Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
686.4K views | +1 today
Follow
Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
Curated by Koter Info
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Ce que révèle le salut nazi de la Reine Elizabeth II

Ce que révèle le salut nazi de la Reine Elizabeth II | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Ce que révèle le salut nazi de

la Reine Elizabeth II

 

La publication du clip de 1933 montrant la reine Elizabeth II d’Angleterre, encore enfant, en train de faire le salut nazi, coïncide avec l’escalade des activités néonazies en Ukraine par l’OTAN, principale source de provocations contre la Russie. La gravité de ce danger stratégique, entre autres facteurs, amène apparemment certains, outre-Manche, à exposer le passé trouble de la famille royale britannique.

 

La vidéo montre Elizabeth et sa sœur Margaret apprenant de leur oncle, le futur roi Édouard VIII, à faire le salut d’Hitler. Édouard était un admirateur reconnu des nazis et a dû en réalité abdiquer pour cette raison. Mais le clip montre aussi la reine mère, Mary, qui étend fièrement le bras en souriant.

 

Si la guerre d’Hitler contre la France et l’Angleterre a obligé la famille royale à faire profil bas, sa sympathie envers les idées nazies n’a apparemment pas disparu, comme le montre la décision de marier la jeune Elizabeth avec Philip Battenberg. Lui-même avait fréquenté en Allemagne une école dont le programme était inspiré des SS, et ses trois sœurs avaient pris pour époux des aristocrates allemands proches du régime nazi, qui ont conduit les négociations entre les nazis et la famille royale britannique.

 

Certes, les liens passés n’indiquent pas forcément des valeurs partagées. Toutefois, comme l’ont montré les publications associées à Lyndon LaRouche [1], la famille royale partage bel et bien, entre autres choses, la politique malthusienne de fascisme vert, dont l’idéologie est nazie. Les Windsor, les Mountbatten et les autres oligarques sont, pour ainsi dire, « les nazis au-dessus des nazis », ceux qui, sans porter de chemise brune, déterminent la politique à suivre.

 

Ainsi, le prince Philip a pris la direction de la nouvelle version du fascisme universel, le mouvement malthusien vert, en s’installant à la tête du World Wildlife Fund (WWF). Sa déclaration comme quoi il aimerait être réincarné en virus mortel pour contribuer à la réduction démographique (voir ici pour plusieurs citations) en dit plus sur la mentalité de la clique Windsor/Mountbatten que mille vidéos. Son fils, le prince Charles, est de la même étoffe et défend dans le même but l’arnaque du « réchauffement climatique ».

 

D’autres observateurs ont également insisté sur la continuité idéologique entre la vidéo de 1933 et la politique défendue aujourd’hui par la Monarchie britannique. Dans un article publié sur le site de la Strategic Culture Foundation, intitulé « Le Salut nazi royal britannique – un signe des temps présents », le journaliste irlandais Finian Cunningham, faisait remarquer le 20 juillet que le geste royal devait être placé dans une perspective appropriée.

 

Ainsi, écrit-il :


Ce que cet extrait cinématographique vieux de 82 ans démontre est l’association étroite et sinistre existant entre la classe régnante britannique et le fascisme. Et il ne s’agit pas que d’une association aberrante appartenant à la décennie distante des années 30. La tendance fasciste de l’État britannique est encore très vivante aujourd’hui. Et il ne s’agit pas que de la Grande-Bretagne, mais aussi des soi-disant démocraties européennes, et aussi des États-Unis.

 

Il n’y a qu’à regarder la façon dont l’Union européenne, dominée par l’Allemagne, inflige une destruction économique à grande échelle et pille la Grèce au nom de la »’crise de la dette »’. On écrase la démocratie grecque sous les diktats du capital européen et de la finance globale. Le pays est en train d’être exproprié de ses actifs nationaux ainsi que ses ressources, avec un mépris absolu pour le mandat démocratique du peuple grec. [2]

 

Nous pouvons voir également comment la Grande-Bretagne, l’UE et Washington sponsorisent un régime néonazi en Ukraine, en exerçant des pressions diplomatiques, financières et militaires pour mener une guerre d’agression meurtrière contre une population russophone.

 

Pour revenir à la Grande-Bretagne, la reine Elizabeth, aujourd’hui âgée de 89 ans, a donné récemment son aval au programme économique du gouvernement Conservateur. Le Premier ministre David Cameron et son Chancelier [ministre des Finances, NDLR] George Osborne, tous deux millionnaires et incarnant la classe dirigeante anglaise, comme la Reine elle-même, inflige un régime d’austérité draconien qui réduira les services publics, les salaires et les mesures sociales bien au-delà de ce qui a été fait au cours des cinq dernières années.

(…)

L’aristocrate britannique déchu [Édouard VIII, un partisan du fascisme allemand, NDLR] n’était en aucune manière un simple rebelle. Il y avait un consensus au sein de la classe dirigeant britannique au cours des années trente, qui soutenait de manière discrète, mais enthousiaste Hitler et le fascisme, comme rempart contre la démocratie et le socialisme en particulier.

(…)

Le salut fasciste de la reine Elizabeth, encore jeune princesse, n’est pas qu’un signe d’une époque historique reculée. C’est un signe des temps présents, où le fascisme est l’idéologie qui rôde derrière la façade des démocraties occidentales.

 

 

 

Par la Rédaction de Solidarité & Progrès – le 23 juillet 2015

 

Notes :

[1] EIR a exposé les liens nazis des Windsor ICI.

[2] Rappelons ce qu’avaient écrit certains responsables de JPMorgan en 2013, concernant la nécessité de ramener le fascisme pour lutter contre les droits accordés aux peuples grec, espagnol et portugais en lendemain de la chute des régimes dictatoriaux dont ils avaient été victimes : Pour J.P. Morgan, les constitutions post-fascistes en Europe sont des obstacles à éliminer.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Qui a signé la condamnation à mort de la France en 1940 ? (partie II/II)

Qui a signé la condamnation à mort de la France en 1940 ? (partie II/II) | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Winston Churchill a donné l’ordre d’abandonner la France à son sort.

 

 

Qui a signé la condamnation à mort de la France

en 1940 ? (partie II/II)

Par Nikolay STARIKOV (Russie)

 

 

Ce qu’il y a d’insupportable dans la défaite de 1940, c’est le fait de savoir que la France, poussée dans la guerre par les manœuvres de l’Angleterre, trahie au dernier moment par cette même Angleterre, continue à fêter son faux allié comme son sauveur. Peut-on être plus masochiste ?

 

***

 

Lorsqu’on analyse les causes de la chute incroyablement rapide de la France en 1940, il serait anormal de ne pas mentionner le merveilleux plan mis au point par le général allemand Erich Von Manstein. Mais les Britanniques ont tout aussi largement contribué à la défaite de la France.

 

Les Anglais n’ont en aucun cas songé à sauver la France et, à la surprise des commandants français, qui dirigeaient la lutte commune, ils ont cessé d’exécuter des ordres français. Dans son livre, Churchill lui-même cite sans vergogne le télégramme qu’il reçut du ministre français Paul Reynaud le 24 mai 1940 : « … l’armée britannique avait effectué, de sa propre initiative, une retraite de vingt-cinq miles en direction des ports à un moment où nos troupes, remontant du Sud, gagnaient du terrain vers le nord où ils devaient rencontrer leurs alliés. » [1]

 

La langue diplomatique cache un point très simple. Le choc de l’assaut des blindés allemands a créé un trou géant dans la défense des alliés, et les nazis se sont précipités dans la brèche qui en a résulté. Cependant, la défaite aurait pu être transformée en victoire. Le plan conçu par le général français Maxime Weygand, qui a été adopté le 21 mai 1940, a été on ne peut plus remarquable par son originalité. La décision a été prise de lancer une contre-attaque bidirectionnelle par le Nord et par le Sud afin de vaincre les divisions allemandes qui y étaient coincées et, une fois celles-ci anéanties, fusionner les différentes unités des troupes alliées, qui étaient positionnées à une distance de 50 à 90 km les unes des autres. Si cette contre-attaque avait réussi, la chute imminente de la France n’aurait jamais eu lieu, parce qu’Hitler aurait été privé de ses blindés qui lui servaient de bélier.

 

Mais quand les soldats français ont commencé la contre-attaque, c’est-à-dire, ont commencé à avancer, les Britanniques se sont mis, au contraire, à reculer ! « Dans la soirée du 25, Lord Gort a pris une décision vitale. Ses ordres étaient toujours de mettre en œuvre le plan de Weygand par une attaque vers le sud en direction de Cambrai, où les 5e et 50e Divisions, conjointement avec les Français, devaient être utilisées… Gort abandonnait maintenant le plan de Weygand. » [2]

 

Winston Churchill a donné l’ordre d’abandonner la France à son sort. Ni plus ni moins – il avait tout simplement abandonné le plan ! Au moment le plus crucial de la bataille, le général britannique Gort a commis une faute qui aurait dû, normalement, être traduite devant une Cour d’armée martiale. Pourquoi le général britannique a-t-il rompu son serment au moment le plus crucial ? Eh bien, c’est justement là le problème, il n’avait rien rompu du tout. Ses commandants français lui avaient ordonné d’attaquer, mais son ordre de battre en retraite est venu de Londres !

 

Le Général Gort a exécuté l’ordre de ses supérieurs britanniques immédiats et n’a pas simplement décidé d’abandonner son poste sans autorisation. « Le refus de Gort de s’engager dans la bataille avait la pleine approbation de Churchill. Toutefois, dans les jours qui ont suivi, le Premier ministre britannique [3] a continué à prétendre qu’il avait accepté que le corps expéditionnaire britannique prenne part à la « contre-offensive de Weygand. »

Lâcher un allié aux moments les plus critiques de la bataille, mais tout en sauvant les apparences, voilà ce qui a été la politique du Cabinet britannique. » [4]

 

Nous allons donc comparer les dates afin de dissiper tous les doutes persistants. Le 22 mai 1940, le Premier ministre Churchill est arrivé en France ; le 24 mai, les troupes britanniques ont commencé leur retraite à Dunkerque. Est-il possible de croire qu’au cours des deux jours le général Gort n’ait jamais communiqué avec le chef de son gouvernement, ne l’ait jamais informé et qu’il aurait tout simplement décidé, de son propre chef, de signer la condamnation à mort de la France ?

