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La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
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France - Les Américains ils sont gentils parce qu’ils nous ont libérés en 1945…

France - Les Américains ils sont gentils parce qu’ils nous ont libérés en 1945… | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

 

France - « Les Américains ils sont gentils

parce qu’ils nous ont libérés en 1945… ! »

 

 

Qui n’a pas entendu cette ritournelle au ras des pâquerettes dans son entourage pour clore tout débat définitivement avant même qu’il ne commence sur nos « amis » les Américains.

 


« Si les Américains n’étaient pas venus en 1945, nous parlerions allemand »…

 

C’est à la fois vrai et faux. Peut-être que nous parlerions plus vraisemblablement russe, car si je ne remets aucunement en cause le débarquement allié en Normandie, dont les Normands d’ailleurs se souviennent encore, dont les villes normandes ont d’ailleurs gardé le souvenir, sans oublier les femmes normandes violées (et celles des autres régions aussi) par nos très aimables libérateurs qui avaient déjà préparé une nouvelle monnaie pour la France et à laquelle nous avons échappé uniquement par le courage d’un Charles de Gaulle, bref, je ne remets pas en cause le débarquement, car sinon je serais immédiatement taxé d’antiaméricaniste primaire (ce que je ne suis pas, je le précise).

 

Donc les gentils GI nous ont libérés (en faisant comme à chaque fois qu’ils apportent la démocratie quelque part) en bombardant, en pillant et en violant, et les viols furent particulièrement terribles en Allemagne. D’ailleurs, les Russes n’étaient pas en reste (mais les Russes, ce sont des vilains et des horribles, d’ailleurs c’était déjà la faute à Poutine) puisque la Gazette de l’armée rouge expliquait noir sur blanc aux soldats popov qu’après l’effort… le réconfort et qu’il pouvait se servir à volonté.

 

Alors oui, les Américains nous ont « libérés », eh oui, ils ont aussi essayé d’occuper politiquement, militairement et économiquement l’Europe. Ce ne fut pas tant une libération de l’Europe qu’une forme d’annexion soft, fût-elle habillée sous des atours séduisants. Le combat des présidents français fut de tous les instants pour tenter de limiter et d’endiguer au mieux la toute-puissance américaine.

 

 

Le dernier président français fut Jacques Chirac.

 

Oui, que l’on aime ou pas Chirac, que l’on critique ou pas son bilan, Chirac fut le dernier président français capable de tenir tête aux États-Unis d’Amérique, avec brio, intelligence et sagesse.

 

L’histoire, écrite par le vainqueur, oublie vite certains aspects passés sous silence. Pourtant, souvenez-vous de 2003. Souvenez-vous de la position morale de la France. Souvenez-vous de la posture de notre pays, seul, face aux États-Unis et à leurs mensonges sur les armes de destruction massive en Irak. Souvenez-vous du discours de De Villepin que « Sarko l’Américain » voudra pendre à un croc de boucher quelques années après.

 

Souvenez-vous de ce que disait la voix de la raison française. On n’apporte pas la démocratie par les armes. On n’attaque pas un pays sous des prétextes mensongers. Vous allez déstabiliser toute une région, amplifier le terrorisme au lieu de l’éradiquer, vous allez mettre en danger les minorités religieuses, vous allez faire plus de morts encore, vous allez ruiner des pays entiers, vous allez massacrer un peuple… et cela ne se fera pas avec l’accord de la France. La France ne sera pas complice de ce massacre.

 

Les États-Unis ont puni la France effectivement. Nous n’avons pas signé de contrats, pas vendu de Rafale sous Chirac… mais… la France était grande.

 

 

Mitterrand, cet antiaméricain primaire !

 

Mitterrand, François, le président de ma jeunesse, pendant 14 ans ! Voilà ce qu’il déclarait à propos des Américains. Méditez ces déclarations pour celles et ceux qui ne les connaissaient pas :

 

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort… apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! »

 

 

Sarkozy l’américain assumé et Hollande le capitulard !

 

Sarkozy fut l’artisan parfaitement assumé de l’alignement de la France sur Washington. Un alignement total, un alignement complet, unilatéral. Retour dans le commandement intégré de l’OTAN, soumission politique, internationale et économique aux intérêts économiques américains avec un épisode peu connu, mais pourtant révélateur, puisque Sarkozy, alors ministre de l’Économie, vendra plusieurs centaines de tonnes d’or de la Banque de France à un prix très bas afin de faire baisser les cours de l’or qui commençaient à frémir pour être « agréable » à nos partenaires d’outre-Atlantique, entraînant une perte financière colossale pour notre pays (à noter qu’à l’époque, Chirac était encore président, mais un président affaibli et malade).

 

Puis vint Hollande… Oui, voilà… Bon ben, Hollande, il fait le canard et fait comme si de rien n’était… Tout le monde sait le rôle abject joué par les USA dans le monde, les pressions, les chantages, les menaces que ce pays utilise pour maintenir son hégémonie à tout prix.

