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La Grèce, terre d’aventure privilégiée des spéculateurs

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Photo : même l’amende qu’a reçue George Soros, pour avoir vendu des actions de banques grecques qu’il n’avait pas encore, n’écorne pas ses profits ! Photo : Mike Clarke/AFP

 

La Grèce, terre d’aventure privilégiée

des spéculateurs

 

Après avoir fait plonger la Grèce en 2010, les fonds spéculatifs cherchent toujours à lui sucer les os. Après la dette publique, on s’amuse avec les titres dévalués des banques et des entreprises. De George Soros à John Paulson, les vieux loups de Wall Street sont à la manœuvre.

 

Entre corruption des élites et clientélisme, les finances publiques grecques n’ont pas toujours été au carré. Maquiller, prêter, jouer : les petits génies de la finance ont vite compris qu’il y avait de jolis coups à réaliser. Au début des années 2000, les comptes publics ne respectent pas les critères exigés pour faire partie de la zone euro. Pour y remédier, le gouvernement (socialiste : Pasok) décide de faire appel aux conseils d’un « expert », la banque américaine Goldman Sachs. Moyennant 300 millions d’euros de commission, elle va imaginer pour son client des montages « créatifs » permettant d’emprunter sans émission de dette et sans trace dans les comptes.

 

 

Rentabiliser le fiasco

 

Bien informée, Goldman Sachs s’est dit que la Grèce aurait bien du mal à payer ses dettes, et qu’il serait fort dommage de ne pas en tirer profit. Elle va donc, avec quelques fonds spéculatifs, dont celui du milliardaire John Paulson, acheter massivement des CDS (credit default swaps) sur la dette grecque pour parier sur les futures difficultés du pays. Ces CDS, sortes de contrats d’assurance sur le défaut de paiement, sont censés permettre aux investisseurs de se couvrir lorsqu’ils achètent un titre de dette. Mais, dans les faits, il est possible d’en acquérir sans même détenir les titres de dette correspondants. Ces achats massifs de CDS de dette grecque ont fait monter leur prix… et donné aux « marchés » le signal - confirmé par les agences de notation - que la Grèce n’était pas solvable, ce qui a provoqué l’envolée des taux d’intérêt que le pays a dû payer pour lever de nouveaux emprunts. Et l’envolée par ricochet des prix des CDS. Les malins ont empoché leurs bénéfices.

 

La Grèce, elle, est au tapis. Au printemps 2010, elle doit demander l’aide de l’Union européenne. En 2012, sa dette est restructurée. En apparence, les banques (allemandes, françaises et grecques en tête) qui avaient prêté à l’État grec à des taux exorbitants y laissent des plumes. Sur le papier, ces créanciers ont renoncé à 53,5 % de ce qui leur est dû. Dans les faits, ils s’en sont très bien tirés : pour une obligation d’un montant initial de 100 euros, mais achetée bien souvent moins de 40 euros sur le marché secondaire, ils ont reçu un nouveau titre d’une valeur de 46,50 euros, garanti par les « sauveurs » de la Grèce (institutions européennes et FMI).

 

 

Plaisirs inépuisables...

 

Après avoir épuisé les plaisirs sur la dette publique, les fonds spéculatifs s’essaient désormais à d’autres sensations fortes. Certains achètent des actions de banques grecques qui ne valent quasiment plus rien… et se contentent d’attendre un futur retournement. Le gérant de SkyBridge Capital se dit ainsi sûr - à 80 % - que leurs prix vont doubler dans les 12 à 18 mois. D’autres font la même chose avec des obligations de groupes tels que Titan Global Cement ou Hellenic Petroleum. D’autres encore ont parié sur la baisse de la Bourse en vendant à terme, à un prix convenu d’avance, des actions qu’ils n’avaient pas encore (le jeu consiste à les acheter au dernier moment moins cher que le prix convenu avec l’acheteur). Faute d’avoir respecté les règles de ces « ventes à découvert » - il y en a malgré tout quelques-unes - une vingtaine de fonds, dont un appartenant au célèbre financier George Soros, qui se sont fait récemment mettre à l’amende par l’autorité des marchés grecs pour des transactions sur des actions de banques grecques… mais pour un montant si léger (1 million d’euros au total) qu’il n’aura pas écorné leurs profits.

