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La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
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ALERTE INFO !! - L’OTAN FRANCHIT LE RUBICON !

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ALERTE INFO - L’OTAN FRANCHIT LOURDEMENT LA LIGNE ROUGE DÉFINIE PAR MOSCOU AU-DELÀ DE LAQUELLE LA RUSSIE AVAIT PRÉVENU QU’ELLE SORTIRAIT DE SA POSITION DE PASSIVITÉ.

 

 

En toute discrétion, la Rada, Parlement ukrainien vient de voter une loi qui autorise l’OTAN à faire entrer son arsenal nucléaire et l’entreposer en Ukraine.


Une telle loi n’a pas pu être votée sans que Washington ne l’ait demandé expressément !

 

Cette décision extrêmement dangereuse qui rend un affrontement nucléaire entre l’OTAN et la Russie imminent et inévitable ne pouvait pas être la seule initiative de Kiev, mais bien le résultat d’un plan d’attaque nucléaire du Pentagone contre la Russie !

 

Ceci constitue la principale menace que la Russie a définie comme suffisamment grave pour la considérer comme une provocation extrêmement dangereuse qui pourrait justifier de sa part d’intervenir militairement contre… et de manière préventive !

 

Il est évident que nous nous dirigeons droit dans un affrontement nucléaire planétaire dans les plus brefs délais désormais !

 Erwan Castel

 

***

 

L’OTAN FRANCHIT LE RUBICON !

 

Le Parlement ukrainien (Rada) a autorisé le déploiement d’armes nucléaires (de l’OTAN) sur son territoire. Cette décision qui n’est, n’en doutons pas, que l’exécution d’un ordre donné par Washington à ses laquais de Kiev, constitue un franchissement grave et intentionnel de la ligne rouge définie par le Kremlin, mais aussi par le Droit et les traités internationaux.

 

Si officiellement, Kiev n’est pas intégré dans l’Organisation agressive de l’OTAN (pas plus que dans l’Union Européenne), le Nouvel Ordre Mondial imposant la politique du fait accompli, impose ici de facto ce pays dans sa stratégie agressive antirusse.


Aide financière, conseillers militaires, livraisons de matériels et probablement d’armes létales, déploiement de sociétés militaires privées, assistance dans le domaine logistique ou du renseignement, participation commune à des exercices militaires aux USA ou en Ukraine, etc. L’Ukraine est donc « de facto » intégrée à la machine de guerre étasunienne occupant l’Europe.

 

Jusqu’à présent, Kiev et Washington agitaient l’ATO, cette « opération spéciale antiterroriste » menée dans le Donbass, comme prétexte à l’assistance militaire occidentale, mais cette décision d’ouvrir le territoire de Kiev à des bases de missiles nucléaires, donc forcément de l’OTAN et même probablement étasuniens, constitue une nouvelle escalade gravissime, et une provocation belliciste inacceptable par le Kremlin, car clairement dirigée contre la Fédération de Russie.

 

Cette décision que nos journaleux occidentaux officiels se sont bien gardés de commenter est une rupture grave et intentionnelle de l’équilibre stratégique défini par les traités concernant la « non-prolifération nucléaire » en général et l’Ukraine en particulier ou en 1994, la Russie, la Grande-Bretagne, États-Unis et la France avaient signé un traité renonçant à la présence d’armes nucléaires sur son territoire.

 

Ce silence des médias occidentaux, à lui seul, en dit long sur la gravité de cette décision de la Rada... Les forces armées russes légitimement se préparent au pire sur leur territoire national (et cela en revanche n’échappe pas à la propagande de guerre qui ose dénoncer les manœuvres russes en Russie !)

 

Si le mensonge aveugle les consciences et étouffe la vérité, soyons sûrs que demain l’Histoire saura juger les événements qui se déroulent aujourd’hui en Ukraine, pour notre plus grande honte...

 

 

Par Erwan Castel

facebook.com/groups/defenserussieliberte via Martino Gerber  (informarexresistere.fr)

le 15 juillet 2015



Koter Info's insight:


Guerre nucléaire demain  ?


En plus du merdier général actuel, demain "la" guerre nucléaire via un affrontement entre l’OTAN et la Russie ?


Mais une guerre nucléaire à nos portes et avec quelles conséquences pour nos "pommes" de l'UE (dont les USA disent "I fuck Europe !") ?


Peut-on être plus clair ?


Et VOUS dans cette histoire, surtout ceux qui n'en ont rien eu à cirer jusqu'à aujourd'hui et qui croient encore stupidement pouvoir échapper aux séquelles d'un tel événement nucléaire ?


Mon oeil !!!!!


Va-t-on revivre "le" rapport de force du passé, comme à Cuba, ou cela va-t-il exploser prochainement sous votre indifférence générale si traditionnelle ?


Mais où êtes-vous pour l'instant alors qu'il faudrait vous faire entendre ? Ah oui, belle excuse, en congés, c'est-à-dire au moment toujours choisi par nos gouvernants pour faire leurs coups fourrés !


Mais il est vrai que je ne suis qu'un con d' "alerteur" (dit conspirationniste) que nos médias "vendus" vont décrier, cependant, ces faits graves et effectifs se déroulent réellement sous votre nez si passif !


Je voudrais tant avoir aussi tort que raison, à la fois pour sauver nos fesses et à la fois pour punir tous ces égocentriques indifférents à tout qui n'ont jamais réagi, ce, alors qu'il était encore temps de le faire en protestant en masse partout !


Le futur nous apprendra la suite et ... bonnes vacances !


Duc

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Bloomberg, pas le Kremlin : malgré les sanctions, la Russie se relève

Bloomberg, pas le Kremlin : malgré les sanctions, la Russie se relève | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo - STANDING TALL, ONE YEAR LATER. PHOTOGRAPHER: SASHA MORDOVETS/GETTY IMAGES - bloombergview.com

 

  

Bloomberg, pas le Kremlin :

malgré les sanctions, la Russie se relève

Par Matthew A. Winkler (*)

 

Les sanctions destinées à punir la Russie pour avoir arraché la Crimée à l’Ukraine il y a un an étaient censées nuire aux affaires russes. Et c’est le cas. Les actions russes, obligations et matières premières ont connu la pire performance en 2014 de tous les marchés émergents.

