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LA GUERRE... OU LE GOUVERNEMENT DE LA PEUR

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Illustration : chaos-controle.com


 

 

LA GUERRE... OU LE GOUVERNEMENT DE LA PEUR

Par Michel Lhomme

 

D’après un officier de l’OTAN, nous serons probablement en guerre cet été, mais avec de la chance, elle ne sera pas nucléaire. Certes, il ne s’agit pas d’une annonce officielle, mais d’une information révélée à John Schindler, ancien analyste de la NSA et officier du contre-espionnage par un haut gradé de l’OTAN. Il a alors souhaité partager cette information sur Twitter. 

 

S’agit-il simplement du ressenti d’un officier et d’un zèle professionnel ou y a-t-il de réelles raisons de s’attendre à une guerre imminente ? En tout cas, dans le contexte de tensions croissantes dans plusieurs régions du monde avec des guerres régionales, des guerres par procuration entre les deux axes, des provocations de part et d’autre, des manœuvres militaires de plus en plus régulières et massives pour se préparer au combat, on ne peut pas dire que l’ambiance générale sur la scène internationale soit à l’apaisement. On sent bien qu’il ne manque plus qu’un événement déclencheur pour mettre le feu aux poudres. Le seul espoir de détente est pourtant la fin du mandat de Barack Obama qui doit justifier son prix Nobel de la Paix alors que pendant ce temps, les faucons s’activent autour de la candidature d’Hillary Clinton aux primaires démocrates.

 

La Russie, qui est ouvertement dans une démarche active de préparation à une guerre mondiale, (si vis pacem para bellum) a récemment lancé un pic assez caustique à l’attention des Occidentaux par le biais du Premier ministre russe Dimitri Rogozine. « Je plaisante toujours à ce sujet. Ils ne nous donnent pas de visa, ils ont pris des sanctions contre nous, soit. Mais les chars n’ont pas besoin de visa », a-t-il lancé sur le ton de l’humour pendant une émission diffusée dimanche soir sur la chaîne publique Russia 1, précisant par ailleurs que le bouclier nucléaire russe est très bon, « plus puissant que n’importe quel autre ». La Russie comme la Chine se placent dans une démarche défensive face aux menaces occidentales

 

La semaine dernière, le journal chinois Global Times a affirmé qu’une « guerre est inévitable » avec les États-Unis sur la mer de Chine méridionale si Washington continue à exiger l’arrêt de la construction d’îles artificielles par Pékin, le gouvernement chinois installant une sorte de maillage d’îles forteresses en fer à cheval tout au long de ses côtes. Pékin dit aussi « se préparer minutieusement » à un conflit avec les États-Unis. Le Global Times, influent tabloïd populaire au ton nationaliste qui est la propriété du Quotidien du peuple, l’organe officiel du PC chinois, a en tout cas estimé dans un éditorial que la Chine est résolue à terminer les travaux entrepris en particulier dans l’archipel des Spratleys, en mer de Chine méridionale et la semaine précédente, les autorités chinoises s’étaient déclarées « fortement mécontentes » du survol de la zone par un avion-espion américain. Washington et Pékin se sont mutuellement accusés d’alimenter l’instabilité dans la région. Par ailleurs, les stocks d’or de la Chine n’ont jamais été aussi élevés. Or, en quelques jours, il suffirait à la Chine de quelques mouvements boursiers pour mettre l’économie américaine surendettée à genoux.

 

 

En Amérique du Sud, la Chine va encore plus loin. Non contente de financer le canal du Nicaragua, elle vient d’annoncer un deuxième projet transatlantico pacifique qui traverserait le Brésil et le Pérou en brisant une seconde fois le monopole du canal de Panama.

