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Ukraine/Donbass : la junte de plus en plus divisée, le front de plus en plus sous pression

Ukraine/Donbass : la junte de plus en plus divisée, le front de plus en plus sous pression | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



Ukraine/Donbass : la junte de plus en plus divisée, le front de plus en plus sous pression

 

Combien de temps reste-t-il à vivre au régime de Kiev ? On parle d’un an et demi, peut-être moins. La situation est catastrophique, non seulement du point de vue militaire, mais aussi et surtout au niveau économique et social. Partout, les contestations grondent, les Ukrainiens semblent comprendre très progressivement qu’ils ont été abusés par l’Union européenne et les États-Unis. Désormais, ils sont de plus en plus nombreux à chercher une solution de sortie à cette crise sans précédent. Malgré une pression militaire kiévienne croissante, la ligne de front ne bouge toujours pas. Les renforts acheminés, les unités mécanisées et les moyens d’artillerie déployés en masse ne laissent aucun doute quant aux intentions offensives du commandement ukrainien, mais le spectre d’Ilovaïsk reste prédominant dans les esprits. Aussi, il n’est pas certain que la troupe soit enchantée de monter à l’assaut des lignes républicaines…

 

 

Il faudra attendre le milieu de l’été, au plus tôt, avant de voir les militaires canadiens amorcer leur mission de formation en Ukraine, alors que les armements lourds et sophistiqués promis par Washington n’arrivent toujours pas et que l’Administration US semble de plus en plus réticente à les livrer de crainte qu’ils ne tombent entre les mains des Russes, comme le radar de contre-batterie de mortiers lourds capturé dans le chaudron de Debaltsevo en mars.

 

Une réticence liée aussi à la situation d’un régime qui est de plus en plus fragile, divisé par des luttes internes, des purges et qui présente une incapacité totale à faire face à la situation alarmante dans laquelle il a mis le pays, un peu plus de 16 mois après le coup d’État du Maïdan.

 

 

L’honneur du général Kolomiyets

 

Le régime de Kiev a du souci à se faire. Outre les vagues de purges qui affectent ces derniers temps les services de sécurité, la garde nationale et même l’armée, voilà que l’ancien assistant du ministre de la Défense de l’Ukraine, le « major général » (équivalent à un général de corps d’armée) Aleksandr Kolomiyets, est passé à la résistance, avec d’autres officiers, et a rejoint les forces armées de la République populaire de Donetsk ! L’officier général avait passé 19 ans à la tête de la région militaire de Donetsk. Autant dire qu’il s’agit d’une belle « prise » pour les forces de Nouvelle Russie.

 

Au préalable, le général Kolomiyets a pris soin de mettre sa famille à l’abri. Il assure que beaucoup de militaires ukrainiens cherchent à passer du côté des indépendantistes : « Le moral de l’armée ukrainienne est au plus bas, officiers et généraux se rendent compte du caractère criminel de la politique du pouvoir en place à Kiev et ne veulent pas combattre ».

 

Il n’est pourtant pas le premier officier supérieur à prendre fait et cause pour la Nouvelle Russie. Précédemment, l’ex-responsable des douanes à Lugansk, Oleg Tchernooussov, ainsi que les frères Alekseï et Yuri Mirochnitchenko, du Service de renseignement extérieur de l’Ukraine et de l’ambassade ukrainienne à Paris, avaient rejoint les séparatistes en raison de leur désaccord avec la politique de Kiev.

 

 

Accrochages et pilonnages

 

Ces dernières 72 heures, si la ligne de contact n’a absolument pas bougé, les pilonnages des zones urbaines se sont poursuivis. Donetsk, Gorlovka, Marinka et Shirokino sont les quatre zones où les affrontements sont les plus intenses et les frappes de l’artillerie kiévienne particulièrement meurtrières pour les civils. On notera aussi l’augmentation de l’intensité des combats au nord-ouest de Lugansk.

 

La zone se situant au nord de l’ancien chaudron de Debaltsevo, vers Svetlodarsk, est aussi très animée ces dernières heures : plusieurs accrochages accompagnés de frappes d’artillerie ont été recensés vers Kalinovka. On signalait vers 17 h 30 hier l’évacuation sanitaire de plusieurs combattants de l’armée ukrainienne, blessés.

 

La zone de Donetsk est toujours la proie des frappes massives de l’artillerie kiévienne et des accrochages de plus en plus durs, comme Gorlovka d’ailleurs. Au nord-ouest de Donetsk, une mine a explosé il y a deux jours au passage d’un BMP du « bataillon OUN », blessant notamment le commandant adjoint de l’unité. Un autre paramilitaire a eu une commotion cérébrale et a dû être évacué vers l’unité des soins intensifs dans un hôpital de Dniepropetrovsk. Dans le même secteur géographique, une attaque au mortier de 120 des zones résidentielles du quartier (district) de Kuibyshev dans l’agglomération de Donetsk par des éléments du 11e bataillon d’infanterie mécanisée (ex-bataillon de défense territoriale) « Kyivska Rus » sous le commandement du colonel Aleksey Savic a tué un homme et blessé deux femmes.

 

Marinka reste le secteur le plus chaud de la zone de Donetsk : jour et nuit, les accrochages se succèdent aux frappes d’artillerie. Mais le bourg reste toujours une sorte de no man’s land que les forces de Kiev tentent de se réapproprier, sans succès jusqu’à présent.

 

 

 

Plus au sud de Donetsk, le secteur de Dokuchaevsk est toujours soumis aux tirs de mortiers lourds à partir des positions ukrainiennes situées juste à l’ouest de la N20 (voie expresse Donetsk – Mariupol). Ces frappes régulières et à l’aveugle sont le fait d’éléments de la 72e brigade mécanisée du colonel Grishchenko. Ce sont essentiellement les civils qui paient cette stupide tactique de harcèlement : ces dernières heures un homme a été tué et une autre a été blessée.

 

Encore plus au sud-est, la zone de Granitnoe, là encore tenue par des éléments de la 72e brigade, est régulièrement le théâtre d’accrochages et de duels d’artillerie.

 

Toujours, plus au sud, le renseignement des forces armées de Nouvelle Russie fait état de mouvements d’équipements et de personnels des forces armées de l’Ukraine ces dernières 48 heures. De plus, dans le secteur de Pavlopol – Gnutovo, on note la présence de positions de tir pour l’artillerie ukrainienne et d’au moins une batterie de 6 obusiers de 122 D-30, et dans le village Lebedinskoe (3 km au nord-ouest de Shirokino) plusieurs emplacements préparés pour 3 automoteurs d’artillerie de 122 mm 2S1 Gvozdika ont été repérés.

 

Un rapport de la mission de l’OSCE confirme que le 20 juin, le pont qui relie Pavlopol et Orlovskoe (sur le Kalmius) a été complètement détruit, vraisemblablement suite à des tirs d’artillerie.

 

En outre, vers Primorskoe (5 km à l’ouest de Shirokino en bordure de mer), une batterie d’obusiers de 152 mm 2A65 MSTA-B du 3e bataillon de la 55e brigade d’artillerie assure en permanence un appui-feu pour les forces de l’unité « Azov » qui maintient la pression sur Shirokino.

 

« Azov » se maintient en première ligne, mais n’engage pas la totalité de ses effectifs en même temps : seules une ou deux compagnies tout au plus sont au contact avec les forces indépendantistes afin de maintenir la pression sur zone et la cohésion de la ligne de front.

 

Il y a deux jours, suite à un énième accrochage, l’un des points forts d’« Azov », situé à quelques centaines de mètres à l’ouest de Shirokino, a été sérieusement mis à mal, trois paramilitaires auraient été blessés (un dans un état grave et pour les deux autres le pronostic vital serait engagé). « Azov » a reconnu que de 20 h à 22 h, des frappes républicaines au mortier de 120 avaient détruit l’une de ses positions retranchées.

 

Mais il y a pire : un groupe de mercenaires géorgiens a tué par erreur trois paramilitaires ukrainiens près du village de Pavlopol (à plus de 10 km au nord-ouest de Shirokino). Des interceptions des FAN semblent indiquer que les Géorgiens auraient été incapables de différencier les Ukrainiens des indépendantistes…

 

 

Purges, paranoïa et menace putschiste

 

Avant-hier, lundi 22 juin 2015, les européistes ont reconduit la série de sanctions économiques et politique contre la Fédération de Russie et cela jusqu’à la fin de janvier 2016. La pression militaire des forces de Kiev, en violation totale des accords de Minsk-2, a donc eu l’effet escompté. De son côté, Moscou ne manquera pas de riposter de manière proportionnée à cette ingérence. Le chantage que mènent l’Union européenne et les États-Unis à l’encontre de la Fédération de Russie au sujet de l’Ukraine s’accompagne désormais d’une nécessité urgente de sauver le régime corrompu mis en place en février 2014. D’ailleurs, le potentat de Kiev, Petro Porochenko redoute l’effet boomerang induit par la destitution de son prédécesseur, Viktor Yanukovitch. Le boucher de Kiev a demandé à la Cour constitutionnelle de l’Ukraine de vérifier la conformité de la loi destituant Yanukovitch, étant avant tout préoccupé par son propre sort. La paranoïa semble progressivement gagner tous les niveaux du pouvoir kiévien : depuis l’affaire opposant Porochenko à Kolomoïsky, tout le monde soupçonne tout le monde. Les accusations d’espionnage russe sont récurrentes et on y voit des espions partout… On purge à tour de bras et nombre d’étrons venus du néant dans lequel ils n’auraient jamais dû sortir, deviennent des accusateurs publics à la petite semaine. On les trouve surtout dans les médias stipendiés par des réseaux occidentaux et au sein de la mouvance radicale.

 

 

 

Car, de son côté, l’extrême droite néonazie et néobandériste mobilise et cherche à tirer son épingle du jeu de cette situation lamentable : la mouvance de Praviy Sektor exige des autorités ukrainiennes de renoncer aux accords de Minsk-2, et de « reprendre l’offensive en vue de libérer les territoires occupés », à « punir les criminels d’Etat de l’époque de Yanukovitch » et à « procéder à des mesures anticorruption réelles ». Non contents d’avoir noyauté l’ensemble de l’appareil d’État, dont le ministère des Affaires intérieures et celui de la défense (Dmytro Yaroch, le « Führer » de Secteur droit, y a même un bureau), et de s’être attribué le contrôle de la Rada, les extrémistes galiciens veulent maintenant tenter un coup de force contre le pouvoir en place, justement au lendemain de la visite officielle de John McCain, sénateur néoconservateur américain très proche des milieux radicaux en Ukraine, comme de l’État islamique en Syrie et en Irak d’ailleurs. McCain a toujours beaucoup apprécié les extrémistes…

 

On s’étonnera donc que tous ces grands et glorieux « nationalistes » n’aient pas pris soin de faire leur paquetage pour aller rejoindre les rangs de formations paramilitaires telles que « Dnepr-1 » ou encore « Azov ». Le 3 juillet prochain, des démonstrations de rues sont prévues, notamment dans le quartier gouvernemental de la capitale ukrainienne. Il est vrai que c’est moins dangereux de fomenter une émeute en plein cœur de Kiev que de risquer sa peau sur le front du Donbass…

 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 24 juin 2015.

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Ukraine/Donbass : les combats redoublent d’intensité

Ukraine/Donbass : les combats redoublent d’intensité | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Illustration : capture d’écran d’une vidéo qui peut être visualisée ci-après : « Gorlovka 28/05/15 « Dites à Porochenko que c’est un fumier !.. »

 

  

Ukraine/Donbass : les combats

redoublent d’intensité

 

Ces dernières semaines ont été bien chargées en actualité concernant le Donbass et l’Ukraine en général. L’état-major de Kiev cherche délibérément à tout faire pour empêcher la Russie et les représentants de l’OSCE de se mêler de ce qui se passe sur le terrain, alors qu’une catastrophe humanitaire s’y déroule et qu’une guerre est faite à tout un peuple. À Lviv, précarré de tous ceux qui furent derrière le coup d’État du Maïdan, on proteste désormais contre l’appauvrissement de la population. Mais ne l’ont-ils pas cherché ? Dans le Donbass, l’augmentation de l’intensité des attaques sur Gorlovka, Donetsk et Shirokino – Sakhanka, laisse à penser qu’il pourrait s’agir d’une préparation d’offensive généralisée de la part des forces ukrainiennes. Et à Minsk, en Biélorussie, les pourparlers ont été ajournés à une date ultérieure…

 

Il y a tout juste un an, le 2 juin 2014, un Su-25M ukrainien attaquait en tirant des roquettes de 57 mm le bâtiment de l’administration régionale de Lugansk. L’objectif n’était pas militaire. Huit personnes furent tuées, trois hommes et cinq femmes, dont une ministre de la jeune république indépendantiste. Environ 30 personnes furent blessées par des éclats, certaines d’entre elles durent être transportées à l’hôpital dans un état grave. Dans un premier temps, Kiev nia farouchement la réalité de cet acte inqualifiable, puis finit par le reconnaitre en tentant de le justifier par la nécessité de riposter à l’élan de liberté qui animait alors le peuple du Donbass…

 

Tout au long de cette chronique, nous aurons une pensée pour ces victimes, et aussi pour toutes les autres victimes de la barbarie « proeuropéenne ».

 

Hier, 1er juin, à la veille de la réunion du groupe de contact à Minsk, les forces ukrainiennes ont considérablement augmenté l’intensité de leurs attaques à l’artillerie lourde des villes et des villages des républiques indépendantistes. Et cette pression n’a pas faibli durant toute cette journée du 2 juin.

 

Au nord-ouest de Lugansk, la cote 175,9 permet encore aux forces ukrainiennes d’avoir pied au sud de la Seversky Donets, alors que la plupart des points de contrôle ont été repris l’hiver dernier par les FAN. Hier, 2 sections d’infanterie appuyées par des chars et des véhicules blindés ont tenté une fois de plus une percée plus au sud, sans succès. Selon les premiers bilans, non exhaustifs, les forces ukrainiennes auraient eu 2 morts et 10 blessés, alors que du côté des forces républicaines, on déplorerait 2 tués et 20 blessés. 2 BTR ukrainiens et des BMP ont été détruits, un char lourd a été endommagé.

 

Plus à l’ouest, au nord de l’ancienne poche de Debaltsevo, sur la route menant à Artemovsk, plusieurs explosions de dépôt de munitions à proximité de Luganskoe et de Mironovskiy ont été observées dans l’après-midi, plusieurs soldats ukrainiens ont été blessés. Il est possible que ce soit le résultat d’une frappe de l’artillerie républicaine. Plusieurs dizaines de kilomètres plus au nord-ouest, vers Kramatorsk, on signale aussi d’importantes explosions de dépôts de munitions ukrainiens, occasionnant de nombreux morts et blessés. Mauvaise manipulation d’explosifs ou action de DRG républicains ?

 

 

 

 

Ces dernières 48 heures, l’augmentation des attaques d’artillerie et des reconnaissances offensives localisées vers Gorlovka pourrait indiquer l’imminence d’une attaque à grande échelle par l’armée ukrainienne. Hier encore, 4 maisons ont été détruites par salves d’artillerie, de nuit. Le pilonnage a commencé vers environ 19 h 30 et a duré jusqu’à 1 h 30, essentiellement contre le quartier résidentiel « Stroitel ». Selon le cabinet du maire de Gorlovka, les forces de Kiev ont utilisé des batteries de 152 mm, principalement positionnées au nord-ouest de l’agglomération (1er bataillon de la 44e brigade d’artillerie)

 

Hier soir, plusieurs tentatives ont été lancées par les forces de Kiev pour percer la ligne de défense établie à l’ouest de Donetsk. Sur Marinka, plusieurs contre-attaques ont dû être menées par les forces républicaines pour repousser les assaillants, même situation sur la zone de l’aéroport et sur Spartak plus au nord.

