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La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
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Vidéo - Institutions européennes : Juncker, Président de la Commission européenne, pété comme un coing...

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Vidéo - Institutions européennes : Juncker, Président de la Commission européenne,

pété comme un coing...

 

  

>>> Voir la vidéo intitulée « Jean-Claude Juncker drunk

and bitch slaps leaders » ici



Les peuples européens sont entre de bonnes mains !

 

Il est évident que tous les gouvernants européens sont des clowns dociles, choisis pour leurs qualités théâtrales et leur soumission totale à leurs Maîtres. En échange : alcool, sexe, pédophilie, argent et surtout impunité...

 

 

 

Par Paul - echelledejacob.blogspot.be – le 6 juin 2015.


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Une Europe Détestable, conduite par des gens méprisables

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Photo : Charles Gave - Copyright Reuters (Crédits : Svetlana Bahchevanova) - latribune.fr


 

 

Une Europe Détestable,

conduite par des gens méprisables.

Par Charles Gave(*)

 

Revenons en arrière, aux années 90. L’Euro est en préparation et tous « les oints du Seigneur » de service de nous expliquer que l’introduction de l’Euro va amener à une croissance plus forte, à une hausse de l’emploi, au développement d’un système bancaire intégré, solide et puissant, à une amélioration extraordinaire de la protection sociale, à des femmes plus belles et à des hommes plus aimables… et que tout cela n’aura aucun coût.

 

Une citation entre mille : « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)

 

Quel génie ! Le sergent Maginot apparait comme un visionnaire en comparaison de Michel Rocard…

 

Quelques voix, Philippe Villin, J.C Rosa et quelques autres dont votre serviteur, s’élevaient — déjà — à l’époque contre ce qui paraissait être une ânerie économique, mais surtout une faute politique.

 

Je ne vais pas avoir la cruauté de montrer une fois de plus les résultats économiques désastreux de ce Frankenstein financier, car la réalité parle d’elle-même.

 

En réalité, ma principale critique a toujours été que l’Euro allait détruire l’Europe que j’aimais, celle de la diversité pour la remplacer par une Europe technocratique et inhumaine, ce qui ne manquerait pas de faire renaitre les vielles haines entre peuples tout en permettant l’émergence de mouvements populistes dont l’Histoire a montré qu’ils pouvaient être extraordinairement dangereux.

 

C’est sur cet aspect politique que je veux écrire aujourd’hui, car c’est de loin le plus important.

 

Ma thèse, depuis le début, a toujours été que la construction de l’Euro avait été organisée par un groupe de gens non élus et ne rendant de comptes à personne pour prendre le pouvoir politique et que donc cela s’assimilait à un coup d’État.

 

En ce qui concerne l’Europe, dès son origine, il y a eu deux conceptions qui s’affrontaient

 

  • Celle de la Démocratie Chrétienne, représentée par de Gasperi, Adenauer ou Schuman, fondée sur un principe essentiel de l’Église Catholique, la subsidiarité et ancrée dans des pratiques démocratiques.
  • Celle de Jean Monnet, et ensuite de partis socialistes Européens qui voulaient créer un Etat Européen, qui aurait vocation à se substituer aux États nationaux. Cet État serait non démocratique, mais technocratique (Jean Monnet se méfiait profondément de la Démocratie) et géré bien sûr par les hauts fonctionnaires français.

 

Ces deux conceptions ont navigué de pair tant bien que mal jusqu’à la réunification allemande où il devint évident que l’Allemagne allait disposer du pouvoir monétaire en Europe grâce à la Bundesbank et au DM.

 

Les partisans français de l’État européen (Delors, Trichet etc… ) décidèrent alors de faire un coup d’État et de forcer la création de cet État en commençant par la monnaie, c’est-à-dire l’Euro, ce qui était censé coincer l’Allemagne, Mitterrand annonçant fièrement alors « qu’il avait cloué les mains de l’Allemagne sur la table de l’Euro ». On le vérifie chaque jour.

 

À l’époque, j’avais écrit » des Lions menés par des Ânes », mon premier livre, dans lequel j’expliquais que l’Euro allait amener à trop de maisons en Espagne, trop de fonctionnaires en France et trop d’usines en Allemagne et où j’annonçais un désastre économique sans précédent dans l’Europe du Sud.

 

Et pour cause, je ne connais pas dans l’Histoire de fixation de taux de changes fixes entre deux pays avec une productivité différente qui ne se soit pas terminée par un désastre.