 

Je ne condamne pas les États-Unis pour deux raisons. D’abord, il faut toujours distinguer le peuple de ses dirigeants et des actions de ces derniers, ensuite parce que les USA sont dans leur rôle. On ne peut pas reprocher à un pays de vouloir préserver son leadership et sa domination mondiale.

En revanche, il serait temps, grand temps de se poser des questions et les vraies questions sur le rôle de nos élites dans notre abandon de souveraineté.

 

Nos dirigeants sont en tout point au mieux des capitulards pétochards ou au pire des collaborateurs. Je ne suis donc pas du tout un antiaméricain primaire, j’affirme néanmoins haut et fort que la France ne doit pas avoir peur de prendre son destin en main et que notre pays n’est jamais aussi grand que quand il est indépendant.

 

Vive la France !

 

Il est déjà trop tard, préparez-vous.

 

 

 

Par Charles SANNATlecontrarien.com – le 25 juin 2015

 

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques.

 

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On leur a tout piqué

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« Après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale.


On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : 'ces Nègres ne sont décidément bon à rien' »


Jacques Chirac, à propos des africains, entretien avec Pierre Péan, L'inconnu de l'Elysée, Fayard, 2007.


___________


« Nous avons saigné l'Afrique pendant quatre siècles et demi. Ensuite, nous avons pillé ses matières premières ; après, on a dit : ils [les Africains] ne sont bons à rien.


Au nom de la religion, on a détruit leur culture et maintenant, comme il faut faire les choses avec plus d'élégance, on leur pique leurs cerveaux grâce aux bourses.


Puis, on constate que la malheureuse Afrique n'est pas dans un état brillant, qu'elle ne génère pas d'élites. Après s'être enrichi à ses dépens, on lui donne des leçons »


Jacques Chirac, propos tenus en marge du sommet France-Afrique de janvier 2001 au Cameroun, rapportés par Le Monde, 13 février 2007.


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Quand un politicien et président ose parler clairement et dire la vérité ...


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France - ENA : tous contre le changement climatique ?

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France - ENA : tous contre le changement climatique ? 

Par Bernard Zimmern (*)

 

La dernière édition de la revue de l’ENA serait-elle une démonstration du pourquoi la France s’enfonce dans la régression et le conformisme, deux « vertus » qui vont de pair ?

Le titre et le contenu du numéro sont clairs : « agir contre le changement climatique ».

 

Si vous avez des doutes, bonnes gens, sur l’existence d’un changement climatique comme beaucoup l’ont et avec de bonnes raisons scientifiques à l’appui, ne lisez pas ce numéro de l’ENA : vous n’y trouverez qu’un seul discours, soyez le doigt sur la couture du pantalon comme on disait à l’armée, il y a un changement climatique et il faut le combattre compte tenu des conséquences redoutables que ce changement climatique aurait sur la vie de l’humanité, la vie des éléphants ou des tortues marines, le niveau des océans, etc.

 

Que la plupart des thèses défendues par Al Gore, le vice-président américain, dans son livre célèbre Une vérité qui dérange, aient été démontrées fausses, par exemple la disparition des neiges du Kilimandjaro ou la distribution des températures en crosse de hockey.

 

Que les médias aient pu s’indigner d’apprendre qu’Al Gore consommait pour le chauffage de sa piscine plus d’énergie que tout un village, peu importe. La contradiction n’a pas place.

 

II est clair qu’en bons serviteurs de l’État, les anciens élèves comme les élèves actuels doivent soutenir la grande manifestation qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, comme le rappelle bien à propos un ancien élève, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères. Il faut soutenir le président Hollande qui vient de faire le trajet des Philippines pour montrer sa détermination à mettre la France au premier rang de ce combat.

 

Il est vrai que cela nous permet d’oublier les problèmes de fond des Français et d’abord comment créer des emplois, ce que l’ENA apprend mal à faire.

 

On est cependant réconforté par ces fortes paroles de la présidente de l’association des anciens élèves de l’ENA : La scolarité [à l’ENA, NDLR] fait également une large place à la connaissance du monde de l’entreprise permettant aux futurs responsables de la conduite de l’action publique d’avoir une bonne compréhension des mécanismes du secteur privé tout en mettant fin à un cloisonnement entre sphère publique et sphère privée préjudiciable au développement d’une économie moderne.

 

Il est vrai qu’on est mal venu de formuler des critiques : Ne faisons pas écho aux attaques proférées contre l’École, souvent hélas par des anciens élèves qui se complaisent dans un conformisme affligeant…

 

S’il n’y avait déjà une longue liste d’anciens élèves ayant critiqué l’ENA (Jean-Pierre Chevènement en 1967 traitant ses camarades de « mandarins de la société bourgeoise », le Parti socialiste inscrivant la suppression de l’ENA à son programme en 1972, Jacques Chirac en 1995 traitant l’ENA comme « le symbole d’une élite qui a failli », Laurent Fabius officiellement déclaré comme favorable à la suppression de cette école, évoquant un « système malsain » et « refermé sur lui-même »), j’aurais pu prendre cette forte affirmation pour moi-même en notant que la revue de l’ENA s’est toujours refusée à publier ou simplement citer les opuscules ou livres auxquels j’avais contribué.