 

C’est vers 20 h 40, hier soir, que les combats se sont concentrés sur l’aéroport, sans interruption jusqu’à 23 h 40. Selon des informations non confirmées, les forces ukrainiennes ont tenté de pénétrer dans le périmètre défensif de la zone aéroportuaire.

 

Le niveau de tension à l’ouest de Donetsk, notamment vers Marinka – Krasnogorovka et sur la ligne Peski – aéroport – Spartak, est tel que le commandement des forces de Nouvelle Russie a placé en alerte les bataillons (dont un bataillon de l’Armée russe orthodoxe) de la 5e brigade motorisée « Oplot » afin d’être en mesure d’intervenir en cas de probable coup dur sur cette partie du front.

 

Sur la partie la plus au nord du front sud, à proximité du Kalmius qui démarque la ligne de contact entre belligérants au nord-est de Mariupol, les forces ukrainiennes ont pilonné le village de Lukovo (sud-ouest de Telmanovo). Une femme a dû être hospitalisée à Telmanovo, une école maternelle et deux maisons ont été touchées de plein fouet par des obus. Ce pilonnage provenait de batteries positionnées non loin de Chermalyk, en zone d’exclusion des armements lourds.

 

 

 

 

À l’est de Mariupol, l’artillerie lourde ukrainienne a, là encore, commencé un pilonnage massif vers 6 h du matin, au moyen de batteries d’obusiers et de Grad positionnées vers Talakovka (8 km au nord-ouest de Shirokino) et avec des mortiers de 82 et de 120 positionnés sur Berdyanskoe et Sopino. Les tirs ont duré toute la matinée. Ce sont essentiellement les villages de Shirokino et de Sakhanka qui ont été touchés.

 

Et pendant ce temps, la presse occidentale aux ordres a le culot de parler de « calme relatif » !




Par jacques Frère - NationsPresse.info - le 2 juin 2015.

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Ukraine/Donbass : « Covert Action contre la Nouvelle Russie

Ukraine/Donbass : « Covert Action  contre la Nouvelle Russie | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Ukraine/Donbass : « Covert Action »

contre la Nouvelle Russie

 

Selon des informations du service de renseignement de l’Armée orthodoxe russe (entre autres), une « Covert Action » (opération clandestine ou action sous couverture) nommée « Sledge Hammer » serait en cours, encadrée par des « conseillers » US et des « contractors », appuyée sans aucun doute par la CIA, la DIA et d’autres « agences » occidentales, contre les républiques indépendantistes du Donbass. Cette manœuvre subversive aurait pour objectif l’élimination des principales têtes militaires et politiques de la Nouvelle Russie et serait secondée par une autre opération, « Vent du Nord », ciblant les moyens économiques, les infrastructures et les communications de deux régions sécessionnistes. Cela expliquerait le retard pris par le commandement ukrainien pour lancer son offensive (prévue initialement début avril). Une fois la Nouvelle Russie décapitée et désorganisée, l’attaque pourrait alors être lancée sur une vaste échelle. Reste à savoir comment les FAN vont réagir et surtout de quelle manière en Russie on traitera le problème. Car il s’agit bien là d’une aide militaire directe des USA et de l’OTAN au régime de Kiev.

 

L’ancien chef du service de renseignement extérieur ukrainien, Mykola Malomuzh, a reconnu que le commandant de la brigade « Prizrak », Alexei Mozgovoï, a été éliminé par la « guérilla ukrainienne » qui « n’est pas sous le contrôle des forces armées de l’Ukraine ». Comme il n’y a pas de « guérilla ukrainienne » à l’intérieur des républiques indépendantistes, on l’aura compris, ce sont des « contractors » qui ont fait le boulot. La thèse des mercenaires chasseurs de primes, que nous évoquions il y a deux jours, s’étoffe. Ajoutons aussi que l’inénarrable néonazi Igor Mosiychuk, des Patriotes ukrainiens, a déclaré qu’il connaît « personnellement ceux qui ont tué » Mozgovoï… À vérifier !

 

Ce général ukrainien a expliqué à la télévision kiévienne que de telles opérations allaient se poursuivre. Les craintes du renseignement de Nouvelle Russie, que nous évoquions hier, sont donc bel et bien fondées.

 

Les troupes ukrainiennes continuent néanmoins d’utiliser la « trêve » pour continuer de se préparer pour une attaque de grande envergure. Cependant, en raison du moral très bas des troupes, du manque d’aguerrissement et de l’impréparation du personnel militaire, l’objectif principal des autorités de Kiev se concentre en ce moment sur l’emploi de mercenaires contre les unités des forces armées indépendantistes, en plus des pilonnages réguliers de zones urbaines pour toucher des civils et la destruction de l’infrastructure du Donbass.

 

Les renforts en matériels lourds et surtout en moyens d’artillerie se poursuivent du côté ukrainien. Dernièrement, près de Velika Novoselka (près de 40 km au sud-ouest de Donetsk) et d’Olginka (7 km au sud-ouest de Dokuchaevsk), les forces de Kiev viennent d’acheminer plusieurs batteries de BM-21 et de BM-27 Uragan, alors que dans les environs du village de Bogorodichnoe (15 km au nord-ouest de Slaviansk), on signale l’arrivée d’une batterie BM-30 Smerch.

 

 

24 heures sur la ligne de front

 

Hier soir, sur le front nord un peu avant 22 h (heure locale), Stanitsa Luganskaya a connu un important accrochage qui s’est déplacé vers Shachtye une heure et demie plus tard. À 22 h 25, on signalait des tirs de canon antiaérien ZU-23/2 vers le village de Kondrashevska. Il est vraisemblable qu’il s’agisse de tentatives de commandos kiéviens de pénétrer la ligne de front pour opérer en profondeur.

 

Ces derniers temps, outre des drones, les forces de Kiev semblent avoir renforcé leurs moyens de renseignement sur cette zone nord de la ligne de front.

 

Cette nuit, vers environ 2 h vers la partie nord de Khartsyzsk (5 km à l’est de Makeevka), les FAN ont observé un étrange aéronef se dirigeant vers Zugres. Ce secteur appartient aux 2e et 3e échelons des forces de Nouvelle Russie, il est hautement important pour les défenseurs du Donbass.

 

À noter qu’il y a en ce moment une intense activité à l’aéroport de Kramatorsk (atterrissages et décollages d’avions gros porteurs).

 

 

Ce matin encore, vers Alchevsk (secteur où Mozgovoï a été assassiné) entre 8 h 30 et 10 h, on a signalé d’étranges traînées dans le ciel émanent d’un ou plusieurs avions volant à très haute altitude. Comme, à notre connaissance, les forces aériennes ukrainiennes ne possèdent pas d’appareils de reconnaissance pouvant violer si haut (les Su-24MR et les An-30 volant à moyenne altitude pour leurs missions), il est probable qu’il s’agit d’un ou plusieurs appareils de l’OTAN.

 

Hier soir, vers 22 h 15, Gorlovka a encore été victime d’une attaque à l’artillerie lourde à partir de positions situées vers Dzerzhynsk, suivie d’une attaque terrestre au sud-ouest de l’agglomération pour le contrôle de la M04 qui relie Gorlovka à Donetsk.

 

 

C’est vers 20 h 30, hier soir, qu’à partir d’Avdeevka, Spartak a été une fois de plus attaquée. Toute la nuit fut agitée sur le secteur de Donetsk, les groupes d’assaut ukrainiens tentant même d’approcher à proximité du centre commercial « Metro », jouxtant l’aéroport et cherchant à reprendre le contrôle du pont Putilovky. Parallèlement, vers la zone est de Peski, les affrontements ont recommencé vers environ 22 h, l’attaque ukrainienne étant appuyée vers 0 h 30 par des tirs de mortiers.

 

En ce moment, sur Vodyanoe, Peski et Opytnoe, ce sont des paras de la 81e brigade aéroportée d’assaut (créée à l’automne dernier) et une compagnie de « Dnepr-1 » qui tiennent les positions ukrainiennes. Le 16 mars dernier, c’est un MT-LB de cette unité, avec un équipage ivre, qui avait renversé et tué une femme avec un enfant dans Konstantinovka, engendrant un début d’émeute de la population locale.

 

Dans la matinée du 25 mai, Donetsk était redevenu calme. Mais vers 20 h, ce soir, Putilovky (nord de Donetsk) était sous le feu de l’artillerie lourde kiévienne.

 

Plus au sud, vers 23 h, le secteur d’Elenovka sur la N20 (entre Donetsk et Mariupol à 5 km au nord de Dokuchaevsk) s’est à son tour enflammé, les affrontements impliquant des tirs de mortiers et de chars lourds.

 

Encore plus au sud, alors que la journée sur Shirokino avait encore été très agitée, des mouvements de troupes en provenance de Lebedinskoe (environ 10 km au nord-ouest de Shirokino) étaient signalés faisant mouvement dans la direction nord-nord-est vers la ligne de contact. À la tombée de la nuit, les combats sur Shirokino semblent avoir touché l’ensemble de la ligne de front, jusqu’à la plage.

 

Les troupes ukrainiennes ont tiré sur les positions des milices avec des AGS-17, puis ce sont les batteries de 122 et de 152 qui ont pris le relais. Plusieurs attaques en force ont encore été repoussées. Selon les interceptions radio, 3 paramilitaires de la dernière compagnie de « Donbass » ont été mis hors de combat : « Spasatel » (tué), « Skay » et « Okun » (gravement blessés). Information reprise sur la page Facebook de Semenchenko.

 

Plus tôt, le 25 mai, le responsable du « secteur M » pour les forces de Kiev, Dmitry Gorbunov, avait déjà reconnu la perte d’un combattant tué et de quatre autres blessés.

 

 

Un an de crimes « proeuropéens »

 

Bientôt un an de pouvoir pour le boucher de Kiev, Petro Porochenko, un an de guerre, de tueries, de massacres en tous genres, de déportations de populations, de destructions à tous les niveaux, de divisions de ce qui reste de son pays, d’écroulement économique et social, un an de gâchis « proeuropéen ». Porochenko est arrivé au pouvoir le 7 juin 2014, à la suite d’élections contestables le 25 mai où quelque 7 millions de ses compatriotes en étaient tout bonnement exclus de facto, car ces russophones et chrétiens orthodoxes sont considérés comme des « sous-hommes », selon l’expression de son Premier ministre Arseny Yatseniuk, donc indésirables dans l’Ukraine « proeuropéenne ».

 

Avec la mise sous tutelle US, l’objectif premier du régime mis en place de force en février 2014 est l’éradication de 7, tout d’abord, puis 20 millions de personnes en Ukraine au final, par une galicisation culturelle et linguistique à outrance, accompagnée de conversions de force à la secte uniate, à défaut par une expulsion généralisée ou par un génocide (reconnu officiellement par Yatseniuk auprès d’un journaliste français il y a peu).

 

Le fait qu’un des vice-présidents de la Rada soit un authentique néonazi, fils d’un célèbre collaborateur du IIIe Reich et fier de la participation active de son père à la Shoah par balles, n’est pas anodin. Il est même emblématique de ce régime insane soutenu à bouts de bras par les États-Unis et leurs alliés, avec la complicité de la caste médiatique occidentale.

 

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info  - le 25 mai 2015.

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Ukraine/Donbass : il y a un an, des dizaines d’opposants étaient brûlés vifs à Odessa

Ukraine/Donbass : il y a un an, des dizaines d’opposants étaient brûlés vifs à Odessa | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Evgenia Krayzman, n° 2 des Femen en Ukraine et proche de Praviy Sektor, se revendique de Bandera devant le bâtiment de la maison des syndicats à Odessa. Nous sommes le 2 mai 2014 vers 18 h 40. Dans quelques dizaines de minutes, les opposants au régime de Kiev enfermés dans ce bâtiment seront massacrés, pour la plupart brûlés vifs par les amis des Femen (source)…

 

 

 

Ukraine/Donbass : il y a un an, des dizaines d’opposants étaient brûlés vifs à Odessa

 

Alors que Kiev s’apprête à lancer, sinon une offensive, du moins des provocations de grande ampleur pour les commémorations des 70 ans de la victoire des Alliés sur le IIIe Reich, Odessa vit dans la peur. La ville est quadrillée par la garde nationale et par les unités spéciales de la police et du SBU depuis plusieurs jours, des rafles d’opposants ou prétendus tels ont eu lieu à plusieurs reprises, la terreur règne. Il y a un an, plusieurs dizaines de citoyens qui refusaient le coup d’État du Maïdan mourraient brûlés vifs, pour la plupart, dans le bâtiment des syndicats, assassinés par la racaille « nationaliste » dite « ukrainienne ». La ville est toujours sous le choc et la junte ne pouvait tolérer la moindre commémoration un an après. Pour plus d’un million d’habitants que compte Odessa, l’espoir de délivrance est dans le Donbass, en Nouvelle Russie.

 

À Kiev comme à Paris, le pouvoir mondialiste évoque une possible dépénalisation des drogues. À Paris, les Femen tendent le bras en public et font référence, toute honte bue, au IIIe Reich. En Ukraine, leurs sœurs se revendiquent de Stepan Bandera, un des principaux collaborateurs « ukrainien » du Reich hitlérien.


À Kiev, la liberté d’expression version Femen impose de remplacer les télés russes censurées par des chaines pornographiques ; et de se réjouir de l’assassinat d’adversaires politiques…


À Kiev, une délégation ouvrière voulant commémorer le 1er Mai a été promptement passée à tabac par une bande armée de nervis d’extrême droite. Que le mouvement ouvrier ose tenter de s’exprimer publiquement ne plait pas aux chiens de garde des oligarques mondialistes. En Ukraine « proeuropéenne », la fête du travail et des travailleurs n’a plus droit de cité. Un journaliste italien, Franco Fracassi, vient d’être expulsé d’Ukraine pour avoir osé écrire un article rappelant le massacre de dizaines d’opposants à Odessa il y a un an. Que dit Reporters sans frontières ? Rien !

 

 

 

 

Le néonazi Igor Mozychuk (Ihor Mosiychuk en sabir galicien) élu de la Rada, un des piliers des Patriotes ukrainiens et ancien porte-parole du « bataillon Azov » s’est félicité des crimes d’Odessa d’il y a un an, affirmant « être fier de ce qui est arrivé ! »

 

En décembre dernier, cet individu se félicitait des actions terroristes des jihadistes tchétchènes. Et l’unité qu’il soutient vient ces derniers jours d’assassiner par crucifixion et immolation vivante pas un, mais quatre prisonniers indépendantistes près de Mariupol. Ces crimes particulièrement barbares viennent d’être authentifiés, ils ne seront pas punis par la chaine de commandement dont dépend « Azov ».

 

À Kiev, comme à Paris, la béhachélisation des mentalités progresse chez les tenants du pouvoir. Et cela, sous les applaudissements de la caste politico-médiatique pour qui informer, c’est forcément mentir.

 

 

Augmentation des attaques kiéviennes sur le front

 

Le nombre d’attaques ukrainiennes au cours de cette journée a augmenté de façon spectaculaire. Le ministère de la Défense de la République populaire de Donetsk a reçu une nouvelle confirmation de la préparation de provocations kiéviennes pour les commémorations patriotiques des 8 et 9 mai. Selon le renseignement militaire des forces de Nouvelle Russie, le regroupement de moyens militaires des forces ukrainiennes correspondrait à un prépositionnement avant une attaque générale : environ 400 chars T-64, T-72 et T-80 de diverses versions, dans les 2.000 véhicules blindés d’infanterie (BTR, BMP…) et plus de 1.200 pièces d’artillerie lourde seraient en ce moment massés aux abords de la ligne de front, contrevenant aux principes des accords signés à Minsk.