 

Et la conclusion de ce livre était que l’Euro allait tuer l’Europe que j’aimais, c’est à dire l’Europe de la diversité et faire remonter les vieilles haines ancestrales à la surface…

 

Car toutes les tentatives dans l’Histoire de recréer l’Empire Romain, ce fantôme qui hante notre histoire, se sont terminées dans la guerre et dans le sang.

 

Comme on pouvait s’y attendre, depuis ce coup d’État, les procédures de remises au pas de ceux qui ne sont pas d’accord sont devenues de moins en moins démocratiques.

 

Lorsque la crise Grecque, la première, commença, un socialiste, Papandreou était au pouvoir. Il accepta les conditions imposées par le FMI qu’il avait appelé à la rescousse (présidé alors par Strauss-Kahn…), à la condition que le peuple grec soit consulté par referendum. Il fut instantanément remplacé, après de sordides manœuvres de couloir par un dénommé Papademos… ancien vice gouverneur de la BCE.

 

Quelque temps après, Berlusconi, le Premier ministre italien, émit l’idée que si l’Allemagne continuait à suivre une politique déflationniste qui tuait ses voisins, alors l’Italie pourrait décider de quitter l’Euro. Lui aussi fut promptement débarqué et remplacé par le Quisling de service, un ancien Commissaire européen, dénommé Monti, que personne n’avait jamais élu et qui avait fait toute sa carrière à Bruxelles.

 

Dans les deux cas de figure, un Premier ministre parfaitement légitime qui avait osé remettre en cause la Doxa européenne a été débarqué manu militari pour être remplacé par quelqu’un de plus… souple.

 

Mais tout cela s’est fait dans une certaine discrétion, le but étant de ne pas affoler les populations.

 

Avec les dernières élections grecques, les masques sont tombés.

 

Tour à tour, nous avons eu :

 

  • Monsieur Barroso, ancien mao/trotskyste et ancien Président de la Commission européenne qui déclare que les élus ne savent pas résister aux demandes incongrues de la population et que donc les responsabilités doivent être exercées par des gens non élus, peu sensibles aux foucades du corps électoral…
  • Schäuble, le ministre des finances allemand qui dit que les élections grecques ne changeaient rien. Pourquoi voter ?
  • Et enfin Juncker, le fraudeur fiscal, viré par les électeurs luxembourgeois et instantanément nommé comme Président de la Commission européenne qui annonce qu’il n’existe pas de sortie « démocratique » aux Institutions européennes.

 

Et donc, ces trois éminents personnages nous annoncent tranquillement qu’ils s’assoient avec beaucoup d’assurance et sur la Démocratie et sur la Souveraineté de chaque Nation européenne. Et cette attitude est de plus en plus visible chez leurs seconds couteaux.

 

Une participante grecque — aux dernières négociations à Athènes a dit que l’un des membres de la Troïka avait suggéré pour régler les problèmes de cash-flow de l’État local que celui-ci ne paye ni les retraites ni les fonctionnaires pendant un ou deux mois. Proposition rejetée avec indignation par le ministre des Finances, cela va sans dire. On ne peut s’empêcher de penser au fameux « Ils n’ont pas de pain ?  Qu’ils mangent de la brioche » de Marie Antoinette.

 

Cela m’amène à poser une seule question : Pour les Peuples Européens, de quel espoir est porteur aujourd’hui l’Europe telle que les technocrates nous l’ont bâti ?

 

Qui est prêt à mourir pour cette Europe ?

La « Démocratie Européenne ressemble de plus en plus à l’évidence aux  « Démocraties populaires » d’il y a peu.

 

On sait comment on y entre, on ne sait pas comment en sortir.

Nous sommes en train d’arriver à ce que je craignais par-dessus tout : Une dé-légitimation de l’idée Européenne née après la Seconde Guerre mondiale et voilà qui me rend fort triste. À ce point, le lecteur va me demander : mais que faire ?

 

La réponse est toujours la même.

  • Croire que le mal existe et lutter contre.
  • Savoir dire non.
  • Agir au niveau individuel.
  • Ne pas croire en un homme providentiel.
  • Influencer ceux qui sont autour de vous,
  • Éduquer les autres sans relâche.
  • Transmettre ce que vous savez.
  • Soutenir ceux qui ont le courage de lutter et qui y consacrent leurs vies.
  • Se retrouver avec ceux qui partagent les mêmes valeurs. Et ici, je songe par exemple à l’Institut de Formation Politique dont l’Institut des Libertés est proche.