 

C’était avant. Maintenant l’image est en train de changer, avec des investisseurs recommençant à favoriser la Russie en 2015. Le rouble, qui était devenu la monnaie la plus volatile du monde l’an dernier après l’accaparement de la Crimée par le président Vladimir Poutine, se stabilise. Les fluctuations de sa valeur se sont rétrécies cette année, plus que n’importe laquelle des trente autres devises les plus échangées.

 

Jusqu’à présent, les investisseurs dans les titres d’État libellés en roubles russes ont gagné l’équivalent de 7 cents sur le dollar (7 %) cette année, tel que mesuré par l’indice obligataire local Souverain Bloomberg Russie. En revanche, quiconque détient une dette publique similaire sur les marchés émergents a perdu 1,1 % depuis le début de l’année.

 

Le tableau est encore plus rose pour les détenteurs d’obligations d’entreprises privées en Russie ; ils ont eu un rendement total de 7,3 % depuis le 1er janvier 2015, en tête des gains de l’indice des obligations des sociétés privées des marchés émergents tel que calculé par Bloomberg. Et tandis que les actions des marchés émergents mondiaux mesurés par l’indice MSCI Emerging Market ont gagné 1,7 % cette année, les 50 actions russes de l’indice Micex sont en hausse de 11,9 % – mieux que le Standard & Poors 500 ou tout autre marché nord-américain.

 

La valeur relative du rouble aide à comprendre pourquoi il y a des signes de confiance en Russie. Bien que le rouble reste la plus volatile des 31 devises les plus échangées cette année, ses sautes s’amenuisent. Cela est visible dans la volatilité occasionnelle, une mesure des paris des traders sur le changement de la valeur de la monnaie au jour le jour. Après avoir bondi à la fin de 2014 au milieu de la crise en Ukraine, le rouble fluctue maintenant comme en 2009.

 

L’économie semble également rebondir. Environ 78 % des entreprises russes dans l’indice Micex ont affiché une croissance annuelle des ventes supérieure à leurs équivalents mondiaux, même si les actions de ces sociétés russes étaient à la traîne de leurs concurrents internationaux, selon les données compilées par Bloomberg. Ceci est compatible avec une amélioration depuis de deux ans de la compétitivité des entreprises russes.

 

Une raison possible de la croissance ? Les sanctions. Suite à l’indisponibilité des produits étrangers, les Russes devaient consommer des produits locaux.

 

Malgré toutes les perturbations causées par les sanctions, les entreprises russes représentées dans l’indice Micex sont plus rentables mesurées par les marges Ebitda (bénéfice avant impôts, dépréciation et amortissement) que le reste des sociétés incluses dans l’indice MSCI Emerging Market mondiale.

 

Un certain nombre de sociétés russes surpassent leurs pairs mondiaux. Magnit PJSC, qui exploite une chaîne de supermarchés discount avec une capitalisation de $16 milliards sur le marché, vaut la peine d’être notée. La croissance des revenus du détaillant en un an était 31,66 %, dépassant largement l’augmentation de 0,87 % des ventes de ses concurrents mondiaux. Novatek OAO, un producteur indépendant de gaz naturel dans l’ouest de la Sibérie au chiffre d’affaires de $22,8 milliards, est un autre exemple. La société a vu ses ventes augmenter de 19,5 %, comparativement à 0,76 % pour la moyenne des autres entreprises de son secteur au niveau mondial.

 

Et puis il y a Rosneft, une marque internationale pétrolière pesant $41 milliards qui produit en Sibérie occidentale, à Sakhaline, dans le Caucase du Nord et dans l’Arctique, qui fait état d’une croissance annuelle des ventes de 18,26 % lorsque ses concurrents internationaux révèlent un accroissement du chiffre d’affaires de seulement 0,76 %. Quelle que soit la façon de calculer, les actions de ces sociétés ne coûtent pas cher.

 

Les investisseurs mondiaux sont-ils optimistes quant à la résilience des entreprises en Russie ? Il semble que oui. Les actions les plus remarquables du plus grand fonds indiciel US qui suit les compagnies russes – plus de 90 % de ce fonds est composé de compagnies russes – ont bondi de 5 % cette année. Dans le même temps, un fonds indiciel qui représente un indice du flux des capitaux circulant avec la Russie montre une augmentation de 27 %. L’aventure ukrainienne de Poutine a conduit à l’instabilité dans la région et les relations avec l’Occident se sont effilochées ; mais elle n’a pas détruit la confiance dans les grandes entreprises russes.

 

 

Par Matthew Winkler (*) (bloombergview.com) - traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone – le 22 mars 2015 

 

(*) Matthew Winkler est rédacteur en chef émérite de Bloomberg News, il analyse les marchés.

 

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Ukraine/Donbass : la guerre américaine continue

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Ukraine/Donbass : la guerre américaine continue

 

Boris Nemtsov ne détenait aucune « preuve » de l’implication militaire de la Russie dans le conflit du Donbass. D’ailleurs, s’il y en avait, elles auraient depuis bien longtemps été mises en ligne sur Internet. La CIA et le petit monde du renseignement US n’en ont pas non plus, parce qu’il ne peut y en avoir : la Russie est militairement absente de ce conflit. En revanche, chaque jour ou presque, nous et quelques autres sur la toile apportons des preuves accablantes de l’implication américaine dans cette guerre meurtrière faite au petit peuple du Donbass. Et nous sommes en mesure d’affirmer que ce n’est, hélas !, pas fini.

 

Kiev cherche à dénaturer la mission de l’OSCE, mais aussi à imposer des Casques bleus de l’ONU dans le conflit du Donbass afin de lui permettre de souffler quelques mois pour se reconstituer une force de frappe et attaquer de nouveau.

