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Coup d’État militaire US pour « Euro-Meltdown » (meltdown = débâcle)

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Coup d’État militaire US pour

« Euro-Meltdown » (meltdown = débâcle)

Par Finian Cunningham (*)

 

La capitulation du gouvernement grec devant les forces capitalistes dirigées par Berlin est un redoutable moment-charnière. Il marque la mise au pas à la schlague de l’électorat européen par le pouvoir financier corporatiste. Ce qui arrive aujourd’hui à la Grèce ne fait que devancer ce qui va arriver aux autres États de l’Union.

 

Dans ce cas, on peut s’attendre à une agitation sociale généralisée.

 

Pour justifier l’expansion accélérée des forces militaires US au cours de l’année dernière sur tout le territoire de l’Europe, on a invoqué le prétexte de « défense » des alliés de l’OTAN contre une prétendue agression russe. Mais une éventualité tout à fait différente est que Washington prépare un coup d’État militaire généralisé en Europe, au lendemain d’un effondrement économique découlant de la crise de la dette grecque.

 

Pas plus tard que la semaine dernière, le général américain Ray Odierno – membre du Haut Quartier Général des Forces US – a fait état de plans d’envoi de nouvelles troupes en Allemagne, accompagnées de blindés lourds et d’autres équipements militaires. Il a déclaré au Wall Street Journal que ces nouvelles installations militaires avaient pour but de faire face à « la croissante menace russe ».

 

L’Allemagne est déjà de facto sous occupation militaire US, depuis la fin de la IIe Guerre mondiale, avec des dizaines de milliers de soldats stationnés sur son sol en permanence et une ribambelle de garnisons. Pourquoi ce besoin d’augmenter l’occupation militaire US, non dans les pays de la périphérie orientale de l’Europe proches de la Russie, mais en plein cœur du continent, en Allemagne ?

 

Au cours de cette même année, on a assisté à un déploiement identique de troupes d’occupation américaines supplémentaires, d’artillerie, de blindés, d’avions de guerre et d’hélicoptères dans tous les autres pays européens membres de l’OTAN, sous le prétexte de jeux de guerre.

 

Le résultat, c’est que la présence militaire américaine en Europe n’a jamais été aussi massive depuis la Guerre froide, qui a pourtant pris théoriquement fin il y a 25 ans avec l’effondrement de l’URSS.

 

Le général Odierno a dit que le « prépositionnement » de troupes et d’équipement militaire en Allemagne et dans les pays environnants, ainsi qu’en Pologne et dans les États baltes devrait permettre une rapide intensification de la présence américaine en Europe « en cas de crise ». Par « crise », on suppose qu’il entendait une guerre éventuelle avec la Russie.

 

Mais les planificateurs de Washington pourraient bien avoir une autre crise en tête : la débâcle économique et sociale de l’Union Européenne.

 

Dans ce cas, l’armée américaine serait déployée pour servir d’appui à des gouvernements fragiles et discrédités, menacés par des bouleversements sociaux généralisés. Ces gouvernements « intérimaires » pourraient être composés des personnels politiques déjà au pouvoir aujourd’hui dans les capitales européennes. Mais leurs administrations seraient de plus en plus autocratiques et imposées, sans aucun mandat populaire, comme le démontre ce qui se passe en Grèce. Si une crise sociale, due à une pauvreté généralisée, à un accroissement galopant du chômage, à des manifestations de grande envergure et à une désorganisation de l’industrie, devait culminer, les forces armées américaines en Europe seraient ainsi à pied d’œuvre pour imposer par la force ces « gouvernements » technocratiques.

 

L’analyste politique de l’Américain Randy Martin, qui écrit sur crookedbough.com estime que la classe dirigeante US avait prévu l’agitation qui se fait jour en Europe à propos de la Grèce.

