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Howard Zinn : la violence de la lutte des classes aux États-Unis

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Photo : Howard Zinn. « Il a changé la conscience de toute une génération ». Noam Chomsky

 

 

Howard Zinn : la violence de la lutte

des classes aux États-Unis

Par Rosa Llorens (*)

 

Comme Domenico Losurdo a écrit une Contre-histoire du libéralisme, Howard Zinn avait publié en 1980 une contre-histoire des États-Unis (Une histoire populaire des États-Unis), en remplaçant l’histoire officielle des élites (les « chasseurs ») et leurs triomphes, par celle du peuple (les « lapins ») et ses luttes. Comme Balbastre et Kergoat pour Les Nouveaux Chiens de garde de Serge Halimi, Olivier Azam et Daniel Mermet ont transposé ce livre au cinéma.

 

On est surpris (et cela montre à quel point l’histoire officielle des États-Unis a réussi à éliminer tout élément politiquement incorrect, remplaçant aujourd’hui les luttes sociales par la lutte des sexes, ou plutôt des genres) par la brutalité de la répression et le caractère radical et exemplaire des combats des ouvriers ; et il est bon de rappeler que la journée de revendication du 1er mai est d’origine américaine : elle remonte au massacre de Haymarket Square, à Chicago, le 1er mai 1886, qui aboutit à l’exécution par pendaison de quatre des organisateurs de cette manifestation pacifique.

 

Il était pourtant logique que la lutte des classes fût particulièrement dure aux États-Unis, qui accueillirent entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe des millions d’émigrants misérables, qui devaient garantir une rentabilité égale sinon supérieure à celle des anciens esclaves du Sud ; ils arrivaient pleins d’espoir et se trouvaient confrontés à la violence d’une exploitation sans limites légales. En outre, certains, les Italiens notamment, apportaient avec eux des traditions de lutte anarcho syndicale.

 

Le film s’attache ainsi à démolir le mythe d’une Amérique unanime dans la croyance à l’égalité des chances, à l’individualisme et à l’american way of life, et il commence sa démonstration par la révolte des colons américains contre la métropole anglaise en 1773 (dont Tocqueville déjà savait qu’elle n’avait rien eu d’une révolution !) : les promoteurs de la journée du Tea Party à Boston, où, pour protester contre la lourdeur des taxes anglaises, on jeta par-dessus bord des ballots de thé, fut l’œuvre de quelques dizaines de bourgeois, et l’élite économique eut du mal à entraîner le peuple dans l’insurrection puis la guerre – ses réticences étaient justifiées, puisqu’au retour de la guerre, beaucoup de petits paysans perdirent leurs terres.

 

Mais l’aspect le plus émouvant du film, c’est l’histoire des grandes luttes ouvrières, aujourd’hui bien oubliées. On retient surtout deux grandes batailles, vraiment épiques, celle de Lawrence, en 1912, et celle de Ludlow, en 1914 (ces dates suggèrent que l’une des raisons de l’entrée en guerre des États-Unis, comme des pays européens, fut la volonté de détruire un mouvement ouvrier beaucoup trop dynamique).

 

Dans les deux cas, le patronat réagit en déclarant une véritable guerre aux grévistes, appuyé sur la police et l’armée.

 

À Lawrence, dans le Massachussets, les conditions de travail et de vie étaient effrayantes : la moitié des ouvrières étaient des jeunes filles de 14 à 18 ans, mais des enfants de moins de 10 ans étaient aussi soumis à des cadences infernales par des machines perfectionnées ; le taux de mortalité infantile avant 6 ans était de 50 %. Vingt mille ouvriers, très majoritairement des femmes, et des immigrées, se mirent en grève contre la short pay : une loi ayant ramené la journée de travail de 56 à 54 heures, le patronat avait décidé de baisser les salaires.

 

La Ville décida de lancer contre les ouvriers la milice et la police d’État. Mais le mouvement déclencha une solidarité nationale : le syndicat IWW (International Workers of the World) fit des collectes pour fournir des subsides aux grévistes, des médecins volontaires offrirent leurs services, des centaines d’enfants menacés de disette furent accueillis par des familles sympathisantes de New York. Les violences policières provoquèrent une enquête, et les témoignages de quelques jeunes filles soulevèrent une telle émotion dans le pays que le patronat dut céder.

 

Mais dans l’histoire ouvrière des États-Unis, il n’y a pas de happy end : les ouvriers perdirent peu à peu tous les avantages conquis et les meneurs syndicaux furent licenciés. C’est ce mouvement qui est resté célèbre comme la grève du Pain et des roses, chanson reprise par les ouvrières, et qui est le jingle, un peu sirupeux, du film (Ken Loach en a tiré aussi le titre d’un film, sur la lutte des employées de nettoyage des grands buildings de Los Angeles dans les années 1990).