L’introduction de « soldats de la paix » dans les conflits balkaniques des années 1990 avait permis à Zagreb de se former une véritable armée qui fut utilisée, lors des offensives du printemps et surtout de l’été 1995, pour chasser plus de 300.000 Serbes de la Krajina, leur terre ancestrale. Il s’agit donc bien d’un piège que cherche à mettre en place le régime « proeuropéen », sachant d’autant plus que l’ONU obéira au doigt et à l’œil de l’hyperpuissance US dans ce conflit.

 

 

Propagande de guerre

 

Alors qu’on attend toujours les enregistrements satellites US concernant le crash du Boeing de la Malaisia Airlines au-dessus de l’Ukraine, l’Australie a confirmé, en janvier, qu’il existe un accord secret de confidentialité sur le rapport d’enquête. Comprendre : les conclusions ne mettent pas en cause ni le Kremlin ni les séparatistes, elles doivent donc rester dans un placard. C’est pourquoi nos médias aux ordres préfèrent maintenant miser sur l’assassinat de Boris Nemtsov pour développer leur propagande noire contre la Fédération de Russie.

 

Si les provocations lors de la manifestation de dimanche à Moscou en hommage à Nemtsov ont pu être évitées par des arrestations préventives, en revanche le déferlement de haine contre le pouvoir russe, et contre le peuple russe en général puisqu’il le soutient à 85 %, n’en est qu’à son commencement en Occident.


Les orange-brun, alliés de la subversion en Russie, étaient présents dans le cortège de dimanche : un des manifestants portait l’insigne des SS-Totenkopf (SS de camps de concentration). Certains de ces individus ont participé au coup d’État du Maïdan (Wotan Jugend) et sont désormais enrôlés dans l’unité néonazie « Azov ».

 

En février 2012, Vladimir Poutine avait mis en garde ses compatriotes d’une possible opération sous faux drapeau destinée à déstabiliser la Russie : « « Ils » cibleront une personne bien connue et chercheront à en faire un martyr. Veillez donc à ne pas tomber dans un tel piège ! » (source)

 

Il est quand même curieux de constater que cet assassinat a eu lieu quelques mois après la nomination d’un nouvel ambassadeur US à Moscou, John Thefft, auparavant en poste… à Kiev, au moment où éclatait le coup d’État du Maïdan, financé et soutenu par les USA. Il est tout aussi curieux de constater que, partout où Thefft a été en poste, des révolutions « fleuries » ou de « couleurs » se sont imposées.

 

De même, il tout aussi étrange de s’apercevoir que cet assassinat a eu lieu pratiquement au lendemain de l’annonce, par Washington, du licenciement du personnel russe travaillant à l’ambassade US à Moscou, qui sera remplacé « par des personnels US ayant un niveau de sécurité élevé. »

 

Il est intéressant aussi de savoir qu’Аnna Duritskaya, la jeune femme de 23 ans qui accompagnait Boris Nemtsov sur le pont aux pieds du Kremlin quand il fut assassiné (sous une pluie battante en plein hiver !), a étrangement perdu la mémoire. Elle était, il n’y a pas si longtemps, liée au commandant du « bataillon » répressif ukrainien « Dnepr-1 » Yuri Bereza, une unité paramilitaire financée par Ihor Kolomoïsky, un oligarque véreux ennemi juré de Vladimir Poutine (source).

 

Comme lors des affaires mafieuses, les assassins sont souvent aux obsèques, et il n’y aura qu’à observer qui va venir jouer les pleureuses avec plus d’intensité que les autres pour avoir une petite idée du commanditaire. Nous y reviendrons à ce moment-là.…

 

Mais les théories les plus conspirationnistes viennent depuis 48 heures des médias occidentaux. Par exemple, ce matin sur RMC, la présentatrice Apolline de Malherbe, en pleine crise de complotite aiguë, nous a sorti cette phrase qui fera date dans l’histoire de la propagande noire : « Aucune caméra de vidéosurveillance ne fonctionnait hier sur la Place Rouge, ce qui laisse soupçonner une probable implication des autorités russes… » Ce qui est absolument faux, mais passons. Pour le reste, on ira voir la compilation d’Olivier Berruyer en matière de ce qui se fait de mieux question crétinisme médiatique.

 

Comme quoi, il y a bien des théories du complot qui conviennent à nos médias russophobes et d’autres pas. Une presse servile, totalement sous contrôle de la finance et des lobbies atlantistes, qui ose nous faire croire qu’un chef d’État détenant 85 % de popularité puisse assassiner un opposant qui n’a jamais dépassé 1 % aux élections. C’est gens-là sont aux questions internationales, ce que le Big Mac est à la gastronomie française.

 

Mais, à l’évidence, ce sera leur donner une belle occasion de promouvoir l’armement et la formation par le Pentagone des « bataillons » d’extrémistes chargés du nettoyage ethnique dans le Donbass.

 

Et même Gorbatchev en vient à dénoncer l’escalade dangereuse dans laquelle les USA et leurs alliés veulent plonger le monde :


« Le but de l’Ouest est de provoquer des tendances antirusses. Les donneurs d’ordre de ce crime veulent accentuer la pression sur la Russie. C’est un essai pour empirer la situation, peut être pour déstabiliser le pays et pour déboucher sur une confrontation. Bien sûr ces forces emploient certains moyens, comme la voie criminelle, pour arriver à leur objectif. Ils réfléchissent comment procéder pour liquider Poutine », a déclaré Gorbatchev ce samedi 28 février dès l’annonce du meurtre de Boris Nemtsov, .

 

Nous avons vu (selon des sources officielles) depuis le 23 février, les achats de Porochenko d’armes dans les Émirats unis, le défilé de l’OTAN à Narva devant le poste-frontière à la Russie, l’envoi de soldats anglais en Ukraine, l’ordre de la ministre de la Défense allemande de fonder une unité de chars constitués d’éléments internationaux. Le meurtre de Boris Nemtsov arrive à la fin d’une semaine très chargée pour l’OTAN en préparation militaire contre la Russie (source).

 

Concernant l’attentat de Kharkov, le SBU affirme maintenant que l’explosion a été causée par une mine directionnelle MON-100 et la version initiale d’un IED enterré dans la neige (alors qu’il n’y avait pas de neige). La police politique de la junte explique que l’explosion a été partiellement absorbée par une voiture et n’a donc pas pu faire autant de victimes que prévu. Les versions invraisemblables se succèdent et se ressemblent.

