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Des Hommes au grand cœur

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Des Hommes au grand cœur

 

Les « gens polis » de Novorossiya

 

En 2014, alors que l’Ukraine implosait sous le choc du Maïdan, les régions russophones du pays refusant légitimement le coup d’État constitutionnel orchestré par les USA faisaient appel au droit sacré des peuples à disposer d’eux-mêmes pour se protéger de la folie ethnocentrée et violente des nouveaux maîtres de Kiev. D’Odessa à Kharkov, l’inquiétude des populations ostracisées par les putschistes se transforma rapidement en manifestations de protestation puis en revendication fédéraliste…

 

La première région à basculer dans la rébellion fut la Crimée, protégée par la présence légale des Forces Armées russes de la Flotte de la Mer Noire basée dans la péninsule. Dès le référendum organisé et annoncé début mars 2014, les unités militaires russes se sont déployées dans la péninsule pour protéger la population et prévenir les réactions violentes d’une dictature ethnocentrée de plus en plus menaçante.

 

L’aventure des « gens polis » commence…

 

Un symbole

 

Tandis que le retour dans la Fédération de Russie par référendum populaire était sans appel (96.7 %) clôturant la courte histoire ukrainienne (1954-2014) de cette péninsule russophone, la répression de Kiev commençait a frapper les autres régions rebelles de Kharkov, Lugansk, Donetsk et Odessa notamment, devenues la cible d’une opération militaire disproportionnée et violente déclenchée le 13 avril 2014, au lendemain de la visite à Kiev de John Brennan… le directeur de la CIA ! La guerre venait de commencer en Ukraine et les fédéralistes refusant de se soumettre à l’esclavage devinrent séparatistes…

 

Soucieuse du droit international, la Fédération de Russie ne pouvait pas protéger les populations révoltées, faute de présence militaire autorisée dans leurs régions, c’était donc à elles de s’organiser à partir des comités d’autodéfense improvisés et des unités militaires mutines…

 

Lorsque les premiers bombardements frappent les populations civiles de Kramatortsk et Slaviansk, le 21 avril 2014, l’opération spéciale « antiterroriste » soutenue par les discours russophobes des putschistes de Kiev, affiche alors toute sa réalité génocidaire, confirmée par le massacre d’Odessa le 2 mai 2014.

 

Venant de Russie et de Crimée, des volontaires individuels affluent alors vers la zone des combats, pour aider cette population qui tente sur quelques barrages improvisés de s’opposer à la terreur de Kiev. Accompagné par 52 volontaires, un ancien officier russe, Igor Strelkov prend le commandement et organise avec la milice populaire la défense de Slaviansk et Kramatorsk. La résistance héroïque de ce secteur va durer jusqu’au 10 juillet 2014 et permettre à Donetsk et Lugansk de s’organiser à leur tour en bastions invincibles…

 

 

Les « gens polis » entrent dans la l’Histoire…

 

Depuis plus d’un an, des femmes et des hommes viennent de tous les horizons géographiques, culturels, ethniques, religieux ou politiques pour soutenir et défendre cette terre du Donbass et sa population martyrisée…

 

Ils sont de plus en plus nombreux à rallier la rébellion du Donbass : frères de Russie, de Tchétchénie, de Crimée, de Serbie, mais aussi d’Espagne, d’Allemagne, d’Italie, de Suède, du Brésil et même des États-Unis, ce pays dont le gouvernement est à l’origine du coup d’État du Maïdan et de la guerre lancée par la dictature de Kiev.

 

Je peux témoigner que les volontaires rencontrés ici, et qui ont abandonné leurs pays et leurs foyers pour suivre l’appel de leur cœur, se sont tous élevés au-delà de leurs opinions personnelles et de leurs origines pour former une fraternité combattante servant les jeunes républiques du Donbass et l’espoir d’une Europe des peuples libérés… Ces femmes et ses hommes qui rejoignent le front du Donbass sont des rebelles dans le sens jungerien du terme, Venus d’horizons différents ils partagent un sens aigu de la justice et de la Liberté.

 

Leur présence sur le front, les armes à la main est un engagement sans haine ni euphorie, pour protéger un peuple et son territoire contre une agression russophobe primaire, viscérale et meurtrière réveillant les forces obscures et démentes du passé pour servir un Nouvel Ordre Mondial agonisant.