 

John Paulson a lui aussi pris ses positions. Il est ainsi le deuxième actionnaire de Piraeus Bank (Banque du Pirée) dont il a acquis 6,6 % en 2014. Et possède 9,9 % d’Athens Water Supply & Sewerage Company (la Compagnie des eaux), achetée la même année. Son premier investissement (687’millions d’euros) vaut aujourd’hui 4 fois moins. Le second (115 millions d’euros) - à l’occasion d’une tentative de privatisation déclarée depuis anticonstitutionnelle par la Cour suprême grecque - a perdu plus de 60’% de sa valeur. Pour l’instant, ça ne veut pas…

 

 

Repères :

1,9 milliard d’euros. Profits réalisés par la Banque centrale européenne sur son portefeuille de titres de dette grecque.

8. Nombre de plans d’austérité subis par les Grecs depuis 2009.

 

 

 

Par DOMINIQUE SICOT - humanite.fr  - le 11 juillet 2015.

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Vidéo - Qui fait la loi à Bruxelles ?

Vidéo - Qui fait la loi à Bruxelles ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Vidéo - Qui fait la loi à Bruxelles ?

 

Nous vous proposons cet excellent reportage de Sahar TV qui s’interroge sur les acteurs déterminants du processus décisionnel des institutions européennes. Sont ainsi comparés l’initiative citoyenne européenne, soit l’influence du peuple, et l’activisme des lobbies, soit l’influence des multinationales.

 

Valérie Bugault, avocate spécialisée en droit des affaires proche de l’UPR, décrypte les mécanismes qui rentrent en compte dans l’adoption des lois européennes. Ce reportage est notamment l’occasion de revenir sur le scandale d’un député pris en flagrant délit de corruption, mais siégeant toujours au parlement européen.

 

 

>>> Voir la vidéo « Qui fait la loi à Bruxelles ? »

 

 

Par Baptiste Mannaia - cercledesvolontaires.fr – le 5 juin 2015.

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Dean Andromidas : choses vues du combat grec

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Photo : Dean Andromidas - Crédit : Institut Schiller

 

 

Dean Andromidas :

choses vues du combat grec

 

Voici la transcription de l’intervention du Dean Andromidas, rédacteur de l’Executive Intelligence Review (EIR), à la conférence internationale de l’Institut Schiller des 13 et 14 juin 2015 à Paris.

 

Je reviens d’une semaine en Grèce, mon quatrième voyage depuis cinq ans. Jusqu’à présent c’était comme visiter un camp de concentration avec toute sa souffrance et son désespoir. Ils avaient un gouvernement Quisling. Ils croyaient que leur situation était sans espoir. Aujourd’hui c’est devenu Stalingrad. La souffrance continue, mais ils ont un gouvernement élu par la population, et il a envoyé un signal fort aux Européens que les Grecs en ont assez. La souffrance continue, mais l’on se bat, et cela est très, très important. C’est aussi important pour les gens dans cette salle de comprendre ce qu’est leur responsabilité personnelle durant cette période.

 

Mais laissez-moi vous dresser le tableau de ce qui s’y passe. À chaque visite, depuis cinq ans, la situation empire de façon insoutenable. Le nouveau gouvernement de Syriza a hérité de la politique de génocide imposée par les institutions européennes. On peut voir les effets de cette politique partout : le chômage a atteint 27 %, une sous-estimation, car en réalité, il est de 45 %. Les journaux ne parlent pas des 300 000 petites entreprises qui ont fait faillite ; ils n’apparaissent pas sur les statistiques de chômage officielles. Il faut aller à Athènes pour voir tous les rideaux fermés des magasins en faillite, des magasins qui soutenaient beaucoup des familles.

 

Comment survivent ces gens ? Grâce aux retraites de leurs grands-parents – dix personnes dépendent parfois d’une seule retraite : les grands-parents, leurs enfants, les enfants de leurs enfants... Trois générations vivent d’une retraite de 400 euros par mois qui de surcroît a été réduite de 25-45 % ! Ce sont ces retraites que la Commission européenne veut empêcher le gouvernement de payer, pour que l’argent aille au remboursement de la dette due aux institutions européennes. Voilà la situation là-bas.

 

L’incertitude totale dans laquelle vit le pays est insoutenable. J’ai parlé avec des chauffeurs de taxi, avec des hommes d’affaires. L’incertitude est présente à tous les niveaux. Un retraité ne sait pas s’il va recevoir sa retraite, ou si elle lui permettra de payer les médicaments nécessaires pour rester en vie.