« La crise grecque dure depuis cinq ans et même plus », dit Martin. « Vous pouvez parier que Washington a déjà dressé ses plans sur la manière d’administrer l’Europe, politiquement et financièrement, si la situation exige cette intervention. Et une telle situation devient de plus en plus visible, presque au jour le jour. »

 

Il dit encore : « N’oubliez pas que l’alliance militaire des 28 membres de l’OTAN n’est rien d’autre que le pouvoir militaire US externalisé sous diverses mascarades européennes. Les différentes formations de l’OTAN sur le territoire européen ne sont à l’évidence qu’une occupation militaire de l’Europe par les États-Unis. » Et il ajoute : « C’est exactement ce que les perspicaces représentants du gouvernement russe font remarquer depuis longtemps. »

 

Depuis l’éclatement de la crise en Ukraine, due au coup d’État qu’y ont fomenté les États-Unis en février 2014, les médias occidentaux retentissent des criailleries américaines à l’agression russe contre l’Europe. Mais, comme l’indique Martin, la fable d’une menace russe est si usée qu’on commence à en voir la trame. Il n’y a aucune preuve d’infiltration russe en Ukraine, aucune preuve d’agression russe envers l’Europe, et Moscou a toujours avec raison qualifié ces allégations de « fantaisistes ».

 

Ce qui amène à conjecturer que la militarisation américaine de l’Europe a un tout autre but : le muselage d’une Union Européenne soumise à de croissantes pressions intérieures causées par son effondrement économique.

 

Ce qu’on appelle « la crise de la dette grecque » n’est en réalité qu’un symptôme de l’effondrement systémique du capitalisme occidental.

 

Beaucoup d’autres pays de l’Union Européenne se trouvent dans des conditions similaires d’arriération fiscale chronique et d’endettement dévorant.

L’Italie, l’Espagne et le Portugal viennent en premier à l’esprit, comme risquant l’effondrement pour cause de dette précaire supérieure à leur PIB. Mais la France, qui est la deuxième économie d’Europe, est, elle aussi, menacée d’annihilation par une dette qui excède son PIB.

 

Les mesures d’austérité imposées à leurs populations par les gouvernements européens sont le plus durement ressenties en Grèce. On le voit aux queues qui s’étirent devant les banques pour en retirer la somme quotidienne autorisée et aux foules désespérées qui prennent d’assaut les magasins d’alimentation et les pharmacies pour tenter de se procurer des produits de première nécessité de plus en plus rares.

 

Le gouvernement d’Alexis Tsipras s’étant avéré l’instrument consentant de l’oligarchie banquière européenne, l’état d’esprit des Grecs lambda est de plus en plus menaçant et volatil.

 

Mais ce scénario d’effondrement économique et de chaos social que nous voyons se dérouler en Grèce va plus que probablement se répéter dans d’autres pays de l’UE à cause de la nature systémique de la crise.

 

Les créanciers institutionnels de l’UE que cornaque l’Allemagne veulent donner un avertissement au reste de l’Europe en mettant la Grèce aux fers.

 

Cependant, l’austérité poussée à l’extrême ne peut que conduire à la révolte sociale, pas seulement en Grèce, mais dans toute l’Europe.

 

Washington s’inquiète de la débâcle potentielle de l’Europe. Le président Barack Obama a pressé la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre grec Alexis Tsipras de trouver une solution à la crise de la dette grecque. Le Secrétaire au trésor d’Obama, Jack Lew, s’est fait l’écho de ces préoccupations et a averti qu’« il y a beaucoup d’inconnues à redouter, si on en arrive à ne pouvoir éviter une désintégration totale de la Grèce ».

 

Ce à quoi nous assistons en ce moment en Europe, c’est à l’émergence d’un « gouvernement » autocratique centralisé, soumis aux diktats de la finance capitaliste, dont le rôle est d’imposer l’austérité aux populations sans avoir obtenu d’elles aucun mandat démocratique.

 

Le centre administratif technocratique de cette oligarchie banquière en Europe est Berlin, à son tour assujetti à l’administration technocratique de Washington, elle-même contrôlée par Wall Street. Ce que nous avons connu jusqu’à présent sous l’appellation de gouvernements nationaux souverains ne sera plus désormais qu’un ramassis de fonctionnaires au service de l’« élite » banquière mondiale.