 

Le pire n’est jamais sûr, et c’est pendant la profondeur de la nuit disait Péguy (je crois, à moins que ce ne fût Bernanos) qu’il est beau de croire à l’Aurore.

 

 

Par Charles Gave(*) - institutdeslibertes.org – le 16 mars 2015

(*) Charles Gave : économiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 « Des Lions menés par des ânes » (Éditions Robert Laffont) ou il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage « L’État est mort, vive l’état » Éditions François Bourin 2009 prévoyait la chute de la Grèce et de l’Espagne. Il est le fondateur et président de Gavekal research (www.gavekal.com) et Gavekal securities et membre du conseil d’administration de SCOR.


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Vidéo. Farage : « M. Juncker, vous voulez envoyez un message fort à la Russie de la part de l’UE, est-ce que vous plaisantez ? »

Vidéo. Farage : « M. Juncker, vous voulez envoyez un message fort à la Russie de la part de l’UE, est-ce que vous plaisantez ? » | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Vidéo. Farage : « M. Juncker, vous voulez envoyez un message fort à la Russie de la part de l’UE,

est-ce que vous plaisantez ? »

 

Nouvelle passe d’armes au Parlement européen entre Nigel Farage et Jean-Claude Juncker au sujet de l’armée européenne qui se met en place. 

 

>>> Voir la vidéo ici


 

 

Par l’agenceinfolibre.fr – le 14 mars 2015


Koter Info's insight:


Mr Farage est fort heureusement "celui" qui ose dire la vérité au sein de l'UE, malheureusement son groupe ne dispose pas (encore) de la majorité, toutefois il grimpe fortement à chaque nouvelle élection.


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Madame Lagarde, Monsieur Junker c’est vous qui ne respectez pas vos engagements !

Madame Lagarde, Monsieur Junker  c’est vous qui ne respectez pas vos engagements ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Christine Lagarde

 

Madame Lagarde, Monsieur Junker :

c’est vous qui ne respectez pas vos engagements !

Par Renaud Vivien (*)

 

À quelques jours des élections en Grèce, le FMI et la Commission européenne récidivent. Mettant en garde contre toute mesure d’allègement de la dette grecque, Christine Lagarde, directrice du FMI, vient de déclarer qu’« une dette est une dette, c’est un contrat » tandis que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, martèle que « l’Europe attend que la Grèce respecte ses engagements pris vis-à-vis de ses partenaires ». Pour forcer le prochain gouvernement à continuer à appliquer les programmes d’austérité et à rembourser la dette, Mr Junker et Mme Lagarde en appellent donc à la moralité et à la légalité (au respect des engagements pris par les États et au droit du contrat). Le droit international dit pourtant tout autre chose et permet à un État de répudier ses dettes.

 

Dans son rapport sur la « dette odieuse » commandé par l’ONU |1|, le juriste Robert Howse rappelle que l’obligation pour un État de rembourser les dettes n’a jamais été reconnue dans l’Histoire comme étant inconditionnelle. L’obligation de payer une dette n’est pas absolue et rencontre deux limites fondamentales.

 

Premièrement, il est établi en droit international que l’État a d’abord des engagements à l’égard de sa population. En effet, l’obligation de respecter les droits humains l’emporte sur tous les autres engagements pris par l’État comme ceux à l’égard de ses créanciers. L’article 103 de la Charte de l’ONU l’indique très clairement. L’argument juridique de l’« état de nécessité » est encore plus explicite en matière de dette : « On ne peut attendre d’un État qu’il ferme ses écoles et ses universités et ses tribunaux, qu’il abandonne les services publics de telle sorte qu’il livre sa communauté au chaos et à l’anarchie simplement pour ainsi disposer de l’argent pour rembourser ses créanciers étrangers ou nationaux. Il y a des limites à ce qu’on peut raisonnablement attendre d’un État, de la même façon que pour un individu ». L’état de nécessité et la Charte de l’ONU permettent donc à un État de fonder juridiquement une suspension unilatérale du paiement de la dette lorsque son budget ne lui permet pas de subvenir aux besoins fondamentaux de sa population. Ce qui est indubitablement le cas en Grèce.