 

En visite au Brésil, le Premier-Ministre Chinois, Li Keqiang a effectivement signé pour plusieurs milliards de dollars d’accords économiques dont le plus important est le financement d’une voie ferrée transcontinentale qui va relier le Brésil au Pérou c’est-à-dire l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique et par conséquent à l’Asie. S’il s’agit dans un premier temps de favoriser les exportations brésiliennes de produits agroalimentaires comme le soja et la viande, cette voie ferrée devrait aussi devenir un nouveau corridor, le deuxième sous contrôle chinois, entre les deux océans. Or, cette voie ferrée concernera aussi des exportations minières, des produits industriels et des dérivés pétrochimiques produits à partir des gisements off-shore de la façade atlantique du Brésil. Elle drainera aussi les minerais et le gaz péruviens. À noter que le Président bolivien, le gauchiste Evo Morales, s’est insurgé contre le choix du Pérou comme unique espace de transit vers l’océan Pacifique et affirme qu’une voie ferrée désenclavant la Bolivie aurait été moins chère à construire et plus rentable à exploiter.

 

En tout cas, au Pérou, curieusement, des associations indigénistes soutenues par de grandes ONG occidentales comme WWF ou Greenpeace sont sorties immédiatement de leur silence pour manifester leur opposition au projet. C’est aussi le cas au Brésil où parmi les opposants au projet, on retrouve Paulo Adario, directeur des campagnes Amazonie de Greenpeace, soupçonné sur place d’être un agent de la NSA. Du point de vue géopolitique, cet accord chino-brésilien est en tout cas la victoire de l’école géopolitique dite « « méridionaliste » » qui préconise le développement des relations sud-sud à l’Université de Sao Paulo. Son principal penseur est le géopolitologue brésilien, André Martin.

 

Les ONG environnementalistes sont, en fait, de plus en plus le cheval de Troie des  États-Unis et de l’Occident et ce n’est pas pour rien que Vladimir Poutine a promulgué récemment une loi contre toutes les ONG étrangères dont l’activité représente selon lui une menace pour la Russie et sa capacité de défense. Comme le souligne la présidente du Sénat russe, Valentina Matvienko, les ONG « s’ingèrent dans les affaires des États souverains » et ce sont elles qui sont responsables des « coups d’État » soudain, des « révolutions orange » ou des « printemps arabes » de la colère démocratique.

 

 

 

Par Michel Lhomme - metamag.fr – le 4 juin 2015.

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Cinquante-quatre milliards de dollars et 190 000 employés : Qui est-ce ?

Cinquante-quatre milliards de dollars et 190 000 employés : Qui est-ce ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Cinquante-quatre milliards de dollars et

190 000 employés : Qui est-ce ?

 

Les Nations-Unies, leurs employés actifs, leurs retraités et leur fonds de pension ! Il y a 200 fonctionnaires des Nations-Unies pour gérer ce fonds en collaboration avec une quinzaine de banques dont l’une des plus impliquées est JPMorgan Chase. Comme dans toutes les circonstances similaires où il y a beaucoup d’argent à manipuler, les malversations sont inévitables, l’immunité diplomatique facilite les passe-droits et autres combines douteuses. Par exemple 25 % des fonctionnaires et des retraités de l’ONU perçoivent un salaire ou une pension libellés en francs suisses et naturellement domiciliés sur un compte parfaitement légal dans un établissement bancaire en Suisse, pays dont les valeurs morales sont irréprochables comme chacun sait, bizarre !

 

Ivan Pictet, descendant des fondateurs de la banque genevoise éponyme était depuis 14 mois président du comité d’investissement du fonds dont il qualifiait le fonctionnement de « byzantin »*. Il a démissionné discrètement sentant le vent tourner ou bien par respect pour la réputation de sa banque qui aurait peut-être pu tremper dans des magouilles indescriptibles…


Naturellement on ne le saura jamais, surtout pas les contribuables du monde entier qui financent ce monstre tentaculaire qualifié de « Machin » par De Gaulle… et il avait eu une vision très exacte de l’inutilité de cet organisme.

 

On se demande d’ailleurs à quoi sert ce Machin puisque les opérations de sécurité des Casques bleus sont largement supplantées par les Gis américains, les USA étant la nation mondiale la plus va-t-en-guerre qu’on n’ait jamais connu dans l’histoire depuis 100 ans et qui n’ont jamais été découragés par l’ONU dans leurs entreprises guerrières, trop facile les Américains ont un droit de veto.