 

 

 

 

Deux civils ont été blessés ce matin, lors de tirs de l’artillerie ukrainienne sur Yasinuvata, entre Donetsk et Gorlovka. L’homme a un traumatisme crânien et la femme, un éclat dans le cou. Ils sont actuellement hospitalisés. Ils se rendaient en voiture à Gorlovka quand ils ont été pris pour cible par des tirs de mortiers.

 

Depuis hier soir, après 22 h (heure locale), les forces de Kiev multiplient les frappes et les attaques localisées sur un arc de cercle autour de la grande agglomération de Donetsk allant du sud-est d’Avdeevka jusqu’au sud-ouest de Donetsk vers Marinka, en passant par Spartak, la zone aéroportuaire et Peski.

 

Toute la nuit des accrochages et des tirs d’artillerie ont été entendus vers l’ouest et le nord de Donetsk. De 22 heures jusqu’à minuit, on notait des attaques incessantes dans la zone de l’aéroport ; vers 23 h, des frappes au moyen d’obus incendiaires étaient constatées sur ce secteur, alors que vers Peski des accrochages se multipliaient.

 

Sur le secteur de Shirokino, à l’est de Mariupol, les accrochages se poursuivent aussi. Hier soir comme ce matin, on se battait à coups de mortiers de 82 et de 120 mm, d’AGS-17, de mitrailleuses lourdes et d’armes légères. Hier soir, vers 20 h et pendant au moins une heure, un accrochage plus intense a eu lieu avec un détachement du « régiment » (sic) de néonazis « Azov ».

 

L’OTAN croit savoir qu’une « nouvelle offensive russe » se prépare dans le Donbass… Ce sera donc la mille énième offensive russe sur le Donbass, si l’on en croît l’Alliance atlantique jamais avare d’invraisemblances. Et le renseignement militaire ukrainien s’émeut de la présente de groupements tactiques mécanisés sur les arrières de la ligne de front (conformément aux accords de Minsk) prêts à intervenir rapidement en cas d’attaque kiévienne. Ce qui est sûr, c’est que les FAN vont sans doute encore devoir corriger comme il se doit la soldatesque kiévienne, dans le courant du printemps ou de l’été, si cette dernière met ses funestes plans à exécution.

 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 2 mai 2015

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Ukraine/Donbass : les néonazis font monter la pression contre le régime de Kiev

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Ukraine/Donbass : les néonazis font monter

la pression contre le régime de Kiev

 

Profitant d’une très relative accalmie sur le front du Donbass, Praviy Sektor et toute la mouvance néobandériste et néonazie ukrainienne font monter la pression contre le régime de Porochenko. Dans l’Ukraine « proeuropéenne », la liberté d’information n’existe pas et la liberté de penser est limitée à sa portion congrue. Porochenko, le potentat kiévien, assure vouloir lutter contre la propagande russe et interdire toute forme de média contestant la politique menée en Ukraine depuis le coup de force du Maïdan, il y a plus d’un an. Il faut cacher la véritable nature de l’épine dorsale des putschistes pro-occidentaux, il faut mentir au peuple et aux opinions des pays membres de l’Union européenne. Mais, comme disait l’autre, les faits sont têtus. En attendant la reprise des combats à grande échelle, la guerre de l’information bat son plein et les luttes intestines au cœur du pouvoir kiévien n’en finissent pas. Pas sûr que le camp du maître de Kiev en ressorte indemne…

 

 

 

 

 

La plupart des attaques des forces de Kiev signalées ces dernières 48 heures ont été enregistrées contre les positions républicaines sur et aux abords de l’aéroport de Donetsk, près de Gorlovka, sur Shirokino. À la périphérie de la Krymskoe, sur le nord-ouest de Lugansk au niveau de la Seversky Donets et vers Stanitsa Luganskaya, on signale des escarmouches périodiques, de même que des tirs de mortiers en provenance des lignes tenues par les forces de Kiev. La situation sur la « Piste Bahmutka » s’est aggravée, ces dernières 24 heures, après plusieurs nouvelles provocations de la partie ukrainienne contre les positions républicaines qui se sont soldées, du côté des assaillants, par un char endommagé, deux véhicules blindés détruits et environ 15 soldats tués et blessés. Du côté des FAN, on ne signale que quatre blessés légers. Ce matin encore, près de Krymskoe, un affrontement a eu lieu, accompagné de salves d’artillerie.

 

Au nord-ouest de Gorlovka, le village de Maïorsk est toujours contrôlé par l’armée de Nouvelle Russie, et des mouvements de chars ukrainiens T-64BV ont été signalés depuis le 31 mars. Il est probable que les troupes ukrainiennes repositionnent leurs matériels lourds en vue d’une attaque.

 

Sur Donetsk, après une accalmie relative ces derniers jours, plusieurs salves de gros calibre ont été signalées vers 20 h 10 dans le quartier Petrovsky, alors que près de Opytnoe, au nord-ouest immédiat de l’aéroport, un accrochage avait lieu.

 

Le secteur le plus préoccupant reste finalement le village de Shirokino, à l’est de Mariupol, où les éléments de l’unité néonazie « Azov » tiennent des positions retranchées à quelque 200 m à l’ouest de la petite agglomération côtière. Ce matin, un peu après 6 h, heure locale, des tirs de mortiers de 82 mm, de RPG et d’armes de petit calibre ont été enregistrés, puis plus tard on signalait des salves de mortiers de 120 sur des positions ukrainiennes en périphérie de Shirokino, au sud-ouest.

 

 

 

 

 

 

Du rififi chez les nazbroks…

 

 

 

 

Les tractations entre le pouvoir kiévien et les paramilitaires extrémistes de Praviy Sektor pour que ces derniers soient officiellement reconnus comme une « brigade de choc » trainent en palabres : cela n’est pas du goût du « Führer » de Secteur droit, Dmytro Yarosh, qui a fait monter la pression ces derniers jours. Comme le gouvernement de Kiev cherche désormais à intégrer les « bataillons » de Praviy Sektor et ceux se revendiquant du néobandérisme dans les forces armées officielles du pays, le commandement opérationnel ukrainien avait donné jusqu’au 27 mars aux unités non incorporées dans la garde nationale (essentiellement des compagnies DUK et le « bataillon OUN ») de quitter la ligne de front.

 

Or, ni « OUN » ni les compagnies DUK n’ont pour le moment bougé. Artyom Skoropadsky, porte-parole de Praviy Sektor, a affirmé qu’ils n’avaient « aucune intention d’obéir à l’ordre » donné par Kiev… « Ils enlèvent notre droit à la guerre » (sic), a déclaré Artyom Lutsak, le chef de la compagnie 8— DUK. « Neutraliser les forces de bénévoles est une trahison », a-t-il renchéri.

 

 

 

 

Comme promis par la présidence kiévienne, Skoropadsky a insisté sur le fait que Praviy Sektor ne devait pas être dissous dans la masse des unités des forces de Kiev, mais devrait disposer désormais de sa propre structure indépendante sous la forme d’une « brigade de choc ». Et d’assurer crânement : « Ils ne peuvent pas prendre de mesures contre nous. Que pouvaient-ils faire ? L’armée ne peut pas lutter contre Secteur droit, ce serait absurde. Secteur droit a un énorme pouvoir ! » Un « pouvoir » sans doute garanti par l’influence de « conseillers » très spéciaux venus d’outre-Atlantique. C’est en ce sens que le « Führer » de Praviy Sektor, Dmytro Yarosh, dit être prêt à « obéir à la direction militaire de l’Ukraine » et pas autrement.

 

Pourtant, il semblerait que le commandement ukrainien n’ait pas besoin d’unités de paramilitaires supplémentaires et surtout pas d’une « brigade » d’irréguliers bénéficiant des moyens de l’armée. Le 26 mars, Oleg Sushinsky, porte-parole pour le « secteur M » (zone opérationnelle de Mariupol pour les forces de Kiev), a estimé qu’il y avait « déjà beaucoup de bataillons du gouvernement servant à Mariupol », et que les paramilitaires de Secteur droit n’étaient pas nécessaires. « Ils veulent se battre. Mais ils ne peuvent pas le faire à leur façon. Il y a des civils, et puis il y a des soldats. S’ils se considèrent professionnels, qu’ils s’intègrent officiellement ! »

 

Praviy Sektor prétend disposer de « 15 bataillons de réserve déployés à travers l’Ukraine », selon les rodomontades de Yarosh. Dans les faits, les « bataillons » en question ne sont que des compagnies affaiblies, voire des demi-compagnies, en plus du « bataillon OUN » qui ne rassemblerait que 120 paramilitaires, pas même une compagnie selon les normes de l’OTAN (source).

 

À cela, il faut ajouter quelques centaines d’activistes de Secteur droit déjà intégrés au sein de formations reconnues de la garde nationale et dans l’armée. Au total et au grand maximum, il y aurait moins de 3.000 paramilitaires affilés de près ou de loin à Secteur droit et non pas 10.000 comme claironné par Yarosh et ses sbires. Si les forces du régime de Kiev ne peuvent pas mâter Yarosh et ses nervis, alors comment pourraient-elles venir à bout des rebelles du Donbass ?

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 4 avril 2015.

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Ukraine/Donbass : Tornade sur Kramatorsk !

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Ukraine/Donbass : Tornade sur Kramatorsk !

 

À la veille d’une énième réunion à Minsk, les provocations kiéviennes se multiplient, comme les succès opérationnels des forces de Nouvelle Russie. L’étranglement des troupes ukrainiennes coincées dans le chaudron de Debaltsevo se poursuit, à l’est de Mariupol, les néonazis d’« Azov » veulent rejouer la bataille des Ardennes et à Kramatorsk, le QG opérationnel des forces répressives de la junte n’est plus… opérationnel, pour le moment. Frappe républicaine ou provocation ? Pour notre part nous avons tout de même tranché pour la première option, mais nous devons rester très prudents, quitte à revenir sur ce choix.

 

 

2 batteries républicaines d’automoteurs de 152 mm 2S19 MSTA-S, puissants automoteurs d’artillerie ont été « prélevés » cet été sur les stocks ukrainiens abandonnés dans les différents chaudrons ; remis en conditions de combat, ils ont été engagés depuis quelques jours seulement.


 

  

Tornade sur le QG opérationnel kiévien à Kramatorsk

 

 

 

Vers midi, plusieurs salves de roquettes de 300 mm tirées par des lanceurs BM-30 Smerch (Tornade) ont touché de plein fouet le site militaire de l’aéroport de Kramatorsk, de même qu’une partie de l’agglomération du même nom faisant 7 tués et des dizaines de blessés parmi les civils et un nombre non encore divulgué de victimes parmi les militaires présents sur zone.


L’aérodrome de Kramatorsk abrite depuis le printemps dernier (en fait quelques semaines après le retrait des troupes de Strelkov), l’état-major opérationnel des forces ukrainiennes dans le Donbass. C’est aussi un très important élément de la logistique des forces de Kiev et une base héliportée et aéromobile. Immédiatement, à l’occasion d’une séance de la Rada, le président ukrainien Petro Poroshenko a déclaré que le tir avait été effectué par un système Smerch « russe », accusant à la fois les forces de Nouvelle Russie et Moscou d’être la cause de cette frappe.

 

 

 

Selon plusieurs sources, si une partie du secteur résidentiel a été effectivement touché, l’essentiel des frappes a atteint la zone militaire, faisant des dégâts considérables et de nombreuses victimes parmi le personnel militaire.

 

Une frappe destructrice et inédite qui intervient au lendemain de la montée en puissance de l’activité ukrainienne sur l’aéroport de Kramatorsk avec un ballet remarqué d’avions-cargo An-26.

 

C’est de ce site que les ordres des opérations répressives en cours sont partiellement décidées et surtout mises en œuvre, c’est de là que les tirs de missiles tactiques Tochka-U frappent régulièrement les villes du Donbass depuis le printemps dernier et c’est encore de cet aérodrome que le soutien dont bénéficie la junte de la part de pays de l’OTAN sur le front du Donbass arrive. D’ailleurs, sur ce site, il y avait environ une centaine de « contractors » polonais juste au moment du pilonnage.

 

Du côté des forces de Nouvelle Russie, on dément toute frappe d’artillerie sur Kramatorsk. Pourtant, nous savons depuis cet été (confirmé par plusieurs vidéos depuis) que les FAN (NDLGazette : Forces Armées de Novorossia) possèdent au moins deux lanceurs Smerch pris et remis en conditions pour être opérationnels. Kramatorsk est à moins de 70 km à vol d’oiseau des secteurs tenus par les FAN vers Gorlovka susceptibles d’accueillir en toute sécurité des lanceurs Smerch le temps d’une ou plusieurs frappes. Or, ce que nous voyons sur la vidéo nous laisse à penser que pas plus de 2 lanceurs ont dû être utilisés pour cette frappe (chaque engin pouvant tirer à la fois 12 roquettes de 300 mm). La munition à fragmentation 9M528 ayant une capacité de frappe jusqu’à 90 km (jusqu’à 70 km pour d’autres munitions), il est donc tout à fait plausible techniquement qu’une section de BM-30 des FAN ait pu frapper l’aérodrome de Kramatorsk.

 

Ce soir, le QG avancé des forces ukrainiennes dans le Donbass n’est plus opérationnel. Pour notre part, et au risque de nous tromper, nous pensons qu’il s’agit de la réponse des forces de Nouvelle Russie à des mois de crimes contre les populations du Donbass. Pour un œil les deux yeux, pour une dent, toute la gueule !

 

 

L’étranglement des forces de Kiev dans le chaudron

 

 

 


Sur l’ensemble du pourtour de l’ex saillant de Debaltsevo, devenu depuis chaudron, la pression des FAN ne faiblit pas. D’après des sources ukrainiennes, même la position fortifiée kiévienne de Troitskoe (nord-est) aurait désormais des difficultés de ravitaillement.

 

 

 

 

La nuit dernière a été chaude sur la M03 au nord-nord-est de Debaltsevo et même ailleurs puisque vers 23 h (heure locale), les batteries kiéviennes ont pris pour cible Uglegorsk. Autour de 1 h des tirs d’artillerie des FAN ont détruit une batterie kiévienne sur Novogrigorovka (nord immédiat de Debaltsevo). À partir de 1 h 25 sur le secteur Novogrigorovka-Nizhne Lozovoe, un sérieux accrochage impliquant de l’artillerie et des chars a opposé plusieurs compagnies des FAN et des renforts kiéviens, jusqu’au matin.

 

Dans la journée, les FAN ont encore dû repousser avec succès les attaques dans le village de Logvinova. Hier, lors d’un accrochage sur la M03 avec une colonne ukrainienne venue en renforts, deux colonels kiéviens ont été abattus, pris par surprise dans une UAZ-469 à l’inscription caractéristique « Ukrop ». L’un de ces officiers était en possession de documents importants.

 

 

 

 

La reddition de Vladimir Sarychev, officier adjoint du 40e « bataillon Krivbas », marque un tournant dans la bataille de la poche. Selon les renseignements collectés auprès des prisonniers, le commandement de l’armée ukrainienne aurait donné l’ordre de tirer sur les détachements de soldats en retraite ou désirant se rendre.

 

Chernukhino semble désormais vide de toute présence kiévienne, tout comme Kamenka et même Maloorlovka, même si un sérieux nettoyage doit être entrepris dans ces deux localités. Ce matin, à l’aube, Debaltsevo était presque reconquis de moitié. Le DRG « Ryazan » serait même en opération à l’intérieur du centre-ville.