 

La Banque centrale européenne coupe les liquidités à la Grèce, mais inonde les banques françaises et allemandes, en faillite virtuelle, avec des liquidités presque gratuites. La Grèce elle n’a le droit à rien. Vous devez vous rendre compte de ce qu’implique le fait de ne pas avoir assez de liquidité dans le système bancaire. Des entreprises en Grèce, parfaitement viables n’ont pas d’accès aux liquidités dont ils ont besoin au jour le jour. L’Union européenne fait pression sur elles pour réduire les salaires à 300 € par mois, afin d’attirer les investissements étrangers. Mais quels investisseurs étrangers seraient prêts à investir en Grèce ? Qui voudrait venir dans une Grèce où règne l’incertitude et dont l’économie s’effondre ?

 

La zone d’affaires d’Athènes, le principal district commercial du pays, ressemble à un parc plein de seringues ! Nous avons vu des toxicomanes en train de se shooter en pleine ville.

 

Le costume national est devenu le blue-jeans et pas celui de marque ; l’ordinaire. Les gens sont au chômage et ce n’est pas que dans les rues qu’on voit les gens porter des blue-jeans, mais aussi dans les ministères !

 

Mais, il y a aujourd’hui une résistance. Le gouvernement est dirigé par le parti Syriza qui n’avait jamais fait plus de 4 % avant les élections de janvier. Mais le peuple a voulu envoyer un signal fort aux Européens, les Grecs en ont assez. Et Syriza n’est pas la gauche caviar. Certains de ses dirigeants sont issus du Parti communiste traditionnel. D’autres sont des étudiants qui avaient été torturés sous la Junte militaire. Syriza est un phénomène unique.

 

La Grèce a une histoire de résistance de 3 000 ans, face aux Perses, aux Ottomans et à l’Empire britannique. La guerre contre les Britanniques n’est pas terminée.

 

La question de la résistance est très profonde en Grèce. En 1942, un jeune de 16 ans est monté dans l’Acropole pour arracher le drapeau nazi, et cet acte a lancé la résistance. Il a actuellement 90 ans, et il siège au Parlement européen. Et c’est là la nature de la résistance grecque. Il y a des résistants de tous les âges, mais en particulier chez les retraités, des gens qui ont été au gouvernement ou dans la politique, mais qui n’avaient pas été actifs avant cette crise. Aujourd’hui ils mènent la bataille de leur vie. Beaucoup d’entre eux ont 70 ans. Comme l’ancien ambassadeur Chrysanthopoulos, un ancien diplomate qui a dû vendre sa voiture, quitter son appartement et emménager une maison de campagne à partir d’où il mène son combat.

 

Et il n’est pas le seul. Il y a aussi Mikos Theodorakis, le compositeur moderne grec le plus célèbre. Il fêtera bientôt son 90e anniversaire. Il est très malade : les séquelles de la torture durant la résistance lors de la IIe guerre mondiale, de la guerre civile dans les années 40 et de la junte militaire dans les années 60 et 70, ont fini par affecter sa santé et il n’est plus aussi actif.

Mais cet homme est une légende vivante, un symbole de la lutte. Il a pris les poèmes souvent émouvants des poètes grecs modernes, qui ont vécu les guerres civiles et l’occupation nazie et dont certains ont reçu le prix Nobel, et en a composé des œuvres musicales. Dans les années 50 et 60, il a utilisé sa musique pour mobiliser la population politiquement. Et bon nombre de jeunes qui ont fait partie de son mouvement sont aujourd’hui au gouvernement. La résistance est donc là !

 

Un conducteur des taxis que j’ai rencontré m’a dit : « Le gouvernement essaie » de changer les choses. Puis il a rajouté : « vous savez, nous ne nous sentons pas comme une partie de l’Europe ; nous pensons que nous sommes propriétaires de l’Europe. Nous les Grecs avons créé l’Europe. »

 

Beaucoup d’hellénistes, des Professeurs européens d’histoire de la période classique, disent que la population grecque d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celle de la Grèce antique. Mais si vous dites cela aux Grecs actuellement, ils vous tuent, parce qu’ils pensent que c’est leur histoire et c’est là qu’ils puisent la force pour résister.

 

Cela reflète bien leur attitude. L’un de mes amis est un ingénieur. Tous sont lourdement taxés : ceux qui ne sont pas encore nés, ceux qui sont au chômage, et leurs impôts sont plus élevés s’ils ont des enfants. Il m’a dit : « Nous les ingénieurs, nous payons des impôts, malgré le fait que beaucoup d’entre nous ne travaillent pas. » Car ils ont un statut des consultants indépendants. Beaucoup d’entre eux sont endettés au fisc. « Nous nous rencontrons à l’Association des ingénieurs et nous débattons de la situation du point de vue de Socrate et de Platon, afin d’appliquer leurs conceptions à la compréhension et à la lutte contre la crise. »

 

Que pouvons-nous faire ?