 

Le Mexicain Sergio Arvizu s’est lancé dans d’obscures opérations financières avec la gestion du fonds de pension de l’ONU dans le but d’échapper à tout contrôle tant de l’office du Secrétaire général que du syndicat des employés de l’ONU. Mais oui ! Il y a un syndicat pour ces diplomates, on pourrait dire un syndicat imprégné de diplomatie…

 

Bref, cette ténébreuse histoire révèle un tout petit morceau de l’iceberg nauséabond que constitue le Machin, largement noyauté qui plus est par des gauchistes de tous bords et des écologistes qui ne se voilent même plus la face, en particulier au sein de l’IPCC, organisme officiel des Nations-Unies, mais en réalité incubateur des œufs pondus par les bêtes immondes que sont Greenpeace, le WWF et des milliers d’affidés de ces deux monstruosités qui ont leurs bureaux à l’ONU et dictent leurs lois aux diplomates. Il est donc évident qu’un gros scandale décrédibiliserait l’ONU si ce n’est déjà le cas. Et ce sera tant mieux pour le monde entier !

 

Reste à savoir si cette affaire glauque de gestion de quelques milliards de dollars assez borderline éclatera au grand jour. Espérons que le changement climatique, une invention des Nations-Unies, fera éclore une vilaine fleur mutante dont les effluves terrasseront ces parasites inutiles et nocifs.

 

 

Par jacqueshenry.wordpress.com – le 12 avril 2015

 

*Querelles byzantines : discussions interminables sur des points théologiques, passionnés, mais sans grand intérêt (Wikipédia).


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UE - Nouvelles règles anti-pollution pour les centrales au charbon : vers plus de mercure et de particules fines

UE - Nouvelles règles anti-pollution pour les centrales au charbon : vers plus de mercure et de particules fines | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : CC Seth Anderson

 

 

Nouvelles règles anti-pollution pour les centrales au charbon : vers plus de mercure et de particules fines

Par Olivier Petitjean, avec Ivan du Roy

 

En plus d’être une source majeure de gaz à effet de serre, le charbon brûlé dans les centrales pour produire de l’électricité est l’une des principales causes de pollution de l’air en Europe et dans le monde. Dioxyde de soufre, mercure, monoxyde d’azote, arsenic, plomb ou cadmium : ces particules présentes dans les fumées ont d’importantes conséquences sanitaires, puisqu’on estime à plus de 20 000 le nombre annuel de décès prématurés en Europe du fait de la pollution générée par les centrales électriques au charbon. 200 000 nourrissons européens naissent chaque année avec des niveaux de mercure dans le sang assez élevés pour perturber leur développement neurologique.

 

Dans le cadre de la révision de sa directive sur les émissions polluantes industrielles, l’Union européenne travaille sur de nouveaux standards de pollution de l’air qui s’appliqueront notamment aux centrales à charbon. Une instance appelée Bureau européen de prévention et réduction intégrées de la pollution (IPPC, selon l’acronyme anglais) est chargée de proposer ces nouvelles normes.

 

L’organisation écologiste Greenpeace a étudié la proposition mise sur la table par le « groupe de travail technique » de l’IPPC. Surprise ! Elle découvre que les normes en discussion, si elles entraînaient bien une réduction des émissions des centrales les plus nocives, restent bien inférieures à celles en vigueur aux États-Unis, au Japon... et même en Chine ! Ce pays est pourtant souvent présenté comme le plus mauvais élève de la planète dans ce domaine, malgré des normes ambitieuses qui ne semblent pas, pour l’instant, véritablement respectées.

 

 


Cinq fois plus de mercure, deux fois

plus de particules fines

 

Les normes proposées à l’Europe sont également inférieures aux émissions actuelles des centrales au charbon les plus modernes. Selon Greenpeace, elles autoriseraient des émissions de dioxyde de soufre cinq fois supérieures à celles des meilleures centrales actuelles. Pour le monoxyde d’azote, le plafond est 2,5 fois plus élevé, cinq fois plus pour le mercure, et deux fois plus pour les particules fines. Les centrales à charbon européennes pourraient, par exemple, émettre entre 75 mg/Nm3 et 130 mg/Nm3 – microgramme par normomètre cube, l’unité de mesure d’un gaz dans des « conditions normales de température et de pression » [1] – de dioxyde de soufre. Des normes deux à quatre fois plus élevées qu’au Japon ! Les poumons des Européens auraient-ils des capacités filtrantes supérieures ?