 

« Le recours aux forêts demeure possible lors même que toutes les forêts ont disparu pour ceux-là qui cachent en eux des forêts.

Le rebelle a pour tâche de fixer la mesure de liberté qui vaudra dans des temps à venir » Ernst Jünger

 

Le volontaire est un homme qui a développé sa liberté jusqu’à en être l’esclave volontaire et lui sacrifier ses plaisirs et intérêts personnels. Et même si « nul destin n’est plus désespérant que d’être entraîné dans cette suite fatale où le droit se change en arme » (E.J) le volontaire entraîne alors sa liberté sur le chemin du devoir quelles que soient les conséquences personnelles de son action… « Fais ce que dois advienne que pourra » !

 

La dimension internationale de ce conflit déclenché par le Nouvel Ordre Mondial contre le monde russe s’exprime donc également dans la rébellion de ces Hommes libres refusant sa dictature. Partout s’organise dans les consciences une résistance à l’hégémonie étasunienne et à la vision unipolaire esclavagiste que la ploutocratie mondialiste cherche à imposer au monde. Dans les steppes du Donbass, cette résistance se concrétise sur le front et autour du projet de la Novorossiya.

 

Une poignée de Français a rejoint depuis plusieurs mois les « gens polis », défendant le peuple russe du Donbass, déployés, les uns dans des unités militaires autour du bastion de Donetsk, les autres dans des services humanitaires et hospitaliers de la République. Nous formons avec d’autres camarades étrangers des unités internationales défendant la liberté du Donbass, le projet de la Novorossiya et les valeurs civilisationnelles fondatrices communes…

 

Je sers par exemple dans une unité de reconnaissance de la Garde Nationale de Donetsk aux côtés d’autres volontaires du Donbass, mais aussi de Russie, de Slovénie, des États-Unis et de France. Ailleurs, d’autres Français luttent avec des volontaires brésiliens, espagnols, suédois etc.

 

Volontaires français quelque part sur le front du Donbass,* *et toujours avec les « petits compagnons de Novorossiya »

 

 

Les « gens polis » ambassadeurs de la liberté des peuples…

 

Servir dans les rangs des Forces Armées de Novorossiya n’est pas rejoindre seulement le front du Donbass, c’est également et surtout participer en tant qu’hommes libres à la résistance à l’esclavage de ce monde moderne qui cherche a asservir les vivants à une pensée unique servant exclusivement l’intérêt de quelques-uns.

 

Nous ne cherchons pas les honneurs, mais l’Honneur de témoigner et représenter la Liberté et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et défendre leurs identités et nous portons ce titre de « volontaire » avec gravité, car « ce n’est pas le titre qui honore l’homme, mais l’Homme qui honore le titre » (Machiavel).

 

Le Nouvel Ordre Mondial tente, par le chaos de sauver son système économique autophage en cherchant à en faire l’Unique système régnant sur un monde repu, mais asservi.

 

Un proverbe russe avertit que « c’est lorsqu’un monstre se noie qu’il fait les plus grosses vagues ! » et les différents conflits et crises déclenchés par les USA à travers le monde semblent confirmer effectivement que nous assistons à la fin d’un cycle systémique majeur.

 

Nos gouvernements et leurs serves médiacraties sont tombés aujourd’hui en esclavage par la cupidité des élites et la stupidité de la masse, et ne représentent plus leurs peuples. Ces satrapes étasuniens qu’ils soient dans les palais nationaux ou ceux de l’Union Européenne, ne servent rien d’autre que leurs intérêts personnels et ceux de la finance internationale dont ils sont devenus des laquais pitoyables.

 

Des hommes et des femmes se dressent aujourd’hui au milieu des ruines, refusant l’avenir orwellien que le système mondialiste cherche à leur imposer. Fidèles au passé et tournés vers l’avenir ces ambassadeurs de la Liberté imaginent avec un stylo ou un fusil d’assaut comment résister au monstre et créer un monde nouveau organisé autour d’un principe de subsidiarité respectueuse de la diversité des identités humaines et naturelles.