 

Or, le contrôle d’un gouvernement par des intérêts privés exemptés de toute responsabilité démocratique est la définition même du fascisme. Comme le fait remarquer l’analyste Randy Martin « Ce qui est en train de se mettre en place en Europe et plus encore aux États-Unis est l’assujettissement complet des gouvernements au capital financier. Loin de tout jargon creux, il n’est pas exagéré de dire que nous sommes, en Occident, en train de succomber au fascisme financier.

 

L’administration technocratique de l’Europe sous la férule des banquiers ne peut qu’engendrer toujours plus de protestations populaires et de troubles civils. Quand les politiciens US parlent de « débâcle » et leurs généraux de « protéger l’Europe », ce qu’ils disent en réalité, c’est qu’ils veulent « protéger l’Europe de ses propres peuples en colère ». La Russie n’est que l’épouvantail qu’on agite pour justifier l’occupation militaire américaine de l’Europe et les diktats du capital relayés par Berlin.

 

L’ironie de tout cela, c’est que 70 ans après la défaite du fascisme en Europe, l’Europe, ayant accompli un tour complet, se retrouve en présence du même phénomène. Sauf que, cette fois, les totalitaires nazis sont Américains.

 

 

 

Par Finian Cunningham (*) - sputniknews.com - Traduction c. l. pour Les Grosses Orchade - reseauinternational.net – le 23 juillet 2015. 

 

(*) Né à Belfast, Irlande, en 1963, Finian Cunningham est un éminent journaliste, expert en affaires internationales. Il a été expulsé du Bahrain en juin 2011 pour avoir critiqué les violations des droits humains par le régime qu’y soutient l’Occident. Il est titulaire d’une maîtrise en Chimie agricole et a travaillé comme rédacteur scientifique pour la Royal Society of Chemistry, Cambridge, GB, avant de s’orienter vers le journalisme politique. C’est aussi un musicien et un auteur de chansons. Il a d’abord écrit, pendant quelques années, pour des médias conventionnels tels que le Mirror, l’Irish Times et l’Independent. Il vit actuellement en Afrique orientale, où il écrit un livre sur le Bahrain et le « printemps arabe ». Il y co-présente un programme dominical sur Radio Bandung. Correspondant au Moyen-Orient et en Afrique de l’Est de GlobalResearch.ca, il contribue régulièrement à plusieurs médias internationaux non alignés, dont PRESS TV, nsbc international, strategic culture, thepeoplesvoice, dandelionsalad, 12 160 info, veterans news now, the 4 th media et sputniknews.

On peut le retrouver sur son propre site : My Catbird Seat.


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Comment les États-Unis ont substitué Wall Street aux Nations Unies

Comment les États-Unis ont substitué Wall Street aux Nations Unies | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Alastair Crooke

 

 

Comment les États-Unis ont substitué

Wall Street aux Nations Unies

Par Alfredo Jalife-Rahme (*)

 

Jadis, le Conseil de sécurité des Nations Unies pouvait prendre des sanctions à l’encontre de personnes, de groupes ou d’États qui menaçaient la paix mondiale. Mais aujourd’hui, Washington utilise le vocable de « sanctions » pour masquer ses agressions économiques contre ceux qui lui résistent. Bien sûr, les « sanctions » unilatérales des États-Unis sont illégales en droit international. Il ne s’agit en réalité que d’embargos, forme moderne des sièges militaires.

 

Lors du Forum d’Istanbul, Alastair Crooke a offert un entretien d’une grande profondeur géostratégique à Yonca Poyraz Doğan, qui tient la rubrique Monday Talk dans le quotidien turc Today’s Zaman, pour l’édition en anglais [1].

 

Alastair Crooke a été fonctionnaire de haut rang dans le M16, avant d’être conseiller en politique extérieure de l’Union européenne et du sénateur états-unien George Mitchell ; il dirige actuellement le groupe de réflexion Conflicts Forum, qui a son siège à Beyrouth.