 

Comment expliquer ce manque d’ambition ? Pour Greenpeace, c’est le résultat de la pression des industriels, désireux de maintenir en fonction leurs centrales très anciennes... et très polluantes. C’est en Allemagne, au Royaume-Uni et en Pologne que se trouvent la plupart des centrales les plus sales. « La centrale de Bełchatów en Pologne remporte la palme des centrales les plus polluantes. L’Allemagne arrive juste après avec les centrales de Neurath et de Niederaussem. La centrale à charbon britannique de Drax arrive en sixième position. La Grèce et l’Italie comptent également des centrales parmi les dix plus polluantes en Europe, respectivement la centrale d’Agios Dimitrios (8e position) et celle de Brindisi Sud (9e position) », décrivait le site d’information Euractiv suite à la publication, en juillet 2014, du rapport Dirty 30, pointant les centrales électriques les plus polluantes d’Europe [2]. L’électricien français EDF en possède trois, au Royaume-Uni et en Pologne.

 

 

Des États noyautés par l’industrie du charbon

 

Une majorité de gouvernements semblent avoir choisi de soutenir la frilosité des industriels. Mais c’est surtout la composition du « groupe de travail technique » qui est surprenante. Y siègent 172 représentants des 27 pays membres, 137 représentants des industriels, 8 membres d’ONG et 25 représentants de la Commission européenne. Les industriels semblent minoritaires ? En apparence seulement : plusieurs délégations officielles nationales sont majoritairement composées... d’employés des grandes entreprises européennes les plus impliquées dans le charbon !

 

La délégation espagnole en compte huit sur douze (Iberdrola, Endesa), celle du Royaume-Uni cinq sur neuf (EDF, RWE, E.ON) et celle de la Grèce remporte la palme dans ce domaine puisque six de se ses sept représentants sont des employés de l’entreprise publique PPC, qui détient d’importants actifs dans le lignite. Qu’en disent les écologistes de Syriza ? L’entreprise publique française EDF est présente dans deux délégations officielles, celle de la Pologne et celle du Royaume-Uni ! Résultats : les représentants de l’industrie sont majoritaires : 183 membres sur 352 y portent la voix et les intérêts du secteur privé.

 

L’influence des lobbies du charbon va encore plus loin. Greenpeace montre que les contributions du ministère de l’Environnement espagnol et de l’Agence de l’environnement irlandaise ne sont qu’un copier-coller des positions du lobby Eurelectric, qui représente les grandes compagnies d’électricité européennes. La France est l’un des rares pays, avec l’Allemagne, la Suède ou les Pays-Bas, qui ne comptent pas d’employés d’entreprises privées dans sa délégation officielle. Elle fait cependant partie des pays qui ont également poussé à l’affaiblissement des standards. Les seuls bons élèves, selon Greenpeace, sont les Pays-Bas, la Suède et l’Autriche. Les nouvelles normes en cours de discussion seront validées par les États membres et la Commission européenne entre septembre 2015 et janvier 2016. Qui, des anti ou des pro pollutions, sortira vainqueur ?

 

 

 

Par Olivier Petitjean, avec Ivan du Roy - bastamag.net – le 13 mars 2015

 

Le rapport complet réalisé par Greenpeace est disponible ici (en anglais) [3].


Notes :

[1

Une mesure équivalente à un mètre cube.

[2

Voir le rapport réalisé par plusieurs ONG, dont WWF.

[3

Voir aussi le résumé du Guardian.

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Quand Greenpeace se prend les pieds dans le corail

Quand Greenpeace se prend les pieds dans le corail | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos 1 & 2 : où se trouve le terminal d’Abbott Point dans cette vue de Google Earth prise à 340 km d’altitude ?