 

La Novorossiya est devenue aujourd’hui un athanor d’où surgira vraisemblablement une nouvelle vision sociétale plus humaine et naturelle, débarrassée de la cupidité folle de la domination de l’argent et d’une pensée unique suicidaire. Voilà pourquoi il est prioritaire de défendre et de libérer le sanctuaire du Donbass des griffes du Nouvel Ordre Mondial, et en soutenant ou rejoignant les volontaires qui le défendent, de permettre l’éclosion de ce monde nouveau.

 

 

 

Par Erwan Castel - novorossia.vision – le 29 mai 2015.

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Ukraine/Donbass : explosions à Kharkov et préparation d‘une attaque de Kiev à l’est de Mariupol

Ukraine/Donbass : explosions à Kharkov et préparation d‘une attaque de Kiev à l’est de Mariupol | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Ukraine/Donbass : explosions à Kharkov et préparation d‘une attaque de Kiev à l’est de Mariupol

 

Washington augmente son budget de propagande et s’apprête à lancer un vaste programme de soutien militaire au régime dictatorial ukrainien qui s’inscrira dans le cadre des activités de l’OTAN en Ukraine. Hier, la Verkhovna Rada a adopté une loi qui permet d’augmenter à 250.000 le nombre de soldats et de paramilitaires qui pourraient être engagés dans le Donbass et sur l’ensemble du territoire du pays. C’est une véritable course à la guerre régionale que l’hyperpuissance US et ses alliés mènent en ce moment. Une course qui se traduit sur le terrain par un refus obstiné de la partie ukrainienne de retirer de la ligne de front son armement lourd comme les accords de Minsk l’y obligent. Pire : il faut s’attendre dans les heures qui viennent à une attaque en force sur Shirokino, à l’est de Mariupol.

 

Le commandant de l’US Army en Europe, le général américain Ben Hodges croit savoir que 12.000 « soldats russes » issus des troupes régulières opèrent dans l’est de l’Ukraine avec « des conseillers, des techniciens et des troupes de combats ». L’officier général s’avère incapable de fournir la moindre preuve de ce qu’il avance. Et pour illustrer cette propagande de guerre, Ukraine Today (pendant local d’USA Today) ne trouve pas mieux que des images de troupes… ukrainiennes à diffuser !

 

 

 

 

En riposte du côté de Moscou, Konstantin Kosachev, chef de la commission des affaires étrangères à la Douma, a déclaré que la Fédération de la Russie pouvait être amenée à reconnaître les républiques sécessionnistes du Donbass si d’autres options échouaient. Ce qui signifierait que lesdites républiques, une fois reconnues, pourraient être amenées à demander officiellement l’aide de Moscou pour se protéger de l’agression occidentale.

 

 

Accalmie relative et préparation d’attaque à l’est de Mariupol

 

Sur la ligne de front, alors que le retrait des armements lourds des FAN vient de s’achever, que ceux des forces de Kiev sont à peine entamés, les principaux points chauds se concentrent à l’est et au nord-est de Mariupol, notamment sur le village côtier de Shirokino ; mais aussi l’aéroport de Donetsk, où les forces de Kiev harcèlent constamment les forces républicaines, empêchant ainsi les opérations de déblaiement ; et le secteur nord-ouest de Lugansk où les reconnaissances offensives sectorisées des troupes ukrainiennes se succèdent entre les accrochages et les salves de mortiers.

 

Plusieurs observateurs sur Severodonetsk (sous le contrôle de forces ukrainiennes) ont signalé des colonnes de renforts se dirigeant en direction du sud-est, vers Krymskoe. Cela confirme que de nouvelles rotations sont en cours du côté de Kiev. On note justement qu’au nord de la Seversky Donets, plusieurs unités sont arrivées récemment, y compris deux batteries de lance-roquettes multiples de 220 Uragan. Il y a trois jours, les forces ukrainiennes ont quitté le poste de contrôle n° 37, à l’est immédiat de Krymskoe juste au nord de la Seversky Donets. Légèrement plus au sud, les 29 et 31 toujours tenus par les forces républicaines, subissent un harcèlement constant.

 

Une délégation de la mission de l’OSCE s’est une nouvelle fois retrouvée sous des tirs de chars de l’armée ukrainienne alors qu’elle se trouvait sur l’aéroport de Donetsk.