 

La perfidie de cette décision par le Conseil des ministres à Londres ne peut pas être déguisée avec des arguments tels que la nécessité stratégique. Ce qui est surprenant, c’est que, contrairement à leurs homologues anglais, les généraux français croyaient que le plan de Weygand était tout à fait faisable. Cependant, une fois qu’une partie de l’armée alliée a commencé à avancer « en arrière », le plan d’ensemble s’est effondré. Avec elle s’est effondré le dernier espoir de stabiliser le front. Mais pourquoi les Britanniques se sont-ils déshonorés ainsi durant ces heures sombres ?

 

Nous arrivons là à une autre énigme de cette guerre. Pour le résoudre, nous devons nous rappeler la direction qu’ont prise les divisions britanniques quand elles ont commencé leur retraite. C’est naturellement vers Dunkerque, qui, à cette époque, était le seul port d’où les Britanniques pouvaient être évacués pour rentrer chez eux.

 

 

Mais là, il y avait un hic, en ce sens que les Britanniques ne pouvaient pas évacuer. À moins de recevoir l’aide de… Adolf Hitler.

 

La situation militaire était telle qu’au moment de la retraite britannique vers Dunkerque, les chars allemands étaient déjà positionnés le long des routes d’accès. Les chars ont convergé sur Dunkerque deux jours avant que les Britanniques n’aient commencé leur marche. Les Allemands étaient à seulement 16 km de la ville, alors que les Britanniques en étaient encore éloignés de 60 km. Il aurait été facile pour les Allemands d’entrer dans la ville sans défense et d’occuper le dernier port d’où une évacuation massive des troupes britanniques pourrait avoir lieu.

 

Mais Hitler donna son fameux « Ordre d’Arrêt « qui interdisait toute autre avance. » Nous avons été muets de stupeur, » a rappelé Heinz Guderian. Et pour cause ! Au moment où tout ce qui restait était d’occuper une seule petite ville afin de sceller le sort des armées ennemies, le chef de l’Allemagne l’interdit expressément. Les choses ont été telles que le général Halder a soulevé des objections contre la décision du Führer, essayant de lui expliquer pourquoi il était nécessaire de capturer le dernier port sur la côte. Mais le Führer resta inflexible : « La vive discussion s’était terminée avec un ordre définitif d’Hitler, auquel il avait ajouté qu’il s’assurerait de son exécution par l’envoi au front d’officiers de liaison personnels. » [5]

 

L’évacuation des troupes britanniques de Dunkerque a été rendue possible par… Adolf Hitler

 

Partout et à chaque occasion, les Britanniques abandonnèrent leurs alliés à leur sort. Ils ont toujours évacué lorsqu’ils étaient menacés par la défaite. Il en a été ainsi à Walcheren en 1809, à Gallipoli en 1915, et cela s’est passé à nouveau, entre mai et juin 1940, en Norvège. Il ne fallait pas être grand devin pour prédire ce que la Grande-Bretagne allait faire cette fois-là. Il n’y avait pas besoin, non plus, de quoi se perdre en conjecture pour savoir qu’ils essaieraient de filer à partir de Dunkerque, puisqu’il n’existait tout simplement pas d’autre choix ! Hitler a donné son « ordre d’arrêt » le matin du 24 mai et, d’après les mémoires de Churchill, les Britanniques ont commencé leur retrait également le 24, mais n’ont pas réussi à battre en retraite à Dunkerque jusqu’au soir du 25 mai, et les Allemands ont donc dû les « attendre » pendant près de deux jours.

 

Tout examen de ces faits ne peut que conduire à la conclusion qu’en fait les « fiers Bretons » ne se battaient pas jusqu’à la mort contre la lie de la terre, mais étaient plutôt en négociations secrètes continues avec elle.

 

Aucun des historiens occidentaux n’a jamais expliqué la signification de « l’ordre d’arrêt ». Tous écrivent simplement : « Hitler a arrêté ses chars. » Et on donnait ainsi au lecteur l’impression que cet excentrique Führer était simplement préoccupé par ses opérateurs de chars et donc ne leur permettait pas de prendre d’assaut les positions britanniques à Dunkerque. Mais en réalité, la ville était vide ! Pendant deux jours les Allemands se sont simplement assis autour de Dunkerque en attendant l’ordre d’attaquer de la part du Führer. Et lui aussi a attendu, jusqu’à ce que le port et la ville aient été occupés par les divisions britanniques en retraite. Ce n’est que le 26 mai 1940 que Hitler a permis à ses troupes d’avancer de nouveau, mais à ce moment-là, les Britanniques avaient creusé des tranchées et réussi à repousser l’attaque allemande. Et, quand les Britanniques ont-ils officiellement commencé leur évacuation ? Si notre prévision est correcte, pas jusqu’à l’ordre d’Hitler de poursuivre l’offensive. Et bien sûr, le jour d’avant – 25 mai – Churchill a ordonné le début de l’évacuation…

 

Profitant de cette opportunité si aimablement offerte, du 27 mai au 4 juin 1940 la Grande-Bretagne mena l’Opération Dynamo, embarquant plus de 338 000 soldats hors du continent, dont 215 000 de l’armée britannique. Les 123 000 autres étaient des Français, des Belges et des soldats d’autres pays alliés.

 

Dans les toutes premières heures de l’attaque contre la France, l’aviation allemande a bombardé des aérodromes français, détruisant la plupart des avions qui s’y trouvaient. Après ça, les Allemands étaient les maîtres du ciel. Les Français ont désespérément demandé l’assistance aérienne des alliés, mais elle n’est jamais venue. Charles de Gaulle a écrit amèrement sur ce sujet dans ses mémoires :

 

« Depuis le rembarquement de l’armée britannique à Dunkerque, la Royal Air Force ne coopérait plus dans la bataille, sinon de manière épisodique… les escadrilles britanniques, étant basées en Grande-Bretagne, étaient trop éloignées pour être utilisées sur un front se retirant continuellement vers le sud. À ma demande pressante pour qu’il transfère au moins une partie de la coopération des forces aériennes de l’armée britannique aux aérodromes du sud de la Loire, M. Churchill a opposé un refus formel. » [6]

 

C’est l’exemple parfait des tractations en coulisse en politique. Réalisant que la guerre en France était déjà perdue, les Britanniques ont pris contact avec Hitler, communiquant avec lui à l’aide d’un des canaux qui étaient encore ouverts. Leur demande était simple : leur permettre d’évacuer leur armée. Et pourquoi Hitler pouvait accepter leur demande ? Le principal argument en leur faveur était que les Britanniques avaient donné carte blanche à Hitler pour s’accaparer la France. Londres a cyniquement utilisé la France comme une monnaie d’échange, de la même manière qu’elle avait concédé, un peu plus tôt, l’Autriche, la Tchécoslovaquie et la Pologne. Deuxièmement, si les forces britanniques en Europe étaient décimées, ce serait une invitation directe aux États-Unis à entrer en guerre contre l’Allemagne, ce qui n’aurait pas été du tout au goût d’Hitler.

 

Ainsi, la France capitule le 22 juin 1940. Plus de 60 % de l’armée française – 1 547 000 des 2,5 millions de membres de l’armée française – ont été faits prisonniers. Bien que la France ait été totalement mise en déroute, ses pertes ne comportaient que 84 000 morts, ce qui est en soi la preuve qu’aucune résistance sérieuse n’avait été opposée aux Allemands. La Wehrmacht s’en est beaucoup mieux tirée, perdant seulement 28 000 soldats. Pour comparaison, au cours de la Première Guerre mondiale, l’armée du Kaiser a dû enterrer 1,8 million soldats, mais n’a jamais réussi à battre les Français.

 

 

 

Par Nikolay Starikov  - Le texte original a été adapté pour la traduction en anglais par ORIENTAL REVIEW pour orientalreview.org - Traduction Avic - Réseau International – le 4 juin 2015

 

 

ORIENTAL REVIEW publie en exclusivité des chapitres provenant de la recherche documentaire de Nikolay Starikov  « Qui a poussé Hitler à attaquer Staline » (Saint-Pétersbourg, 2 008). M. Starikov est historien russe et activiste civil.

 

NOTES :

[1] de Winston Churchill, de leur heure de gloire (Boston : Mariner Books, 1 986) 62.

[2] ibid., 74.

[3] Churchill devient Premier ministre dans l’après-midi du 10 mai 1940 immédiatement après le début de l’offensive, allemande, qui a commencé le matin.

[4] Daniil Proektor, Blitskrig v Evrope : Voina na Zapade. (Moscou, 2 004) 253.

[5] Winston Churchill, leur heure de gloire (Boston : Mariner Books, 1 986) 68.

[6] Charles de Gaulle, The Complete guerre mémoires de Charles de Gaulle (New York : Carroll & Graf Publishers, 1998) 58.

 

Koter Info's insight:



Voir la partie I/II ici : http://sco.lt/4gtZWD


No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

La Seconde Guerre mondiale organisée par les ploutocrates anglo-américains (I/II)

La Seconde Guerre mondiale organisée par les ploutocrates anglo-américains (I/II) | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


La Seconde Guerre mondiale organisée par

les ploutocrates anglo-américains (I/II)

Par Valentin KATASONOV(*)

 

La guerre n’a pas été déclenchée par un Führer enragé qui se trouvait à diriger l’Allemagne à cette époque. La Seconde Guerre mondiale est l’œuvre d’une oligarchie mondiale, ou plus précisément des ploutocrates anglo-américains.

 

Utilisant des instruments tels que la Réserve fédérale US et la Banque d’Angleterre, ils ont commencé à se préparer pour le prochain conflit d’ampleur mondiale immédiatement après la Première Guerre mondiale. Leur cible était l’URSS.