 

Selon la partie ukrainienne, vers 13 h, la zone Svetlodarsk (nord-ouest de l’entrée de la poche) un accrochage avec appui de l’artillerie signalait la progression des forces républicaines sur ce secteur. Plus tôt, on apprenait que le village de Mironovsky était vide de troupes ukrainiennes.

 

 

Donetsk et Gorlovka toujours sous les tirs de l’artillerie ukrainienne

 

Si les accrochages perdurent entre Gorlovka et Dzerzhynsk (où une batterie de mortiers ukrainienne a été détruite), notamment vers Maïorsk, c’est essentiellement contre le centre-ville de Gorlovka que les batteries ukrainiennes continuent de concentrer leurs tirs.

 

Mêmes constatations sur Donetsk avec en plus la menace de commandos infiltrés. Dans le quartier Zaperevalny, le 10 février, l’un d’entre eux a été neutralisé par l’unité SOBR : il avait mené des attaques la veille au mortier contre des bâtiments, des hôpitaux et des écoles. Ce petit groupe se déplaçait dans un minibus blanc Volkswagen Transporter, habillé en miliciens. La plupart de ces saboteurs n’ont pas eu la vie sauve…

 

Plus au sud-ouest de Donetsk, le secteur de Krasnogorovka est désormais sous pression constante des FAN, que ce soient des DRG ou des frappes de contre-batterie. D’ailleurs, une batterie ukrainienne de quatre obusiers a été neutralisée.

 

Plus au sud, vers Taramchuk (nord-ouest de Dokuchaevsk), l’artillerie républicaine a « traité » un point fort de la garde nationale, détruisant deux véhicules de combat d’infanterie, des munitions et faisant des victimes parmi les paramilitaires.

 

 

Est de Mariupol : coup d’arrêt à « Azov » !

 

« Wacht am Rhein » version néonazis galiciens : c’est une mini reconstitution locale de la contre-offensive des Ardennes qui vient de s’achever aussi vite qu’elle a commencé. Profitant de l’effet de surprise, le « bataillon Azov » a lancé ce matin à l’aube, après une préparation d’artillerie de l’armée ukrainienne, une série d’attaques sur la ligne de front à l’est immédiat de Mariupol. Leur progression n’a pas dépassé dans le meilleur des cas 7 kilomètres.

 

Selon les médias ukrainiens, l’unité composée essentiellement d’activistes néonazis, d’islamistes tchétchènes, de mercenaires géorgiens et de « contractors » occidentaux aurait poussé sur les agglomérations de Pavlopol, de Shirokino et de Kominternovo, une reconnaissance offensive. L’objectif semblait être la reprise de Novoazovsk. Les combats auraient été intenses, à en croire les réseaux sociaux pro-Kiev.

 

En fait, ces paramilitaires semblent avoir ouvert le feu sur tout et n’importe quoi, touchant même des civils qui ont été pris en charge à l’hôpital de Novoselkovskoe. Dans l’après-midi, l’unité prétendait avoir atteint Pavlopol, Oktyabr (Octobre) et Kominternovo, alors que sur Shirokino les affrontements étaient présentés comme acharnés. Le « bataillon » était appuyé par des blindés (une dizaine de T-64BV) de l’armée ukrainienne et des batteries Grad.

 

 

 

 

Et la réalité est toute autre…


Opérant une manœuvre de freinage sur quelques kilomètres, les FAN les ont tout simplement laissés avancer, s’épuiser bêtement avant de les stopper net. Fin de balade hivernale !

 

Vers 13 h 20, on apprenait que sur le village de Sahanku, les paramilitaires d’« Azov » étaient tombés sur un os. Après des pertes sévères et sans doute quelques prisonniers, tout ce petit monde a fait marche arrière.

 

Cette offensive très localisée était directement supervisée par Oleksandr Turtchinov, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, un des plus acharnés défenseurs des intérêts de Washington en Ukraine et un ardent partisan de la guerre à outrance contre le peuple russe et les russophones du Donbass. Un individu qui n’a jamais eu le courage de mettre les pieds en première ligne, mais qui est prêt à sacrifier la vie de ses compatriotes pour satisfaire ses instincts les plus vils. Turtchinov, bien en arrière des opérations et au chaud dans son bunker, espérait sans doute une éventuelle « offensive Steiner » (pour ceux qui ne connaissent pas leurs classiques, voir ici).

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 10 février 2015

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UKRAINE/DONBASS - ET LÀ, ILS SONT OÙ LES BOUFFONS DE L’OSCE ?

UKRAINE/DONBASS - ET LÀ, ILS SONT OÙ LES BOUFFONS DE L’OSCE ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


ET LÀ, ILS SONT OÙ LES BOUFFONS DE L’OSCE ?

 

Gorlovka (au nord de Donetsk) est aujourd’hui une ville martyre, tous ses quartiers ont été, et continuent d’être pilonnés par les soudards de Kiev, qui ne sachant se battre avec honneur face aux milices séparatistes, exercent des bombardements lâches et vengeurs sur la population civile du Donbass.

 

Lorsqu’un tir vraisemblablement ukrainien a frappé Mariupol, les observateurs de l’OSCE relayés par les hyènes médiatiques se sont précipités, accusant derechef les séparatistes de bombarder volontairement leur peuple !


Mais quand Gorlovka ou Donetsk subissent un déluge de feu meurtrier, décimant des familles entières et des infrastructures vitales, menaçant de provoquer une catastrophe écologique majeure avec l’usine chimique de sitrène située dans la zone bombardée, RIEN, pas une observation, pas un commentaire, pas un rapport circonstancier, encore moins d’accusations de la part des observateurs de cette organisation internationale...

 

L’OSCE, aujourd’hui, n’est plus crédible, car son comportement partial ne relève pas d’une pratique du « double standard », mais bien d’une complicité active à des crimes de guerre perpétrés par le gouvernement de Kiev.

 

Ces collabos doivent certainement donner des renseignements à l’armée ukrainienne pour qu’elle cible mieux son opération spéciale dans le Donbass. Ils sont la 5e colonne de Kiev !

 

 

Par Erwan Castel – le 27 janvier 2015

Koter Info's insight:


OSCE et compagnie, tous pareils, tous partiaux puisqu'ils servent le même maître. La "vérité "ne sortira que des seuls médias indépendants comme "La Gazette de Koter Info" et consœurs.


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Ukraine/Donbass : la situation tourne à la catastrophe pour les forces kiéviennes

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Ukraine/Donbass : la situation tourne

à la catastrophe pour les forces kiéviennes

 

La situation militaire est largement à l’avantage des forces indépendantistes, mais plusieurs réactions et tentatives de contre-attaques ukrainiennes, ces dernières 24 heures, montrent que les forces de Kiev n’ont pas dit leur dernier mot. En plus des pilonnages intensifs des quartiers résidentiels, les troupes du régime « proeuropéen » tentent de percer le front au nord-ouest de Gorlovka et de Donetsk et au sud-est de Donetsk (secteur de Volnovakha), afin de pousser les FAN à déplacer des unités engagées sur la poche de Debaltsevo et soulager ainsi les forces kiéviennes encerclées (ou presque). Sur leurs arrières, la multiplication des actions de guérilla, de plus en plus efficaces et avec une intensité croissante, permet de maintenir une menace constante sur leur logistique et sur le moral des troupes et de leurs familles. 

 

 

 

 

Après seulement deux semaines de combats, les forces envoyées par Kiev pour réprimer le petit peuple du Donbass ont perdu quelque 1.100 soldats et paramilitaires sur le champ de bataille, en plus de 100 blindés détruits ou capturés par les défenseurs républicains, des dizaines de soldats et d’officiers ukrainiens ont été faits prisonniers.

 

 

Nord de Pervomaïsk : combats pour le sud de la route menant à Lisichansk

 

Des renforts ukrainiens, à effectifs réduits, viennent d’arriver au nord de la Seversky Donets : le 26 janvier le « bataillon » spécial de la police « Lviv » est monté en ligne avec l’effectif d’une compagnie motorisée portée sur divers véhicules dont 5 SUV (Nissan Patrol, Nissan Navara, Mitsubishi L-200, Jeep Grand Cherokee et Chevrolet monospace), dont le financement par les réseaux mondialistes oligarchiques kiéviens ne fait aucun doute.

 

À défaut de pouvoir reprendre l’initiative au sud de la Seversky Donets jusqu’à Zolotoe, les forces ukrainiennes multiplient les tirs d’artillerie contre l’agglomération de Lugansk. Plusieurs salves de Smerch ont touché ces dernières 48 heures une centaine d’habitations dans la grande ville du Donbass. En quand ce ne sont par les Smerch (300 mm) ce sont les Uragan (220 mm) : on compte désormais plusieurs centaines de blessés suite à ces frappes aveugles.

 

Plus au nord-ouest, le 3e bataillon de la 2e brigade de l’armée de la République populaire de Lugansk doit nettoyer les dernières poches de résistance au sud de la rivière et tenter d’exploiter au mieux les différentes têtes de pont au nord de la Donets, notamment vers Krymskoe.

 

Il y a eu une nouvelle tentative de la part des forces de Kiev de contre-attaquer vers Novotoshkovkskoe (ouest) et par Krymskoe (plus au nord) afin de tenter de reprendre l’initiative sur la « Piste Bahmutka ». Les forces ukrainiennes cherchent à ne plus perde de positions sur les axes Lisichansk-Pervomaïsk, Lisichansk-Frunze, et notamment elles espèrent reprendre le point fort 31.

 

Lisichansk a été transformée en camp retranché, par crainte d’une poussée au nord des FAN dans les jours à venir. La reprise de cette agglomération, avec Severodonetsk, serait une catastrophe majeure pour les forces de Kiev. Une compagnie renforcée du « bataillon Donbass », montée sur BTR-70, véhicules divers et KrAZ Cougars, est positionnée au sud de Lisichansk au cas où les FAN viendraient à percer plus au sud vers Groskoe (point fort 27) et menaceraient cette zone plus au nord de la ligne de front. L’unité dispose d’une section antichar avec des missiles guidés Fagot (AT-4 Spigot en code OTAN). Le commandant du bataillon est l’ancien chef d’état-major et premier commandant adjoint de l’unité : le lieutenant-colonel Vyacheslav V. Vlasenko, dit « Hibou ». Quant au « glorieux » ex-chefaillon de « Donbass », Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko, sa principale préoccupation du jour est le nombre d’abonnés qu’il a obtenu sur sa page Facebook… Il en aurait 200.000 ! Gloire à l’Ukraine ! On apprend aussi que le « bataillon Kiiv-1 » serait arrivé en renforts pour le front du Donbass.

 

 

  

Plusieurs points clé sur la partie la plus au sud de la route menant au secteur de Lisichansk et de Severodonetsk ont été saisis par les FAN ou sont sur le point de l’être, alors que Troitskoe plus au sud-ouest reste sous le contrôle de la garde nationale. Depuis hier, un bataillon renforcé de la 2e brigade tente de prendre le contrôle de Troitskoe qui n’est qu’à 7 km au sud de Popasna. Dans ce secteur, les forces républicaines poursuivent leurs pilonnages d’artillerie sur les positions avancées des troupes ukrainiennes. Dans la journée, on notait des avancées d’éléments de pointe des FAN sur le sud et sur le nord de Troitskoe.

 

 

 

Les salves de batteries lourdes de lance-roquettes multiples Smerch ont causé de nombreuses victimes sur la zone de Stakhanov. Pour cette seule agglomération, une douzaine de personnes auraient été blessées.

 

 

Debaltsevo est maintenant isolée

 

La milice aurait bloqué la voie principale d’approvisionnement de Debaltsevo. Mais il semblerait qu’une colonne ait été aperçue se déplaçant sur la M03, composée de 70 véhicules divers dont des BTR et des blindés légers. Cette nuit, les combats n’ont pas baissé d’intensité, notamment sur le secteur nord de la poche, zone stratégique pour fermer ou maintenir ouvert le saillant. Un accrochage aurait éliminé une trentaine de combattants ukrainiens, avec la destruction d’un char et de blindés divers.

 

 

 

Les combats se poursuivent sur tous les secteurs de la poche de Debaltsevo. La zone de Sanzharovka, au nord-est de la poche, tenue par les cosaques de l’ataman Pavel Dremov, a subi plusieurs contre-attaques localisées : 5 chars et plusieurs BMP ukrainiens auraient été neutralisés.

 

 

 

Alors que Debaltsevo est maintenant isolée et que les FAN contrôlent même la partie nord-est de la ville, dans Nikishino plus au sud, des affrontements intenses ont causé de lourdes pertes dans les rangs de la milice (une soixantaine de tués et de blessés sur une période de 3 jours).

 

La prise de Novoorlovka (sud de la poche), hier, permet une avancée significative dans le système défensif kiévien au sud. Dans la journée, les combats se sont poursuivis dans le bourg de Shevchenko (1 km à l’ouest de Novoorlovka). Ce soir, Shevchenko serait libéré de l’occupation kiévienne.

 

Sur le versant ouest de la poche, la localité d’Uglegorsk, bien qu’à portée de tir direct, n’est toujours pas prise. On note néanmoins la neutralisation par l’artillerie républicaine de plusieurs positions d’artillerie des forces de Kiev.

 

 

Contre-attaques ukrainiennes au nord-ouest

 

Les pilonnages intensifs et quasi continus contre l’agglomération de Gorlovka causent chaque jour de nombreuses victimes civiles : hier 10 personnes ont encore été blessées, dont trois enfants, 5 autres ont été tuées. Les services de santé de la ville ont enregistré depuis l’intensification des frappes d’artillerie des blessures de gravité variable pour 235 résidents dont 17 enfants, et 115 habitants ont déjà été tués.

 

 


Le nord-est de Gorlovka reste particulièrement agité et les faubourgs de Dzerzhynsk (au sud-est) font encore l’objet d’accrochages, même si aucune progression des FAN n’est signalée aujourd’hui sur ce secteur. En fin de soirée, hier, une colonne mécanisée ukrainienne a tenté une reconnaissance par le feu sur Artemovo, point faible dans la défense républicaine, mais a été stoppée par les équipes antichars des FAN et des tirs de canons de 100 mm T12 Rapira.

 

De nouveaux renforts ukrainiens sont arrivés au nord-ouest de Gorlovka : un bataillon de chars appuyé par une batterie de 6 automoteurs d’artillerie. Vers Artemovsk, au nord de Gorlovka (vidéo ci-dessous), on signale une colonne blindée ukrainienne en approche composée d’environ 16 chars T-64BV et 22 BMP, avec en plus 9 véhicules blindés légers, un bataillon réduit d’artillerie de 9 BM-21 Grad, 6 Ural et 12 GAZ-66 tractant des 122 D-30 (2 batteries), 8 ZIL-130 pour la logistique, 1 bataillon d’artillerie 2S1 Gvozdika et divers engins de soutien et de commandement (MT-LBu…). Cela sent la contre-attaque d’ici quelques heures.

 

 

 

Le sud-est d’Avdeevka reste partiellement contrôlé par les forces républicaines, mais aucune avancée ne semble possible pour le moment. D’ailleurs, au nord-ouest d’Avdeevka, 40 chars lourds renforcés par une compagnie mécanisée de 15 BMP, une autre motorisée de 10 BTR, le tout appuyé par 12 automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika (soit deux batteries) viennent de prendre position pour mener à bien une contre-attaque au nord-ouest de Donetsk. Et une reconnaissance offensive a même eu lieu dans la nuit du 27 janvier, lorsque des éléments mécanisés kiéviens ont tenté de pénétrer dans la partie nord de Makeevka, en tentant une percée par Yasinuvata. L’attaque ukrainienne, comme d’habitude, a été précédée par une préparation d’artillerie, non seulement contre les positions de la milice, mais aussi contre les zones résidentielles de Makeevka. Au bout de plusieurs heures d’affrontements vers Yasinuvata, les forces de Kiev ont dû faire demi-tour.