 

Ludlow, dans le Colorado, fut le cadre d’une véritable guerre civile de 14 mois, dans laquelle l’armée tira à la mitraillette sur les ouvriers. La répression s’appuyait aussi sur la fameuse agence de détectives Pinkerton, pour laquelle travailla Dashiell Hammett à partir de 1915 : il ne faut pas imaginer ses employés sur le modèle romantique du  redresseur de torts Sam Spade ; en fait, 10 000 d’entre eux furent engagés comme hommes de main du patronat, chargés de travaux d’espionnage et de répression.

Les mineurs dépendaient complètement de la compagnie (propriété de Rockefeller) qui leur allouait un logement et les obligeait à s’approvisionner à des prix excessivement élevés dans ses magasins.

 

Dès le début de la grève, les mineurs et leurs familles furent chassés de leurs logements ; ils durent monter des campements, régulièrement mitraillés, et durent même, pour se protéger, creuser des tranchées ; c’est dans l’une d’elles, qui servait d’infirmerie, que, le lendemain du massacre de Ludlow, le 10 avril 1914, on retrouva les corps calcinés de 11 enfants et 2 femmes. Ce carnage interpella l’opinion, et il y eut aussi des débats publics qui suscitèrent un changement de l’opinion à l’égard des entreprises toutes-puissantes.

 

Toutefois, le propos perd en densité lorsqu’on aborde les guerres mondiales, suivant alors l’histoire des États-Unis en général. En effet ce film, Du Pain et des roses, n’est que la première partie d’une trilogie, la suite nous donnera une idée plus claire des lignes de force de l’entreprise. Cependant, Howard Zinn, Une histoire populaire…, est moins percutant que les Nouveaux Chiens de garde (la voix off, trop didactique, tarde à trouver un ton convaincant) et moins inventif : on peut seulement évoquer l’animation des photos des barons-voleurs, et notamment de John D. Rockefeller, qui nous expose de ses propres lèvres ses principes : il faut avant tout éviter que les ouvriers croient qu’on peut obtenir quoi que ce soit par la lutte.

 

Il est vrai que l’ironie convenait moins à un film qui veut rendre hommage à Howard Zinn (disparu il y a quelques années) et substituer aux héros de l’histoire officielle, les Lincoln, Washington, Wilson, les martyrs et porte-parole des ouvriers, comme Mother Jones (Mary Harris Jones, 1837-1930), une Pasionaria irlando-américaine qui, à 80 ans, allait encore soutenir les ouvriers en lutte, sans craindre arrestations ni extraditions.

 

 

 

Par Rosa Llorens (*) - lesakerfrancophone.net – le 21 mars 2015

 

(*) Rosa Llorens est normalienne, agrégée de lettres classiques et professeure de lettres en classe préparatoire.

 

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Nouvel Ordre mondial : la mise en place des États policiers en Occident…

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Source dessin : libertaires49.over-blog.com

 

 

Nouvel Ordre mondial :

la mise en place des États policiers en Occident…

 

 

… Nous dédions la traduction de cet article de Paul Craig Roberts (*) à tous les idiots utiles du système oligarchique qu’ils le soient par conviction, ou par ignorance crasse, qui pensent que sacrifier la liberté pour plus de sécurité est un bien pour tous, que cela est OK parce que de toute façon en bon « citoyen bêlant » ils n’ont bien sûr « rien à se reprocher, rien à cacher »…

 

Roberts décrit ici ce que son pays subit toujours plus avant depuis le coup d’État du 11 Septembre 2001 au pays du goulag levant (ex-USA) et se désespère de voir son pays sombrer dans le totalitarisme qui aujourd’hui n’est plus feutré et avance au grand jour.

 

Ceci n’arrive pas qu’aux autres !


Les récents évènements de Paris ont mis d’accord une classe politique plus que jamais à la botte des oligarques, pour qu’un « Patriot Act à la française » soit mis en place avec toute sa gamme de lois liberticides et de répression gratuite et imbécile donnant libre court au « tout et n’importe quoi » habituel lorsque l’État prend ses aises.

 

La république et son concept même sont une fumisterie pseudo-démocratique de A à Z et il n’y a pas plus de « guerre contre la terreur » que de beurre en branche.


Ce qu’il y a par contre, c’est une guerre des oligarques eugénistes transnationaux déclarée aux peuples via leur garde-chiourme habituel à la botte : l’État et ses institutions serviles, détentrices du monopole de la violence dite « légitime » des dominants sur les dominés.