 

Est-ce une invitation à tenter à nouveau l’expérience avec le dernier livre que j’ai publié : Changer Bercy pour changer la France ? Il n’est pas une série d’affirmations gratuites, mais une analyse fortement chiffrée et documentée du désastre économique français et des raisons pour lesquelles nous ne produisons depuis 30 ans que moins de la moitié des emplois que créent les économies compétitives de nos voisins britanniques ou allemands.

 

À la décharge de la revue de l’ENA, les dénonciateurs du réchauffement climatique ne sont pas un clan isolé. Nous avons vu en effet l’Allemagne abandonner ses centrales atomiques et devenir l’un des pays les plus pollueurs d’Europe avec le retour de ses centrales à lignite.

 

Aux USA, le président Obama vient de stopper par un veto la construction de l’oléoduc Keystone XL en vertu des pouvoirs donnés au gouvernement fédéral sur des transports transfrontaliers. Il faut savoir qu’un premier oléoduc existe déjà d’un débit d’environ 600.000 à 700.000 barils/jours des champs pétrolifères du Canada de l’Ouest vers les raffineries américaines du Midwest et le golfe du Mexique et que le projet qui fait l’objet du véto ferait un peu plus que doubler ce débit.

 

Les motifs d’opposition sont essentiellement des motifs environnementaux défendus par les organisations écologistes : freiner la consommation pétrolière.

 

Il est intéressant de noter que ce blocage ne va en rien diminuer la consommation ou la production d’hydrocarbures, simplement enrichir les compagnies de chemin de fer comme le note le Wall Street Journal du 26/2/2015 [1]. Les trains qui transportent les produits pétroliers représentent déjà chaque jour une longueur d’environ 30 kilomètres et les compagnies de chemin de fer investissent lourdement, non seulement en matériel, mais en infrastructure pour transporter le brut canadien vers les villes américaines consommatrices et les raffineries.

 

De l’avis des experts, le transport par oléoduc est moins dangereux et moins polluant que le transport par wagon-citerne. Mais s’agit-il comme ailleurs d’un débat dicté par la raison et la protection de l’environnement, ou d’un débat dicté par les positions idéologiques et la politique ?

 

Espérons qu’après avoir lu Changer Bercy pour change la France, la présidente de l’ENA comprendra que ce n’est pas à travers quelques cours sur l’entreprise ou un séjour touristique (je peux le dire, je l’ai fait) au cours d’un stage industriel, qu’un énarque peut comprendre ce qu’est une entreprise, qu’avoir vécu quelques années avec la crainte de ne pas faire la fin de mois dans une entreprise de moins de 250 personnes est une condition pour avoir enfin conscience de ce qu’est la réalité de 95 % de nos entreprises, des deux tiers des salariés et de 100 % des entreprises qui se créent, dont dépend notre avenir industriel.

 

 

 

Par Bernard Zimmern (*) - emploi-2017.org – le 4 mars 2015

 

Notes

[1] « Obama’s oil -by-rail boom » par Holman W. Jenkins, Jr


(*) Bernard Zimmern (né le 8 juin 1930) est un chef d’entreprise principalement connu pour son activité militante au sein de l’Institut français pour la recherche sur les administrations publiques (iFRAP) dont il est président. Il fut lauréat du concours général de physique et de version latine. Il est ancien élève de l’École polytechnique (promotion 1949) et de l’ENA… (Source : Wikipédia)

 


***

 


>>> Voici deux commentaires de lecteurs de l'article sur emploi-2017.org  :


— par Jacques de Guenin :


En temps qu’ancien de l’ENA et de Polytechnique ayant brillamment réussi dans la vie, vos critiques de l’ENA sont éminemment crédibles et utiles. N’ayez pas peur de vous répéter. Vous n’en direz jamais assez sur le sujet.

 

— par CARDOT:


Un nouveau job pour les énarques : après un « réchauffement » qui a fait long feu, c’est un « changement » climatique auquel ils vont s’attaquer...

 

Cher Bernard, pour les lecteurs, je rappellerai le Dossier Noir de l’ENA, publié en 2005 par la Fondation iFRAP et évoqué récemment par Jean Nouailhac dans le Point (12 février 2015) : montrant qu’une trentaine d’énarques à la tête d’entreprises publiques ou privées (Vivendi, Crédit Lyonnais, France Telecom, etc.) ont « réussi » en 15 ans, à faire perdre à eux seuls plus de 200 milliards d’euros à leurs actionnaires...

 

Maintenant, en laissant les énarques agir « contre » un supposé changement climatique, à en juger par ce qui précède, la Terre sera sans doute sauvée dans 100 ans, quant aux entreprises actuelles en France...


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