 

Quelques heures plus tard, à l’ouest de Peski, c’est un accident de la route impliquant un SUV de l’OSCE et un Hummer ukrainien qui a bien failli dégénérer, les paramilitaires dans le véhicule de fabrication américaine étant particulièrement agressifs. Gageons que l’OSCE ne tiendra pas rigueur à Kiev de ces comportements inacceptables envers ses représentants. Que n’aurait-on entendu si les FAN avaient agi de la sorte ?

 

 


 

 

Sur l’est de Mariupol, les accrochages et les tirs au mortier de 120 se succèdent sur Shirokino et on annonce des renforts pour la compagnie d’« Azov » présente à l’ouest du village. Il faut donc s’attendre dans les heures qui viennent à un regain de tension sur ce secteur déjà très agité. D’ailleurs, on note depuis 72 heures, des renforcements inquiétants de batteries lourdes ukrainiennes sur Mariupol même.

 

 


 

 

Explosions à Kharkov

 

 

 

Alors que l’enquête est au point mort concernant l’attentat du 6 mars contre une manifestation d’extrême droite qui a fait trois morts et une bonne dizaine de blessés, voilà que la ville a été une nouvelle fois secouée dans la journée par deux explosions.

 

Ce matin, le mini van d’Andriy Angolenko et de sa femme a explosé au centre-ville de Kharkov. Les deux occupants sont actuellement hospitalisés. Il ne reste quasiment plus rien du Volkswagen Transporter blanc du chef du « bataillon » de la garde nationale « Sloboda ». Les « partisans de Kharkov » ont démenti leur implication dans ce nouvel attentat. Habituellement, ils revendiquent toujours leurs actions. Ils avaient aussi démenti être à l’origine de l’attentat d’il y a douze jours.

 

Puis, toujours à Kharkov, vers 14 h, une autre voiture a pris feu et a explosé. Plusieurs heures après, Anton Gerashchenko, député et membre du conseil du ministère des Affaires intérieures, indiquait sur sa page Facebook que la seconde exposition était due à des « problèmes techniques » avec « une vieille Audi »… Étrange manière de conclure une enquête, alors que, sur place, le SBU et les forces spéciales avaient été dépêchées en urgence.

 

Règlement de comptes entre factions d’extrême droite ou action des partisans ? Les deux hypothèses sont tout à fait plausibles dans la mesure où les « partisans de Kharkov » sont très actifs en ce moment et les heurts entre les diverses factions extrémistes se démultiplient ces derniers temps.

 

Pour notre part, nous pencherons vers la seconde hypothèse, dans la mesure où, à chaque attentat organisé par les « partisans », ces derniers n’ont jamais manqué d’en revendiquer la paternité. De plus, la tension entre anciens alliés extrémistes de droite semble être à son comble en ce moment. La scène pathétique à la Rada avec Oleg Lyachko s’en prenant physiquement à Sergiy Melnychuk, et Igor Mosiychuk menaçant ce dernier de son point et prenant partie pour Lyachko (il a au moins la reconnaissance du ventre puisque ce néonazi a été élu grâce à Lyachko) est l’illustration médiatique la plus visible de cette guerre des clans qui fait rage.

 

La même bande d’excités radicaux vient d’imposer à la Rada une minute de silence à la mémoire de Roman Choukhevytch, agent terroriste de l’Abwehr, organisateur de pogroms, chef de l’armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) en 1943-1944, collaborateur du IIIe Reich de 1941 à 1943 et chef de Kompanie au Schuma-Bataillon 201, unité d’extermination des juifs et des opposants sous contrôle du service de sécurité des SS en 1941-1942.

 

Le Parlement ukrainien a fait du 14 octobre, jour de la création de l’UPA, la Journée du Défenseur de l’Ukraine. Il s’agit d’une réhabilitation officielle du collaborationnisme avec le Reich hitlérien et une banalisation de la Shoah. Où sont donc nos ligues de vertu si promptes à dénoncer ceux qui ne pensent pas comme elles ?

 

 

Odessa : la menace Strelkov

 

Alerte à Odessa ! Selon le blogueur Bertrand Rivière, ce serait la panique totale sur les réseaux sociaux pro-Kiev : la rumeur circule que le colonel Girkin, dit Igor Strelkov, serait en route pour Odessa. Ce qui ne semble pas être le cas… En revanche, les partisans, eux, sont bien en place.

 

 

 

Ces derniers temps, la résistance se développe de façon importante dans le port de la mer Noire. Cela oblige les forces de Kiev à resserrer la pression militaire et paramilitaire sur la population.