  

 

 

 

Opytnoe, au nord de l’aéroport de Donetsk, reste un point fort où se concentrent encore les batteries ukrainiennes qui frappent régulièrement Donetsk et Peski.


Plusieurs des groupes de sabotage et de reconnaissance des forces de Kiev ont été interceptés et neutralisés à Donetsk et dans les agglomérations voisines ces jours derniers et des armes, y compris des mortiers, ont été saisies par les forces spéciales de la RPD (Unité SOBR).


Les combats perdurent dans Marinka, au sud-ouest de Donetsk, sans qu’il n’y ait pour le moment d’avancée décisive d’un côté comme de l’autre. Néanmoins, on signale la destruction par les FAN, la nuit dernière, d’un important poste de contrôle fortifié, de même qu’un poste de commandement.


Sur le secteur d’Elenovka, agglomération au sud de Donetsk sur la N20 qui mène à Mariupol, les tirs de contre-batterie se poursuivent, alors qu’une inquiétante concentration de forces mécanisées ukrainiennes est signalée plus au sud-ouest sur Volnovakha, menaçant la zone fortifiée de Dokuchaevsk tenue par les FAN. Il est probable que le commandement ukrainien tente par là d’entreprendre une attaque de diversion destinée à soulager ses forces sur Debaltsevo. De plus, la perte de ce secteur par les FAN ouvrirait certainement la voie pour les forces de Kiev en direction du sud de Donetsk.

  

 


 

Au nord-est de Mariupol, vers Granitnoe – Nikolaevka, cela se passe mal pour les paramilitaires néonazis d’« Azov » : selon les médias ukrainiens, ce matin, six d’entre eux ont été admis aux urgences pour des blessures diverses, deux autres auraient été tués (confirmé sur les réseaux sociaux par l’unité en question). Cette unité, qui relève plus de l’escadron de la mort que d’autre chose, n’a jamais été conçue pour affronter une armée de volontaires motivés, bien encadrés, bien entrainés et suffisamment armés, mais uniquement des civils inoffensifs. Lors des combats d’Ilovaisk, à l’été dernier, « Azov » avait été retiré des premières lignes dès que la situation militaire avait dégénéré aux dépens des Ukrainiens.

 

 

De la chair à canon pour le Donbass

 

Selon les médias ukrainiens, il s’avère que seulement 10 % des Ukrainiens mobilisés à Ternopil sont considérés comme apte au service. Le reste aurait des « problèmes de santé ». La fameuse quatrième mobilisation se passe mal pour la junte. Peu de jeunes et de moins jeunes se sentent avoir des velléités de guerriers pour affronter les forces indépendantistes. Surtout lorsque l’on sait que les principales figures les plus extrémistes du Maidan sont à l’arrière, bien au chaud à l’abri avec les cantinières. 

 

 

 

Ce refus tient aux piètres résultats de bientôt un an de guerre à l’initiative de la junte contre ses propres populations du Donbass. Pire : des rumeurs persistantes, et qui finiront bien par se confirmer comme d’autres précédemment, font état de l’emploi de paramilitaires politisés de la garde nationale contre des éléments de l’armée régulière, comme dernièrement dans la poche de Debaltsevo avec un détachement de la 128e brigade mécanisée de montagne qui refusait de suivre des ordres absurdes. Pire encore : Kiev ne donne même pas les moyens de se battre à ses propres prétoriens. Ainsi, Nicolas Kochanowski, chef du « bataillon OUN », formation paramilitaire d’idéologie néobandériste, voire néonazie, a maintes fois évoqué la cruelle pénurie d’armes dont souffraient ses volontaires à Peski et sur l’aéroport face aux troupes de « Motorola » et de « Givi ». Sur la chaîne de télévision « 112 Ukraine », il a déclaré qu’en dépit d’un nombre suffisant de bénévoles, un tiers de ses hommes n’avaient même pas d’armes légères, pour ne pas mentionner les armes lourdes (mitrailleuses, AGS…) et l’artillerie d’appui (mortiers lourds et moyens).


Cela tient aussi à ce que la population, en dépit du matraquage de la propagande, se rend bien compte de l’incapacité de l’armée kiévienne et sa très faible infanterie à faire face à l’inéluctable : le détachement ferme et définitif du Donbass du reste de l’Ukraine et sans doute aussi d’autres régions comme Kharkov et Odessa.


Les forces républicaines, manœuvrant mieux que leurs adversaires, sont devenues de facto un ennemi insaisissable pour Kiev, même si le régime refuse de l’avouer. Après l’échec de l’offensive ukrainienne du 9 au 12 janvier contre Donetsk et son aéroport, les forces républicaines ont pu contre-attaquer à partir du 13, expulser ce qui restait de forces kiéviennes sur la zone aéroportuaire, et il a fallu plus d’une semaine pour que la junte se décide enfin à le reconnaître… Il ne reste plus qu’aux forces répressives à pilonner encore et toujours les zones résidentielles afin de s’en prendre directement aux populations.


L’objectif final pour la junte est bien évidemment l’épuration ethnique de 5 à 7 millions de civils du Donbass, dans la mesure où il n’y a pas d’autre alternative pour Kiev pour gérer une population qui lui est forcément hostile. D’ailleurs, une grande partie des structures étatiques kiéviennes se trouve être entre les mains d’extrémistes de droite (comme Andriy Paruby, néonazi notoire devenu vice-président de la Rada après avoir été secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense), dont l’idéologie génocidaire et criminogène n’est un secret pour personne.


D’ailleurs, rien de bien sérieux ne semble être entrepris par le commandement ukrainien pour tenter de sortir les milliers d’hommes et leurs nombreux matériels quasi enfermés dans la poche de Debaltsevo. Les quelques tentatives infructueuses de contre-attaques significatives des forces de Kiev se sont essentiellement concentrées au nord (Avdeevka-Yasinuvata) et au sud (Dokuchaevsk-Elenovka) de Donetsk. Sans résultat pour le moment.

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 28 janvier 2015

Koter Info's insight:


Une belle taloche aux nazis !


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Ukraine/Donbass : carnage à Gorlovka et de nouveaux combats dans Marinka

Ukraine/Donbass : carnage à Gorlovka et de nouveaux combats dans Marinka | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Ukraine/Donbass : carnage à Gorlovka et de nouveaux combats dans Marinka

 

La Russie a été maintenue à l’écart du sommet du G7 parce qu’elle refuse de cautionner le massacre des populations russophones du Donbass par un régime criminogène imposé par la violence, le mensonge et la corruption. Un régime qui jouera bientôt ses dernières cartes, justement dans le Donbass, alors que son économie s’est écroulée, que les caisses sont vides et que le mécontentement couve dans les foyers ukrainiens et même dans les rangs de son armée. Pour l’heure, ce régime multiplie les exactions contre les populations civiles, notamment des secteurs de Donetsk et de Gorlovka, mais aussi ailleurs, dans le but de pousser Moscou à la faute, à intervenir directement militairement.

 

 

 

 

Carnage à Gorlovka

 

Les tirs d’artillerie contre Gorlovka sont désormais incessants. La grande ville du Donbass au nord de Donetsk a été pilonnée toute la journée, avec de courtes pauses. Les frappes à l’artillerie lourde touchent essentiellement le nord et l’ouest de l’agglomération. Certains tirs ont même eu lieu au moyen de munitions incendiaires. Les destructions sont importantes et il y a de très nombreux blessés et même des morts (5 tués et 24 blessés selon le dernier bilan, sans doute plus). Selon Russia Today, le pilonnage ukrainien a également tué 14 combattants républicains et en aurait blessé 86.

 

Au nord-ouest de l’agglomération, les forces de Kiev continuent d’améliorer leurs fortifications. Vers Dzerzhynsk et même vers Konstantinovka, des bunkers, des abris souterrains et des tranchées aménagées ont vu le jour ces dernières semaines.

 

 

Combats dans Marinka

 

  

 

 

Si Donetsk, la nuit dernière, fut relativement calme, comme ce matin, on notera plusieurs frappes de contre-batterie de l’artillerie républicaines qui ont dû jouer sur cette accalmie. Ce soir, les pilonnages, essentiellement dans la zone aéroportuaire, reprennent. À 21 h (heure locale), on signalait des tirs de mortiers de 120 sur l’aéroport à partir de positions ukrainiennes sur Opytnoe.

 

 

 

  

Dans la matinée, de nouveaux affrontements de moyenne intensité ont eu lieu dans et aux abords de Marinka, avec l’emploi de chars, de batteries lourdes et de mortiers. Informations venant en premier lieu de la partie ukrainienne, mais confirmées dans l’après-midi sur la page Facebook d’Igor Strelkov.

 

Vers 10 h 25, on percevait distinctement de Donetsk des explosions de plus en plus intenses au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient.

 

Entre Marinka et Alexandrovka (juste à l’est) de sévères accrochages étaient signalés une quinzaine de minutes plus tard, puis vers 11 h 20 on signalait des frappes et des duels d’artillerie au moyen d’automoteurs de 122 (et sans doute aussi de 152). Puis, de nouveau, de violents combats étaient signalés, cette fois au centre de Marinka, alors que vers 1 h plusieurs salves de Grad avaient été aperçues sur zone. En début d’après-midi, des comptes-rendus faisaient état du contrôle par la milice du croisement de routes au centre de Marinka en direction de Krasnogorovka près des étangs.

 

Vers 14 h 35, plusieurs signalements de « colonnes de chars approchant d’Aleksandrovka et de Petrovka » étaient notés du côté ukrainien. Et les réseaux sociaux signalaient des pertes parmi la compagnie du « bataillon Kiev-1 », sans plus de précisions.

 

Hier, les éléments de la 28e brigade mécanisée avec la compagnie de ce qui reste du « bataillon Kiev-1 » de la garde nationale ont reçu des renforts de la 95e brigade aéromobile (reconstituée), menés par le commandant Vasil Yurіyovich dit « Gіlka ». Il n’en fallait pas plus pour comprendre qu’une nouvelle attaque sur l’ouest de Donetsk était en préparation ; une nouvelle provocation, surtout au moment du G7.

 

Selon Yevgeniy Deydey, commandant de « Kiev-1 », les FAN auraient tenté de pénétrer vers le centre-ville avec 6 chars lourds et 4 BTR. Un compte-rendu peu convainquant et très lacunaire, au regard du déploiement d’artillerie de part et d’autre et de l’intensité des combats constatée sur place. En milieu d’après-midi, des médias pro-Kiev signalaient des routes détruites près de Marinka et le blocage de l’entrée ouest du bourg.

 

Une accalmie dans les combats était confirmée vers 14 h 20 (15 mn avant le signalement de la colonne de chars de la milice par la partie kiévienne…), alors que des vols de drones étaient signalés sur zone.

 

Il semblerait que la milice ait réussi à prendre pied au cœur du bourg. Selon certains rapports, les troupes ukrainiennes auraient perdu plusieurs dizaines de combattants. Maintenant, la ligne de front se situerait en plein centre-ville.

 

 

 


 

La tension ne faiblit pas, sur l’ensemble de la ligne de front allant du sud de Donetsk jusqu’à la mer d’Azov, mais rien de notable n’est à signaler depuis 24 heures voir plus. Si les forces de Kiev ont intensifié leurs pilonnages d’artillerie, cela n’empêche pas les troupes républicaines de riposter et même de réaliser quelques opérations très localisées. Dernièrement, une section ukrainienne de la 72e brigade a été mise en déroute à l’ouest de Bela Kamenka dans le secteur de Telmanovo.

 

 

Vers l’effondrement ?

 

Kiev et les Américains ont tout intérêt à préparer le terrain pour le sommet de l’Union européenne et à présenter la Russie comme un agresseur. La situation très préoccupante en ce moment dans le Donbass va en ce sens : en reprenant les frappes d’artillerie, massivement et à l’aveuglette, le commandement kiévien obéît à une logique politique, dictée par l’Administration Obama et par les plus russophobes des gouvernements de pays membres de l’Union européenne.

 

À écouter la propagande de la junte, une reconquête imminente se préparerait dans le Donbass. Dans les faits, on peut tout de même s’interroger, puisque tout porte à croire que nous sommes bien plus en présence d’une tentative de provoquer la Russie et de saboter les négociations en cours, tout en donnant aux agresseurs occidentaux une raison d’obtenir une extension des sanctions.

 

Car si les forces ukrainiennes attaquent massivement, à n’en pas douter elles vont prendre un risque énorme, tant stratégiquement que tactiquement. L’armée kiévienne survivra-t-elle à une quatrième défaite après Ilovaïsk à l’été 2014, l’aéroport de Donetsk, en janvier 2015 et Debaltsevo en mars ?

 

D’autant que le temps est compté, puisque l’économie ukrainienne s’est quasiment effondrée et se trouve pratiquement en état de défaut. Natalya Jaresko, la diplomate américaine à passeport ukrainien qui fait office de ministre des Finances, a dernièrement reconnu que l’État n’avait pas les ressources financières nécessaires pour faire face à l’indexation des salaires et des pensions. Dans le même temps, le ministère de la Défense et celui des Affaires intérieures pompent avidement 80 % du budget pour leurs très nombreux contrats (achats d’armements, financement de la logistique de guerre, « conseillers »…) et leurs multiples mobilisations.

 

De facto, le lancement d’une offensive à grande échelle apparaît désormais pour le régime la seule et dernière option qui reste pour dissimuler l’effondrement total, non seulement de la politique ukrainienne US, mais aussi de l’ensemble du projet d’Ukraine « proeuropéenne ». Une nouvelle défaite militaire serait donc moins humiliante qu’un écroulement total de cet édifice mal ficelé qu’est le régime de Kiev issu du coup d’État du Maïdan.

 

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info – le 8 juin 2015.

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Ukraine/Donbass : affrontements intenses sur Marinka et Shirokino

Ukraine/Donbass : affrontements intenses sur Marinka et Shirokino | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : les troupes mécanisées de la 24e brigade qui tiennent Krymskoe n’ont pas hésité à placer leurs blindés contre des bâtiments civils occupés par des non-combattants afin d’empêcher les frappes de l’artillerie républicaine. Ils se servent ainsi des civils comme boucliers humains. Tout cela est contraire au droit international et aux principes de l’honneur militaire.

 

 

Ukraine/Donbass : affrontements intenses sur Marinka et Shirokino

 

Les pilonnages des grandes agglomérations de Donetsk et de Gorlovka par l’artillerie lourde ukrainienne sont désormais le lot quotidien des habitants de ces villes martyres. Ailleurs, c’est uniquement sur des secteurs précis comme le nord de l’axe Pervomaïsk – Lugansk ou encore le secteur de Shirokino – Sakhanka (zone la plus au sud du front), que les frappes de l’artillerie kiévienne se concentrent. Le commandement opérationnel ukrainien tâte le terrain, cherche les failles dans le dispositif républicain, en somme prépare son offensive d’été.