 

Je me suis demandé, qu’est-ce que je peux proposer à ces gens ?

 

Ils connaissent l’existence de l’oligarchie financière. La séparation stricte entre les banques d’affaires qui spéculent, et les banques de dépôts et de crédit utiles à la collectivité – la loi Glass-Steagall de l’époque de Roosevelt – fait partie de leur programme, et la plupart des gens veulent « pendre » les banquiers.

 

De facto, ils se sont déjà rapprochés des BRICS. Ils agissent à ce niveau. Mais je ne vais pas leur dire « vous n’avez qu’à quitter la zone euro ». Pourquoi la Grèce, le plus faible des pays européens, devrait-elle faire ce pas qui est le plus difficile ? La Grèce n’est pas l’Allemagne, ou la France. Elle n’a pas les ressources pour prendre cette responsabilité à ce stade. Ils dépendent de leurs importations. Qui va payer les médicaments qu’ils doivent importer ?

 

Comme disent les militaires, la Grèce est aujourd’hui sur la ligne de front. Elle a une mission et elle est en train de se battre pour l’accomplir.

 

Je leur ai donc parlé de la guerre que nous sommes en train de mener de notre côté pour changer globalement ce système. Je leur ai apporté les idées et les analyses de Lyndon LaRouche qui a une compréhension très grande de la situation des États-Unis et qui se bat là-bas pour rétablir la loi Glass-Steagall - c’est notre mouvement qui a mis cette question sur l’agenda – et pour que les États-Unis soutiennent la dynamique des BRICS.

 

La campagne présidentielle de l’ancien gouverneur du Maryland, Martin O’Malley, pourrait être aussi une percée de ce point de vue. Pour LaRouche, il est le seul candidat compétent pour le poste à ce stade, parce qu’il a mis au cœur de sa campagne la lutte contre Wall Street, et la nécessité de rétablir la loi Glass Steagall. Notre mouvement n’est pas en train d’organiser le vote pour O « Malley en tant que tel. Nous agissons pour créer les conditions pour qu’émerge un candidat présidentiel digne de ce nom aux États-Unis, un candidat s’attaquant à ces problèmes au sein de la Maison-Blanche.

 

Les Grecs doivent aussi agir pour favoriser ce changement aux États-Unis et une fois qu’un changement de cette nature aura lieu, nous aurons le pouvoir de changer la politique en Europe. Ceux qui sont proches du pouvoir ont compris cela rapidement. Pas de doute pour eux : il faut agir dans cette direction.

 

Et ici, qu’avez-vous fait, vous qui êtes dans cette salle, pour mettre fin à l’oligarchie prédatrice responsable de la situation en Grèce et de celle qui se répandra à l’Europe tout entière si nous ne l’arrêtons pas ? Voilà ce qui doit guider nos actes, ici.

 

En Grèce, il y a un auteur célèbre et très aimé, Nikos Kazantzakis. Il a écrit dans la première partie du siècle dernier. Et sur sa tombe on peut lire l’inscription suivante : « Je ne crains rien, je n’attends rien, c’est pourquoi je suis libre ». La question est : « J’agis, pas avec l’espoir qu’il y aura nécessairement un changement ; mais je dois agir en raison de mon humanité ! »

 

Voilà l’attitude que beaucoup de Grecs ont actuellement, et c’est celle que nous devons avoir lorsque nous quitterons cette salle. Notre arme est le Glass-Steagall qui pourra terrasser l’oligarchie. Nos alliés sont les BRICS et notre pouvoir, sont les idées que nous pouvons générer pour sauver l’humanité. Pas seulement aujourd’hui, mais dans 50, 100, 200 ans. Voilà donc ce qui se joue en Grèce actuellement.

 

 

 

Par la Rédaction de Solidarité & Progrès – le 25 juin 2015.

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Vidéo - Institutions européennes : Juncker, Président de la Commission européenne, pété comme un coing...

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Vidéo - Institutions européennes : Juncker, Président de la Commission européenne,

pété comme un coing...

 

  

>>> Voir la vidéo intitulée « Jean-Claude Juncker drunk

and bitch slaps leaders » ici



Les peuples européens sont entre de bonnes mains !

 

Il est évident que tous les gouvernants européens sont des clowns dociles, choisis pour leurs qualités théâtrales et leur soumission totale à leurs Maîtres. En échange : alcool, sexe, pédophilie, argent et surtout impunité...

 

 

 

Par Paul - echelledejacob.blogspot.be – le 6 juin 2015.


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