Il suffit de dire NON ! haut, fort et en masse pour que toute cette fumisterie indigne de la grandeur de l’humanité s’arrête.


Nous l’avons dit à bien des reprises : la balle est en fait dans notre camp depuis un bon moment… et la vaste majorité des gens ne le sait même pas !

 

 

Méditons plus que jamais ces mots

de Michel Bakounine :

 

« En un mot, nous repoussons toute législation, toute autorité et toute influence privilégiée, patentée, officielle et légale, même sortie du suffrage universel, convaincus qu’elles ne pourront jamais tourner qu’au profit d’une minorité dominante et exploitante, contre les intérêts de l’immense majorité asservie.

Voilà dans quel sens nous sommes réellement des anarchistes. »

 

(« Dieu et l’État », 1882, compilation d’écrits de Bakounine par Carlo Cafiero et Élisée Reclus)

 

Par Résistance 71

 

  

L’État policier est bien là

Par Paul Craig Roberts (*)

 

Quiconque fait un peu attention à ce qui se passe sait que les attentats du 11 Septembre 2001 aux États-Unis ont servi à créer un état policier guerrier.


Il y a des années, le haut fonctionnaire de la NSA, William Binney, avait prévenu les Américains au sujet de l’espionnage universel perpétré par la NSA, sans que cela ait eu beaucoup d’effet notable. Plus récemment, Edward Snowden a prouvé l’espionnage tout inclusif de la NSA en fuitant des documents en résultants, dont un nombre suffisant ont été divulgué par le truchement du journaliste Glenn Greenwald, établissant de fait l’espionnage illégal et anticonstitutionnel de l’agence NSA, actes perpétrés sans aucune raison légale, « constitutionnelle » ou de « sécurité nationale ».


Et pourtant, les Américains n’en sont pas plus bouleversés que cela. Les Américains ont accepté les crimes du gouvernement contre eux comme étant une « nécessité » pour les protéger contre les « terroristes ».

 

Ni le congrès des États-Unis, ni la Maison-Blanche ou la branche judiciaire n’ont fait quoi que ce soit au sujet de cet espionnage criminel, parce que ces actes servent le gouvernement dans son entreprise. La loi et la constitution sont entièrement jetables lorsque ceux qui contrôlent le gouvernement ont leurs « propres agendas bien plus importants ».

 

Bradley Manning nous avait averti de la militarisation de la politique étrangère des États-Unis et de ses conséquences meurtrières tout comme Julian Assange de Wikileaks avaient fuité des documents pour le prouver.

 

Ces lanceurs d’alertes et journalistes honnêtes qui nous ont alertés sur les attaques déterminées contre nos libertés civiles ont-ils été récompensés par des invitations à la Maison-Blanche, ont-ils reçu des médailles en reconnaissance pour leurs services rendus à la liberté américaine ?

 

Non. Bradley Manning est dans une prison fédérale et ainsi le seraient également Julian Assange et Edward Snowden si Washington pouvait leur mettre le grapin dessus.

 

Binney a échappé aux griffes de l’État policier, parce qu’il n’avait pas pris de documents pour prouver ses allégations et il put ainsi être réfuté comme un « aigri » et un « barjot conspirationniste », mais ne fut pas arrêté comme un « espion » qui avait volé des « secrets nationaux ».


Greenwald pour l’instant est trop sous les feux de la rampe pour être épinglé pour avoir rapporté la vérité, mais il est dans la ligne de mire et l’état policier utilise d’autres affaires pour se rapprocher de lui à distance de frappe.

 

Ceci ne constitue que les cas de cinq personnes qui nous ont fourni des preuves irréfutables que les Bill of Rights (les droits civiques) ont été renversés et nullifiés.


Washington continue à se présenter au monde comme « le pays des Hommes libres », possédant un chapeau blanc, tandis que Washington démontre son manque total de pitié en envahissant ou bombardant (ou les deux) sept pays en 14 ans, le tout sous de faux prétextes, massacrant, déplaçant et estropiant des millions de musulmans qui n’ont jamais levé le petit doigt, encore moins le poing, contre les États-Unis.

 

Bien des commentateurs ont écrit des articles et donné des entretiens au sujet de l’expansion continue des pouvoirs policiers du gouvernement. L’intégralité de l’État policier américain peut se constater par son monument dans l’Utah, où un énorme complexe de stockage de toutes les communications de tous les Américains a été construit.


Quelque part, un fils ou une fille contactant un parent âgé pour prendre des nouvelles, une mère au travail passant un coup de fil pour prendre des nouvelles du bambin, une famille commandant une pizza et des amoureux planifiant une rencontre, sont des affaires de la plus haute importance pour la sécurité nationale.