 

Partout, sur le pourtour du front du Donbass, les forces ukrainiennes se renforcent. Ainsi, sur le secteur ouest de Stanitsa Luganskaya (nord-est de Lugansk), le renseignement républicain croit savoir qu’un bataillon d’une vingtaine de chars a été camouflé sous les couverts des bois environnants. En outre, les recherches opérées par les DRG républicains permettent d’affirmer que 36 chars lourds supplémentaires sont arrivés vers Novoaydar : des T-64BM Bulat et une version revalorisée de T-72B. Ces éléments pourraient appartenir à la 1re brigade indépendante de chars des forces ukrainiennes, qui aurait donc été recomplétée après ses contre-performances de l’été dernier et même de cet hiver sur le nord du saillant de Debaltsevo.

 

 


 

 

L’essentiel des affrontements de cette première journée de juin se concentre sur le nord-ouest de Gorlovka et surtout à l’ouest de Donetsk et à l’est de Mariupol. Fait de plus en plus notable : l’artillerie républicaine a recommencé à répondre coup pour coup aux batteries kiéviennes, notamment sur les zones de Pervomaïsk-Lugansk, de Gorlovka, de Donetsk et de Shirokino.

 

Sur Gorlovka, autour de 22 h 50 le 30 mai, les forces ukrainiennes ont tenté une reconnaissance offensive par Maïorsk, qui a été repoussée au bout de plusieurs heures d’affrontements. Selon des informations non confirmées, les pertes ukrainiennes seraient de 14 blessés et 2 tués, la perte de la milice déplore quant à elle 4 blessés et 1 mort. Ce soir, selon nos sources, les affrontements sur ce secteur se poursuivent, de même que les tirs d’artillerie.

 

 

Au moins une section ukrainienne éliminée sur Marinka

 

La nuit dernière a été particulièrement âpre sur Marinka, alors que des frappes de l’artillerie ukrainienne étaient encore signalées contre l’agglomération de Donetsk. Selon le commandement opérationnel ukrainien sur la zone de Donetsk, les forces de Kiev ont subi des pertes sensibles : un de leurs combattants a été capturé, un autre blessé et deux autres ont été tués.

 

Yuri Biryukov, conseiller de la présidence ukrainienne, a confirmé que, le 31 mai, une section de la 28e brigade mécanisée était tombée dans une embuscade près de Marinka : 6 soldats ukrainiens auraient été neutralisés alors qu’ils opéraient une reconnaissance à bord de leur camion Ural-4320 dans le but de mettre en place une nouvelle position défensive. Le commandement kiévien pense qu’une partie d’entre eux auraient été faits prisonniers.

 

Selon le commandement opérationnel ukrainien, 3 de leurs soldats auraient été éliminés, 4 ont été blessés et 2 faits prisonniers pour la seule journée du 31 mai sur Marinka. À l’heure où nous bouclons cette chronique, nous apprenons qu’un nouvel accrochage de forte intensité est signalé vers Marinka – Krasnogorovka.

 

Rappelons que la zone est tenue fermement par les combattants républicains de la brigade internationale « Pyatnashka », composés pour l’essentiel d’éléments de l’Armée orthodoxe russe, de volontaires de pays occidentaux, de pays de l’Amérique du Sud, des anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale, d’Ossétie, d’Abkhazie, etc.

 

 


 

 

Plus au sud, vers Elenovka (face à Volnovakha), deux soldats ukrainiens ont été capturés aujourd’hui à la suite d’un accrochage.

 

 

Une nouvelle section d’« Azov » mise hors de combat

 

Les pilonnages de l’artillerie ukrainienne, que ce soit avec des mortiers, des obusiers et même des BM-231, ne cessent pas sur la ligne de front allant de Shirokino à Sakhanka, à l’est de Mariupol. Plusieurs civils ont été blessés ces dernières 48 heures, et il y a même eu un homme tué le 30 mai des suites de ces tirs inconsidérés.

 

Aujourd’hui, vers 16 h 30, les forces ukrainiennes ont recommencé à pilonner Shirokino, à partir de Sopino et de Vostochnyy, au moyen de mortiers de 120 et d’obusiers de 122.

 

Hier, un combattant néonazi du bataillon « Azov », se faisant appeler « Dyus », a été éliminé, 4 ou 5 autres ont été expédiés aux urgences de l’hôpital de Mariupol. La nuit dernière a encore été chaude : commencées vers 21 h, les frappes de mortiers de 82 et de 120 mm n’ont quasiment pas cessé jusqu’à 22 h. En quelques jours, cela fait la deuxième section de l’unité « Azov » à être éliminée, alors qu’elle tentait de franchir les défenses des FAN.

 

 


Tortures et exécutions sommaires en Ukraine béhachélisée


Selon un rapport de l’ONU consacré à la situation en Ukraine, les violences, les pilonnages d’artillerie, les détentions illégales, des exécutions sommaires (y compris de journalistes de l’opposition) et les trafics d’être humains continuent dans ce pays martyrisé par le mondialisme apatride au service des intérêts de Washington. Les forces pro-Kiev violent les droits de l’homme en permanence et ne respectent pas la signature des accords de Minsk en février dernier, a annoncé ce lundi le Haut-commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme (HCDH) Zeid Raad Al. Mais, pour le moment, l’ONU ne semble pas vouloir tenter quoi que ce soit pour que tout cela cesse.

 

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info – le 1er juin 2015.

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Ukraine/Donbass : une possible attaque en préparation contre Donetsk

Ukraine/Donbass : une possible attaque en préparation contre Donetsk | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Ukraine/Donbass : une possible attaque

en préparation contre Donetsk

 

La situation en première ligne s’est aggravée, depuis que les forces de Kiev ont très sérieusement intensifié leurs frappes d’artillerie contre les agglomérations de Donetsk et de Gorlovka, entre autres. Les puissances occidentales qui soutiennent en dépit du bon sens le régime criminogène de Kiev semblent de plus en plus conscientes qu’il n’y a pas de sortie de crise envisageable sans une défaite militaire des forces ukrainiennes. D’ailleurs, du côté de l’Union européenne, comme des États-Unis, on estime si ces forces devaient lancer une nouvelle offensive contre les forces républicaines dans le Donbass, elles seraient une fois de plus condamnées à être étrillées. Aussi, les manœuvres diplomatiques de ces derniers jours ne servent finalement qu’à donner du temps à Kiev pour se renforcer encore plus, se préparer au choc de cet été, avant que Washington ne se trouve une sortie de ce guêpier.

 

Le redéploiement d’une partie des batteries lourdes, jusqu’alors retirées selon les accords de Minsk, est en cours, comme leur renforcement du côté du camp kiévien. Ainsi, à Kramatorsk, on signale l’arrivée d’au moins une batterie Uragan, une autre de BM-21 Grad et jusqu’à 15 automoteurs d’artillerie vers Pavlograd, sans compter un bataillon d’une vingtaine de chars et plusieurs obusiers tractés. À Melitopol (environ 160 km à l’ouest de Mariupol), une batterie complète de lanceurs BM-27 Uragan avec ses camions chargeurs montés sur ZIL-235LM, a été aperçue il y a deux jours faisant mouvement vers Mariupol. De plus, les observateurs de l’OSCE ont constaté qu’un certain nombre de batteries de l’artillerie lourde ukrainienne (des obusiers de 152 et des lanceurs Grad) avaient disparu des entrepôts dans lesquelles elles avaient été remisées conformément aux accords de Minsk.

 

 

Augmentation des pertes sur le front nord

 

Le commandement opérationnel ukrainien croit avoir capturé « la » preuve de la présence militaire russe en Nouvelle Russie : deux « soldats russes » ayant appartenu, dit-il, à l’unité spéciale du GRU de Togliatti, auraient été capturés vivants et blessés. Il s’agit vraisemblablement d’anciens militaires russes qui se sont portés volontaires pour aller défendre les gens du Donbass contre l’agression kiévienne, comme tant d’autres l’ont fait. Ou peut-être pas : seulement des miliciens du Donbass qui défendaient leurs familles, leur terre, leur identité. Les deux hommes auraient été capturés vers Schachtye. Une prise de guerre revendiquée par le chef du SBU, l’Américano-Ukrainien Valentin Nalyvaychenko, un proche de l’extrême droite néobandériste. C’est dire le niveau de crédibilité d’une telle information. Cette dernière fera son petit effet au sein des rédactions de la presse servile occidentale, un temps, puis le conflit reprendra son cours…

 

Sur la partie nord du front du Donbass, au-delà de Pervomaïsk et de Lugansk, la guerre d’usure se poursuit : les accrochages se succèdent aux frappes d’artillerie et aux tentatives d’infiltrations de groupes de saboteurs kiéviens. Au moins une batterie d’automoteurs d’artillerie vient d’être positionnée sur la périphérie nord de Makarovo (à 11 km au nord-est de Lugansk). Sur le secteur au nord de Lugansk, vers Schashtye et Stanitsa Luganskaya, ce sont les éléments d’un bataillon mécanisé de la 92e brigade, le 8e régiment spetsnaz et ce qui reste du « bataillon Aydar » (officiellement retiré des effectifs) qui tiennent les positions.

 

Le nombre d’attaques a constamment augmenté depuis 48 à 72 heures, tout comme l’intensité des tirs d’artillerie. Ces dernières 48 heures, les Ukrainiens ont eu une cinquantaine de blessés et au moins 6 tués, 4 BTR, 1 BMP et 1 BRDM-2 détruits. Quant aux forces républicaines, sur l’ensemble de la ligne se situant au nord d’une ligne allant de Pervomaïsk à Lugansk, une vingtaine de leurs combattants ont été blessés, 1 BMP et un char lourd ont été détruits et 2 BRDM-2 endommagés. Ces données ne sont pas exhaustives.

 

La zone au nord-nord-est de Pervomaïsk a reçu des renforts de la brigade « Prizrak » d’Alekseï Mozgovoi, notamment pour tenir les positions face à Zolotoe. Et c’est justement au sud immédiat de cette agglomération, qu’aujourd’hui, une patrouille ukrainienne motorisée a roulé sur une mine, faisant un blessé parmi l’équipage du véhicule.

 

Depuis quelques jours, les accrochages se sont intensifiés et les forces républicaines ont dû faire évacuer nombre de leurs blessés vers les hôpitaux d’Alchevsk et de Stakhanov. En face, les pertes semblent plus importantes et les évacuations sanitaires sont permanentes.

 

Sur le secteur nord-ouest de Gorlovka, au niveau de Maïorsk, les échanges de tirs deviennent plus intenses depuis 48 heures. La nuit dernière, plusieurs accrochages de moyenne intensité ont encore eu lieu dans ce secteur.

 

 

Une attaque contre Donetsk en préparation ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au cours des deux derniers jours, les combats ont fortement augmenté en nombre d’attaques dans la zone de l’aéroport de Donetsk, en plus d’une nette hausse de la concentration de véhicules militaires ukrainiens sur Peski et Opytnoe, villages à l’ouest de l’aéroport, ce qui pourrait peut-être signifier une attaque d’envergure en préparation.

 

Depuis, la nuit du 16 au 17 mai, le quartier de l’aéroport de Donetsk est soumis à des tirs massifs de l’artillerie ukrainienne. Cette nuit fut très agitée et pour la première fois depuis des semaines, on a signalé des frappes de lance-roquettes multiples. Il y a eu plusieurs blessés et au moins 1 civil a été tué.

 

Hier soir, vers 0 h 30, la banlieue ouest et nord de Donetsk a été frappée par des salves de 122 et de 152 mm à partir d’Opytnoe, de Tonenkoe, d’Avdeevka. Une heure avant, plusieurs accrochages d’une rare intensité avaient touché le secteur de Peski, comme la veille.

 

Vers 18 h, en fin de journée d’hier, plusieurs accrochages avaient eu préalablement lieu sur ces secteurs, les forces ukrainiennes ont même tiré des obus de 152 contre l’aéroport de Donetsk, contre le centre commercial « Metro » qui jouxte la zone aéroportuaire et sur la zone du pont Putilovsky au nord qui avoisine le secteur tenu par les troupes de Kiev au sud-est d’Avdeevka. De plus, les troupes de Kiev utilisent aussi de façon régulière leurs chars lourds pour faire feu sur les positions républicaines à partir des villages au nord-ouest et à l’ouest de Donetsk.

 

Pour parfaire le dispositif d’assaut ukrainien, et afin de maintenir une certaine confidentialité sur leurs mouvements de troupes et leurs positions, les forces de Kiev ont décidé de chasser une partie des civils qui restaient encore dans les villages à proximité de la ligne de contact. Ce sont les paramilitaires extrémistes d’« Azov », de « Dnepr-1 » et de Praviy Sektor (DUK) qui sont chargés de ce nettoyage qui s’accompagne le plus souvent de brutalités gratuites et de pillage. Ainsi, dans le village de Marinka (ouest de Donetsk), plusieurs habitations ont dernièrement été vidées de leurs occupants légitimes et mises à sac. Aussi, il est plus facile désormais pour l’occupant de camoufler son artillerie lourde au sein de structures civiles, y compris près des écoles et des jardins d’enfants.

 

 

Pression au sud-est de Donetsk et au nord-est de Mariupol

 

Sur Peredovoe, à environ 20 km à l’est de Volnovakha, plusieurs batteries de lance-roquettes multiples Grad et Uragan sont arrivées en renforts ces derniers jours. À cela s’ajoute la venue très prochaine de batteries de 152 Giatsint-B de la 55e brigade d’artillerie remise en conditions de combat depuis la chute de la poche de Debaltsevo.

 

La tension dans la zone géographique se situant entre Donetsk et Mariupol ne cesse de croitre, comme si les forces de Kiev préparaient un assaut dans ce secteur. C’est à cet endroit que se situe la zone la plus étroite (15 à 20 km) de la ligne de front avec la frontière russe, une percée réussie de la part des forces ukrainiennes mettrait immanquablement en difficultés des FAN. Ainsi, dans la zone de Starobeshevo, au sud-est de Donetsk, la localité de Belokamenka a été pilonnée à plusieurs reprises par des batteries de mortiers de 120, et même des tirs de BMP-1 Grom.

 

Aussi, les forces républicaines ont dû opérer des frappes de contre-batterie. Le secteur est tenu, entre autres, par le 1er bataillon d’infanterie « Vikings » (vidéo) des forces de Nouvelle Russie. L’unité comprend trois compagnies d’infanterie portées sur BMP, MT-LB et BTR-80, une compagnie de chars T-72B1V et T-64BV et une compagnie de commandement et de logistique (avec une section de reconnaissance sur BRDM-2).

 

 

 

 

 

Sur le secteur de Granitnoe et de Pavlopol, on signale d’intenses accrochages à l’arme légère depuis 48 heures, appuyés par des tirs de mortiers de 82. Les défenses républicaines s’appuient sur les méandres du cours d’eau que forme le petit fleuve Kalmius. Cette coupure humide profite autant à la partie républicaine qu’ukrainienne.

Dans cette zone, à 5 km à l’intérieur de la ligne de front (vers Kulykovo), une compagnie du « bataillon Dnepr-1 » (une autre compagnie de cette unité se trouve vers Peski à l’ouest de Donetsk), prétend avoir « trouvé », suite à des repérages aériens avec un mini drone, une section de Strela-10M2, version améliorée en électronique du Strela-10M (SA-13 Gopher)… Et on cherche encore comment, avec ces images, les fins limiers de « Dnepr-1″ ont pu conclure qu’il s’agit bien de la version M2 du Strela-10.

 

 

 

 

 

Plus au sud, sur Shirokino, les accrochages semblent s’intensifier de jour comme de nuit. La nuit précédente, la mission d’observation de l’OSCE a bien été obligée de reconnaître que plusieurs maisons avaient été touchées par des tirs ukrainiens, certaines brûlaient. Sur zone, les forces de Nouvelle Russie ne peuvent utiliser leur artillerie lourde remisée au 3e échelon, comme le stipulent les accords de Minsk.

