux ce qui se passe au Donbass ainsi que les reportages des correspondants russes sur place contredisent les déclarations des politiciens et des journalistes occidentaux qui parlent de la présence imaginaire de l’armée russe ou de l’agression des forces de la résistance. Les populations aux USA et en Union Européenne s’interrogent de plus en plus sur ce que les médias lui fournissent à la place des faits concrets. Bruxelles, en voyant que la guerre d’information qu’il a déclenchée ne se passe pas comme prévu, jette des forces nouvelles dans le combat qu’il mène sur cet axe. Ainsi, il a chargé la chef de la diplomatie européenne Mogherini de superviser le nouveau programme d’envergure pour contrecarrer le travail des médias russes.

 

Au terme des trois mois à venir, il est prévu de recruter des équipes, de former des journalistes et de mettre en place tout un programme pour faire front aux chaines de télévision, des radios et des journaux russes. Le document du Conseil européen qui en comporte les détails a été classé « top secret », seulement quelques informations sur son contenu ont fui dans les médias.

 

« Lors de la rencontre au sommet du 19 au 20 mars, les leaders européens chargeront la haute représentante Mogherini de préparer pour le prochain sommet de juin un plan d’action pour défendre la liberté des médias et les valeurs européennes en Russie » — rapporte l’agence Reuters.

 

Le sens de cette formule en apparence anodine qui est la « propagation des valeurs européennes » réside dans la figure emblématique de Federica Mogherini. La chef de la diplomatie de l’Union Européenne a déjà raconté comment il fallait travailler avec la société civile russe.

 

« Nous travaillons sur la mise en place d’une stratégie de communication pour faire face à la propagande en langue russe » – a déclaré le 19 janvier dernier la haute représentante de l’Union Européenne pour la politique extérieure et la sécurité Federica Mogherini.

 

Il est prévu de lancer toute une chaine de diffusion en continu avec des programmes quotidiens. Cette diffusion se fera en langue russe.

 

« Ce projet de lancement d’une chaine européenne en langue russe est déjà soutenu par la Pologne, la Suède, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Lituanie, la Grande-Bretagne. Les diplomates se rendent compte qu’ils sont en train de perdre la guerre d’information contre la Russie » — remarque Time.

 

Remarque importante, ce débarquement informationnel s’est avéré urgent en voyant que l’information venant des journalistes russes qui décrivent la situation en Ukraine, notamment des envoyés spéciaux de la chaine Russie qui ont depuis toujours été majoritaires au Donbass, se faisait diffuser trop largement. Les rédacteurs européens luttent contre cela en récupérant ce qui est réalisé par les autres, mais en leur donnant leur propre sens.

 

« Ouglégorsk, ville située à quelque 50 km de Donetsk a été une cité de plus que les séparatistes ont réduite à néant », – a déclaré le 30 janvier 2015 le présentateur de la chaine de télévision allemande ZDF, en montrant les séquences du reportage d’Evguéni Poddubny montrant les pilonnages de la ville par les forces du régime kiévien.

 

ZDF a utilisé un extrait du reportage réalisé par Evguéni Poddubny pour la chaîne la Russie. C’est son équipe de tournage qui s’est retrouvée prise avec les FAN dans des pilonnages lorsque l’armée ukrainienne était en train d’anéantir la ville.

 

L’original porte le titre : « Les officiers et le chef de la République Populaire de Donetsk pris dans des pilonnages ».

La chaine allemande ZDF n’a pas daigné ni s’expliquer ni s’excuser après la révélation de cette tricherie.

 

« L’Occident a peur de la vérité, car on a beau accuser les chaînes russes, il faut se rendre a l’évidence que ce sont elles qui diffusent la vérité. Il se peut que cette vérité dérange du fait de révéler les horreurs que l’Ukraine est en train de commettre en tuant ses propres concitoyens. Néanmoins, ce sont ces faits documentaires qui agissent sur le public de manière puissante » – a noté un expert militaire et le rédacteur en chef de la revue Action défensive nationale Igor Korotchenko.

 

C’est cette action puissante qu’on a cherché à empêcher lors du Forum mondial à Davos en janvier 2015. Avant l’intervention de Petro Porochenko, les activistes avaient déployé les banderoles « Le fascisme ne passera pas » et « Souvenez-vous d’Odessa « . Ils se sont fait interpeller par les forces de l’ordre. Les principaux médias européens n’en ont pas publié un seul mot.

 

C’est la chaine Russia Today qui en a parlé. Cette même chaine qui se vu interdire à Londres la mise en place des panneaux publicitaires et contre laquelle OfCOM, régulateur des médias britanniques, a déployé toute une campagne sous prétexte de lutter contre la propagande russe.

 

« La direction de la chaine a été convoquée après que cette dernière a été reconnue coupable de violation des normes de la radiotélévision britannique. Elle a été avertie de la révocation possible de sa licence en cas de récidive » — ont déclaré les fonctionnaires britanniques.

 

« Très prochainement, les USA, la Grande-Bretagne et une partie de l’Europe évoqueront la fermeture de ces sources d’information. Ils pourront procéder de différentes façons : par exemple, en neutralisant des chaines télévisées diffusées par satellites et ainsi de suite. Ce n’est qu’un début de l’offensive informationnelle menée par l’Occident » – met en garde le journaliste, écrivain et militant Giulietto Chiesa.

 

Le principal champ de bataille reste toujours la question du rattachement de la Crimée à la Russie où le blackout médiatique commence tout juste à être percé. Ainsi, le 12 mars 2015 le centre de presse de l’agence internationale Russia Today vient d’être inauguré à Simferopol.

 

« Nous relions ce centre à Moscou, Berlin, Londres, Doubaï, Delhi et tous les autres centres de presse que nous avons dans le monde. Grâce à la technologie de nos jours, nous avons la possibilité de le relayer à n’importe quel endroit dans le monde, même ceux où nous ne disposons pas de centre de presse. Ainsi, toute personne au monde peut interroger les habitants de la Crimée pour leur demander s’ils veulent réellement rester en Russie ou pas. De cette façon nous arrivons à briser le blackout médiatique qu’on voudrait bâtir autour de la Crimée » – a déclaré lors de l’inauguration du centre de presse le directeur général de Russia Today Dimitri Kisselev.

 

Selon les experts, l’offensive occidentale ne se limitera pas à la création d’une seule chaine. Le Sénat américain a déjà débattu le financement de trois chaines d’emblée qui diffuseront prochainement en langue russe en Estonie, Lettonie et Lituanie.

 

 

Par novorossia.vision - traduction Svetlana Kissileva – le 16 mars 2015 - Source : Vesti.ru

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