Photo 3 : photo : bloomberg.com - photographe : Tom Jefferson/Greenpeace


 

Quand Greenpeace se prend les pieds dans le corail

 

L’entreprise Adani qui contrôle le Bassin Galilée, probablement le plus grand gisement de charbon du monde, dans l’État du Queensland (Australie), envisage de doubler les capacités du terminal d’Abbott Point près de Bowen, entre Mackey et Townsville. Ce point est situé à plus de 50 miles nautiques de la Grande Barrière de Corail, patrimoine mondial de l’humanité.

 

Mais il se trouve qu’il n’est pas très loin non plus d’un bled appelé Airlie Beach, haut lieu du tourisme déjanté international et l’un des points d’où l’on peut embarquer pour aller passer la journée à admirer les coraux après environ deux heures de navigation sur une mer calme puisqu’elle est protégée de la houle du Pacifique par cette barrière de corail.

 

Dans les pubs d’Airlie Beach la bière XXXX Heavy et le rhum (imbuvable) de Bundaberg coulent à flots pour le plus grand plaisir des marginaux venus du monde entier pour raconter ensuite qu’ils ont vu la grande barrière même s’ils n’ont ni pris le bateau ni barboté dans l’eau avec un masque pour admirer la faune sous-marine qu’ils ont trouvé très endommagée par les activités humaines et qu’il faut vite faire quelque chose pour la sauver. Voilà en gros la situation.

 

Quand l’entreprise minière Adani décide de doubler la capacité du terminal d’Abbott Point avec l’accord du Premier ministre actuel, un dénommé Abbott, mais ce n’est que pure coïncidence, il va de soi que les affidés de Greenpeace fréquentant Airlie Beach pour se livrer à des beuveries entrecoupées de joints ou d’autres trucs indicibles n’ont pas eu de répit en dénonçant ce projet scandaleux situé à « quelques encablures des coraux » sans oublier la poussière de charbon, mortelle pour ces mêmes coraux, mais pas pour les êtres humains comme chacun sait, qui pourrait endommager irréversiblement la faune, la flore et même le plancton.

 

Certes il y a des récifs coralliens autour des myriades de petits îlots parsemés le long de la côte, mais la grande barrière se trouve à plus de deux heures de bateau de cette côte soit à environ de 80 km. Difficile de comprendre le bien-fondé des récriminations des écologistes sinon qu’ils sont encore et comme toujours opposés à tout ce qui peut favoriser le développement, la création de richesses et l’amélioration du bien-être des humains.

 

Ce qui rend les écolos encore plus furieux c’est que le projet est financé en partie par l’Inde, gros importateur de charbon australien et troisième pollueur mondial en termes d’émissions de carbone. Quant aux poussières de charbon, c’est encore une invention de ces mêmes écolos emmenés en Australie par un obsédé du nom de David Booth, Directeur du Center for Environmental Sustainability à l’Université de Technologie de Sydney.

 

Environmental sustainability ça veut tout dire et ne rien dire du tout. C’est une lubie des écologistes formulée sous l’emprise de stupéfiants comme toutes leurs autres revendications. Le Consortium australo-indien GVK Hancock Coal a dénoncé une désinformation évidente des écologistes basée sur des a priori infondés au sujet des effets de l’extension du terminal de Abbott Point sur la Grande Barrière de Corail.

 

Lors de sa visite à Brisbane (sommet du G20 de Brisbane) en novembre dernier, Obama, qui n’en est pas à une pointe verbale démagogique près, invoquant la menace sur l’écosystème corallien que constitue le réchauffement climatique, s’est vu vertement remis à sa place par le ministre australien du Commerce. Autant dire qu’Obama n’a plus aucun pouvoir politique aux USA ni même dans le monde et il serait plus sage qu’il s’abstienne de faire ce genre de remarques.

 

Dans la situation actuelle, le Premier ministre Abbott joue sur la corde raide une partition qui doit mettre tous les partis d’accord, mais la « gauche » gouverne le Queensland et la partie n’est pas encore tout à fait gagnée encore que 30 milliards de dollars australiens de royalties versées à l’État chaque année en feront réfléchir plus d’un et aplanira les revendications écolos démagogiques des agitateurs.