 

 

Surmilitarisation de l’Ukraine

 

D’ailleurs, le président de l’Ukraine, Petro Porochenko, vient de déposer un projet de loi destiné à augmenter le nombre de paramilitaires de 35 %, accroissant jusqu’à 250.000 combattants les effectifs disponibles en matière de défense, dont 204.000 soldats.

 

Ce renforcement significatif des moyens militaires et paramilitaires pour les mois à venir correspond en tous points à ce que nous écrivions hier quant au projet de renforcement du « bataillon Aydar » pour le printemps prochain ; et, cela, malgré la dérive inquiétante vers le grand banditisme qui est de plus en plus évidente pour nombre d’unités paramilitaires. Récemment encore, à Kharkov et à Dniepropetrovsk, plusieurs interpellations ont permis de saisir des stocks d’armes et des munitions appartenant à des individus liés ou ayant été liés à ces fameux « bataillons » répressifs.

 

Cette surmilitarisation de l’Ukraine va de pair avec la décision des Américains de fournir des armements modernes en quantité à Kiev, au risque de les voir se retrouver entre les mains des indépendantistes du Donbass. Ce choix est acté, même si officiellement Washington hésite encore. À cela va s’ajouter l’arrivée sur le sol ukrainien de milliers de « contractors » et autres « conseillers militaires » occidentaux qui auront pour mission de former les forces de Kiev et les paramilitaires à l’utilisation de ces armements, mais aussi d’encadrer nombre d’unités, dont certains « bataillons » composés d’extrémistes en tout genre, y compris des néonazis.

 

 

Accrochages en série sur la ligne de front

 

Durant cette journée comme, la situation sur la ligne de front n’a globalement pas changé de manière significative. Les principales activités des forces de Kiev se sont limitées à renforcer leurs positions sur l’avant et à tester le dispositif adverse, au moment où l’artillerie lourde des FAN est remisée dans les réserves. Plusieurs activités d’unités de renseignement et de sabotage kiéviennes sont signalées près de Popasna. Au moins deux groupes subversifs ont été éliminés dans les dernières 24 heures.

 

 

 

 

Les travaux de déblaiements de la zone de l’aéroport de Donetsk, et notamment des terminaux, sont suspendus en raison des attaques continues de l’armée ukrainienne. Plus au nord, près du pont Putilovsky, détruit lors des combats de janvier, une tentative d’infiltration de petits éléments kiéviens a échoué. Une compagnie de ce qui reste du 11e « bataillon » de défense territoriale « Kiyevskaya Rus » a subi des pertes. Mais les salves de mortiers de 120 mm tirées à partir des villages à l’ouest et au nord-ouest de Donetsk (Tonenkoe, Opytnoe…) sont quasi quotidiennes.


Les accrochages à l’arme légère vers l’ouest de Peski et le sud-est d’Avdeevka sont quasi quotidiens eux aussi. À moins d’un kilomètre des positions républicaines sur Peski, des éléments de ce qui reste du « bataillon OUN » ont à plusieurs reprises tenté de percer les lignes des FAN sur cette zone.


Et enfin pour terminer sur une note un peu légère (quoique)…

 

 

 

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info – le 2 mars 2015

Koter Info's curator insight, March 2, 2015 11:44 PM


Les fameuses preuves US inexistantes !


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Ukraine/Donbass : Washington prépare sa revanche

Ukraine/Donbass : Washington prépare sa revanche | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : quelle belle prise de vue : le corps de la victime sous les lampadaires avec le Kremlin juste derrière. Une superbe mise en scène à la Tom Clancy… La campagne de désinformation occidentale pour accuser Vladimir Poutine et déstabiliser la Russie ne fait que commencer.

 

 

Ukraine/Donbass : Washington prépare sa revanche

 

Les efforts de la banque centrale du pays ne font aucun effet sur le cours de la hryvnia, victime de l’accumulation des facteurs négatifs dans l’économie nationale depuis l’année dernière. L’économie ukrainienne file directement vers la banqueroute (voir l’analyse ici). Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi un des principaux opposants à Vladimir Poutine vient d’être assassiné, juste sous les fenêtres du Kremlin, une mise en scène hollywoodienne qui désigne de facto les véritables commanditaires de ce crime provocateur. L’Ukraine « proeuropéenne » semble bien incapable de vaincre militairement l’insurrection dans le Donbass, aussi ses maîtres occidentaux intensifient la pression contre son soutien russe sur les fronts politiques, économiques et diplomatiques. Washington a vécu comme un affront la débâcle de Debaltsevo. Les Américains préparent déjà leur revanche.

 

Des représentants d’une société militaire privée de l’Oklahoma, Green Group, se sont récemment rendus à Kiev avec une délégation de l’armée américaine, afin de préparer le terrain pour la livraison d’armements modernes aux forces ukrainiennes et aux paramilitaires. Les États-Unis maintiennent leur idée de fournir des moyens offensifs à Kiev, mais souhaitent obtenir l’appui des leurs alliés européens. Washington entend bien confier à des sociétés militaires privées occidentales des contrats liés directement à la lutte armée contre les indépendantistes du Donbass.

 

Pour ce que nous en savons, ce type de contrat existe déjà en Ukraine, mais ces démarches démontrent qu’ils pourraient se développer de manière exponentielle dans les mois à venir. Si l’Ukraine est aujourd’hui le nouveau terrain de jeu de l’US Army et de ses « contractors », il se pourrait bien que demain ce pays soit le principal théâtre opérationnel du Pentagone en matière de moyens engagés. Nous sommes tout à fait dans une configuration d’engagement de type Vietnam, juste avant la désignation à la Maison-Blanche de Lyndon Johnson qui avait franchi un point de non-retour dans l’engagement US. Mais avant cela, il avait fallu éliminer Kennedy… Les Américains ont finalement perdu la guerre du Vietnam.