 

Des gens éduqués et intelligents comprennent les conséquences de tout cela, mais la plupart des Américains n’y voient aucune « menace » parce qu’ils « n’ont rien à cacher ».

 

Les pères fondateurs qui ont écrit les droits civiques et qui l’ont attaché à la constitution n’avaient rien à cacher, mais ils avaient parfaitement compris, contrairement aux citoyens américains modernes, que la liberté dépendait complètement de limiter strictement la capacité du gouvernement de s’imposer et d’interférer sur la personne.

 

Ces limites fournies par les pères fondateurs ne sont plus là. La supercherie de la « guerre contre la terreur » les a démolis.

Aujourd’hui, pas même les relations entre mari et femme ou parents et enfants n’ont de protection contre les intrusions totalement arbitraires de l’État.

 

Le gouvernement a essentiellement détruit la famille ainsi que les libertés civiles.

 

Ces Américains insouciants qui n’ont pas peur de l’État policier parce qu’ils « n’ont rien à cacher » doivent désespérément lire cet article sur des enfants éduqués depuis leur maison qui ont été saisis, kidnappés par les autorités et qui sont toujours sous contrôle étatique :

http://www.lewrockwell.com/2015/01/gary-north/homeschool-children-kidnapped/

 

Dans l’État policier d’Amérique, les autorités peuvent entrer dans votre maison sur la base d’un « renseignement anonyme » disant que vous êtes ou pourriez être de quelque manière que ce soit, un abuseur de vos enfants, ou les exposer à des médicaments qui ne sont pas dans des boîtes sécurisées pour les enfants ou que votre eau de javel n’est pas sous clef et, elles peuvent venir saisir vos enfants et les mettre sous tutelle de l’État sur la simple base que vous, parents, représentez un danger pour vos enfants.

 

Le gouvernement n’est pas tenu de vous dire qui vous accuse ; cela peut-être votre pire ennemi, un employé aigri et l’indicateur est protégé, par contre, vous et votre famille ne l’êtes pas.

 

Les autorités qui reçoivent ces indications les traitent comme si elles étaient valides. Une escouade de brutes épaisses se pointe chez vous et c’est à ce moment précis que l’imbécile heureux de citoyen américain « qui n’a rien à cacher », se rend compte qu’il n’a plus aucun droit, qu’il ait ou non de fait, quelque chose à cacher.

 

Nous devons ce pouvoir policier sur les parents et les enfants aux « bons samaritains de l’enfance » qui ont passé des années à faire pression pour faire passer des lois contre leurs fantasmes affirmant que tous les parents sont des violeurs en série d’enfants et si pas, sont des bourreaux sortis des donjons médiévaux, formés par la CIA pour abuser physiquement et psychologiquement leurs enfants.

 

De l’avis de ces « avocats des enfants », ceux-ci viennent au monde avec pour seul objectif d’y être abusés par leurs parents. Les chiens, les chats et le poisson rouge familiaux ne sont plus suffisants. Les parents ont besoin de violenter leurs enfants aussi, de la même manière que la police de l’État policier a besoin de gens à violenter.

 

Il est clair que de temps en temps de véritables abus se produisent sur des enfants, mais ce n’est pas l’évènement routinier que la police des services sociaux assume. Une véritable enquête manquait dans le rapport de ces enfants éduqués à la maison ; qu’une personne polie vienne au renseignement, qu’elle explique aux parents qu’une plainte avait été enregistrée concernant l’exposition des enfants à une substance toxique dans la maison. La personne aurait dû écouter ce que les parents avaient à dire, observer les enfants et que s’il y avait un doute quelconque sur le purificateur d’eau, demander à ce que la famille ne s’en serve plus jusqu’à ce qu’il puisse être vérifié.

 

Mais rien de sensible ne s’est produit, parce que l’État policier n’a pas à être sensible.

 

Au lieu de cela, une demi-douzaine de brutes épaisses se sont pointées. Les parents demeurèrent 5 heures dehors, dans la neige, tandis que leurs enfants étaient morts de peur suite aux questions posées, puis furent emmenés de leur maison, écartés de leur mère et de leur père (NdT : vient en mémoire la fameuse scène du film de Charlie Chaplin « the Kid », quand les « services sociaux » enlèvent le gamin de l’attention de Charlot… Scène anthologique visionnaire d’un film qui a plus de 100 ans…).

 

Dans l’État policier d’Amérique, ceci s’appelle la protection de l’enfance. Nous devons cette tyrannie aux imbéciles « avocats des enfants ».

