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France - Thierry Mariani en visite en Crimée : « La position du quai d’Orsay n’est pas la nôtre »

France - Thierry Mariani en visite en Crimée : « La position du quai d’Orsay n’est pas la nôtre » | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos :

Thierry Mariani - Claude Goasguen, Yannick Moreau, Yves Pozzo di Borgo - Jacques Myard

— « Quai d’Orsay » : l’hôtel du ministre des Affaires étrangères côté jardins, source : Wikipédia


 

 

France - Thierry Mariani en visite en Crimée :

« La position du quai d’Orsay

n’est pas la nôtre »

 

Le ministère français des Affaires étrangères n’approuve pas la visite des députés français en Crimée, et la considère comme une infraction au droit international.

 

« Il s’agit de l’initiative personnelle de parlementaires. Nous la regrettons fortement. Un tel déplacement en Crimée constitue en effet une violation du droit international », a indiqué le porte-parole du ministère Romain Nadal.

 

Dix membres de l’Assemblée nationale et du Sénat, dont notamment Claude Goasguen, Yannick Moreau, Yves Pozzo di Borgo, vont se rendre à partir de mercredi et jusqu’à samedi en Russie puis en Crimée, avec le député des Français de l’étranger Thierry Mariani à leur tête.

 

C’est la première fois qu’une délégation significative d’hommes politiques et de parlementaires européens visitent la péninsule rattachée à la Russie, depuis l’introduction des sanctions.

 

D’après Thierry Mariani, des rencontres avec le président de la Douma Sergueï Narychkine en Russie, ainsi qu’avec les autorités locales à Yalta et Sébastopol sont au menu.


La délégation comprend des parlementaires « qui veulent y voir plus clair dans la situation, avoir des informations et parler à la population » pour se faire une opinion, et d’autres qui « reconnaissent les faits historiques, car pour [eux] l’adhésion de la Crimée est un fait étayé par le référendum et conforme à la réalité historique », a souligné le député interrogé par Kommersant.

 

Le parlementaire a refusé d’annuler ce déplacement même face à la réprobation montrée par le ministère des Affaires étrangères.

 

« Il y a eu des échanges durs entre le ministre, moi-même et Jacques Myard [qui fait également partie de la délégation] », a raconté Thierry Mariani, interrogé par RT France. « Mais nous avons rappelé au ministre à la fois que nous étions contre la politique des sanctions contre la Russie, que les parlementaires français étaient libres de leurs déplacements et que nous maintenions ce voyage ».

 

« C’est la position officielle de la France et du gouvernement, mais ce n’est pas notre position », a ajouté le député.

 

Leonid Sloutski, député russe et chef de la Commission parlementaire en charge des affaires des anciennes républiques soviétiques a déclaré que la visite de cette délégation était une nouvelle étape dans le dialogue russo-européen en ce qui concerne la Crimée.

 

La Crimée a tenu un référendum en mars 2014, lors duquel 96 % des électeurs ont voté pour la sécession de l’Ukraine et son rattachement à la Russie. Les États-Unis et l’UE n’ont pas reconnu les résultats de ce référendum et ont accusé la Russie d’annexion de la Crimée. Ils ont alors imposé des sanctions économiques contre la Russie et la Crimée. 

 

 

Par francais.rt.com – le 22 juillet 2015.


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France - De retour de Damas

France - De retour de Damas | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Jacques Myard, député

 

 

 

France - De retour de Damas

 

Communiqué de Jacques Myard, député – maire de Maisons-Laffitte (27/2/15)*

 

J’ai effectué avec trois parlementaires de l’Assemblée Nationale du groupe amitié France-Syrie, un voyage à Damas du 23 au 26 février.


Ce voyage a été organisé avec le concours d’un certain nombre de personnes connaissant bien le Proche-Orient et ayant des cabinets de consultants pour les entreprises françaises au Liban et en Syrie.

 

Ce voyage a suscité la colère des plus hautes autorités de l’État. Si le sujet n’était pas sérieux, je pourrais en rire. En effet, la diplomatie n’est pas l’art de parler qu’avec ses amis, mais d’essayer de trouver des solutions politiques à une guerre civile qui a déjà fait plus de 200 000 morts.

 

Camper sur des postures dites morales, la main sur le cœur et refuser d’agir en prenant en compte les réalités est 100 fois pire qu’une faute morale. C’est une faute politique géostratégique qui ne peut aboutir qu’à la continuation de la guerre civile, avec son cortège d’horreurs.