 

En revanche, une batterie de mortiers 2B9 Vasilek de 82 mm leur sert de section d’appui-feu contre les attaques des forces de Kiev. Dans la journée du 18 mai, les forces ukrainiennes ont attaqué vers midi les positions républicaines, soutenues par 3 chars lourds. L’attaque a pu être repoussée, et au moins un char a été détruit. Dans l’après-midi, le calme est revenu avec l’arrivée de représentants de la mission de surveillance de l’OSCE. En fin de journée, vers 18 h 30, les forces de Kiev se sont plaintes d’avoir subi des tirs d’artillerie « de gros calibre », trois de leurs combattants auraient été blessés.

 

 

 

 

 

 

Les islamistes tchétchènes du « bataillon Dudayev », affilé à Praviy Sektor, viennent d’être placés sous le commandement opérationnel du « régiment » de néonazis « Azov » devant Shirokino. Ils tiennent le secteur sud-ouest près de Berdyanskoe, à quelques centaines de mètres du village côtier. Cette passation de commandement est destinée à accroître l’efficacité et la cohérence opérationnelles des éléments kiéviens positionnés devant Shirokino et elle est aussi motivée par la présence d’islamistes tchétchènes dans les rangs d’« Azov ».

 

 

L’atlantisation à marche forcée

 

La « formation » de la garde nationale et autres unités de l’armée ukrainienne en Galicie ne se déroule pas forcément comme prévu. Outre les ravages commis par des GI’s de la 173e aéroportée qui se comportent comme en pays conquis auprès de la population locale, on apprend par les médias locaux que des centaines de soldats ukrainiens se sont mutinés lundi sur le polygone de Yavoriv, près de Lviv, qui accueille des exercices ukraino-américains, en réclamant de les équiper en uniformes et chaussures militaires adéquats.

 

Le porte-parole de l’état-major général des forces kiéviennes Vladislav Seleznev a déclaré lundi que les soldats ne seraient pas punis pour leur mutinerie et que 5.000 uniformes seraient livrés à cette unité le 20 mai (source). Pour aller envoyer ses troufions se faire trouer la peau pour les mondialistes et les oligarques, le régime « proeuropéen » n’a même pas pensé à leur trouver des chaussures convenables. Pitoyable !

 

Il ne lui suffisait pas d’avoir rempli son gouvernement de commissaires politiques étrangers de l’OTAN et du FMI (imposés de l’extérieur plutôt que choisis). Maintenant, le milliardaire et président ukrainien, Petro Porochenko, a nommé comme « conseillers » plusieurs politiciens étrangers, parmi lesquels le sénateur néoconservateur américain John McCain, membre de l’aile la plus extrémiste du parti républicain et qui, lors du putsch du Maïdan, fut filmé à maintes reprises en train d’inciter à l’émeute depuis la tribune de la place de l’Indépendance à Kiev. L’individu s’est affiché aux côtés d’extrémistes admirateurs des collaborateurs du IIIe Reich comme Oleh Tyahnybok et maintenant il insiste auprès de la Maison-Blanche afin que les États-Unis envoient de grandes quantités d’armes au régime kiévien pour aller massacrer quelque 7 millions de personnes dans le Donbass et faire dégénérer ce conflit en une guerre régionale avec la Russie voire plus.

 

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info – le 19 mai 2015.

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Ukraine/Donbass : humanitaire russe contre « guerre hybride » atlantiste

Ukraine/Donbass : humanitaire russe contre « guerre hybride » atlantiste | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Ukraine/Donbass : humanitaire russe

contre « guerre hybride » atlantiste

 

On « désoviétise » en Ukraine « proeuropéenne ». Comprendre : on fait la chasse aux opposants, à tous les opposants sans exception, communistes ou pas, on pratique la purification ethnique et religieuse, on persécute les chrétiens orthodoxes liés au patriarcat de Moscou, et on réhabilite les collabos du IIIe Reich. Les étoiles rouges disparaissent, les soleils noirs chers au Reichführer SS Heinrich Himmler émergent ! Le grand frère n’est plus à Berlin (quoi que…), mais à Washington et à Bruxelles. Et afin d’arriver à leurs fins, les « proeuropéens » de l’Ukraine béhachélisée entendent bien massacrer et chasser quelque 7 millions de civils jugés « indésirables » (sur des critères pseudos ethniques et religieux) dans le Donbass et partout ailleurs. Mais le gros problème c’est que, justement dans le Donbass, on n’est pas vraiment disposé à se laisser massacrer et chasser sans réagir…

 

Le 24e convoi humanitaire russe est arrivé dans le Donbass : plus de 30 tonnes de fournitures diverses, d’aliments, de médicaments, de produits de première nécessité, etc. Plus de 126 enfants du Donbass, blessés ou malades, auraient besoin de soins médicaux. La Fédération de Russie apporte son aide désintéressée aux populations sinistrées de Nouvelle Russie alors que les États-Unis acheminent en zone kiévienne leurs armements pour prolonger la guerre : le 11 avril, par exemple, un avion gros porteur militaire américain Lockheed C-5 a atterri à l’aéroport de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine (source).

 

À son bord : du matériel de guerre, des équipements pour les forces répressives de Kiev, des moyens d’espionnage contre les opposants.

L’hyperpuissance US est bien décidée à imposer son totalitarisme mondialiste face à la Fédération de Russie, par l’intermédiaire de l’atlantisme.

 

Des documents confidentiels récemment publiés sur Internet confirment l’implication des pays de l’Alliance atlantique dans la « guerre hybride » en Ukraine. Les pays membres de l’OTAN sont derrière l’offensive de propagande menée au nom de Kiev par des organisations non gouvernementales dans le sud-est du pays, révèle drakulablog.com. Selon ces documents, une réunion consacrée au « problème ukrainien » a été organisée par le Centre d’excellence de l’OTAN (CEO) à Riga le 19 février dernier. Les participants à cette réunion ont notamment évoqué « l’incapacité des médias ukrainiens d’obtenir un accès suffisant aux régions du sud et de l’est du pays », « le vaste accès aux médias russes » et « le manque de confiance populaire envers les autorités de Kiev ».

 

Dans ce contexte, les spécialistes de l’US Strategic Command (STRATCOM) ont proposé une série de moyens destinés à contrer l’influence russe dans le sud-est de l’Ukraine et à promouvoir la propagande occidentale.

 

D’autres documents publiés dévoilent l’existence d’un projet baptisé « Conflict Pool », dont le coût s’élève à plus de 350.000 $. Ce programme, supervisé par le Foreign Office, a pour objectif de faciliter « la réconciliation nationale en Ukraine » (belle expression parfaitement hypocrite) et de « contrecarrer l’influence médiatique russe » (à savoir, interdire toute contestation du régime de Kiev par les médias).

 

Outre les activités informationnelles en Ukraine, un des documents appelle à déstabiliser la situation politique en Russie, notamment en soutenant les mouvements séparatistes (y compris les islamistes du Nord Caucase), et en discréditant les autorités du pays. Parmi les personnalités à dénigrer figurent notamment le président de la fédération Vladimir Poutine, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et bien sûr le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Ce projet est réalisé par des organisations « ukrainiennes », dont l’Institut « ukrainien » pour la politique internationale (UIIP), le Centre analytique des études géopolitiques Borisfen, et le Département pour la coopération militaro-civile, toutes financées par des fonds américains ou occidentaux (source).

 

 

Phase de préoffensive kiévienne

 

Depuis le week-end pascal orthodoxe, on sent nettement sur la ligne de front que les forces ukrainiennes sont passées en phase de préoffensive. Mis à par sur le secteur nord et nord-ouest de Lugansk, où règne une accalmie très relative, si l’on excepte la zone de la « Piste Bahmutka » et près du village de Stanitsa Luganskaya, les principaux secteurs de la ligne de front (Gorlovka, Donetsk, Volnovakha et Mariupol) se sont progressivement embrasés depuis les 11 et 12 avril. À l’ouest, au nord et au sud-ouest de Donetsk, les forces républicaines supportent depuis 72 heures une évidente augmentation de l’intensité des attaques des forces ukrainiennes, y compris avec l’utilisation d’armes lourdes qui n’ont jamais été retirées de la ligne de front en dépit des exigences des accords de Minsk.

 

Concernant les moyens lourds en artillerie dont disposent les forces de Kiev, on notait le 11 avril vers environ 21 h, une puissante déflagration dans l’agglomération de Donetsk, qui a endommagé une partie d’un quartier résidentiel, vraisemblablement à un missile tactique sol-sol Tochka-U, même si cette information nécessite vérification. Dans la nuit du 13 au 14 avril, un autre missile sol-sol ukrainien a complètement détruit une maison dans une zone résidentielle à l’ouest de l’agglomération de Donetsk.

 

Des frappes tactiques qui interviennent alors que dans la périphérie nord de Donetsk les combats se sont intensifiés ces dernières 24 heures, un soldat ukrainien a même été capturé, blessé, il est à l’hôpital. L’épicentre des combats se situe au niveau de Spartak, juste au nord-nord-est de l’aéroport. À plusieurs reprises, l’artillerie kiévienne a employé des obusiers de 152 pour frapper cette zone.

 

Une colonne ukrainienne composée de chars (93e mécanisée ?) et de véhicules blindés (notamment des éléments de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr) a tenté de pénétrer par le nord-ouest de Donetsk, près de la grande gare de triage ferroviaire entre Yasinuvata et Donetsk, sans succès. Le groupement tactique a été intercepté et partiellement détruit, plusieurs véhicules avec leurs équipages ont été neutralisés. Les FAN auraient même fait plusieurs prisonniers, certains sont en ce moment soignés dans un hôpital.

 

Dans la soirée du 12 avril, on signalait sur le secteur de Peski, plus à l’ouest, l’utilisation par les forces ukrainiennes de munitions d’artillerie au phosphore contre les positions républicaines. Depuis, la situation sur Peski s’est détériorée.

 

La pression sur l’ouest de Donetsk se maintient : l’armée ukrainienne a attaqué hier Peski, partiellement sous contrôle républicain, et l’a repris. Ce matin les forces de Nouvelle Russie ont contre-attaqué et reconquis ce qu’ils avaient perdu la veille. Il semblerait qu’au moins une section de T-72B (certaines sources évoquent des BA ou des BM) ait été employée par les FAN pour cette contre-attaque localisée. Résultat : 6 soldats ou paramilitaires ukrainiens ont été tués et douze blessés au cours des dernières 24 heures.

 

Plus au sud-ouest de l’agglomération de Donetsk, la zone de Marinka – Krasnogorovka semble elle aussi bouger ces dernières 48 heures. Les forces ukrainiennes concentrent une force considérable dans la zone à l’ouest d’Elenovka – Dokuchaevsk, au sud de Donetsk. Et l’on constate là encore une dégradation de la situation, tout aussi inquiétante où les frappes de l’artillerie kiévienne s’entremêlent aux tentatives très localisées de reconnaissances offensives des forces ukrainiennes contre les lignes républicaines.

 

Les combats se sont également considérablement intensifiés à l’est de Mariupol, sur le village de Shirokino. Depuis la soirée du 12 avril, en plus de tirs de batteries de 122 D-20 et 2S1 Gvozdika, les forces de Kiev emploient de nouveau des batteries de lance-roquettes multiples BM-21 Grad contre la localité côtière tenue par les FAN.

 

Sur les arrières des forces de Kiev, les groupes clandestins de résistance continuent d’opérer avec succès. Dernier acte en date à Kharkov : dans la nuit du mardi 14 avril, vers 4 heures du matin, un véhicule des groupes paramilitaires de la junte a été incendié.

 

 

  

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 14 avril 2015

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Ukraine/Donbass : la guerre ne s’exportera pas à Moscou

Ukraine/Donbass : la guerre ne s’exportera pas à Moscou | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos :

1) quelques heures après l’annonce de son assassinat, des T-shirts à l’effigie de Nemtsov étaient déjà tirés… Étonnant, non ?

2) Oleksiy Goncharenko

 


Ukraine/Donbass : la guerre ne s’exportera pas à Moscou

 

Les forces ukrainiennes refusent toujours de se conformer aux accords à Minsk en maintenant leurs armements lourds à proximité de la ligne de contact. Plusieurs accrochages ont encore eu lieu au nord de Lugansk, vers Donetsk et à l’est de Mariupol. Mais, ce dimanche, la guerre en Ukraine a tenté de s’exporter dans les rues de Moscou, au milieu des quelques dizaines de milliers de séides pro-occidentaux hostiles à la politique de redressement national et patriotique de Vladimir Poutine, quand plusieurs groupes de provocateurs venus d’Ukraine ont tenté de faire dégénérer la manifestation en hommage à Boris Nemtsov. Il y a eu plusieurs arrestations. La guerre ne se portera pas à Moscou.

 

La manifestation moscovite de l’« opposition » (sic) stipendiée par les ONG occidentales pour déstabiliser la Russie n’aura finalement pas mobilisé plus de 20.000 personnes, en comptant large. À l’échelle de la Fédération de Russie, autant dire que cela ne représente rien. Nemtsov représentait lui-même à peine quelques pour cent, alors que Poutine reste à 85 % d’opinion favorable.

 

L’individu était pour le nettoyage ethnique des russophones du Donbass par le régime totalitaire kiévien, alors que l’immense majorité des Russes y sont opposés. Il recevait même des instructions de l’ambassade des États-Unis (source). Une représentation diplomatique dont on sait que l’ambassadeur est un spécialiste des « révolutions de couleurs » : il a été successivement représentant des États-Unis en Lituanie (2000-2003), en Géorgie (2005-2009), puis en Ukraine (2009-2013), avant d’être nommé à Moscou.

 

Mais l’essentiel pour les médias occidentaux est de faire accroire aux moutons que les Russes veulent majoritairement retourner au chaos de l’ère Eltsine, qu’ils cherchent à retrouver la misère des années 1990, le mal-vivre et la prédation ultralibérale d’oligarques sans scrupules…

 

 

Arrestation d’un provocateur du Maidan

 

Le risque pour les autorités russes, ce dimanche, était surtout de savoir quel type de provocation pouvait être entrepris par les groupes subversifs qui encadraient la manifestation, pour certains, et qui la noyautaient pour d’autres. Plusieurs petits groupes très mobiles, coordonnés par smartphones, ont bien évidemment été repérés par les forces de l’ordre. D’aucuns auraient bien aimé porter la guerre civile ukrainienne en plein cœur de Moscou, sous la forme d’un Maidan russe. Ce ne sera pas pour ce coup-ci.

 

Un de ces provocateurs, Oleksiy Goncharenko (photo), a été arrêté en tenue paramilitaire. Il s’était déjà fait remarquer à Odessa, en Ukraine, le 2 mai dernier lors du massacre de la maison des Syndicats où une soixantaine d’opposants au régime de Kiev avaient été assassinés dans un incendie criminel. Comme beaucoup d’activistes d’extrême droite, y compris des néonazis, Goncharenko a trouvé le moyen de se faire élire à la Rada avec une étiquette politique modérée.

 

Il est interrogé par les enquêteurs russes (il y avait eu des plaintes déposées auprès du parquet de Moscou en mai dernier) sur l’affaire d’Odessa. Il ne fait aucun doute qu’il s’est félicité du massacre, voire qu’il l’a carrément encouragé. Sur la chaîne de télévision Ukraina, sur son site Internet, sur les réseaux sociaux, il a témoigné de son enthousiasme pour la tuerie, exposant même des photos de cadavres qu’il avait prises lui même. Il y a peu de chances qu’un Maïdan à Moscou voit le jour d’ici peu, mais une nouvelle provocation sous faux drapeau est toujours possible.