 

Ajoutons que sur le plan économique, une suspension du remboursement de la dette a des résultats très positifs. Comme l’ont souligné Eduardo Levy Yeyati et Ugo Panizza, deux anciens économistes de la Banque interaméricaine de développement, suite à leurs recherches sur les défauts de paiement concernant une quarantaine de pays, « les périodes de défaut de paiement marquent le début de la récupération économique ». Le Prix Nobel de l’économie, Joseph Stiglitz, partage le même constat et démontre que les conséquences catastrophiques d’un moratoire sur la dette annoncées par les créanciers pour faire peur au pays débiteur ne sont pas réelles : « Empiriquement, il y a très peu de preuves accréditant l’idée qu’un défaut de paiement entraîne une longue période d’exclusion d’accès aux marchés financiers (....) Dès lors, en pratique, la menace de voir le robinet du crédit fermé n’est pas réelle ».

 

Deuxièmement, l’obligation de rembourser une dette ne vaut que si cet engagement est valide, quelle que soit la capacité financière de l’État à payer sa dette. Comme le souligne Howse, le principe de continuité de l’État et le droit du contrat sont limités par des considérations d’équité, la fraude, le changement fondamental de circonstance, la mauvaise foi, l’incompétence du signataire, l’abus de droit, etc.

 

Une commission d’audit de la dette grecque mise en place par le prochain gouvernement (avec participation citoyenne) permettrait d’identifier avec précision les irrégularités dans la constitution de ces dettes, à commencer par la dette à l’égard de la Troïka (FMI, Union Européenne, Banque centrale européenne) qui détient à elle seule 80 % de la dette totale, suite aux sauvetages des banques privées intervenus en 2010 et 2012. Rappelons que les prêts octroyés par la Troïka à la Grèce à partir de 2010 ont servi très largement à rembourser les anciens créanciers, principalement les banques françaises et allemandes qui possédaient la moitié du total des titres de la dette grecque avant l’intervention de la Troïka.

Cette intervention s’est accompagnée de plusieurs irrégularités qui ont pour effet de remettre en cause la validité des engagements sur la dette si chère à Mr Junker et Mme Lagarde.

 

La Troïka a tout d’abord commis un abus de droit. Comme le rappelle l’Expert des Nations Unies sur la dette en 2012, « les créanciers et les entreprises privées sont tenus de respecter les droits humains et de ne pas tirer profit d’une crise pour imposer au débiteur des réformes structurelles ». Or, la Troïka a fait le contraire puisqu’elle a profité de la détresse financière de la Grèce pour lui imposer des programmes d’austérité (les memoranda) en échange de prêts.

 

De plus, ces mesures d’austérité sont illégales au regard du droit grec, mais aussi du droit européen et international. Dans un rapport commissionné par la Chambre du travail de Vienne |2|, le juriste Andreas Fischer-Lescano démontre que les memoranda de la Troïka violent une série de droits fondamentaux tels que le droit à la santé, à l’éducation, au logement, à la sécurité sociale, à un salaire juste, à la propriété privée, mais aussi la liberté d’association et de négociation collective. Tous ces droits sont protégés par de nombreux textes juridiques qui engagent non seulement les États, mais aussi les institutions européennes et internationales comme celles qui composent la Troïka.

 

La validité des memoranda et des prêts qui les accompagnent est aussi entachée par le fait que la Troïka n’est pas compétente, en vertu des Traités européens, à légiférer sur le droit de grève, la santé, le droit d’association, l’éducation et la réglementation des niveaux de salaire. Enfin, l’exclusion du Parlement européen dans l’élaboration et la signature des memoranda bafoue le principe de séparation des pouvoirs protégé par les traités européens.

 

 

Toutes ces violations permettent à la Grèce d’annuler ses engagements à appliquer les mesures d’austérité et à rembourser la dette à l’égard de la Troïka.

 

Elles montrent également le fossé entre les propres engagements du FMI et de l’Union européenne et la réalité. À cet égard, Mme Lagarde ferait bien de relire l’article premier des statuts de l’organisation qu’elle dirige et qui donne au FMI comme mission de « contribuer à l’instauration et au maintien de niveaux élevés d’emploi et de revenu réel et au développement des ressources productives de tous les États membres ».

 

 

Par Renaud Vivien (*) CADTM – le 22 janvier 2015

 

Notes

|1| Robert Howse, “The concept of odious debt in public international law”,CNUCED, juillet 2007

|2| Rapport « Human Rights in Times of Austerity Policy », publié le 17 février 2014

 

 

(*) Renaud Vivien est co-secrétaire général du CADTM Belgique

Koter Info's insight:


Troïka ou Mafia, on se pose la question !