 

 

Sur le front, rien de nouveau…

 

Les résidents de Debaltsevo et d’Uglegorsk sont très nombreux à rejoindre l’armée de Nouvelle Russie : jusqu’à présent plus 600 personnes se sont présentées aux centres de recrutement. Le fait d’avoir été sous le joug kiévien pendant des mois est le meilleur argumentaire que l’ont puisse trouver pour enrôler des volontaires chez les FAN.

 

 

 

 

 

 

 

Il n’y a toujours pas de cessez-le-feu à Donetsk : au cours de la nuit, les forces de Kiev ont effectué un pilonnage massif avec leurs batteries Grad contre la zone de l’aéroport. Autour de 1 h 40 (heure locale), les FAN ont riposté contre des positions d’artillerie ukrainiennes à l’ouest de Donetsk.

 

En milieu de nuit, dans Mariupol, les paramilitaires et les services et les forces spéciales du SBU, encadrés par des « contractors » occidentaux, ont mené une opération de ratissage de certains quartiers de l’agglomération portuaire, à la recherche de « séparatistes ».

 

Une opération liée à l’arrivée, hier, du « bataillon Poltava » placé opérationnellement sous la responsabilité d’« Azov ». Plusieurs zones résidentielles et sites industriels ont été ainsi fouillés, les civils extraits de leurs logements, perquisitionnés, parfois même brutalisés. Cette recherche de « saboteurs russes » et de « sympathisants de Moscou » s’agrège à la paranoïa ambiante qui règne dans la ville depuis des mois du côté des forces d’occupation kiéviennes.

 

Plusieurs dizaines de civils ont été embarqués, ils seront dirigés vers des « camps de filtration », pour y être interrogés, retenus comme otages puis échangés ultérieurement contre des prisonniers de guerre détenus en Nouvelle Russie. L’objectif est aussi d’accentuer la pression par la terreur sur une population qui n’a jamais été majoritairement du côté de Kiev.

 

 

Les chiens de garde du capital

 

La guerre des oligarques continue : les paramilitaires du « bataillon Dnepr » ont fait irruption dans une usine de tracteur de Rovno, dans l’ouest de l’Ukraine, pour « protéger les intérêts de certaines sociétés autrichiennes », qui revendiquent des parts dans l’entreprise (source).

 

L’utilisation d’unités spéciales de police, dépendantes du Ministère des Affaires intérieures d’Avakov, à des fins crapuleuses ou pour briser des grèves et faire pression sur des ouvriers est devenu courant dans l’Ukraine « proeuropéenne ». Avant son élimination physique, le fameux activiste néonazi Sashko Biliy s’adonnait à ce genre de pratique, mais pour son propre compte.

 

Dans le même ordre d’idée, il y a un peu moins d’un an, des paramilitaires néonazis de ce qui allait devenir le « bataillon Aydar » avaient fait irruption dans plusieurs entreprises du pays, armés et menaçants, afin d’en prendre le contrôle et de faire signer sous la contrainte des documents aux dirigeants afin qu’ils lèguent leurs biens au groupe de Kolomoïsky.

 

Les paramilitaires d’« Azov » ont fait de même, ils ont même été utilisés comme briseurs de grève. Les néonazis qui jouent les « jaunes ». Voilà qui nous ramène aux années 50 à 80 quand, à l’Ouest, des groupuscules d’extrême droite se faisaient les serviles supplétifs de l’OTAN et des intérêts américains.

 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 28 février 2015

 

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Ukraine/Donbass : l’enfer «proeuropéen» se déchaîne de nouveau

Ukraine/Donbass : l’enfer «proeuropéen» se déchaîne de nouveau | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Ukraine/Donbass : l’enfer « proeuropéen »

se déchaîne de nouveau

 

L’agglomération de Donetsk a été secouée par 249 explosions en 9 heures, selon les estimations de l’OSCE ce matin. En dehors de Donetsk, il y a une morgue comprenant une vingtaine de cercueils empilés, et un camion fermé servant d’entrepôt mortuaire. C’est de nouveau l’enfer « proeuropéen » qui se déchaîne sur les habitants du Donbass, alors qu’on apprend que 25 % des résidents de Kiev n’ont plus l’électricité, faute de pouvoir payer les factures…

 

Les attaques ces dernières 24 heures contre les zones situées près de Telmanovo, entre le sud-est de Donetsk et le nord-est de Mariupol, ont pu être réalisées par l’artillerie ukrainienne grâce, en partie, aux renseignements collectés par des membres de la mission de l’OSCE, quelques jours avant lors de leurs inspections et qui ont signalé les emplacements des forces républicaines au commandement ukrainien.

 

Rien d’étonnant en somme quand on se souvient que l’OSCE avait fait le même coup en 1998-1999 au Kosovo contre les forces serbes, ce qui avait permis à l’Alliance atlantique de préparer ses bombardements.

 

Vers 14 h 15 (heure locale) aujourd’hui, plusieurs témoins disent avoir aperçu des hélicoptères de combat qui décollaient d’un aérodrome près d’Odessa et prenaient la direction de la région de Donetsk. À Kherson, d’autres témoins disent avoir vu dans le ciel, volant assez bas, des avions militaires d’attaque au sol, probablement des SU-25M1, allant en direction du Donbass, eux aussi. Porochenko, le potentat de Kiev, a affirmé qu’il fera « tout » pour reprendre la main sur les régions séparatistes du Donbass. En tout cas, son armée est en pleine préparation pour une offensive d’envergure.

 

 

Situation incertaine à Marinka

 

 

Vidéos 1 & 2 : la situation hier dans Marinka vue par la télé kiévienne : les commentaires n’ont aucun intérêt, seules les images comptent. À l’évidence, les forces de Kiev sont dans la partie la plus à l’ouest du bourg.

 

Vidéo 1

 

Vidéo 2

 

 

« Si le rapport de forces est en faveur de Kiev, les forces républicaines ont en revanche l’avantage du terrain et de la motivation. Le front craque comme un bras de fer dont on ne sait pour le moment de quel côté il va pencher… », notait Erwan Castel (qui est sur place) le 1er juin en évoquant la situation sur Marinka dont la ligne de front était tenue par deux bataillons de la Garde républicaine de Donetsk.