 

Les plans Dawes et Young, la création de la Banque des règlements internationaux (BRI), la suspension du paiement des réparations par l’Allemagne prévues par le Traité de Versailles et l’acquiescement des anciens alliés de la Russie à cette décision, les investissements étrangers massifs dans l’économie du Troisième Reich, la militarisation de l’économie allemande et les violations du Traité de Versailles sont autant de jalons sur le chemin conduisant à la guerre.

 

Derrière ce complot se tenaient des personnages-clefs : les Rockefeller, les Morgan, Lord Montagu Norman (gouverneur de la Banque d’Angleterre) et Hjalmar Schacht (président de la Reichsbank et ministre de l’Économie du gouvernement de Hitler). Le programme stratégique des Rockefeller et des Morgan était de subjuguer l’Europe économiquement, de saturer l’Allemagne d’investissements et de crédits étrangers, et de l’amener à délivrer un coup mortel à la Russie soviétique, afin que celle-ci revienne au capitalisme en tant que colonie.

 

Montagu Norman (1871-1950) a joué un rôle important d’intermédiaire dans le dialogue entre les milieux financiers américains et les chefs d’entreprise allemands. Hjalmar Schacht a organisé la reconstitution du secteur défense de l’économie allemande. L’opération menée par les ploutocrates était dissimulée par des politiciens tels que Franklin Roosevelt, Neville Chamberlain et Winston Churchill. En Allemagne, ces projets étaient exécutés par Hitler et Hjalmar Schacht. Selon certains historiens, Hjalmar Schacht a joué un rôle plus important que Hitler. Seulement, il restait dans l’ombre.

 

À l’issue de la Première Guerre mondiale, le Plan Dawes visait à compromettre la Triple Entente et à collecter les réparations de guerre auprès de l’Allemagne. Le Plan Dawes (proposé par le Comité Dawes, présidé par Charles G. Dawes) désignait une tentative faite en 1924 de résoudre le problème des réparations, qui avait miné la politique internationale après la Première Guerre mondiale et le Traité de Versailles (la France, réticente, a perçu plus de 50 % du montant des réparations).

 

Entre 1924 et 1929, l’Allemagne a reçu 2,5 milliards de dollars des États-Unis et 1,5 milliard de la Grande-Bretagne dans le cadre du Plan Dawes. Il s’agit de sommes considérables, qui correspondent à 1 trillion (mille milliards) de dollars d’aujourd’hui. Hjalmar Schacht a joué un rôle actif dans la mise en œuvre du Plan Dawes. En 1929, il a résumé les résultats en déclarant qu’en 5 ans, l’Allemagne avait reçu davantage de prêts étrangers que les États-Unis au cours des 40 années ayant précédé la Première Guerre mondiale. En conséquence, en 1929, l’Allemagne était devenue la deuxième puissance industrielle mondiale, devant la Grande-Bretagne.

 

Dans les années 1930, l’Allemagne a continué de bénéficier d’investissements et de prêts. Rédigé en 1929 et adopté officiellement en 1930, le Plan Dawes désignait un programme visant à régler les dettes de guerre allemandes à l’issue de la Première Guerre mondiale. Il a été présenté par le comité présidé (1929-30) par l’industriel américain Owen D. Young, fondateur et ex-premier président de Radio Corporation of America (RCA). À l’époque, Young siégeait également au conseil d’administration de la Fondation Rockefeller, et il avait en outre été l’un des représentants impliqués dans un dispositif de réaménagement des réparations de guerre, le Plan Dawes de 1924.

 

Selon le plan, la Banque des Règlements Internationaux (BRI) a été créée en 1930 pour permettre à l’Allemagne de payer les réparations aux vainqueurs. En réalité, l’argent a pris une tout autre direction, à savoir qu’il est parti des États-Unis et de la Grande-Bretagne pour arriver en Allemagne. Le capital de la majorité des sociétés allemandes ayant une importance stratégique était, intégralement ou partiellement, américain.

 

Une partie était détenue par des investisseurs britanniques. Les secteurs du raffinage du pétrole et de la liquéfaction du charbon de l’économie allemande étaient dans les mains de Standard Oil (les Rockefeller). Le géant de l’industrie chimique Farbenindustrie AG est passé sous le contrôle du groupe Morgan. Quarante pour cent du réseau téléphonique et 30 % des actions de Focke Wulf étaient sous le contrôle de la société américaine ITT. La radio et les géants de l’industrie électrique AEG, Siemens et Osram sont passés sous le contrôle d’American General Electric. ITT et General Electric faisaient partie de l’empire de Morgan. Cent pour cent des actions Volkswagen appartenaient à l’Américain Ford.

 

Au moment où Hitler a accédé au pouvoir, le capital financier US contrôlait quasiment tous les secteurs d’importance stratégique de l’industrie allemande : raffinage du pétrole, production de carburant de synthèse, chimie, construction automobile, aviation, ingénierie électrique, radio, ainsi qu’une grande partie de l’industrie de la construction mécanique (278 sociétés au total). Les grandes banques allemandes, telles que la Deutsche Bank, la Dresdner Bank, la Donat Bank et quelques autres, étaient sous contrôle US.

 

Le 30 janvier 1933, Hitler devenait chancelier d’Allemagne. Auparavant, sa candidature avait été étudiée à la loupe par les banquiers américains. Hjalmar Schacht s’est rendu aux États-Unis à l’automne 1930 pour parler de cette nomination avec des collègues américains. La désignation de Hitler a finalement été approuvée lors d’une réunion secrète de financiers aux États-Unis. Schacht a passé toute l’année 1932 à convaincre les banquiers allemands que Hitler était le meilleur candidat au poste. Il a atteint son objectif. À la mi-novembre 1932, 17 des plus grands banquiers et industriels allemands ont adressé une lettre au Président Hindenburg, dans laquelle ils exigeaient qu’il nomme Hitler chancelier. La dernière réunion de travail des financiers allemands avant l’élection s’est tenue le 4 janvier 1933 à Cologne, au domicile du banquier Kurt von Schröder. Ensuite, le parti national-socialiste est arrivé au pouvoir. Les relations financières et économiques de l’Allemagne avec les Anglo-saxons se sont alors resserrées d’un cran.

 

Hitler a immédiatement annoncé qu’il refusait de payer les réparations de guerre. Il a mis en doute la capacité de l’Angleterre et de la France à rembourser leurs propres dettes de la Première Guerre mondiale aux États-Unis. Washington n’a émis aucune objection à l’annonce de Hitler. En mai 1933, Hjalmar Schacht s’est rendu une nouvelle fois aux États-Unis. Il y a rencontré le président Franklin Roosevelt et les grands banquiers en vue de demander une ligne de crédit de 1 milliard de dollars. En juin de la même année, Hjalmar Schacht s’est rendu à Londres pour s’entretenir avec Montagu Norman. Tout est passé comme une lettre à la poste. Les Britanniques ont consenti un prêt de 2 milliards de dollars. Ils n’ont soulevé aucune objection quant à la décision de l’Allemagne de suspendre le remboursement de sa dette.

 

Selon certains historiens, les Américains et les Britanniques étaient accommodants parce que, dès 1932, l’Union soviétique avait réalisé le plan quinquennal de développement économique en vue d’atteindre de nouveaux sommets en tant que puissance industrielle. Quelques milliers d’entreprises avaient vu le jour, en particulier dans l’industrie lourde. La dépendance de l’URSS à l’importation de produits industriels avait ainsi considérablement diminué. Les chances d’étrangler l’Union soviétique économiquement s’en trouvaient quasiment réduites à zéro. Il a alors été décidé de recourir à la guerre et de lancer la militarisation accélérée de l’Allemagne.

 

Pour celle-ci, l’obtention de crédits américains ne posait aucun problème. Hitler est arrivé au pouvoir dans son pays à peu près en même temps que Franklin Roosevelt aux États-Unis. Les banquiers qui ont soutenu Hitler en 1931 sont précisément ceux qui ont soutenu l’élection de Roosevelt. Une fois en poste, le nouveau président ne pouvait guère faire moins qu’accorder de généreux crédits à l’Allemagne. D’ailleurs, beaucoup ont remarqué la grande similitude entre le New Deal de Roosevelt et la politique économique du Troisième Reich. Rien d’étonnant. Ce sont en effet les mêmes qui assuraient le sauvetage des deux gouvernements tout en les conseillant. Ils représentaient principalement les milieux financiers US.

 

Le New Deal de Roosevelt n’a pas tardé à capoter. En 1937, les États-Unis étaient embourbés dans la crise économique. En 1939, l’économie US tournait à 33 % de sa capacité industrielle (19 % au pire moment de la crise de 1929-1933).

 

Rexford G. Tugwell, un économiste du premier Brain Trust, équipe d’universitaires de l’Université de Columbia mise en place par Franklin Roosevelt et ayant contribué aux recommandations politiques qui ont conduit au New Deal de Roosevelt, écrivait qu’en 1939 le gouvernement avait échoué. La situation est restée figée jusqu’à l’invasion de la Pologne par Hitler. Seuls les puissants vents de la guerre pouvaient dissiper la brume. Quoi que Roosevelt puisse tenter, ses initiatives étaient condamnées à l’échec. (1) Seule une guerre mondiale pouvait sauver le capitalisme US. En 1939, les ploutocrates ont mis en œuvre tous les moyens à leur disposition pour faire pression sur Hitler et l’inciter à lancer une guerre à grande échelle à l’Est.

 

 

 

Par Valentin KATASONOV
(*) – Source strategic-culture - traduit par Gilles Chertier, relu par jj pour le Saker Francophone – le 4 mai 2015

  

(1) P.Tugwell, The Democratic Roosevelt, A Biography of Franklin D. Roosevelt, New York, 1 957, p 477.