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Juncker enjoint les pays de l’Union européenne à faciliter l’immigration

Juncker enjoint les pays de l’Union européenne à faciliter l’immigration | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Juncker enjoint les pays de l’Union européenne

à faciliter l’immigration

 

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a demandé mercredi aux pays européens de faciliter l’immigration légale pour éviter les drames en mer, causant la colère de la droite.

 

"Si nous fermons les portes, les migrants entreront par effraction par les fenêtres", a-t-il averti lors d’un débat au Parlement européen sur les résultats d’un sommet européen extraordinaire la semaine dernière, qu’il a jugé "insuffisants". Il s’est attiré l’hostilité du Parti populaire européen (PPE, droite), sa famille politique.

 

"Quiconque affirme qu’il faut ouvrir les portes du marché du travail de l’UE à l’immigration légale se leurre", a soutenu le président du groupe PPE. "Un jeune sur cinq n’a pas de travail sur notre continent".

 

 

Quotas obligatoires

 

La Commission doit présenter le 13 mai une stratégie globale pour les migrations. Elle va faire des propositions pour faciliter une immigration économique légale dans l’UE et réclamer des quotas obligatoires de réfugiés pour tous les Etats membres.

 

La proposition a également été rejetée par le groupe ECR dirigé par les conservateurs britanniques, par les eurodéputés britanniques de l’Ukip et par les partis d’extrême-droite.

 

 

"Responsabilité spéciale" de l’Europe

 

L’Union européenne a le devoir de faire face au flot de migrants qui traversent la Méditerranée, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini. Plusieurs naufrages ont fait récemment des centaines de victimes.

 

En tant qu’Européens, "nous avons une responsabilité spéciale pour essayer d’empêcher ces drames et pour faire face à cette crise", a-t-elle souligné lors d’une rencontre avec le secrétaire d’Etat John Kerry à Washington.

 

 

Par rts.ch – le 30 avril 2015

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Euro : le sauvetage, pire que le naufrage - L’UE achète du temps avant la catastrophe

Euro : le sauvetage, pire que le naufrage - L’UE achète du temps avant la catastrophe | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Reynaldo Paganelli/SIPA/1503240924

 

Euro : le sauvetage, pire que le naufrage

L’UE achète du temps avant la catastrophe

 

Si l’on doutait encore de la soumission des Européens aux États-Unis, cette information, dont toute la presse allemande parlait au matin du 17 mars 2015, viendra lever les incertitudes. Elle prouve aussi que Jean-Claude Trichet – désormais président de la Trilatérale, think tank cadet de Bilderberg, présidé par Henri de Castries – est sous influence directe de l’administration américaine.

 

C’est l’ancien économiste en chef de la BCE, Jürgen Stark, qui l’affirme : le président Obama aurait exercé d’énormes pressions sur la BCE, lorsqu’il s’agissait de sauver l’euro. Le but des Américains était que la Banque centrale de l’Union européenne intervienne de manière aussi agressive que la FED sur les marchés. Peu après ces pressions, un programme d’achat massif d’emprunts d’État fut élaboré.

 

Ce mois-ci, Mario Draghi a mis en place son programme de stabilisation de l’euro, annoncé de longue date. Selon ses prévisions, réalisées avec la participation active des Américains, 60 milliards d’euros d’emprunts doivent être achetés chaque mois. Jürgen Stark rapporte dans un document réalisé par la télévision allemande ARD comment, le soir d’une session de la BCE, quelqu’un lui avait remis une enveloppe. Celle-ci contenait les consignes détaillées demandant à la BCE d’acheter massivement les emprunts d’État. Ces plans lui étaient alors totalement inconnus. « Ça a été pour moi un choc incroyable », déclare Stark à propos de cet épisode, qui aurait eu lieu à Lisbonne en mai 2010.