 

La liberté de la presse n’existe plus en Ukraine « proeuropéenne », pas plus que dans l’Union européenne. Le journaliste britannique Graham Phillips a été arrêté à l’aéroport d’Heathrow de Londres en raison de son activité professionnelle de journaliste reporter sur le territoire de la Nouvelle Russie. Il a été soumis pendant quatre heures à un interrogatoire serré. Il lui est reproché d’avoir reçu la Médaille de la Nouvelle Russie et de s’être rendu à Moscou. Il revenait en Grande-Bretagne pour y voir sa famille et y passer des vacances. Il y a quelques jours, le Foreign Office lui a envoyé une lettre, dans laquelle il lui était fortement recommandé de quitter le Donbass. En réponse, Phillips affirma qu’il était fier de son pays, mais qu’il avait « honte » de la position britannique concernant les événements en Ukraine.

 

Le 24 novembre, Graham Phillips avait été blessé près du village de Peski à l’ouest de Donetsk. Un éclat d’obus l’avait atteint sous son gilet pare-balles et pénétré dans son dos, près du rein ; le journaliste s’était alors rendu à l’hôpital par ses propres moyens sans demander d’aide.

 

Et, comme de bien entendu, Reporters sans frontières n’a que faire de ces atteintes intolérables à la liberté d’informer. Il faut toujours rappeler que RSF avait approuvé le bombardement par l’OTAN au printemps 1999 de la RTS, la radio télévision serbe, tuant et blessant plusieurs journalistes.

 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 6 mars 2015

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Ukraine/Donbass : fêter Pâques sous le feu

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Ukraine/Donbass : fêter Pâques sous le feu

 

« Khristos voskrese » (Christ est ressuscité) ! C’est la Pâque orthodoxe. Dans l’Ukraine « proeuropéenne », cela se traduit par des brutalités, de la discrimination et des crimes envers les chrétiens orthodoxes rattachés au patriarcat de Moscou. Dans le Donbass, les églises sont pleines, du moins celles qui n’ont pas été détruites par les forces de la junte. Sur la ligne de front, Kiev en profite pour démultiplier les provocations. Durant la nuit sainte, deux compagnies d’infanterie ukrainiennes ont tenté une attaque dans le voisinage de l’aéroport de Donetsk. Des tirs d’artillerie sont signalés çà et là, y compris contre des lieux de culte et des hôpitaux. L’Ukraine béhachélisée ne respecte rien, ni personne.

 

 

 

La Russie n’a jamais réalisé de préparatifs indiquant qu’elle s’apprêtait à envahir militairement l’Ukraine, contrairement aux assertions américaines à ce sujet. Ce n’est pas un « agent russe » qui l’affirme, et encore moins un « poutinolâtre » (selon l’expression crétine des imbéciles atlantisés de l’extrême droite consanguine et identitaire). Mais le général Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire français. Intervenant devant la commission de la défense et des forces armées de l’Assemblée nationale, le général de corps d’armée Christophe Gomart a constaté que le renseignement américain avait fourni des données erronées selon lesquelles « les Russes allaient envahir l’Ukraine » (source).

 

« La vraie difficulté avec l’OTAN, c’est que le renseignement américain y est prépondérant, tandis que le renseignement français y est plus ou moins pris en compte (…). L’OTAN avait annoncé que les Russes allaient envahir l’Ukraine alors que, selon les renseignements de la DRM, rien ne venait étayer cette hypothèse »

 

Il y a exactement un an, un groupe armé dirigé par un colonel jusqu’alors inconnu du grand public, Igor Strelkov, lançait à Slaviansk, petite ville du Donbass toute aussi inconnue, une insurrection armée qui allait prendre une ampleur inégalée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et tenir tête aux forces atlantistes et mondialistes qui avaient pris le pouvoir par la force à Kiev.

 

Aujourd’hui, les forces de Nouvelle Russie, qui sont filles de ce groupe de volontaires dirigé par Strelkov, achèvent le nécessaire effort de réorganisation entrepris depuis l’été dernier et accéléré après la chute de la poche de Debaltsevo. À l’heure actuelle, plus de 90 % des troupes présentes dans les régions de Lugansk et de Donetsk sont soumises au commandement républicain. Cette centralisation des FAN devrait être achevée courant mai, avec l’apparition de nouvelles unités (bataillons et brigades).