 

Hier, sous couvert de pilonnages massifs de Donetsk et de sa banlieue, les forces ukrainiennes ont réussi à déplacer de Novoselovka vers Marinka et Krasnogorovka au total deux compagnies mécanisées renforcées de chars lourds avec environ 300 fantassins, plus des éléments des forces spéciales de Kirovograd. Toutefois, les forces armées de la RPD ont stoppé net les forces pro-Kiev et maintiennent le contrôle de la majeure partie au nord du gros bourg. Les combats se sont calmés sur cette zone, mais la situation reste tendue. Les FAN ont réalisé des gains substantiels sur le terrain, mais rien n’est encore terminé.

 

Dans le bourg de Marinka, l’avance républicaine avant-hier, après un certain succès initial, fut entravée en raison de l’activité de l’artillerie lourde de Kiev. Les FAN tiennent ce soir la zone de l’hôpital et le nord du bourg, alors que le centre-ville est toujours disputé. L’opération de mercredi semble avoir coûté aux FAN une cinquantaine de tués et près de 160 blessés, selon le président de la République populaire de Donetsk, Aleksandr Zakharchenko, et plus de 400 combattants auraient été éliminés du côté ukrainien, avec plus d’un millier de blessés. Une soixantaine de véhicules auraient été détruits. Lors d’une conférence de presse à Donetsk, aujourd’hui, un prisonnier de la 28e brigade a estimé le nombre de pertes ukrainiennes à 200 tués. Des chiffres à prendre avec prudence.

 

Mais le but de cette contre-attaque, dès le départ, n’était pas de percer en profondeur dans le dispositif ukrainien, mais d’enrayer une attaque massive lancée sur l’ouest de Donetsk dans la nuit du 2 au 3 juin à partir de Marinka et de Krasnogorovka par les éléments de la 28e brigade mécanisée et du « bataillon Kiev-1 ». D’ailleurs l’engagement de seulement 1.500 combattants et d’un bataillon de 40 chars de la brigade « Oplot » côté républicain ne permettaient pas d’exploiter une éventuelle percée.

 

Les FAN en ont profité pour « nettoyer » Marinka, éliminer les positions d’artillerie les plus proches de leurs lignes de départ, quelques postes de commandement, et mettre la main sur une partie de la logistique ukrainienne sur ce secteur (vivres, munitions, carburant…). Il s’agissait donc plus d’un raid de riposte qu’autre chose.

 

D’autant qu’au sud, vers Volnovakha, la situation devient de plus en plus inquiétante.

 

Le bilan de cette opération sur Marinka est très positif, finalement, pour les FAN. Les DRG ont collecté une foule de renseignements, certaines unités de pointe ayant même atteint Georgivka, voire au-delà (Kurakhovo) sur la N15, avant de rebrousser chemin, une fois le « travail » accompli. Le dispositif ukrainien a été fortement ébranlé, plusieurs batteries d’artillerie et leur logistique ont pu être neutralisées, les capacités de réaction des forces de Kiev ont été ainsi testées et s’avèrent être toujours assez médiocres.

 

 

Assaut ukrainien entre Donetsk et Mariupol

 

Si, toute la journée d’hier, l’artillerie ukrainienne s’est déchaînée sur les positions républicaines sur l’ensemble du pourtour du front du Donbass, durant cette journée du 5 juin, elle s’est concentrée notamment sur les positions de première ligne et même contre les 2e et 3e échelons des FAN situées entre le sud-est de Donetsk et le nord-est de Mariupol. L’artillerie lourde kiévienne a durement frappé une partie de la nuit les forces républicaines et les agglomérations à l’aveugle, notamment vers Starobeshevo et Telmanovo.

 

Vers 22 h puis vers 23 h 10, heure de Paris, c’est le bourg de Razdolnoe, à 15 km au nord de Telmanovo et au sud de Starobeshevo, qui a subi les premières frappes de Grad et d’Uragan positionnés vers Starognatovka.

 

Ces frappes ont fait de nombreuses victimes et des dégâts considérables. Plusieurs explosions ont eu lieu près du terrain de jeu pour enfants. Un jeune garçon a reçu des éclats en pleine poitrine, une vieille dame a été blessée dans sa cuisine, au 4e étage d’un immeuble, elle a survécu miraculeusement, une petite fille de 4 ans a été tuée…

 

Les FAN ont immédiatement réagi en frappant avec leurs batteries Grad des positions ukrainiennes près de Volnovakha.

 

 

 

 

À l’évidence, les forces de Kiev auraient pour objectif de capturer Dokuchaevsk, puis d’avancer sur Starobeschevo et de progresser jusqu’aux faubourgs sud de Donetsk. Hier soir, quelque 40 blindés ukrainiens étaient signalés à l’ouest de Starobeshevo en positon d’attente. En milieu de matinée, on craignait une possible attaque ukrainienne vers Belokamenka (à 20 km au nord – ouest de Telmanovo). Vers 20 h (heure locale), le secteur était toujours sous le feu des obusiers de 122 mm D-30 ukrainiens. Et dans le même secteur, Belokamenka Selo et Grigorovka (plus au sud) recevaient une heure plus tard des frappes concentrées de mortiers de 120.

 

Ailleurs, et notamment sur le secteur de Donetsk, la pression ukrainienne n’a pas faibli. Depuis hier, sur Spartak et sur la périphérie ouest de Donetsk, les accrochages et les duels d’artillerie n’ont pratiquement pas cessé. Vers 14 h 15 (heure locale), on signalait des combats à proximité du centre commercial Métro qui jouxte l’aéroport de Donetsk, et plusieurs drones sont été aperçus au-dessus de la grande agglomération, aussitôt pris pour cibles par les bitubes antiaériens ZU-23/2 des FAN.

 

 

Alerte en Transnistrie

 

Alors que la République de Transnistrie, ou Pridnestrovié, vient de mobiliser quelque 50.000 réservistes, les forces de Kiev massent des troupes à sa frontière. Le phénomène n’est pas nouveau, mais prend de l’ampleur depuis quelques semaines et, surtout, depuis la nomination de Mikhail Saakachvili, l’ex-dictateur géorgien, à la tête de la région d’Odessa.