 

Nous avons rencontré sur place du côté des autorités gouvernementales, le Président du Parlement, Jihad Allaham, le ministre des Affaires étrangères, Walid Moallem, le Vice-ministre des Affaires étrangères, le docteur Ayman SOUSSAN francophone, ainsi que l’Ambassadeur de Syrie à Beyrouth et nous avons été reçus à dîner par le grand Mufti, Ahmad Badr Al Din Hassoun, entouré du patriarche catholique Grégorius III et du patriarche Grec Orthodoxe, Ignace IV Hazim. Les deux patriarches chrétiens nous ont fait part de leur soutien à la politique du gouvernement.

 

Nous avons rencontré également Sœur Agnès Mariam de la Croix, de manière inopinée, dans le hall de l’hôtel.

 

Nous avons visité un hôpital généraliste où nous avons malheureusement vu des fillettes entre la vie et la mort. Il nous a été indiqué qu’il y avait un embargo sur les médicaments et les pièces de remplacement des équipements médicaux. Ce n’est pas acceptable.

 

Nous avons visité une ancienne école qui accueille 40 familles de réfugiés, rendu visite au centre sanitaire du Croissant Rouge où nous avons pu obtenir des informations intéressantes sur la situation sanitaire, rencontré la responsable de la Croix Rouge, Mariam Gasser, visité le Lycée Charles de Gaulle où malgré l’adversité, 250 enfants franco-syriens continuent à apprendre le français dans des conditions périlleuses, deux roquettes étant tombées sur cet établissement sans faire heureusement de morts. Le lycée ne reçoit plus de subsides du gouvernement français : c’est inadmissible.

 

De plus, à l’hôtel où nous étions nous avons rencontré une délégation américaine dirigée par l’ex-Attorney-General à la Cour Suprême, Ramsay Clark ce qui prouve qu’il existe bien des contacts certes indirects avec les Américains.

 

De l’ensemble de ces prises de contact et aussi des entretiens que nous avons eus avec des responsables libanais à Beyrouth, très inquiets de la situation en Syrie, je retiens les éléments suivants à l’exclusion de notre conversation avec Bachar Al Assad dont je rendrai compte personnellement par écrit au Président de la République.

 

1) Il n’existe pas à ce stade de possibilités de victoire militaire sur le terrain d’un parti ou de l’autre. Le gouvernement tient une grande partie du pays (60 % ?), mais il existe toujours des zones d’insécurité y compris dans le voisinage de Damas. Les terroristes syriens seraient entre 50 et 80 000 selon diverses sources.

 

2) L’ensemble de nos interlocuteurs nous ont clairement indiqué que si la France continue à exiger le départ de Bachar au motif qu’il est infréquentable, la Syrie éclatera, car il est le seul à pouvoir maintenir l’unité de l’armée, le Liban sera balayé, le chaos s’installera sur tout le Proche et Moyen-Orient.

 

3) Seul un règlement politique peut ramener la paix.

À ce titre, il convient de relever :

 

- que Damas a donné son accord pour un cessez-le-feu de 5 semaines au représentant de Benkimoun. Stéphane de Mistoura négocie avec 5 groupes d’insurgés à Alep,

 

- qu’il y a eu récemment des négociations directes entre le gouvernement de Damas et des opposants à Moscou,

 

- que le gouvernement a mis en place un comité de conciliation nationale avec des députés kurdes qui « déclarent leur volonté de rester dans la patrie syrienne ».

 

- L’amnistie a été accordée à des terroristes repentis qui ont déposé les armes.

 

Il est évident qu’au-delà des postures qui ne font en rien avancer la sortie du conflit, il faut des initiatives pour avancer à petits pas. Le point n’est pas de savoir si on aime ou pas Bachar, il est un élément du conflit incontournable. Exiger son départ, c’est à coup sûr, poursuivre une guerre civile pendant des années.

 

4) Droits de l’Homme : j’avais avec moi une dépêche AFP mentionnant que des défenseurs de la liberté d’expression, membres du centre syrien pour les médias, étaient emprisonnés.

 

J’ai donné cette liste au Vice-ministre des Affaires étrangères en disant qu’il serait bien de faire un geste. Sur ce point précis, j’en ai personnellement parlé à Bachar Al-Assad lors de notre entretien.

 

De retour à Beyrouth, mercredi soir dans la nuit, j’ai appris qu’Ulaï Hussein avait été libéré sous caution.

 

Je n’ai pas la prétention de dire que c’est à la suite de mon intervention, mais je le constate.


La France doit urgemment changer de politique en Syrie. Certains experts dénoncent l’incohérence de la France dans la lutte contre les terroristes. Nous luttons contre eux au Sahel, au Mali, au nord Nigéria, en Irak, mais nous avons une politique confuse et brouillée en Syrie.

 

Je rappelle qu’à l’Assemblée nationale, Alain Marsaud a montré aux députés des fusils Famas, livrés à l’opposition dite modérée et qui se sont retrouvés dans les mains d’Al Nosra.