 

Le renseignement de la République populaire de Donetsk croit savoir que Kiev préparerait un certain nombre de provocations en utilisant quelques-uns de ses paramilitaires revêtus d’uniformes semblables à ceux portés par les FAN ou les forces russes. Vers Dniepropetrovsk, des éléments paramilitaires kiéviens auraient été aperçus habillés de la sorte à bord de véhicules se dirigeant en direction du Donbass. À suivre.

 

 

Sous le feu des forces de Kiev

 

Au nord-ouest de Lugansk, sur le secteur nord de la « Piste Bahmutka », des mouvements importants de troupes kiéviennes sont signalés, en plus de tirs réguliers de l’artillerie lourde sur les positions républicaines ou les villages tenus par la milice. Les FAN ont dû riposter à plusieurs reprises. Dans la zone de la vallée de la Severski Donets, ces dernières 48 heures 5 combattants ukrainiens ont été soit tués, soit blessés, un char a été endommagé, de même qu’un BTR. On signale aussi 2 tués et 9 blessés suite à divers accrochages sur ce secteur de la ligne de front, avec en plus 3 chars, un mortier et 2 blindés d’infanterie détruits. Les FAN, de leur côté, auraient perdu 2 blindés d’infanterie, 1 char et 1 MT-LB, avec en plus 5 blessés.

 

Plus à l’ouest, les tirs de harcèlement des forces de Kiev sur la zone nord-ouest de Gorlovka ont blessé 2 miliciens. Mais le secteur le plus atteint ces derniers jours par les provocations des forces ukrainiennes reste la zone de Donetsk. Un milicien a été tué le 9 avril à la suite de tirs de chars ukrainiens au sud-est d’Avdeevka. Tout le secteur nord et nord-ouest de Donetsk est sous pression constante des forces ukrainiennes qui cherchent l’incident et cela oblige les FAN à maintenir un groupe mécanisé en alerte permanente.

 

L’armée ukrainienne a continué d’attaquer les positions de la milice dans la soirée d’hier, à la périphérie de la ville, en plus des salves de mortiers récurrentes (et même parfois d’obusiers lourds) contre les quartiers résidentiels de la ville, et près de Spartak et de Peski. Sur cette dernière localité, à l’ouest exactement, au moins une compagnie du « bataillon » spécial de police « Sich » est arrivée en renfort. Il s’agit de paramilitaires idéologiquement proches de Svoboda. Plusieurs tentatives de reconnaissances offensives ont même eu lieu près de l’aéroport de Donetsk, notamment par la 9e compagnie de la 93e brigade mécanisée. Dans la matinée du 12 avril, des tirs d’artillerie ont été signalés dans les environs de l’église des Trois Saints dans le quartier Kuibyshev, à l’heure de l’office religieux en ce jour de Pâques. Vers 11 h (heure locale), l’hôpital numéro 21 a été touché par des obus de mortier de 82 mm. Le personnel hospitalier est resté en place, malgré les tirs. Dans la journée, deux journalistes ont été blessés du côté républicain, ils ont été pris en charge dans un hôpital.

 

Ce soir, vers 18 h (heure locale), la zone ouest de Peski était sous le feu roulant des batteries d’automoteurs d’artillerie des forces ukrainiennes.

 

 

Praviy Sektor fait encore des siennes

 

Gros problème à l’ouest de Peski, depuis avant-hier, entre les quelques dizaines de paramilitaires néobandéristes du « bataillon OUN » et la 93e brigade mécanisée de l’armée ukrainienne : il semblerait que les extrémistes issus de Praviy Sektor rechigneraient à se conformer aux ordres de l’armée dans laquelle ils devraient être intégrés. Un groupe de militaires de la 93e aurait même eu pour ordre de désarmer les paramilitaires sur ordre du chef d’état-major Victor Muzhenko, puis de les obliger à se retirer des premières lignes.