 

Ce genre de programme d’emprunts est vivement contesté par les juristes, et même les juges de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe le tiennent pour illégal. « Les pressions de l’administration américaine étaient énormes, de tous côtés, en particulier de la part du président Obama », précise Stark, qui a fini par présenter sa démission sous l’administration Trichet, en 2011. La presse française en avait rendu compte à l’époque, estimant Trichet affaibli par cette démission. Les déclarations de Stark ont été confirmées, durant la crise financière, par Philipp Hildebrand, le président de la Banque Nationale suisse : « Lors de l’entrée en fonction de Mario Draghi, j’ai reçu un coup de fil de Tim Geithner, le ministre des finances américain, qui voulait savoir comment amener la BCE à adopter un style tout aussi agressif, comme c’est l’usage à la FED et en Grande-Bretagne. »

 

Et puis soudain, durant le sommet de l’Union européenne qui vient de se tenir entre Junker, Merkel, Tsipras, Hollande et Draghi, l’UE déclare que la situation de la Grèce représente une catastrophe humanitaire. On sort alors du chapeau pointu européen un « fonds inconnu de 2 milliards d’euros, destiné au développement » (on se demande quel développement). Junker décide donc que cette somme sera attribuée aux Grecs. Il charge le Commissaire européen Valdis Dombrowski « de voir » comment celle-ci serait absorbée par la Grèce… Après le sommet, Junker déclare que cet argent doit servir à maîtriser les problèmes sociaux du pays et aider les PME à se développer. Mais il omet de préciser comment il va contrôler l’attribution de cette somme à Athènes.

 

Tout ceci n’a pu que satisfaire Alexis Tsipras, en récompense de son alignement à l’UE et, par ricochet, aux États-Unis. Les autres États membres de l’UE, eux, n’ont pas été associés à ces négociations, bien qu’il s’agisse de l’argent de leurs contribuables. Le journal économique allemand Deutsche Wirtschaftsnachrichten précise : « Par cette décision, la troïka a désormais les mains libres pour demander d’autres milliards à la BCE et au FMI au titre de la dette grecque. Cette action risquée est connue du grand public sous le nom de « sauvetage de la Grèce » et a déjà coûté au contribuable européen 240 milliards euros. » Comme mentionné dans le reportage de la première chaîne allemande ARD, l’UE achète encore une fois du temps avant la catastrophe. Ainsi Georges Friedman, fondateur de la plus importante agence de renseignements privée au monde, Stratfor Global Intelligence, estimait-il à l’occasion d’une récente conférence à Chicago que l’euro et l’Europe imploseront.

 

En attendant, les États-Unis peuvent toujours faire pression, car, comme le dit Georges Friedman, « l’Europe est devenue incontrôlable ». Preuve de sa dérive autocratique, une déclaration de Junker, cité par Der Spiegel, devrait choquer chacun des citoyens que nous sommes : « Nous décidons des choses et les laissons de côté, pour attendre quelque temps et voir ce qui va se passer. S’il n’y a pas de grandes protestations et autres émeutes – car, de toute façon, personne ne comprend ce que nous décidons – alors nous continuons, pas à pas, jusqu’à ce qu’un retour en arrière devienne impossible. » Ainsi va la démocratie en UERSS !

 

 

 

Par Sylvia Bourdon - causeur.fr – le 25 mars 2015

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Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France

Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France

 

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », affirme notamment le président de la Commission européenne.

 

Intraitable. Dans un entretien au Figaro (29 janvier, édition abonnés), le président de la Commission européenne adresse une fin de non-recevoir au gouvernement grec conduit par Alexis Tsipras. Sur l’annulation de la dette, Jean-Claude Juncker oppose à la Grèce un « non » catégorique :

 

« Athènes a accepté deux plans d’ajustement (de redressement, NDLR), elle doit s’y sentir tenue. Il n’est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays européens ne l’accepteront pas. »

 

On a connu le président de la Commission plus conciliant quand, Premier ministre du Luxembourg, il autorisait des dizaines de multinationales à s’affranchir des législations fiscales des pays membres de l’UE.

 

Lire > Juncker au centre d’un scandale fiscal impliquant 340 multinationales

 

Les élections ne changent rien, affirme en substance le président de la Commission européenne. Sans prendre beaucoup de gants :

 

« Dire qu’un monde nouveau a vu le jour après le scrutin de dimanche n’est pas vrai. Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l’Europe. Des arrangements sont possibles, mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place. »

 

Vous n’êtes pas certain d’avoir compris ? « Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités », ajoute encore Jean-Claude Juncker, qui lâche une phrase terrible, qui résume toutes les limites de la démocratie dans l’Union européenne :

 

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

 

 

Interrogé sur la France, et notamment sur la question de savoir si la Commission va accepter d’accorder à notre pays un délai supplémentaire pour réduire le déficit à 3 % du PIB, Jean-Claude Juncker se montre également rigide et menaçant.