 

Citoyen britannique, Crooke est également l’auteur de l’ouvrage Résistance, l’essence de la révolution islamiste [2], et il approfondit ici des thèmes déjà développés par Juan C. Zarate, l’ancien vice-assistant de W. « Baby » Bush, dans son livre La guerre du Trésor : déclenchement d’une nouvelle ère de guerres financières [3] ; il reprend aussi le stratège financier James Rickards, qui avait présenté un exposé [4] à l’International Institute for Strategic Studies de Londres ; je m’étais moi-même basé sur leurs travaux pour offrir une conférence à l’Institut de Recherches Économiques de l’UNAM il y a deux ans.

 

 

 

Alastair Crooke explique donc en détail la nouvelle hégémonie US en termes de financiarisation de l’ordre global, à une époque où l’ordre international dépend plus du contrôle de la Réserve fédérale et du Trésor des USA que de l’ONU. Sa lecture géofinancière rend patente la suprématie du dollaro-centrisme de Wall Street par-dessus l’ordre légal caduc de l’ONU ; en effet le système de l’hégémonie du dollar n’a pas besoin de la dépendance US par rapport à l’ONU, et en laisse le contrôle au secrétariat au Trésor, contrôlé à son tour par David Steve Cohen, ce qui explique le fait que les instruments militaires sont devenus moins accessibles à l’administration états-unienne pour des raisons de politique extérieure. En effet, qui surveille donc le vigilant D. S. Cohen ?

 

Crooke considère que les USA et Wall Street sont parvenus à contourner l’ONU pour imposer leur ordre global « basé sur un système dollaro-centré » au moyen de « l’instrumentation de la position US comme contrôleur de toutes les transactions en dollars, ce qui permet de se passer de tous les vieux outils (sic) de la diplomatie et de l’ONU. »

 

À son avis, « le monopole de la devise de réserve est devenu l’instrument unilatéral US, déplaçant l’action multilatérale de l’ONU, tandis que les USA réclament que soit sous leur juridiction toute transaction formulée en dollars, partout dans le monde.

 

Jusqu’où les monétaristes de la Réserve fédérale et du Trésor US poussent-ils le mépris pour l’agonisante ONU ?

 

Aujourd’hui les USA ne tiennent plus compte de l’ordre international structuré autour de l’ONU et de son corpus de lois internationales, et ils tendent à imposer leurs « sanctions économiques pour faire pression sur certains (sic) pays. » Les sanctions économiques des USA se sont substituées aux lois internationales, tandis que la pléiade des financiers monétaristes israélo-anglo-saxons prend la place de la vieille garde des juristes de l’ONU.

 

L’année dernière, on a calculé que les transactions globales en dollars US correspondaient à un minimum de 65 % de l’échange de biens et de services, pourcentage qui a dû augmenter avec l’effondrement de l’euro et la guerre des devises qui a provoqué des dévaluations abruptes, depuis le yen japonais jusqu’au real brésilien.

 

Il faut souligner une coïncidence inédite : les chefs du colossal contrôle financier des USA, sont trois Israélo-Américains : David Steve Cohen, le surveillant en chef, Jack Lew, le secrétaire au Trésor, et Janet Yellen, gouverneur de la Réserve fédérale. Un énorme pouvoir financier…

 

David Steve Cohen est l’équivalent dans le Mexique néolibéral actuel, du point de vue opérationnel, d’Alberto Bazbaz Sacal, celui qui a négligé de porter son regard sur les pots-de-vin internes dans son Unité de Renseignement financier, du secrétariat aux Impôts, mais ne connaît aucune réprimande pour autant, et qui a ignoré la fraude étrange de Ficrea.

 

Quelles sont les chances de succès du nouvel ordre financier global imposé par Wall Street et les USA ?

 

La cosmogonie de Crooke est géofinancière : elle applique la géopolitique des finances aux grandes puissances, en particulier à la Chine et à la Russie, qui ont noué une alliance pour contrer la guerre financière entre les USA et la Russie, véritable conflit géostratégique qui se déploie en Ukraine, d’où émergera le Nouvel ordre mondial, ce qui est la thèse de notre blog [5].