 

 

(*) Valentin KATASONOV : professeur au Département de Moscou de l’Institut d’État de Finance internationale, docteur en sciences économiques, membre correspondant de l’Académie des sciences économiques et commerciales. Il fut consultant des Nations Unies (1991-93), membre du Conseil consultatif auprès du Président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) (1993-96), chef du Département des relations monétaires internationales du ministère des Affaires étrangères de la Russie (2001-11). (Source : voltairenet.org)

 

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Dix « théories du complot » qui se sont avérées être exactes

Dix « théories du complot » qui se sont avérées être exactes | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Dix « théories du complot » qui se sont

avérées être exactes

 

Bien que le terme « théorie du complot » est devenu un terme péjoratif utilisé contre quiconque remet en question la version officielle des événements, il y a d’innombrables exemples dans l’histoire de conspirations qui se sont avérées exactes.

 

 

1) Opération AJAX et les opérations sous fausse bannière

 

L’idée que les gouvernements et les agences de renseignement commettent des actes terroristes sous « faux drapeau » a été maintes fois ridiculisée et accusée de « théorie du complot » par les médias traditionnels en dépit de l’existence d’un grand nombre de cas documentés historiquement.


Les documents déclassifiés : 

http://www2.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB28/

 

 

2) Golfe du Tonkin

 

Le 4 août 1964, le président Lyndon Johnson se rend à la télévision nationale pour annoncer à la nation que les forces nord-vietnamiennes ont lancé des attaques sur des destroyers américains dans le golfe du Tonkin. Le Nord-Vietnam avait attaqué des navires américains.

 

« La multiplication des actes de violence contre les forces armées des États-Unis doit non seulement mettre notre défense en alerte, mais appelle également à une réponse directe. Cette réponse est donnée dans mon discours de ce soir », a déclaré Johnson.


Le congrès passa bientôt la résolution du golfe du Tonkin, qui a permis de donner à Johnson une autorité préapprouvée pour mener des opérations militaires contre le Nord-Vietnam. En 1969, plus de 500.000 soldats se battaient en Asie du Sud-Est.

 

Johnson et son secrétaire à la Défense, Robert McNamara, ont dupé le Congrès et le peuple américain. En fait, le Nord-Vietnam n’avait pas attaqué le USS Maddox, comme le Pentagone le revendiquait, et la « preuve irréfutable » d’une seconde attaque « non provoquée » contre le navire de guerre américain était une ruse.

 

Le 2 août, le destroyer Maddox prétendait avoir identifié trois bateaux torpilleurs nord-vietnamiens s’approchant de lui. Selon Washington, le navire était dans les eaux internationales, mais plusieurs historiens ont des raisons de croire que le destroyer américain passait en revue (volontairement ou non) sur le territoire de la République démocratique du Vietnam. Puis il a provoqué une lutte, après que des navires de guerre nord-vietnamiens ont été endommagés tandis que le destroyer américain n’a pas été touché. Le deuxième incident s’est produit au cours d’une tempête tropicale dans le golfe du Tonkin, lorsque le radar d’un destroyer américain aurait détecté dix navires.

 

Complément : 

Opérations sous fausse bannière : le Sénat américain déclassifie les débats sur l’incident du golfe du Tonkin le 4 août 1964

Archives déclassifiées :

http://www2.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB132/press20051201.htm

 

 

3) Opération Gladio : Terrorisme sponsorisé par l’État pour blâmer la gauche #StayBehind #OTAN

 

Après la Seconde Guerre mondiale, la CIA et le MI6 britannique ont collaboré avec l’OTAN pour l’Opération Gladio, un effort pour créer une « armée sous couvert » pour lutter contre le communisme dans le cas d’une invasion soviétique de l’Europe de l’Ouest.

 

Gladio a vite transcendé sa mission initiale et est devenue un réseau terroriste secret composé de milices d’extrême droite, des éléments du crime organisé, des agents provocateurs et des unités militaires secrètes. La soi-disant armée sous couvert était active en France, en Belgique, au Danemark, aux Pays-Bas, en Norvège, en Allemagne et en Suisse.

 

La « stratégie de la tension » Gladio a été conçue pour désigner les groupes politiques de gauche en Europe comme des terroristes et effrayer la population afin qu’elle vote pour des gouvernements autoritaires. Pour réaliser cet objectif, les agents de Gladio menaient un certain nombre d’attentats terroristes meurtriers qui ont été attribués aux gauchistes et marxistes.

 

En août 1980, les agents de Gladio ont fait exploser une gare de Bologne, tuant 85 personnes. Initialement attribué aux Brigades rouges, il a été découvert plus tard que les éléments fascistes dans la police secrète italienne et Licio Gelli, le chef de la loge maçonnique P2, étaient responsables de l’attaque terroriste. D’autres groupes fascistes, y compris Avanguardia Nazionale et Ordine Nuovo, ont été mobilisés et engagés dans la terreur.

 

L’Opération Gladio a finalement coûté la vie à des centaines de personnes à travers l’Europe.

 

Selon Vincenzo Vinciguerra, un terroriste Gladio qui purge une peine à vie pour le meurtre de policiers, la raison de Gladio était simple. Il a été conçu pour forcer le public italien à se tourner vers l’État pour demander une plus grande sécurité. C’est la logique politique qui se cache derrière tous les massacres et les attentats qui restent impunis, parce que l’État ne peut pas se condamner lui-même ou être tenu pour responsable de ce qui s’est passé.

 

 

4) l’opération Northwoods

 

Dans la guerre secrète contre le régime communiste à Cuba dans le cadre de l’opération Mongoose de la CIA, les chefs d’état-major ont proposé à l’unanimité des actes de terrorisme au sein des États-Unis, financés par l’État.

 

Le plan prévoyait d’abattre des avions américains détournés, le naufrage de navires américains, et le meurtre d’Américains dans les rues de Washington DC. Le plan scandaleux incluait même une catastrophe mise en scène par la NASA qui mettait en jeu la vie de l’astronaute John Glenn.

 

Titubant sous l’échec cuisant de la CIA à la baie des Cochons de Cuba, le président Kennedy a rejeté le plan en mars 1962. Quelques mois plus tard, Kennedy a refusé à l’auteur du plan, le général Lyman Lemnitzer, un second mandat en tant que commandant militaire le plus haut gradé de la nation.

 

En novembre 1963, Kennedy a été assassiné à Dallas, Texas.

En complément :

Opération Northwoods – Wikipédia 

Quand l’état-major américain planifiait des attentats terroristes contre sa population

Opération Northwoods : l’US Army projetait d’utiliser le terrorisme

northwoods.pdf by Noname

***Le document traduit en français par Reopen911***

 

 

5) L’incident de Gleiwitz : Opération Himmler

 

L’incident de Gleiwitz se réfère à une opération sous fausse bannière menée par les nazis le 31 août 1939 pendant laquelle les troupes SS ont organisé une attaque contre une station de radio allemande puis blâmé les troupes polonaises.

 

Des agents allemands habillés en tenues militaires polonaises ont saisi la station de radio, située près de la frontière polonaise, avant de diffuser un message de propagande court en polonais. Ils ont tué alors des victimes des camps de concentration qui ont également été habillés en uniformes polonais et les ont laissés sur les lieux, ce qui faisait que l’incident ressemblait à un acte d’agression polonais. Le lendemain, l’Allemagne envahit la Pologne, Hitler citant l’incident comme un des prétextes.

 

Neuf jours avant l’incident, Hitler avait dit à ses généraux : « Je vais vous donner un casus belli de propagande. Sa crédibilité n’a pas d’importance. On ne demandera pas au vainqueur s’il avait dit la vérité ».

 

 

6) Les compagnies de tabac ajoutaient délibérément des produits chimiques à la cigarette pour créer la dépendance

 

Les Conspirations ne sont pas toujours de nature gouvernementale, elles peuvent aussi cibler les consommateurs.

 

Comme l’a rapporté la BBC, les compagnies de tabac aux États-Unis ont été surprises à créer des cigarettes qui augmentent la dépendance en incluant des produits chimiques qui ont augmenté artificiellement le pouvoir addictif du produit et leur donnant meilleur goût.

 

Clive Bates, directeur de l’ASH, a déclaré que la découverte exposait un « scandale dans lequel les compagnies de tabac utilisent délibérément des additifs pour rendre leurs mauvais produits encore pires ».

 

Mad Scientists

 

Tobacco companies have been making cigarettes more addicting for decades. In 1973, a senior scientist for a tobacco company wrote in a secret report: « Methods which may be used to increase smoke pH and/or nicotine ‘kick’ include: (1) increasing the amount of (strong) burley in the blend, (2) reduction of casing sugar used on the burley and/or blend, (3) use of alkaline additives, usually ammonia compounds, to the blend, (4) addition of nicotine to the blend, (5) removal of acids from the blend, (6) special filter systems to remove acids from or add alkaline materials to the smoke. »

 

SOURCE : R.J. Reynolds senior scientist, 1973 Bates No. 502193199/3 228

PDF

 

Addicted to Lies

Even the tobacco executives are concerned about the addictiveness of their products. Well, sort of. In a confidential memo from 1980, a tobacco institute executive wrote: « [T]he entire matter of addiction is the most potent weapon a prosecuting attorney can have in a lung cancer/cigarette case. We can’t defend continued smoking as ‘free choice’ if the person was ‘addicted’. »

SOURCE : Tobacco Institute executive, 1980. Bates No. TIMN0097164/7165

PDF

 

Nicotine = Poison

 

Back in 1978, one tobacco company executive said: « Very few consumers are aware of the effects of nicotine, i.e., its addictive nature and that nicotine is a poison. »

SOURCE : H.D. Steele. Memorandum, August 24, 1978. Future Consumer Reaction to Nicotine. Brown and Williamson collection. Document Date : 08/24/1978. Bates No. : 776 078 962

PDF

 

D’autres documents sur l’industrie du tabac :

http://www.tobaccofreeflorida.com/teens/top_secret_files.html

 

 

7) Opération Fast and Furious

 

L’Opération Fast and Furious, en vertu de laquelle l’administration Obama à fourni des armes de contrebande aux barons de la drogue mexicains dans un effort apparent de retracer les armes à feu et retrouver les gangs de drogue, faisait en fait une partie d’un complot visant à diaboliser le second amendement.