 

En cas de crise majeure, Tiraspol peut aligner cinq divisions d’infanterie. Ses réserves disposent de suffisamment d’armes et de matériel militaire afin de repousser une attaque, à la fois du côté de l’Ukraine et de la Moldavie. Car cette bande de terre entre la Roumanie et l’Ukraine est stratégique pour Moscou qui dispose encore d’importants dépôts de munitions (20.000 tonnes !) et de matériels divers.

 

D’autant que la situation peut évoluer dans le cas où la Roumanie, membre de l’OTAN, décidait d’intervenir, suite à des provocations planifiées à la fois par le Département d’État américain (et ses relais locaux) et le SBU, la police politique kiévienne véritable antichambre de la CIA depuis février 2014. Des provocations qui peuvent intervenir près de la frontière avec l’Ukraine, dans la ville de Kotovsk. D’aucuns croient savoir que des opérations de services spéciaux occidentaux et ukrainiens ouvriraient la voie à un scénario militaire destiné à forcer le Kremlin à intervenir militairement d’une manière ou d’une autre et, de facto, entraineraient une guerre régionale, voire plus.

 

Le SBU et certaines ONG occidentales pilotées par le Département d’État semblent avoir commencé à recruter parmi de jeunes marginaux stipendiés, dans le but de fomenter des troubles, au prétexte de provocations contre, par exemple, la nomination de Mikhaïl Saakachvili. L’important dans cette opération serait de maintenir, avec des relais médiatiques occidentaux, un principe « de droit » quant à la préservation de la souveraineté de l’Ukraine contre des « terroristes pro-russes », afin de justifier aux yeux de l’opinion occidentale la nécessité d’une intervention en Transnistrie. Déjà, à partir de Melitopol et de Nikolaev, des troupes ont déjà été transférées à l’ouest de la région d’Odessa.

 

Cette intervention permettrait de placer la Moldavie sous la coupe atlantiste, alors que son opinion publique semble, ces derniers temps, secouée par des revendications autonomistes croissantes, suite aux actions de Washington et de Bruxelles en Ukraine depuis plus d’un an.

 

Il y a donc risque de voir toute une population se tourner à nouveau vers Moscou. « Ainsi conserverait-elle une forme d’unité », commente Yves Bataille, géopolitologue français installé à Belgrade en Serbie et qui suit de près les événements.

 

Et de poursuivre : « Dans la région, les deux nationalismes manipulés aujourd’hui par Washington, l’ukrainien et le moldave ou grand roumain, ne peuvent agir en synergie contre l’ennemi commun russe qu’un court instant. Cette manip ne peut que péter dans les doigts de Washington, car les deux nationalismes en question sont antagonistes et donc se neutraliseront mutuellement s’ils sont activés contre le Pridnestrovié ».

 

Les sondages menés récemment en Moldavie démontrent que 32 % de la population soutient toujours l’idée d’adhésion à l’UE, contre 78 % en 2007. La moitié des sondés se prononcent pour l’adhésion à l’Union eurasiatique…

 

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info – le 5 juin 2015.

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Des preuves sans complot

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Boris Nemtsov, petit opposant sans influence


Autre acte de foi du dimanche: croire que Poutine dont la popularité est énorme (à peu près 100%-celle de Hollande) a fait assassiner un opposant qui n'avait de soutien qu'à l'étranger, pour permettre à ses ennemis de mieux le diaboliser.


Comme les "défenseurs des droits de l'homme" vont hurler à la "théorie du complot", je souligne qu'on n'a jamais fourni de preuves de l'usage des gaz par le "régime d'Assad" en 2013, quand on a failli faire la guerre sous ce prétexte, ni de l'implication russe dans l'affaire de l'avion malaisien.


Je n'ai pas d'opinion sur qui a assassiné Nemtsov; j'attends des preuves c'est tout, et je réclame le droit d'être agnostique par rapport aux médias et aux allégations des " défenseurs des droits de l'homme".


Jean Bricmont


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Mais à qui profite le crime ?


Ce qui est clair, certainement pas à Poutine ! En effet, Poutine n'avait rien à craindre politiquement de ce petit opposant véreux et mafieux.


Par contre, la propagande anti Poutine qui s'en suit démontre que ce crime profite surtout aux opposants de Poutine dont les USA, l'Ukraine nazie et même l'UE vassale US.


Boris Nemtsov ne détenait aucune « preuve » de l’implication militaire de la Russie dans le conflit du Donbass.


D’ailleurs, s’il y en avait, elles auraient depuis bien longtemps été mises en ligne sur Internet.


La CIA et le petit monde du renseignement US n’en ont pas non plus, parce qu’il ne peut y en avoir : la Russie est militairement absente de ce conflit. En revanche, ce qui est clair, c'est l’implication américaine dans cette guerre meurtrière faite au petit peuple du Donbass.


« Le but de l’Ouest est de provoquer des tendances antirusses. Les donneurs d’ordre de ce crime veulent accentuer la pression sur la Russie. C’est un essai pour empirer la situation, peut être pour déstabiliser le pays et pour déboucher sur une confrontationBien sûr ces forces emploient certains moyens, comme la voie criminelle, pour arriver à leur objectif. Ils réfléchissent comment procéder pour liquider Poutine », a déclaré Gorbatchev ce samedi 28 février dès l’annonce du meurtre de Boris Nemtsov.


Duc

Koter Info's insight:


Les fameuses preuves US inexistantes !


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Du rêve éveillé de Stratfor à l’assassinat de Nemtsov

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Images : rossiyanavsegda.ru & newyorker.com.

 


Du rêve éveillé de Stratfor à l’assassinat de Nemtsov

 

Véritable « CIA privée », le groupe Stratfor conseille aussi bien l’administration US que des patrons de multinationales désireux d’opérer quelques nouvelles rapines « abroad » en limitant les risques. C’est une agence qui compte. Ses prévisions sont donc un excellent baromètre non pas de la « vérité de la situation », loin s’en faut, mais de la perception US de cette situation.