 

C’est le commandant adjoint de l’unité, Basil Kindratskyy, un ancien parachutiste, qui gère l’affaire du côté du « bataillon ». Avec les mesures de Porochenko d’intégration des irréguliers bandéristes au sein de l’armée, il y a de fortes chances à ce que nombre de repris de justice soient mis sur le banc de touche. Ainsi, le « capitaine » Nicholas Kokhanivsky, commandant du « bataillon OUN », a un casier judiciaire chargé. Il a été condamné en 2009 pour des « articles politiques » et pour dégradations volontaires sur un bien public. Il prétend aujourd’hui qu’il s’agissait d’une « statue de Lénine ». Mais dans l’Ukraine béhachélisée, un tel délit aurait été amnistié depuis longtemps… Il se dit « nationaliste révolutionnaire » (sic), et affirme être « opposé au régime actuel ». C’est bien là que le bât blesse : il y a de fortes chances que « OUN » soit dissout dans la masse et doive abandonner ses principaux chefs. Kokhanivsky prétend que son unité aurait « plus de 150 » paramilitaires. Dans L’Express dernièrement, il n’en revendiquait que 120… En fait, il n’y en disposerait que 70 en première ligne, mal armés, mal équipés, le reste serait « en rotation ».

 

 

Pression sur Shirokino

 

Après une période de trois jours de calme relatif dans le village de Shirokino (Est de Mariupol), hier soir, les combats ont repris, selon le rapport de la mission de l’OSCE.

 

Vers Berdyansk (2 km à l’ouest de Shirokino), samedi à 18 h 35, les observateurs de l’OSCE ont entendu des tirs de chars lourds. Puis, les forces de Kiev ont pilonné les positions de la milice à l’ouest du village côtier au moyen de batteries lourdes (sans doute la batterie de 122 D-30 qui appuie « Azov » ou celle de 2S1 Gvozdika qui se trouve sur Sopino). On signale, en outre, que des tirs de snipers ukrainiens ont fait des victimes parmi les civils dans Shirokino. Vers 18 h (heure locale), on signalait un pilonnage d’artillerie contre Shirokino de la part des unités kiéviennes.

 

Cette situation à l’est de Mariupol oblige les forces républicaines à maintenir, à quelques kilomètres à l’est de Shirokino, une unité mécanisée d’intervention rapide au cas où les forces de Kiev tenteraient une percée.

 

 

Odessa sous la botte

 

 

  

La visite, vendredi, à Odessa, du président de l’Ukraine Petro Porochenko, pour participer à la célébration du 71e anniversaire de la libération de la ville, a été rythmée par des manifestations de contestataires et d’opposants politiques qui ont eu le courage de braver les interdits de la junte. La cérémonie a débuté avec 30 min de retard et plusieurs affrontements ont eu lieu entre partisans du régime, venus par cars entiers de Kiev et de Galicie et manifestants locaux. Les forces de l’ordre ont procédé à une cinquantaine d’interpellations. Ces personnes seront poursuivies ultérieurement pour délit d’opinion. Dans l’Ukraine « proeuropéenne », toute forme de contestation du pouvoir est prohibée !

 

Ces manifestants exprimaient néanmoins une colère bien légitime quand on apprend que Yuriy Choukhevytch (chef néonazi de l’UNA-UNSO élu sous les couleurs du parti radical de Lyachko) et fils de Roman Choukhevytch, un des plus célèbres chefs de compagnie Schuma (milice auxiliaire subordonnée au service de sécurité des SS) impliquée dans la Shoah par balles, vient de faire adopter à la Rada une loi destinée à commémorer « la mémoire des combattants pour l’indépendance ukrainienne au XXe siècle ». Comprendre : tous ceux qui furent impliqués dans la collaboration active avec le IIIe Reich, y compris les volontaires de la division « Galizien » de la Waffen-SS. Et ni les Fabius, ni les Fourest, ni les bien-pensants germanopratins de tous bords, et surtout pas BHL, n’y trouvent à redire !

 

La guerre faite par le régime de Kiev au peuple du Donbass n’épargne pas les plus jeunes. Plus de 200 enfants ont été tués depuis un an, essentiellement des suites de tirs et de pilonnages de la part des troupes fidèles à la junte. Un programme de soutien médical à ces petites victimes a été mis en œuvre par le ministère russe des Situations d’urgence dans la région de Rostov-sur-Don, où des enfants gravement malades ou blessés ont été admis dans des établissements médicalisés. De son côté, l’ONU n’a strictement rien fait jusqu’à présent. Est-ce si étonnant ?

 

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info – le 12 avril 2015.

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