 

Des documents obtenus par CBS News en décembre 2011 prouvent que les agents ATF ont discuté de comment ils pourraient lier les armes impliquées dans la violence au Mexique à des marchands d’armes basés aux États-Unis en vue de passer une réglementation plus stricte sur le contrôle des armes à feu.

 

Une source des forces de l’ordre a déclaré à CBS News que les e-mails suggéraient que l’ATF avait créé le problème lui-même dans le cadre d’un stratagème politique.

 

« C’est comme si l’ATF avait créé ou aggravé le problème afin qu’ils puissent être la solution à ce problème et s’en glorifier. C’est une façon de pensée circulaire », a dit la source.

 

 

8) L’espionnage de la NSA et la surveillance de masse

 

Dans les années 1990, quand des militants anti-surveillance et personnalités des médias mettaient en garde contre la vaste opération d’espionnage intérieur de la NSA, ils ont été traités de théoriciens de la conspiration paranoïaque.


Plus d’une décennie avant les révélations de Snowden, la NSA était occupée à intercepter et enregistrer toutes les communications électroniques à travers le monde entier dans le cadre du programme Échelon.

 

En 1999, le gouvernement australien a reconnu qu’il faisait partie d’un programme d’interception et de surveillance mondiale de la NSA appelé Échelon en alliance avec les États-Unis et la Grande-Bretagne qui permet d’écouter « chaque appel international de téléphone, fax, e-mail, ou transmission radio, » sur la planète.

 

En outre, un rapport du Parlement européen de 2 001 a déclaré que « dans l’Europe toutes les communications e-mail, téléphone et de télécopieur sont régulièrement interceptés » par la NSA.

 

 

9) Le trafic de drogue de la CIA

 

L’Agence centrale de renseignement a été impliquée dans des opérations de trafic de drogue dans le monde entier ainsi que dans le pays, notamment lors de l’affaire Iran-Contra, en vertu de laquelle les miliciens Contras faisaient de la contrebande de cocaïne aux États-Unis avec la bénédiction de la CIA. Celle-ci a été ensuite distribuée sous forme du crack à Los Angeles, les bénéfices étant canalisés par les Contras.

 

L’ancien officier de police de Los Angeles Michael Ruppert a également déclaré qu’il avait été témoin du trafic de drogue de la CIA.

 

Des barons de la drogue mexicains comme Jésus Vicente Zambada Niebla ont également affirmé qu’ils ont été embauchés par le gouvernement américain pour des opérations de trafic de drogue. Il y a une quantité de preuves importantes qui confirment que la CIA et les cartels bancaires américains sont des pivots du commerce mondial de la drogue d’une valeur de centaines de milliards de dollars par an, d’après les informations rendues publiques grâce à Gary Webb.

 

 

10) Le pistolet attaque cardiaque de la CIA

 

Pendant un témoignage devant le Sénat en 1975 concernant les activités illégales de la CIA, il a été révélé que l’agence avait mis au point un pistolet à fléchettes susceptible de provoquer une crise cardiaque. « Lors de la première audience télévisée, mise en scène dans la salle de caucus du Sénat, un pistolet à fléchettes empoisonnées a été montré ; mettant en évidence la découverte de la commission que la CIA a directement violé un décret présidentiel par le maintien de stocks de toxine de crustacés suffisant pour tuer des milliers de gens, » d’après une page Web du Sénat.

 

« Le poison mortel pénètre rapidement dans la circulation sanguine provoquant une crise cardiaque. Une fois que le mal est fait, le poison se dénature rapidement, de sorte que l’autopsie a très peu de chance de détecter que l’attaque cardiaque résulte de causes autres que naturelles. Cela sonne comme la parfaite arme de James Bond, n’est-ce pas ? Pourtant, tout cela est vérifiable dans le témoignage du Congrès », écrit Fred Burks.

 

« Le dard de cette arme secrète de la CIA peut traverser les vêtements et il ne reste rien d’autre qu’un petit point rouge sur la peau. Au moment de la pénétration de la flèche mortelle, l’individu ciblé pour assassinat peut sentir une piqûre de moustique, ou tout aussi bien rien du tout. Le dard venimeux se désintègre complètement en entrant dans la cible ».

 

Burks suggère que Mark Pittman, un journaliste qui avait prédit la crise financière et exposé les méfaits de la Réserve fédérale qui a conduit à un procès Bloomberg contre le cartel de bankster, a pu être assassiné avec l’arme de la CIA.

 

 

On pourrait rajouter :

 

— La DARPA finance des études d’influence sur les réseaux sociaux

— Comment les États-Unis tentent de déstabiliser l’Ukraine (2007 /2 014) pour s’attaquer à la Russie :

Comment les États-Unis ont participé activement à la création de l’UE 

Comment le FBI fabrique les terroristes

La mise en place prévue de Mario Monti à la tête de l’Italie

— Projet de false flag en #Syrie par la #TURQUIE ! – Conversation fuitée – #Erdogan

….

 

>>> Voir d’autres photos et images relatives à ce qui précède : ici

 

 

 

Par openews.eu – le 5 septembre 2014

Koter Info's insight:


Article à mettre en relation avec celui intitulé

« Et la CIA créa le label

Théoriciens du complot… » 

repris en deux parties ici :

http://sco.lt/85vE49

http://sco.lt/5qCBHt

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Histoire révisionniste, Histoire négationniste

Histoire révisionniste, Histoire négationniste | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Histoire révisionniste, Histoire négationniste

 

 

L’histoire est révisionniste. C’est son projet même. Chaque cinq ou dix ans elle déniche un document inédit qui remet en question ce qu’on croyait acquis. Personne en principe ne devrait s’en plaindre et c’est conforme à notre notion de progrès vers la « vérité ». Toutefois, l’historien n’est pas sans savoir que tout politique à la tête d’un État cache son jeu, doit le cacher, et ce justement pour être un politique digne de ce nom, devant qui l’Histoire hésitera entre louange et condamnation.

 

De Gaulle en 1958 laissa croire aux pieds-noirs que l’Algérie resterait française. Les acteurs historiques, trompent, falsifient, dissimulent, que ce soit pour le bien ou pour le mal, mais restent honorés et souvent pardonnés quand ils font des choix douteux. Le peuple d’ailleurs aime ses menteurs comme il aime ses footballeurs et trouve toujours de bonnes raisons pour excuser ses errements et/ou ses mensonges. Si bien que les questions qu’on se pose par exemple de savoir si Churchill a « vaincu » le Premier ministre Halifax in extremis en mai 40, s’il a sauvé le Royaume-Uni des griffes d’Hitler, fut le Saint George de l’Occident menacé par le dragon nazi, si l’« arrêt devant Dunkerque » fut haute politique ou manœuvre de circonstance, si Roosevelt n’était pas si mécontent que ça de la victoire allemande de 40 et attendait tranquillement la suite, si Pétain ambassadeur à Madrid trahissait son pays, si, si, etc.

 

Tout ça, sont des questions utiles au spécialiste pour mieux élucider un processus, mais presque sans intérêt pour comprendre globalement la 2e Guerre Mondiale (GM). La somme des parties (quel qu’en soit le nombre) n’est, et ne sera jamais, le Tout. Prouvera-t-on que Roosevelt a joué le double jeu ? Et si oui, quelle conclusion en tirer ? Que les politiques sont des Machiavel (souvent au petit pied), parfois des traitres ? Que Pétain, vrai saint, fit « don de sa personne à la France » ? Qu’est-ce que ça apportera à notre perception globale de la 2e GM ? Peu de choses essentielles sinon que la guerre a été plus forte que tous les dirigeants, si futés qu’ils aient été et qu’elle les a tous emportés et parfois rapetissés. Ce qui nous réjouit d’ailleurs, selon l’adage que l’on est toujours rattrapé par ses erreurs ou par ses crimes. Ce qui ne nous réjouit pas, par contre, c’est qu’il y eut aussi 60 millions d’humains emportés, et eux, pas par l’Histoire, mais par la mort. Si bien que se pose la question de savoir si la tâche essentielle de l’historien n’est pas de dénoncer sans relâche ceux qui ont souhaité la guerre, l’ont préparée dans l’ombre à cause de leur haine tenace du peuple et de tout le genre humain ?

 

Cette « dénonciation », sait-on jamais, pourrait se révéler utile à l’approche de la prochaine qui, justement, est à nos portes… Le vrai révisionnisme ça devrait être ça : débusquer, dénoncer, faire condamner ceux qui ont voulu sciemment les guerres. Selon Chomsky, si on appliquait les critères du procès de Nuremberg, tous les présidents des USA depuis 1945 devraient être pendus.

 

On s’est gaussé longtemps de la vision marxienne de l’Histoire qui voyait la taupe creuser ses galeries et faire s’effondrer les idiots marchant dessus. Qu’est-ce qu’il était comique ce Marx ! On préférait alors (et ça recommence !), parler de la psychologie des dirigeants, de la valeur des capitaines, de l’armement des avions, de la finesse des hommes d’État, des maitresses de Pétain qui reposaient le guerrier fatigué de Verdun.

 

Depuis peu, la pauvre taupe est assimilée à l’immonde théorie du complot, dont bien sûr on se gausse dans les cercles huppés de l’Intelligence-Terra-Nova où il se dit qu’elle est une idée fasciste. Eh bien, n’en déplaise à ces messieurs-dames historiens faiblards, le « complot » a bien eu lieu. Il a consisté pour nos élites d’alors à faire oublier leurs bassesses (par exemple aider Hitler à arriver au pouvoir, chose abondamment décrite par beaucoup d’historiens et récemment par Jacques R Pauwels dans son livre « Le mythe de la bonne guerre »), faire semblant d’être scandalisé par le dictateur de Linz (ou l’être vraiment, mais ça revient au même), et puis surtout à faire un bon « wait and see » à partir de septembre 39 jusqu’à mai 40.