 

Tous nos interlocuteurs, au-delà du cercle gouvernemental, ont dénoncé le double langage et la complicité de l’Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie, ce dernier pays commerce avec Daech et lui permet ainsi d’avoir des subsides financiers importants.

 

5) Un dernier point : nous avons appris qu’un gouvernement arabo-musulman emblématique devrait établir prochainement des relations diplomatiques avec Damas…

 

 

À suivre !

 

 

Par Jacques Myard - Mondialisation.ca – le 27 février 2015

Source : france-irak-actualite.com

 

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Syrie : la déclaration de John Kerry est une gifle pour la diplomatie française

Syrie : la déclaration de John Kerry est une gifle pour la diplomatie française | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Syrie : la déclaration de John Kerry est

une gifle pour la diplomatie française

 

Si, il y a encore un an, la France faisait sourire par suivisme et parfois rire, aujourd’hui, elle suscite la pitié. Servile devant les puissants (USA, Russie, Chine), elle n’en finit pas de bomber le torse et de jouer au petit coq devant les petits. Nos gouvernants ne voient-ils pas que le monde entier regarde la France et attend d’elle un petit sursaut d’orgueil, une étincelle de dignité ou, à défaut, un petit souffle d’instinct de survie ?


Par Silvia Cattori (*)

 

***

 

Une nouvelle fois les États-Unis font preuve d’un réalisme constructif dans la recherche d’une solution politique pour mettre fin à cette guerre civile alors que la France s’enferme dans une position rigide de refus de reprendre le chemin de Damas et continue de se raconter une histoire avec les opposants de l’Armée syrienne de libération qui devait débarrasser le monde du régime syrien en 15 jours…

 

Le refus de Paris de prendre en compte que Bachar al-Assad est incontournable pour un règlement politique est d’autant plus inexcusable que tous les experts savent que des contacts entre Damas et Washington existent effectivement !

 

En répondant à l’une de mes questions, Bachar al-Assad me l’a personnellement confirmé lors de notre entretien à Damas, j’en ai informé les autorités françaises !

 

Un tel aveuglement est proprement incroyable et traduit un amateurisme inquiétant, il est d’autant plus inquiétant qu’il semble se répéter sur le dossier nucléaire (iranien) où la rigidité de Paris prévaut sur les avancées américaines, qui une nouvelle fois vont nous doubler dans leur stratégie d’influence pour l’obtention de nouveaux marchés avec un cynisme consommé !

 

La diplomatie française fait preuve d’un étrange suivisme atlantique et devrait méditer la phrase de Virgile : « Jamais de confiance dans l’alliance avec un puissant. »

 

Il est urgent que la France retrouve une politique étrangère indépendante, libre de toute influence et conforme à ses intérêts !

 

 

Par Jacques Myard (**) – reseauinternational.net - le 15 mars 2015

 

Sources :

http://www.afrique-asie.fr/menu/actualite/8988-john-kerry-syrie-une-gifle-pour-la-diplomatie-francaise.html

http://arretsurinfo.ch/syrie-la-declaration-de-john-kerry-est-une-gifle-pour-la-diplomatie-francaise/

 

 

(*) Silvia Cattori, journaliste indépendante, de nationalité suisse et de langue maternelle italienne, s’est toujours rangée du côté de ceux qui souffrent. On peut lire ses articles en plusieurs langues sur de nombreux médias. Au cours de sa trajectoire, Silvia Cattori a eu l’occasion de côtoyer des personnalités politiques et des diplomates de premier plan, en Asie comme en Afrique.

 

(**) Jacques Myard est député des Yvelines, maire de Maisons-Laffitte, président du cercle Nation et République.


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France - 4 élus français à Damas, les coulisses d’une rencontre préparée de longue date

France - 4 élus français à Damas, les coulisses d’une rencontre préparée de longue date | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

4 élus français à Damas, les coulisses

d’une rencontre préparée de longue date

 

 

Le Premier secrétaire du PS a annoncé, jeudi sur RTL, que Gérard Bapt « sera déféré devant la haute autorité du Parti socialiste ».

 

>>> Vidéo - Le député PS qui s'est rendu en Syrie sera… par francetvinfo

 


***

 

Le mercredi 25 février, 4 élus français étaient à Damas pour rencontrer le président syrien Bachar Al-Assad. Un rendez-vous préparé de longue date selon le professeur Bassam Tahhan (*) qui aurait initié les premiers rapprochements entre représentants français et syriens.

 

 

 

 

  

(*) Bassam Tahhan est né en Syrie dans une famille de lettrés, linguistes, poètes et chanteurs (son père Aref Tahhan  fut le secrétaire général du parti Gaulliste d’Alep et de la Syrie du Nord durant la deuxième Guerre Mondiale). Professeur de lettres arabes, islamologue et politologue. (Source Wikipédia

 

 

 

Par l’agenceinfolibre.fr – le 26 février 2015

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