 

Rigide quand il radote le credo de toutes les Commissions : « Nous voudrions voir la France renforcer ses réformes, en nombre comme en intensité. » Selon lui, « la France soufre d’un manque de réformes dites structurelles, de réformes qui portent sur l’essentiel (…). Elle doit soigneusement examiner les faiblesses de son droit du travail. » Menaçant lorsqu’il réaffirme qu’« il n’y a pas d’autres remèdes que de la consolidation budgétaire » (sic) et n’exclut pas de sanctionner la France si son déficit n’est pas réduit : « Un pays ne peut pas échapper aux sanctions s’il ne respecte pas les règles. »

 

 

Il n’y a pas de « diktat » allemand, affirme le président de la Commission européenne. « Cette impression d’un diktat, d’une machine allemande qui laminerait toute contradiction est parfaitement erronée », soutient-il. Avant de lever un coin du voile de secret qui entoure les sommets européens : « D’autres gouvernements, parfois même socialistes, étaient beaucoup plus sévères à l’égard de la Grèce, par exemple. » Une confidence dont la véracité ne nous paraît pas contestable. Allez savoir pourquoi…

 

 

Par Michel Soudais - Politis.fr - le 29 janvier 2015

Koter Info's insight:


Au moins c'est avoué et reconnu !


PAS de choix démocratique

contre les traités européens !


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La nouvelle arnaque de Juncker

La nouvelle arnaque de Juncker | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Source photo : anti-k.org   


 

Plan d’investissement européen :

la nouvelle arnaque de Juncker

 

Quelques semaines à peine après le scandale fiscal impliquant le nouveau chef de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et les grands groupes européens, le Parlement européen a approuvé, le 25 novembre, son « plan d’investissement » de « 315 milliards d’euros ». Ce plan n’est bien évidemment que de la poudre aux yeux.

Sur les 21 milliards que doit fournir l’UE comme capital de départ à un nouveau Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI), 16 seront prélevés sur le budget existant, c’est-à-dire au détriment d’autres investissements prévus, et 5 milliards seront fournis par la Banque européenne d’investissement (BEI). Le reste, soit la coquette somme de 294 milliards, doit être apporté par des investisseurs privés.


Lors d’une conférence de presse le 26 novembre, le vice-président de la Commission chargé de l’Emploi, de la croissance, de l’investissement et de la compétitivité, Jyrki Katainen, a avoué que ce nouveau mirage avait été concocté avec la complicité de la City de Londres. Il a affirmé sans sourciller avoir « rencontré des banquiers d’affaires à Londres qui [m] » ont dit que beaucoup de liquidités sont disponibles » à des fins d’investissement. Cependant, a-t-il poursuivi, « ils doivent en savoir plus sur les projets » qu’on leur demande de financer.


Pourtant, la BEI a déjà fourni une liste de projets, « choisis en fonction de leur mérite » et non pas répartis de manière égale entre les pays membres. Pour les pays qui contribueraient plus d’argent au fonds, la somme ne sera pas comptabilisée dans leur déficit, bien qu’elle puisse servir entièrement à des projets situés dans d’autres pays. Par contre, si un gouvernement national décide de financer ses propres projets, alors cet argent sera comptabilisé dans le déficit !


Hoyer, un ancien homme politique du FDP allemand, fait valoir que les investissements potentiels doivent être « viables » du point de vue économique. Les petits projets dans des régions fortement développées, a-t-il expliqué, seront plus attirants pour les investisseurs privés alors que de « très grands projets » ou des projets dans des zones éloignées seront plus risqués et moins rentables. Donc, selon une logique qui ressemble fortement à celle de la Banque mondiale, on développe ceux qui le sont déjà et au diable les autres !


Par ailleurs, Katainen a souligné que l’EFSI s’efforcera de garder une notation AAA, ce qui exclut d’office des investissements à plus haut risque. Selon le Süddeutsche Zeitung, cela pourrait se faire en fournissant une garantie publique pour ces investissements.


Voilà un plan qui ne risque pas de diminuer les inégalités au sein de la zone euro.


Et voilà pourquoi la France doit sortir de l’UE et de la zone euro, pour se joindre immédiatement aux BRICS !



Par la Rédaction de Solidarité & Progrès  - le 3 décembre 2014

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