 

Après la rude correction infligée par la banque israélo-anglo-saxonne à l’Iran, comme le signale le livre de Juan Zarate, et maintenant la guerre géofinancière contre la Russie, dans ses quadruples modalités, sanctions, effondrement du rouble et du pétrole, fuite massive de capitaux, le « système du pétrodollar qui cotise en dollars l’or noir, se trouve blessé à mort », selon Crooke, qui considère que la Chine a compris que la Russie constitue le premier domino ; si la Russie tombe, la Chine se retrouvera en première ligne. C’est pourquoi elles cherchent ensemble à créer un système financier parallèle (sic) déconnecté du système financier occidental, qui inclut la réplique du Swift et des entités comme la Banque de Développement Asiatique face au FMI.

 

Il faut encore ajouter la création de la nouvelle Banque de développement des BRICS et leur mini FMI lors du sommet de Fortaleza au Brésil, tellement important à mon avis qu’il a déclenché la fureur contre la Russie en Ukraine quelques jours plus tard (il faut comprendre dans ce cadre l’attentat contre le vol de la Malaysia Airlines, commis par les oligarques ukrainiens liés à l’OTAN).

 

Alastair Crooke signale que c’est la Chine, et non pas le FMI, qui est en train de sauver le Venezuela, l’Argentine et la Russie tandis que leurs devises s’effondrent, et il rapporte que la Chine se faisait déjà du souci pour le rouble à la mi-décembre, ce qui l’a poussée à intervenir pour arrêter la chute.

 

Les tendances financières sont favorables à la Chine, qui est en train de déplacer le FMI et la Banque mondiale et qui opère comme « barrière face à un système financier qui se trouve pris dans un virage dramatique pour évoluer et se distancer du contrôle occidental », ce qui touche de près le Proche-Orient et ses flux financiers provenant du pétrole.

 

Il annonce « la fin du système du pétrodollar pour recycler les revenus pétroliers de Wall Street », alors que la chute du prix du pétrole a créé subitement d’immenses turbulences financières qui ont mis en danger le système financier global.

 

Le long texte de l’entretien avec Crooke est fascinant : il révèle qui sont derrière les salafistes du groupe DAESH /ISIS/ISIL et nous fait comprendre comment l’effondrement artificiel des prix du pétrole a pour but de faire du tort à l’Iran et de faire pression sur la Russie pour leur faire changer d’attitude envers le président Baschar al Assad de Syrie, processus dans lequel les dérivés financiers de Wall Street ont joué un rôle décisif, comme ils le font maintenant avec les métaux précieux, en particulier l’or et l’argent.

 

  

Par Alfredo Jalife-Rahme (*) (La Jornada - Mexique) - Traduction Maria Poumier - RÉSEAU VOLTAIRE INTERNATIONAL - MEXICO (MEXIQUE) – le 4 MARS 2015

 

Notes :

[1] “Turkey might become hostage to ISIL just like Pakistan did”, Yonca Poyraz Doğan, Today’s Zaman, February 1, 2015.

[2] Resistance : The Essence of the Islamist Revolution, Alastair Crooke, Pluto Press (February 17, 2009), 328 pages.

[3] Treasury’s War : The Unleashing of a New Era of Financial Warfare, Juan Zarate, PublicAffairs (2013), 512 pages.

[4] Currencies of Power and the Power of Currencies : The Geopolitics of Currencies, Reserves and the Global Financial System, James Rickards, IISS Seminar (2012), 18 pages.

[5] Blog d’Alfredo Jalife-Rahme (en espagnol).

 

 

(*) Alfredo Jalife-Rahme : professeur de Sciences politiques et sociales à l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM). Il publie des chroniques de politique internationale dans le quotidien La Jornada et l’hebdomadaire Contralínea. Dernier ouvrage publié : El Hibrido Mundo Multipolar : un Enfoque Multidimensional (Orfila, 2010).

 

 

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