 

Le consortium, conscient de la chute des cours du charbon (près de moins 50 % en deux ans) se prépare à déshumaniser l’extraction du charbon avec des machines automatiques. Caterpillar est sur le point d’entièrement automatiser une mine de fer dans l’État de l’Ouest (voir le lien), toujours en Australie, et ce sera sous peu le tour des mines à ciel ouvert gigantesques de charbon du bassin géant Galilée et des autres gisements, toujours dans le Queensland, un État qui regorge aussi d’or dans de nombreuses régions.

 

Et si les Nations-Unies notoirement pourries par le lobbying intense des écologistes modifiaient le statut de la Grande Barrière de Corail, il est évident que les Australiens n’en tiendraient aucun compte, ils sont maîtres chez eux, ont déjà dénoncé leur association au protocole de Kyoto et multiplient les projets d’exploitation d’uranium pour faire face à la demande croissante de la Chine.

 

 

 

Par jacqueshenry.wordpress.com – le 7 avril 2015

Source : Bloomberg

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LLN/UCL - « DDay 2015 » - Journée du développement durable

LLN/UCL - « DDay 2015 » - Journée du développement durable | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


LLN/UCL - « DDay 2015 » -

Journée du développement durable

 

La grande journée des étudiants consacrée au développement durable aura lieu ce jeudi 2 avril sur la place des Sciences de LLN. Pour sa 3e édition, une conférence d’ouverture, donnée par le Prof. Olivier De Schutter, lancera les festivités le mercredi 1er avril à 20 h 15.

 

L’objectif de ces activités est de sensibiliser, d’informer et de proposer des solutions aux problématiques liées au développement durable via des moyens réflexifs, ludiques, mais aussi créatifs. Le tout bien sûr dans une bonne ambiance festive et conviviale. Des animations et des concerts auront également lieu tout au long de l’après-midi du jeudi.

 

Pour l’édition 2015, de nombreuses associations se joignent à l’événement : Greenpeace, Climate Express, Taxi Stop, Little Food et bien d’autres participeront à la mise en place du premier village alternatif « village Alternatiba » de Louvain-la-Neuve.

 


EN PRATIQUE :

 


Mercredi 1er avril 2015 — Auditoire Montesquieu 10

 

20 h 15

Conférence d’ouverture « La transition citoyenne : des alternatives accessibles pour répondre aux défis d’aujourd’hui » par le Prof. Olivier De Schutter

 

À l’issue de la conférence, 4 acteurs de la transition présenteront leur projet :

 

21 h 15 à 22 h 15


Hochul Chantraine, administrateur délégué d’Agricovert. Une coopérative de producteurs et de consommateurs à finalité sociale au service des producteurs écologiques.

Isabelle Groessens, responsable de l’épicerie sociale et solidaire de Louvain-la-Neuve proposant une aide alimentaire et des ateliers de sensibilisation à l’alimentation saine et équilibrée.

Théodore Gallez, membre de Climate Express, organisation mobilisatrice pour mener des actions pour un monde socialement juste, en équilibre avec les capacités de notre terre.

Jean-Pierre Wilmotte, organisateur des Repair Café de Louvain-la-Neuve, réparer ensemble c’est l’idée des Repair Cafés ainsi que des rencontres ouvertes à tous dont l’entrée est libre.

 

22 h 15-23 h00

Rencontre conviviale avec les intervenants !

 



Jeudi 2 avril 2015 — sur la place des Sciences de LLN

 

12 h

• Ateliers et animations multiples axées sur 5 thèmes : alimentation, mobilité, enjeux climatiques, mobilisation citoyenne, consommation (industriel et pensée cyclique)

• Jeux de société à votre disposition toute l’après-midi

• Bar des bières locales, bio et jus équitable

 

12 h-14 h et de 18 h-20 h

Venez déguster les burgers végétariens et locaux à prix défiant toute concurrence !

 

18 h 30

Grand défilé de mode durable

 

Les Concerts du jour…

13 h — 14h The Carrolls

16 h 30 — 17 h 30 Certino

19 h 30 — 20 h 15 Stoplight

20 h 45 — 21 h 30 Azerty

22 h — 23 h Les Tritons Futés

  

 

Par Daniel Rahier/UCL – mars 2015.

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