 

Pendant ledit « wait and see » des milliers mourraient, mais cela ne l’affectait pas le « Grand Wait » puisqu’il dura jusqu’au 6 juin 44 pour nous offrir la mise en scène du grandiose débarquement que Staline réclamait depuis bien avant Stalingrad.

 

L’idée, le complot dont les « grands » historiens parlent assez peu étant : Laissons s’entretuer Allemands et Russes longtemps et, quand des millions seront morts dans la souffrance, que des milliers de villes et villages, des centaines d’usines seront écrabouillés, on viendra guilleret « tirer les marrons du feu » avec la pochette surprise « plan Marshall ».

 

Russie 27 à 30 millions de morts. Combien l’Amérique-qui-nous-a-libérés a laissé de boys sur la terre de France ? Combien de Français à Caen ont payé de leur vie sa grossièreté stratégique et tactique ? Il y a eu plus de morts à Caen bombardé par les B 29 que sur les plages normandes ! Et pour quel résultat militaire, je vous prie ? Qui osera remplacer le 6 juin par cette date ou seulement la mentionner en présence du grand POTUS (1) ? Est-il permis de dire de telles « énormités » politiquement très incorrectes ou considérer que l’ » arrêt devant Dunkerque » est plus important ? Que, autre exemple, sans « le petit Père des Peuples » Staline, et l’héroïsme des Russes on serait tous Allemands (les malins diront que nous le sommes quand même, mais d’une autre façon, et ils ont raison) ? Que les Yankees, en Europe, furent de la « Vingt cinquième heure » ? Qui osera dira (à part un historien russe) que la 2e GM aurait pu durer moins longtemps si Roosevelt avait moins aimé Pétain et s’il avait eu le culot de débarquer en France plutôt qu’au Maroc en novembre 42 à une époque où le mur de l’Atlantique était loin d’être construit et surtout à une époque où Hitler avait jeté depuis février 41, 4/5 ses forces contre la Russie et l’Égypte anglaise ?

 

Tous ces beaux humanistes qui gémissent de l’horrible 2e GM, de l’immonde bête nazie, croient-ils que le nécessaire a été fait pour lui couper le cou à ladite Bête ? Bête qu’ils écrivent d’une majuscule pour l’essentialiser en souvenir d’une extermination devenue Shoah qui fait que maintenant la 2e GM est, dans l’esprit de nos collégiens, avant tout une croisade anti-juive concentrée à Auschwitz ? Que la honte de notre époque, ce ne sont plus les injustices sociales actuelles, la faim dans le monde actuel, l’exploitation actuelle de milliards d’humains qui meurent comme des mouches partout sans que le moindre Kz (Konzentrationslager), soit nécessaire, mais… le Racisme ! Essence précieuse, et surtout l’Anti-sémitisme, Essence de l’Essence, résumé cosmique de l’histoire humaine, singularité à jamais indépassable, dans les archives de notre planète.

 

Quand je parle avec certains historiens en herbe, j’entends que tout devait aboutir aux 6 millions de Morts. Ils ont fini par oublier ce faisant, les centaines de millions d’autres avant, pendant et après la 2e GM. Mais, en même temps, ils ignorent que ces 6 millions de morts sont devenus le soubassement cadavéreux de l’État d’Israël qui, depuis sa fondation, a mené contre les peuples qui l’entourent, 6 guerres dont le bien-fondé aurait du mal à être démontré. État qui chérit la mort comme l’a montré l’historienne Idith Zertal dans son livre de 2002, « La Nation et la mort », État faisant semblant d’avoir peur qu’Hitler renaisse de ses cendres pour implanter — à la barbe de tous les antisémites qui sont bien sûr partout — ses colonies sur une terre qu’ils se sont accaparée grâce à la complicité et à l’hypocrisie de « la communauté internationale » (qui n’était alors que le regroupement des états impérialistes et colonisateurs), et que tout le monde loue, racistes compris, puisqu’autrefois « désertique », la sueur de ces « hommes nouveaux » que furent parait-il, les sionistes, l’a fait fleurir !

 

Et que ce pays fleuri serait encore menacé d’une Shoah du côté de l’Iran mollahtisé après avoir été menacé du côté de l’Irak sadamisé et du Beyrouth O. l.p.isé. Pour l’historien sérieux, c’est Israël qui, par sa présence déstructurante au Moyen-Orient, est le principal responsable des tueries qui s’y déchainent et qui, par là, gagnent le monde entier. Sans ce massacre acté symboliquement sur le 6 pour frapper les foules (étrange Bereschit [1] que ne commente désormais plus aucun érudit, et qui nous hante), le sionisme, suprématisme contemporain, n’aurait sans doute pas eu le même visage. Eichmann aurait fini ses jours en Argentine et pas au bout d’une corde comme le souhaitaient les meilleurs penseurs juifs de l’époque parmi lesquels Anna Arendt, qui comprit, et eux avec elle, la mascarade à laquelle ils avaient assisté…

 

Comme l’a dit il y a peu un rabbin français à l’humour très juif : « Si la Shoah n’avait pas existé ils (les Juifs) l’auraient inventée ».

 

Ces quelques lignes qui pourraient être suivies de milliers d’autres, étaient pour dire à nos historiens révisionnistes de l’histoire récente qui nous gavent de nouveautés événementielles comme nos managers nous gavent de nouveaux produits, ceci : Vos guerres, votre respectable érudition sur tel détail technique ou diplomatique ça ne ressuscitera pas les morts, mais surtout ça ne rendra pas plus sages nos chefs d’aujourd’hui embourbés dans leurs bêtises, leur arrogance et leur haine recuite !

 

Au lieu de vous torturer, ô historiens, à démontrer que tel avion était supérieur, tel tank décisif, telle tactique géniale, tel ministre de l’armement veule, tel Blum lâche, tel Pétain vieillard haineux, tel roi du Danemark un héros, notre Mitterrand une francisque cachée, Staline un salaud sanguinaire et Churchill la réincarnation d’une Jeanne non plus d’Arc, mais de l’Oxfordshire, voire même de tout l’Occident chrétien et doué d’une angélique intelligence, etc, etc. rappelez-nous plutôt que Marc Bloch n’a pas débloqué assez avec son « Etrange défaite », qu’Annie Lacroix Riz va encore plus loin et n’est pas lue hélas puisqu’elle est boycottée par l’établissement.

 

Expliquez-nous plutôt pourquoi vous ne voyez plus le monde dans lequel vous vivez et dont l’horreur dépasse l’horreur de la 2e GM. Que les camps de concentration sont désormais à l’air libre dans les mines de diamants du Congo ou du Libéria, en Palestine au bord de notre Méditerranée, sur les côtes de l’Inde où on échoue nos navires obsolètes pour les faire désosser par des fourmis sous-humaines et sous payées, au Bangladesh où s’effondrent de prétendus « ateliers textiles » qui ne sont que des prisons de béton mal coulé, sur les hommes qui dedans y tissent, en Chine où des esclaves aussi jaunes que ceux de Tokyo ou de Hanoi se tuent à la tâche pour nous inonder de leur bas de gamme que nos firmes leur ont commandés pour les vendre aux gagne-petit et aux chômeurs de nos villes, dans nos campagnes où fleurissent, comme l’a dit Élisabeth de Fontenay, philosophe peu suspecte d’outrance, des « camps de concentration » pour animaux et qui estime que des élevages de 20 000 poulets en des cages minuscules, c’est digne du nazisme. Sur les pas de l’Arménienne 1915, de la juive 1941-45, de la Slave, mêmes dates, de la Cambodgienne 75, de la Rwandaise 94, plusieurs grosses Shoah ont déjà eu lieu, d’autres pointent leur nez à l’horizon, d’autres accélèrent le pas, et s’installent aujourd’hui à l’est, sur les Marches de l’Empire où à peine cinq mille civils Ukrainiens ont trouvé la mort tués par des soldats tout autant Ukrainiens, tandis qu’un million cinq cent mille se sont réfugiés en Russie (une bagatelle, pensez donc !).

 

Y en aura pour tout le monde du gaz et du « petit four », les enfants, mais en plus perfectionné ! Ça viendra du ciel comme des cerfs volants rapides réalisant des frappes chirurgicales ciblées sur la tumeur.

 

Promis, il n’y aura pas de jaloux, chacun aura sa part et tous l’auront entière ! Plus de Kz, longs à construire et finalement déficitaires, on vous les livrera au salon les « Kz », chez vous bien au chaud !

 

Rappelez-vous Dresde au phosphore, sujet tabou, pensez au Tokyo incendié pour rien ou trois cent mille Japonais innocents furent assassinés en un jour avec le même produit et que ledit produit sert à nettoyer Gaza tous les deux ou trois ans… C’était du « bon boulot » hein monsieur Fabius ?… Et c’était pas encore de l’Al Nosra, ces rats fanatiques qui prient Allah, mais du made in USA ! Oubliez aussi le Vietnam qui fut écrabouillé par un tonnage de bombe supérieur au tonnage largué sur tous les théâtres d’opérations pendant le 2e GM et empoisonné par l’agent orange pour plusieurs générations. Toujours du made in USA. Quelques historiens vont-ils enfin le dire, le crier, le hurler que ce pays « démocratique » assassine les hommes, les femmes et les enfants par millions depuis 1945 ?