Et là, la grande « Prospective 2015-2025 » que vient de nous pondre Stratfor vaut son pesant de cacahuètes : effondrement de la Russie ; fragmentation de l’Europe ; reflux chinois et, bien sûr, triomphe total d’un Empire US plus puissant et prospère que jamais. L’analyse de Stratfor est si grossièrement biaisée que si elle ne dit rien de ce qui pourrait advenir, elle révèle beaucoup des ambitions stratégiques qui commandent actuellement aux actions de l’Empire. Ambitions au service desquelles Nemtsov est peut-être devenu une victime expiatoire. 



 


Une guerre hégémonique

 


On ne le répètera jamais assez. La nouvelle guerre froide qui se déroule sous nos yeux depuis le début 2014 a été délibérément voulue par Washington. Pour tenter de freiner leur déclin et de contrer la montée en puissance des pays émergents, les USA ont en effet décidé de fracturer l’Eurasie, avec deux objectifs principaux : 
le premier est d’empêcher définitivement la constitution d’un Bloc concurrent Euro-BRICs en brisant la dynamique de rapprochement naturel entre l’Europe et la Russie. Et quoi de mieux qu’une guerre pour ce faire. La guerre froide 2.0 d’aujourd’hui a ainsi été préparée de longue date avec l’aide de tout l’appareil « merdiatique » atlantiste qui, depuis des années, travaille l’opinion publique occidentale au corps pour y semer la nécessaire haine du Russe qui prospère aujourd’hui. 
Le deuxième objectif est de casser la dynamique des BRICs. En mettant la Russie à genoux, les USA pensent pouvoir briser la constitution de ce bloc rival et montrer aux autres puissances émergentes qui en font partie (Chine-Brésil-Inde notamment), que les USA restent les patrons de la planète et qu’on ne les défie pas impunément.
 En prophétisant l’effondrement de la Russie, la fragmentation de l’Europe, le reflux de la Chine et, surtout, le maintien du statut incontesté d’hyperpuissance militaire et économique des USA, Stratfor ne fait donc pas de prévisions basées sur une analyse objective des faits, mais nous confirme bien involontairement les ambitions stratégiques qui commandent actuellement aux actions de l’Empire.

 

L’aveu de Friedman

 

Des ambitions qui passent bien évidemment par la crise ukrainienne (1), dont le patron de cette même agence Stratfor, George Friedman, avait attribué la responsabilité du déclenchement aux USA lors d’une interview accordée au quotidien russe Kommersant, le 21 décembre dernier (2).
Verbatim :
« (…) Au début de cette année [2014], il existait en Ukraine un gouvernement assez prorusse, mais très faible. Cette situation convenait parfaitement à la Russie : après tout, la Russie ne voulait pas contrôler complètement l’Ukraine ni l’occuper ; il était suffisant pour elle que l’Ukraine ne rejoignît ni l’OTAN ni l’UE. Les autorités russes ne peuvent tolérer une situation où des forces militaires occidentales seraient stationnées à une centaine de kilomètres de Koursk ou de Voronezh.

 

» Les USA, pour leur part, étaient intéressés par la formation d’un gouvernement pro-occidental en Ukraine. Ils voyaient que la puissance russe augmentait et ils cherchaient à empêcher la Russie de consolider cette position dans l’espace postsoviétique. Le succès des forces pro-occidentales en Ukraine devait permettre de contenir la Russie.

 

» La Russie définit l’événement qui a eu lieu au début de cette année [en février 2014] comme un coup d’État organisé par les USA. Et en vérité, ce fut le coup [d’État] le plus flagrant dans l’histoire» 
» (…) Le point central, l’argument fondamental, c’est que l’intérêt stratégique des USA est d’empêcher la Russie de devenir hégémonique.

 Nemtsov, victime expiatoire ?
 Contrer la montée en puissance de la Russie constitue donc un objectif stratégique des USA. Et lorsqu’il s’agit de briser un adversaire, les pressions extérieures (chantage, sanctions, pressions économiques, voire militaires) s’accompagnent toujours de pressions intérieures pour affaiblir l’adversaire.

 

Dans le pays cible, le soutien massif aux oppositions et activistes de tous poils fait ainsi partie des missions classiques des officines de renseignements US. Les actions de déstabilisation intérieures pouvant bien évidemment aller jusqu’à l’assassinat selon l’intérêt du moment.

 

Dès lors, pour coller à l’actualité, faut-il classer l’assassinat de Nemtsov dans la catégorie false-flag made in CIA ? Il est clair que sacrifier ce personnage devenu un has been de l’opposition russe depuis quelques années, entrait parfaitement dans les critères opérationnels acceptables de l’agence compte tenu des bénéfices qu’elle pouvait en tirer (3).

 

Le modus operandi des tueurs soulève d’ailleurs bien des questions embarrassantes pour la narrative officielle de notre presse-Système (4).

 

Pour l’inoxydable Gorbatchev en tous cas, c’est clairement une provocation destinée à déstabiliser le pays (5). Même l’opposition russe a rechigné à incriminer le Kremlin (6), une pudeur que ne connaissent évidemment pas les merdias bobo-atlantistes qui sévissent ici (7).

 

En tout état de cause, d’où que vienne le coup, l’assassinat de Nemtsov joue pleinement son rôle déstabilisateur pour la Russie de Poutine. Et il y a fort à parier que les USA vont capitaliser là-dessus, pousser aussi loin qu’ils le peuvent leur avantage, ce qui laisse augurer d’un durcissement de l’hystérie antirusse à Washington.

 

Une hystérie qui va sans doute pousser nos vertueux stratèges US à remettre très vite sur la table l’option d’une livraison d’armes à la junte de Kiev, histoire d’alimenter l’incendie d’une guerre froide 2.0 qui a décidément de très beaux jours devant elle.

 


Par entrefilets.com - le 3 mars 2015

 

Notes :

1 Enfumage ukrainien, contre-propagande

2 L’interview de Friedman en français

3 Les États-Unis ont-ils assassiné Nemtsov

4 Assassinat à Moscou

5 Gorbachev: Murder of Opposition Leader Was a False Flag

6 Bonnes nouvelles de Russie

7 Nemtsov et la théorie du complot.

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