Ce n’est plus important de protéger les enfants des homosexuels, à moins que les homosexuels soient des pédophiles catholiques, mais il est absolument nécessaire de les protéger de leurs parents.

 

Alors oui, cher Américain idiot insouciant, que tu ais quelque chose à cacher ou pas, tu es en grave danger, ainsi que tes enfants, dans l’État policier d’Amérique. Vous ne pouvez plus compter sur la constitution pour vous protéger.

 

Voici la seule façon dont vous pouvez vous protéger :


  • Rampez devant vos voisins, vos collègues de boulot, vos employés et employeurs et le plus important, devant « l’autorité publique » et aussi devant vos enfants, car vos enfants peuvent vous balancer.
  • Ne vous plaignez de rien.
  • Ne vous impliquez dans aucune manifestation, ne faites aucun commentaire critique sur internet ou sur vos cellulaires,.
  • N’enseignez pas à la maison à vos enfants, ne résistez pas la vaccination.
  • Tournez le dos à ces gens qui pourraient vous libérer, car il est trop dangereux de risquer l’échec de la libération.
  • Soyez un membre abject, lâche, servile, obéissant, de la population de serfs américaine et par-dessus tout, remerciez le Grand Frère de vous protéger contre les terroristes… et les Russes.

 

Vous, chers Américains idiots et insouciants, êtes retournés dans la plantation. Peut-être cette dernière est-elle votre maison naturelle.

 

Dans son ouvrage de recherche historique magistral « Une histoire populaire des États-Unis », l’historien Howard Zinn documente que malgré tous ses efforts, le peuple américain abusé et exploité n’a jamais été capable de prévaloir sur les intérêts privés puissants qui contrôlent le gouvernement. À chaque fois dans l’Histoire américaine que le peuple s’est soulevé, il a été maté par la force brutale de l’État.

 

Zinn dit clairement que « la liberté américaine, la démocratie, la liberté, bla-bla-bla » ne sont rien d’autre qu’une mascarade pour diriger l’Amérique par l’argent.

 

Remuez votre drapeau, chantez des chansons patriotes, voyez vos ennemis là où le gouvernement vous dit qu’ils sont et par-dessus tout, ne pensez jamais. Écoutez juste. Le gouvernement et ses médias presstitués vont vous dire ce en quoi vous devez croire.

 

 

Par Paul Craig Roberts (*) - traduit de l’anglais par Résistance 71 -  le 30 janvier 2015


Source :


http://www.paulcraigroberts.org/2015/01/30/police-state-upon-us-paul-craig-roberts/

  

(*) Paul Craig Roberts est un économiste et journaliste paléoconservateur américain, né le 3 avril 1939 à Atlanta (Géorgie).

Sous-secrétaire au Trésor dans l'administration Reagan, il se fait connaître comme l'un des pères fondateurs de la Reaganomics, notamment par sa contribution à la réforme du « Tax Act » de 1981… (Source : Wikipédia)

Koter Info's insight:


Avis aux pleutres, ces imbéciles heureux n'ayant rien à cacher qui acceptent la perte de leurs droits démocratiques au nom de "leur" pseudo sécurité préformatée.


On pourra facilement vous "balancer", alors ne vous plaignez de rien en rampant devant vos voisins, vos collègues, employés ou employeurs et surtout devant l’autorité publique.


Et soyez heureux !  -  Duc qui défend les autres.

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Le problème, c’est l’obéissance civile...

Le problème, c’est l’obéissance civile... | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Source image : fdgdelamontagne.over-blog.com


 

Le problème, c’est l’obéissance civile... 

  

Matt Damon (*), ami de longue date d’Howard Zinn (**), a lu le 31 janvier 2012 des extraits d’un discours écrit en 1970 par Howard Zinn à propos de la désobéissance civile dans le cadre d’un événement appelé « The People Speak, Live ! », qui donne la parole aux rebelles, aux dissidents, et aux visionnaires d’hier et d’aujourd’hui.

   

>>> Voir la vidéo ici


  

Vidéo publiée par Actuapart sur dailymotion.com le 27 novembre 2013

 


(*) Matt Damon est un acteur, scénariste et producteur de cinéma américain, né le 8 octobre 1970 à Cambridge (Massachusetts)…

(Source : Wikipédia)


(**) Howard Zinn (né le 24 août 19221 et mort le 27 janvier 2010 à Santa Monica, Californie2) est un historien et politologue américain, professeur au département de science politique de l’université de Boston durant 24 ans…

Il a été un acteur de premier plan du mouvement des droits civiques et du courant pacifiste aux États-Unis… (Source Wikipédia).


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