 

Et pour finir le panorama de l’horreur, faisons une petite excursion en révisionnisme, mais en révisionnisme-négationniste. Pas celui bien sûr de la narrative qui mit en jeu, Faurisson et ses amis et dont les médias firent et font toujours leurs choux gras. Ce négationnisme fleurit en ce moment sur notre continent comme le souligne le site Dedefensa.org sous la plume de Philippe Grasset : « Il s’agit des interventions diverses de dirigeants polonais et ukrainiens niant le rôle de l’URSS (de la Russie) dans l’acte fondamental de la victoire sur l’Allemagne nazie. Là-dessus s’est greffée une autre offensive de pure communication, et d’ailleurs avec des résultats mitigés, qui est celle du boycott des cérémonies du 9 mai par la majorité des chefs d’État et de gouvernement du bloc BAO (bloc américano-occidental). La grossièreté des premières attaques de négationnisme n’a d’égale, comme on le sait bien, que la grossièreté de la majorité des chefs d’État concernés du bloc BAO se rangeant comme des moutons stupides aux ordres de Washington, Washington suivant également comme une vache stupide les attaques hystériques des diverses marionnettes polono-ukrainiennes. Cette situation absolument pathétique représentant pour les Russes (en plus du négationnisme), une attaque par l’injure, la calomnie, l’insulte ». (Voir aussi le 13 janvier 2015 et le 21 janvier 2015)

 

Voilà le bref tour d’horizon réviso-négationniste !… Le chroniqueur du vingt-deuxième siècle, lorsque tous ceux qui lisent ces lignes seront morts, appellera l’Histoire que nous vivons depuis 1914, et qui poursuit son galop furieux, La guerre de 100 ans ! Et les survivants diront plus tard encore, l’œil mouillé et la figure triste : « Ah non, plus jamais ça », mettons vite des fleurs aux fusils !

 

Maintenant, si les femmes d’Hitler vous passionnent, si vous êtes tenté par une thèse sur « La diplomatie suédoise de mai 1940 à juillet 1944 », ou sur le rôle de la fille de Staline à Stockholm, on ne va pas vous l’interdire. Il est interdit d’interdire, mais ça dépend quoi et à qui !… Lisez, lisez l’Histoire, lisez si vous voulez l’« Histoire spectacle » qui abonde aujourd’hui, vous êtes libres, de plus en plus libres. Et « la liberté vous affranchira ». Comme disait l’Autre.

 

 

 

Par Cosette - oulala.info - le 4 juin 2015

 

NOTES

 

(1) P.O.T.U.S: « president of the United States »

(2) bereshit bara elohim… premiers mots hébreux de la Tora. Le mot bereshit peut se traduire de plusieurs façons et suscite pour cette raison des commentaires subtils de tout le livre par les érudits. Le chiffre proposé par Raul Hilberg, spécialiste reconnu de l’« Extermination des Juifs d’Europe », ne s’élève qu’à 5,1 millions de personnes. Ce chiffre a été arrondi à 6 pour frapper les imaginations juives pour qui le chiffre 6 a un sens religieux et métahistorique.

 

D’une façon générale, le chiffre des morts est sujet à caution dans tous les conflits. Dans les années cinquante et soixante, l’URSS indiquait 22 millions de morts dans la 2e GM. Ce chiffre, tout en étant important pour la « propagande victimaire », était sans doute volontairement sous-estimé pour des raisons aussi de propagande. Il ne fallait pas que les ennemis de l’URSS croient à son affaiblissement définitif, que le pays avait été saigné à blanc par les nazis. Ce sont des historiens — allemands surtout — qui dans les années 80 et 90 le feront remonter à 27, voire au-delà jusqu’à 30 puisque le comptage ne serait pas clôt.

 

 

PS. Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que son ou ses auteurs.

 

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Qui a signé la condamnation à mort de la France en 1940 ? (partie I/II)

Qui a signé la condamnation à mort de la France en 1940 ? (partie I/II) | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : chars allemands en France. Ni Paris ni Londres ne s’attendaient à ce que Hitler ne se risque à une véritable attaque de l’Occident. Ce qui explique pourquoi ils sont tombés si rapidement.

 

 

Qui a signé la condamnation à mort de la France

en 1940 ? (partie I/II)

Par Nikolay STARIKOV (Russie)

 

 

C’est quelque chose que vous devriez savoir : chaque fois que nous aurons à choisir entre l’Europe et le Grand Large, nous choisirons toujours le Grand Large.

Winston Churchill [1]

 

Il avait suffi d’un revers sur le continent pour que la Grande-Bretagne voulût s’absorber dans sa propre défense ».

Charles de Gaulle [2]

 

Le 6 octobre 1939, deux semaines après la chute de Varsovie et la fin de la campagne de Pologne, Hitler a parlé au Reichstag :

 

« Mon effort principal a été de débarrasser nos relations avec la France de toute trace de mauvaise volonté et les rendre supportables pour les deux nations… L’Allemagne ne demande rien d’autre à la France… J’ai même refusé d’évoquer le problème de l’Alsace-Lorraine… En France, j’ai toujours exprimé mon désir d’enterrer pour toujours notre ancienne inimitié et de rassembler ces deux nations, qui ont toutes deux un passé si glorieux…

J’ai consacré au moins autant d’efforts pour construire une entente anglo-allemande, et, mieux encore, une amitié anglo-allemande. À aucun moment et en aucun lieu, jamais, je n’ai agi à l’encontre des intérêts britanniques… Aujourd’hui encore, je crois qu’il ne peut y avoir de paix véritable en Europe et dans le monde que si l’Allemagne et l’Angleterre arrivent à s’entendre. (William Shirer. The Rise and Fall of the Third Reich , p. 576)

 

 

En lisant la transcription de l’allocution de Hitler, on pourrait penser qu’il s’agit des sentiments du plus grand Pacificateur de tous les temps et de toutes les nations, et non du discours du plus grand criminel de l’histoire de l’humanité.

 

Au cours de sa carrière politique, le Führer a parlé souvent et longuement de paix, tout en se préparant pour la guerre. Mais il y avait quelque chose de spécial au sujet de ce discours. C’était comme s’il parlait à d’invisibles associés à Londres et à Paris, essayant de les convaincre en expliquant une fois de plus sa position, pour tenter d’influencer leur décision, bien qu’il y a peu de doute qu’il la connaissait déjà.

 

Quel était le but de Hitler, en faisant ce discours ? Se défendre devant les générations futures ? Afficher son désir fictif de paix devant la nation allemande, afin que plus tard, il lui soit plus facile de lancer son peuple dans l’enfer de la plus terrible des guerres ? C’est possible. Mais il me semble que ceux auxquels était destiné ce discours ne représentaient que quelques dizaines de personnes qui tentaient d’évaluer la politique de la Grande-Bretagne et avec elle, les futurs événements de l’histoire.

 

Pourquoi cette guerre en Occident devrait-elle avoir lieu ? Pour la restauration de la Pologne ? La Pologne du traité de Versailles ne ressuscitera jamais… La question du rétablissement de l’État polonais est un problème qui ne sera pas résolu par une guerre en Occident, mais exclusivement par la Russie et l’Allemagne… Il serait insensé d’anéantir des millions d’hommes et détruire des biens valant des millions afin de reconstruire un État qui, dès sa naissance même, a été appelé à avorter par tous ceux qui ne sont pas d’origine polonaise.

 

Quelle autre raison existe-t-il ?…

 

Si cette guerre doit vraiment être menée uniquement pour mettre en place un nouveau régime en Allemagne… alors des millions de vies humaines seront sacrifiées pour rien… Non, cette guerre en Occident ne peut pas régler tous les problèmes… (ibid., 641)

« à aucun moment et en aucun lieu, jamais, je n’ai agi à l’encontre des intérêts britanniques » prétend Hitler.

 

Quels mots étranges ! Qu’essayait-il de rationaliser devant ceux qui avaient déclaré la guerre à son pays ? « Les intérêts allemands ne sont pas contraires aux intérêts britanniques », c’est ce qu’il aurait dû dire. Avec un « mais » – seulement si Adolf Hitler avait lui-même pris le pouvoir dans son propre pays et que personne d’autre que les industriels allemands n’avaient mis la main dans sa carrière. Mais nous avons déjà montré comment l’Angleterre, la France et les États-Unis ont joué un rôle dans la mise en place du régime nazi.

 

Ainsi, Adolf Hitler était en train de justifier devant ses sponsors britanniques le fait qu’il était en train de s’affranchir de leur contrôle et qu’il allait couper la « laisse ». Et il essayait d’argumenter avec un point important : malgré ce qui est arrivé, il n’avait pas empiété sur leur empire et voulait seulement traiter avec eux comme un égal. C’est ce que voulaient dire ses observations sur le fait que l’Occident n’avait pas besoin d’une guerre.

 

Mais les discours d’Hitler n’étaient pas un appel pour la paix. C’était une tentative pour secouer les Britanniques et les Français et les sortir de leur réticence obstinée à faire de l’Allemagne un partenaire à part entière sur la scène politique internationale. Leurs différences se résumaient à quelque chose de très simple : Hitler voulait d’abord s’assurer qu’il recevrait un traitement d’égal à égal, et alors seulement il serait prêt à frapper la Russie, qu’il avait toujours haïe.

 

Mais les dirigeants occidentaux refusaient d’accueillir les Allemands à leurs côtés à la même table, tant que Berlin ne s’était pas acquitté de son devoir d’écraser la Russie/l’USSR. Ils voulaient que Hitler retire les troupes allemandes du territoire polonais et restaure l’État polonais. Dans quel but ? Afin d’atteindre l’objectif de longue date de la politique occidentale, qui devait provoquer un conflit entre l’Allemagne et la Russie. Après tout, il était peu probable que Staline accepte de rendre tout simplement les terres qui avaient été cédées à l’Union Soviétique avec le Pacte de non-agression germano-soviétique. Les conditions de la « restauration de la Pologne » sonnaient bien, mais en fait, n’avaient rien à voir avec la paix sur le continent européen, mais étaient plutôt pour remplacer une guerre « étrange » par une autre, plus « correcte ».

 

Les pensées que Hitler a exprimées du haut de la tribune du Reichstag le 6 octobre 1939 avaient déjà été relayées aux dirigeants du Royaume-Uni et des États-Unis par l’entremise de canaux confidentiels. Le 26 septembre 1939, Hitler a personnellement chargé Hermann Göring de la nécessité de communiquer ces idées à Londres via un intermédiaire le Suédois Birger Dahlerus. Dans le même temps, le Führer utilisait un magnat du pétrole américain, William Rhodes Davis, pour transmettre ses propositions au Président Roosevelt. Ainsi, les propositions de paix d’Hitler étaient destinées à tomber sur un sol très « fertile ». Ce qui signifie qu’il y avait de bonnes chances pour que le chef allemand voie l’Occident changer de position et accepter de discuter les conditions préalables pour que l’Allemagne rejoigne l’ordre existant du monde anglo-saxon. C’est pourquoi le discours d’Adolf Hitler avait tant d’accents pacifiques, assez pour que l’on puisse l’attribuer à n’importe quel éminent « militant pour la paix mondiale. » Le lendemain, les gros titres ont fait la une de l’ensemble des journaux allemands : « Volonté de l’Allemagne pour la paix », « L’Allemagne ne veut la guerre ni contre la France ni l’Angleterre – aucune autre réclamation, sauf pour les colonies ». « Réduction des armements » (ibid., 642)

 

Maintenant, les gouvernements de la Grande-Bretagne et de la France pourraient, du point de vue du Führer, prêter main-forte au troisième Reich sans perdre la face. Après tout, ce n’était pas eux qui avaient demandé la paix, mais l’Allemagne elle-même. Donc, les ouvertures de paix d’Hitler à l’Occident étaient très probablement tout à fait sérieuses. Mais avec l’intention, plus tard, de les transformer en une guerre avec l’Est. Mais les initiatives du Führer sont restées sans réponses. Ou plutôt, la réponse fut non. Le lendemain, le 7 octobre 1939, le Premier ministre français Édouard Daladier dit à Hitler que la France ne déposerait les armes que quand des garanties pour une « paix réelle et la sécurité générale » auraient été obtenues (ibid., 643). Le 12 octobre 1939, le Premier ministre britannique Neville Chamberlain qualifie les propositions d’Hitler de « vagues et incertaines ». Mais ce que l’Anglais a ajouté ne devrait pas être incompris. Le dirigeant britannique a déclaré que si l’Allemagne voulait la paix, « des actes – pas seulement des mots – devraient suivre. » Hitler devait montrer à Londres des « preuves convaincantes » qu’il voulait vraiment la paix, c’est-à-dire, qu’il devait attaquer l’URSS.

 

Que pouvait faire Adolf Hitler ? Il a offert la paix et celle-ci avait été rejetée. Il ne lui restait plus qu’à se préparer à se battre. Donc, il a attendu trois jours, ensuite il a donné l’ordre d’élaborer un plan pour balayer l’ennemi qui était le plus proche, celui qu’il avait à portée de main – la France.

 

Nous ne saurons jamais ce que Adolf Hitler voulait vraiment ou à quel point ses intentions de décimer les Français étaient sérieuses. Mais en regardant certains faits, nous pouvons discerner que son idée principale était encore de négocier avec l’Occident. Quels sont les faits ? Par exemple, si Hitler avait vraiment voulu se battre contre Londres et Paris, il n’aurait pas empêché les marins allemands de mener à bien ce qui aurait dû être une mission sans ambiguïté, c’est-à-dire, couler les navires ennemis.

 

Mais la marine allemande a commencé les combats avec un tel héroïsme que le Führer a dû rapidement intervenir afin de freiner ses capitaines trop zélés. Au cours de la première semaine de la guerre, les Allemands ont coulé 11 navires, pour un total de 64 595 tonnes. Si cela avait continué, il n’y aurait plus eu, bientôt, que des sous-marins allemands autour des îles britanniques. Après la première semaine, il y eut alors un véritable miracle : le tonnage des navires anglais qui furent coulés pendant la deuxième semaine de la guerre ne s’élevait plus qu’à seulement 51 561, puis 12 750 tonnes dans la troisième semaine et seulement 4 646 tonnes à la quatrième (ibid., 635).

 

Qu’est-ce qui a conduit à cette perte d’efficacité des sous-marins allemands ? Peut-être les Britanniques avaient-ils appris à les couler ? Ou les capitaines des navires britanniques étaient-ils devenus plus prudents et plus expérimentés ? Non, les marins britanniques eux-mêmes ont été surpris par ces chiffres. Mais ce n’est pas difficile de comprendre comment ce « miracle » s’est produit. Hitler a demandé à ses commandants de marine de ne pas couler les navires anglais et français ! L’Amiral allemand Erich Raeder note dans son journal que la politique générale a été pour l’essentiel « de faire preuve de retenue jusqu’à ce que la situation politique dans l’ouest soit devenue plus claire » (ibid., 636). Il y avait un incident bien connu, dans lequel un capitaine de sous-marin allemand a demandé la permission d’attaquer un navire de guerre français, le Dunkerque, qui était dans une position vulnérable, mais la permission lui a été refusée. [3] le Führer ayant personnellement interdit l’attaque !

 

L’histoire de l’attaque de Hitler contre la France semble tout aussi improbable. Hitler avait tout d’abord programmé l’offensive pour le 12 novembre 1939 [4], mais elle n’a en fait eu lieu que le 10 mai 1940. Au cours de cette période, Hitler a reporté l’offensive 20 fois ! [5] (il est intéressant de noter que le premier retard dans l’offensive s’est produit après la tentative d’« assassinat préventif » contre Hitler orchestré par des agents secrets britanniques le 8 novembre 1939 dans la salle de la bière Bürgerbräukeller à Munich).

 

Comment les Britanniques et les Français se sont-ils préparés à repousser son agression ? Parfois, il semblait que jusqu’à la fin ils ne pouvaient simplement pas croire que le Führer se déciderait à bouger. Alors même que les combats faisaient rage en Norvège entre les forces allemandes et britanniques, les Britanniques ont toujours gardé leurs avions au sol. Seuls quelques avions ont effectué quelques raids – dans un premier temps au cours de la journée et puis surtout pendant la nuit. Durant ces sorties, les avions britanniques ont continué à lâcher d’innombrables tracts de propagande destinés au public allemand. Et cette idylle dura jusqu’en mai 1940, c’est-à-dire jusqu’au début de l’offensive allemande.

 

 

 

Par Nikolay STARIKOV (Russie)- ORIENTAL REVIEW - le texte original a été adapté pour la traduction en anglais par ORIENTAL REVIEW - traduit par Avic – Réseau International – le 26 mai 2015

 

Source : ORIENTAL REVIEW publie en exclusivité des chapitres provenant de la recherche documentaire de Nikolay Starikov « Qui a poussé Hitler à attaquer Staline » (Saint-Pétersbourg, 2008). M. Starikov est historien russe et activiste civil. Le texte original a été adapté pour la traduction en anglais par ORIENTAL REVIEW

 

NOTES :

[1] Charles de Gaulle, The Complete guerre mémoires de Charles de Gaulle (New York : Carroll & Graf Publishers, 1998) 557.

[2] ibid.. , 59.

[3] Albert Speer. À l’intérieur du troisième Reich. Mémoires (New York : Simon & Schuster, 1997) 165.

[4] Franz Halder. Le journal de guerre de Halder, 1939-1942 (Novato, CA: Presidio Press, 1988) 672.

[5] Hans-Adolf Jacobsen, 1939-1945. Belaïa Mirovaïa Voina / / Vtoraya Mirovaïa Voina : Dva Vzglyada. 13.

 

Koter Info's insight:



Voir la partie II/II ici : http://sco.lt/5c1LRh


No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Le Luxembourg compte-t-il envahir la Russie ?

Le Luxembourg compte-t-il envahir la Russie ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Image : Grève du rail ? Et on fait comment pour transporter notre pognon au Luxembourg ? Crédit : http://www.icij.org

 

 

 

Le Luxembourg compte-t-il envahir la Russie ?

 

Jean-Claude Juncker, depuis novembre 2014 à la tête de la Commission européenne, a proposé la formation d’une armée européenne afin de « montrer [aux Russes] que nous sommes sérieux dans notre volonté de défendre les valeurs de l’Union européenne ».

 

Comme semble l’indiquer le scandale « LuxLeaks », M. Juncker, en tant que ministre des Finances et Premier ministre du Luxembourg, aurait couvert un des plus grands mécanismes d’évasion fiscale du monde au service des grandes entreprises, sans doute en confondant les « valeurs de l’UE » avec les « valeurs boursières »...

 

Évidemment, si l’appel de M. Juncker restait lettre morte, il pourrait toujours mobiliser l’armée du Grand Duché du Luxembourg où le Grand Duc (rien à voir avec le hibou) Henri de Nassau commande un total de 800 soldats, c’est à dire un peu moins que les vigiles employés pour protéger les agences bancaires...

 

Cette armée, dont personne ne conteste ni le courage ni la détermination, ferait-elle mieux que ses prédécesseurs ? Il est permis d’en douter.

 

Rappelons que ce n’est pas pour rien que la Russie a été surnommée « le tombeau des Empires ». La Grande Armée de Napoléon, composée de 540.000 soldats, dont 300.000 Français et Allemands de Rhénanie, 95.000 Polonais, 35.000 Autrichiens, 30.000 Bavarois, 20.000 Saxons, 17.000 Westphaliens, 15.000 Suisses, 9.800 Danois et Norvégiens, 4.000 Portugais et 3.500 Croates, en se lançant en direction de Moscou en 1812, y a échoué en à peine quelques mois.

 

Là où Napoléon avait échoué, Hitler croyait toutefois pouvoir réussir. En 1941, c’est 4.000.000 d’hommes, avec d’importants contingents italiens, hongrois, slovaques, roumains et autres qui tentent leur chance. Leur sort ne fut pas plus glorieux.

 

L’UE se targue d’avoir été appelée à exister pour garantir la paix en Europe.


Elle a même réussi à se faire décerner, par un mécanisme dont la transparence est aussi claire que les finances du Luxembourg, le prix Nobel de la Paix 2012 pour avoir « contribué pendant plus de six décennies à promouvoir la paix et la réconciliation, la démocratie et les droits de l’homme en Europe ».

 

Et enfin, s’il y a une dernière chose qu’il faut rappeler aux Européens, c’est qu’une grande partie de la Russie se trouve en Europe, et que l’Europe elle-même fait partie de l’Eurasie.

 

 

 

Par la Rédaction de Solidarité & Progrès – le 12 mars 2015.

Koter Info's insight:


Chère, très chère UE !


No comment yet.