 

 

Kiev se prépare pour le printemps

 

Selon le renseignement militaire de Nouvelle Russie, les mouvements de troupes observés ces derniers temps laissent à penser que l’armée ukrainienne va tenter le même plan d’attaque qu’en juin dernier, à savoir l’encerclement des FAN en pénétrant par les flancs la ligne de front le long de la frontière entre la Russie et le Donbass. Les déplacements de moyens militaires lourds, ces dernières 48 heures, au nord de la Seversky Donets seraient des opérations de repositionnement et de reconsolidation de la ligne de front, en vue d’une offensive au printemps. Ceci expliquerait alors pourquoi on note toute une agitation depuis une semaine au nord de Stanitsa Luganskaya et même vers Krymskoe.

 

L’offensive au nord et au nord-est de Lugansk serait coordonnée avec une attaque à partir de Volnovakha et de Mariupol, le tout étant de prendre en tenailles les forces de Nouvelle Russie.

 

Ce plan, s’il était confirmé, serait pour le moins hasardeux, puisqu’il présente les mêmes désavantages que celui de l’été dernier qui a eu les conséquences que l’on sait pour les forces de Kiev.

 

De plus, plusieurs sources font état d’une possible reconstitution du « bataillon Aydar », alors que ce dernier était mis de côté depuis trois mois au moins et que Kiev entendait même le dissoudre. Il est possible que l’unité bénéficie du même traitement hormonal qu’« Azov » en décembre dernier, avec l’apport d’effectifs supplémentaires, un encadrement de « contractors », des matériels modernes et des équipements lourds.

 

Un projet qui intervient bien mal puisque l’unité est mise en cause dans des activités criminelles, y compris dans des cas d’extorsions de fonds et de trafic d’armes. C’est ce qui lui a fallu sa suspension et qui a bien failli la faire radier des effectifs du ministère des Affaires intérieures.

 

Une partie d’« Aydar » aurait déserté, explique-t-on à Kiev, afin d’entreprendre des activités illégales de pillage, de vol, de racket dans les villes et villages contrôlés par les militaires ukrainiens. En somme, ces paramilitaires feraient illégalement ce que les paramilitaires de « Dnepr-1 » ou d’« Azov » font quotidiennement et de manière tout à fait légale.

 

Il est également question de la saisie à Kiev d’un arsenal qui, selon le ministère d’Arsen Avakov, devait être utilisé pour « déstabiliser la situation » du régime en place.

 

C’est justement dans cette unité « Aydar » que le magazine Elle avait déniché son égérie néonazie en novembre dernier : la petite dégénérée Vita Zaverukha, bien connue des réseaux sociaux pour afficher ses préférences hitlériennes, avait fait l’objet d’un reportage très glamour, à la limite de la complaisance avec le summum de la barbarie au XXe siècle.

 

 

Accalmie très relative sur la ligne de front

 

Avec le retrait très partiel des pièces lourdes des forces de Kiev, on note une accalmie toute relative sur la ligne de front, mis à part sur le nord-ouest de Lugansk et sur l’est de Mariupol.

 

Outre une activité toujours intense au nord de la ligne Lugansk – Pervomaïsk, on note ces dernières 24 heures la permanence de pilonnages à l’artillerie lourde sur Gorlovka et des accrochages à l’arme automatique au nord-ouest de cette agglomération, vers Maïorsk. Mêmes constatations à l’ouest et au nord-ouest de Donetsk où les attaques au mortier se sont succédé.

 

Les forces de la République populaire de Donetsk ont annoncé la découverte sur la zone de l’aéroport de 373 corps de soldats et de paramilitaires ukrainiens, tombés au feu lors des affrontements de janvier. Un chiffre énorme qui, s’il était confirmé, remettrait totalement en cause et de façon publique la version officielle de Kiev qui a toujours minimisé ses pertes.

 

Hier soir, plusieurs salves de mortiers de 120 ont touché l’agglomération de Shirokino à l’est de Mariupol qui est toujours disputée par les belligérants. Les tirs venaient de positions tenues par le « bataillon Azov ».

 

 


 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 1er mars 2015

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Ukraine/Donbass : les Forces armées de la Nouvelle-Russie (FAN) continuent d’évacuer les civils du chaudron de Debaltsevo

Ukraine/Donbass : les Forces armées de la Nouvelle-Russie (FAN) continuent d’évacuer les civils du chaudron de Debaltsevo | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Ukraine/Donbass : les FAN

(Forces armées de la Nouvelle-Russie) 

continuent d’évacuer les civils

du chaudron de Debaltsevo

 

Porochenko, Hollande et Merkel pleurnichent pour un cessez-le-feu, alors qu’Obama « réfléchit » à fournir des armes sophistiquées à Kiev pour continuer de massacrer les populations du Donbass. Des rumeurs font état d’un possible coup de force contre le potentat kiévien. La situation est explosive en Ukraine et pas seulement sur la ligne de front dans le Donbass qui n’a pas changé de manière significative. Et le 13e convoi humanitaire de Russie vient d’arriver dans le Donbass.

 

Comme le soulignait dernièrement Sergeï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, « maintenant, le problème est dans le fait que le président de l’Ukraine a perdu son monopole de l’usage de la force, il y a des bataillons privés qui ont été créés, qui sont payés beaucoup mieux que l’armée régulière ». Aussi, la stabilisation en Ukraine du régime, mis en place il y a un an par la force et la corruption, sans la participation des États-Unis, sera difficile à réaliser, voire impossible. Or, l’omniprésence de « conseillers » américains de toutes sortes en Ukraine béhachélisée rend impossible toute solution dans ce pays sans le retrait des États-Unis. Si la Russie n’a, bien évidemment, pas envahi l’Ukraine, il n’en est pas de même des USA.

 

D’ailleurs, les méthodes US consistant à faire une guerre sale, meurtrière et particulièrement inhumaine en privilégiant de frapper avant tout les populations, sont largement mises en œuvre par les forces de l’entité kiévienne depuis de printemps dernier. L’armée ukrainienne utilise des bombes à fragmentation dans le Donbass, a reconnu jeudi dernier le sénateur néocon américain John McCain à l’agence Sputnik à Washington. Un John McCain qui a réaffirmé son souhait de faire la guerre à la Russie jusqu’au dernier Ukrainien. La commission spéciale de suivi de l’OSCE a confirmé que l’armée de Kiev avait employé des bombes à fragmentation lors des tirs du 27 janvier dernier contre les quartiers résidentiels de la ville de Lugansk. L’emploi de telles armes est interdit par les conventions internationales.

  

 

 

 

L’évacuation des civils de Debaltsevo a été utilisée par les forces ukrainiennes pour livrer du ravitaillement militaire (armes, munitions, carburant) à certaines de leurs unités et afin de procéder à l’évacuation de leurs soldats blessés ; mais certainement pas pour protéger les populations dont la junte n’a que faire. La population, d’ailleurs, a majoritairement refusé d’être déportée en zone kiévienne, notamment vers Slaviansk, préférant de loin rejoindre les territoires sous contrôle républicain, d’autant que les troupes ukrainiennes n’ont jamais stoppé leurs tirs d’artillerie sur le secteur de Debaltsevo pour faciliter les évacuations, malgré l’accord passé entre Kiev et les indépendantistes. Une fois de plus, cela démontre que la parole des représentants de la junte n’a aucune valeur. Les équipes d’urgence de la République populaire de Lugansk n’ont jusqu’alors pas été en mesure d’évacuer la totalité des résidents de Chernukhino, en raison de la permanence des tirs des forces de Kiev.

  

 

 

Au-delà de la zone des combats, l’artillerie ukrainienne maintient la pression sur les civils. Ainsi, le 7 février Pervomaïsk a été encore une fois pilonnée, au moins six fois par une batterie Grad. Plusieurs résidents locaux ont été blessés et le seul hôpital de la ville a été partiellement anéanti, les malades et les blessés étant réfugiés dans le sous-sol du bâtiment. Le personnel et les patients ont dû être transportés d’urgence à Stakhanov.

 

 

 

Les effectifs des forces républicaines sur le chaudron de Debaltsevo sont estimés entre 3 à 3.500 combattants, tandis que les estimations des forces ukrainiennes varient entre 7 et 9.000 militaires et paramilitaires. Ce rapport de force totalement déséquilibré en faveur des assiégés, surtout dans les batailles offensives, est totalement incohérent, même avec la plus grande motivation des troupes. Il explique en grande partie pourquoi l’offensive s’est arrêtée net la semaine dernière. Mais, selon certaines sources, il ne s’agirait que d’une pause opérationnelle.

 

 

Ça se réchauffe au sud de la Seversky Donets 

 

Après une accalmie, qui a permis à la partie ukrainienne d’opérer quelques relèves de ses troupes très affligées par les dernières semaines de combats et les revers subis, les affrontements se sont de nouveau intensifiés. Les forces de Kiev ont repris leurs pilonnages sur la « Piste Bahmutka » (notamment contre les points forts 31 et 29). La situation dans le village de Frunze (sud du point fort 31) reste tendue. Chaque jour, la petite agglomération reçoit son lot d’obus et de roquettes, le village est presque entièrement détruit. Dernièrement, les forces de Nouvelle Russie ont constaté un accroissement des drones d’observation ukrainiens.

 

 

Debaltsevo : une poche et un chaudron

 

Selon les informations collectées par le renseignement militaire républicain, notamment auprès de prisonniers de la 25e brigade de parachutistes, le but du commandement ukrainien sur la poche de Debaltsevo est de contrôler les infrastructures du nœud ferroviaire entre Lugansk et Donetsk. Pour Kiev, il est nécessaire d’empêcher la possibilité de reprendre la communication ferroviaire entre les deux républiques indépendantistes, qui aurait pour avantage de faciliter la logistique entre les deux armées de RPD et RPL et d’unifier de facto les FAN sur le terrain, donc de les rendre plus efficaces opérationnellement.

 

  

  

.

Le 1er bataillon mécanisé « Août » a été retiré des premières lignes, momentanément, et repositionné, pour une partie de l’unité, vers Chernukhino. Cette unité indépendante est composée de 2 compagnies de chars T-72B et T-72B1V, dont une d’entre elles a une section de T-64BM Bulat, d’une compagnie d’infanterie et d’appui montée sur BTR-80, d’une section de défense antiaérienne avec des ZU-23/2 montés sur camions et d’une section de commandement.

 

 

 

La matinée du 7 février a commencé, près de Debaltsevo, par un duel d’artillerie. La situation reste très difficile dans le secteur sud-est de Debaltsevo, sur le village de Chernukhino, où de violents combats perdurent. Les FAN reconnaissent « de grandes pertes » : jusqu’à 10 combattants tués par jour (ce chiffre est même monté jusqu’à 37), alors que les forces de Kiev sont en train de perdre une moyenne 40 combattants par jour (parfois 80). Les combats se font rue par rue, maison par maison, étage par étage. Dans ce village, les combats des derniers jours ont été acharnés, mais ils ont permis d’aboutir au retrait quasi complet des éléments kiéviens qui s’y accrochaient en prenant la population en otage. Les FAN ont également réussi à faire sortir du village de Nizhne-Lozovogo, à 5 km au nord de Debaltsevo, les troupes ukrainiennes. Il s’agit d’une petite agglomération voisine de la M03, ce qui ferme définitivement la partie sud du chaudron.

  

 

Juste au sud de Chernukhino, le 6 février, l’infanterie républicaine, épaulée par des chars et appuyée par de l’artillerie, a tenté de prendre d’assaut le point fort se situant entre Mius et Faschevka, sans succès. Depuis, la situation reste tendue, puisqu’une grande partie du point de contrôle est détruit (voir vidéo) et qu’apparemment les forces de Kiev ont sérieusement été éprouvées par cette attaque. Selon les estimations, 2 soldats ukrainiens auraient été tués et 10 blessés.

 

Ces dernières 48 heures, à Maloorlovka, au sud-ouest du chaudron, les attaques répétées des FAN de même que leurs frappes d’artillerie, ont fait subir de lourdes pertes matérielles aux forces de Kiev, dont 2 BMP et un dépôt de munitions.

 

Si Uglegorsk est nettoyé de toute présence kiévienne, le secteur sud de l’agglomération est encore en cours de nettoyage. Le journaliste russe Andrei Baradulin signalait hier vers 15 h 20 le passage d’avions de combat ukrainiens, sans plus de précisions. Au sud immédiat d’Uglegorsk, une compagnie du 42e « bataillon Rukh Oporu » de Kirovograd (une unité qui, en novembre 2014, a été transformée en bataillon d’infanterie mécanisé), a été neutralisée dans la journée d’hier. Il resterait dans ce secteur des poches de résistance, dont une section antichars avec au moins un canon de 100 mm MT-12.

 

 

Pressions ukrainiennes maintenues sur Donetsk

 

Vers 12 h (heure locale), le 7 février, Gorlovka a encore reçu des tirs massifs de l’artillerie lourde ukrainienne. Les duels d’artillerie ces dernières 72 heures ont permis d’éliminer vers Dzerzhynsk au moins deux positions ukrainiennes, dont une aurait été complètement détruite : une batterie d’automoteurs d’artillerie et un poste d’appui d’infanterie de 1er échelon.


Vers Verhnetoretskoe (sud-est de Gorlovka), plusieurs affrontements d’intensité moyenne ont eu lieu dans la journée d’hier, occasionnant des pertes de part et d’autre dont des blindés. Hier soir, sur Avdeevka, des frappes républicaines de contre-batteries ont neutralisé deux autres batteries.


Les forces ukrainiennes, dans Avdeevka, ont expulsé les patients de cliniques et les ont déportés vers Beletskoe, à 10 km au nord de Krasnoarmisk. Les bâtiments réquisitionnés serviront de casernement à la soldatesque kiévienne.


Il semblerait que les forces républicaines aient repris le poste de contrôle à l’entrée sud-est d’Avdeevka.

  

 

 

Hier, dans l’agglomération de Donetsk, les forces de sécurité républicaines ont éliminé 11 saboteurs ukrainiens infiltrés et ont fait deux prisonniers. Comme sur le secteur de Lugansk, ces petits éléments infiltrés sont une plaie pour les forces de Nouvelle Russie qui doivent mobiliser des moyens qui seraient bien utiles ailleurs.

 

D’une manière générale, l’agglomération de Donetsk subit toujours d’intenses pilonnages de l’artillerie ukrainienne contre ses zones résidentielles, l’aéroport et le centre-ville.

 

Dans la nuit du 7 au 8 février, les frappes de l’artillerie kiévienne n’ont pratiquement pas cessé contre Donetsk et ses alentours immédiats. Les tirs d’artillerie des FAN ont permis d’éliminer un certain nombre de capacités de frappes de l’ennemi kiévien.

 

Ce matin, près de l’aéroport de Donetsk, une nouvelle tentative de reconnaissance offensive kiévienne a échoué, en utilisant des véhicules blindés et sous couvert de l’artillerie.

 

Plus au sud-ouest, la pression des forces ukrainiennes semble augmenter en intensité : vers 15 h 45 (heure locale) hier, près d’Alexandrovka (3 km au sud-est de Marinka sur la N15), un affrontement avec des chars lourds aurait eu lieu. Trois quarts d’heure plus tôt, c’est vers Krasnogorovka que l’on signalait un autre accrochage important. Ce matin, on apprenait que des DRG républicaines auraient mené une mission de reconnaissance vers Karlovka et Marinka.

 

Avant-hier, une frappe de l’artillerie ukrainienne contre l’hôpital de Dokuchaevsk a causé 15 blessés, et partiellement détruit la maternité. Une fois encore Kiev se venge de ses échecs : précédemment, les forces ukrainiennes avaient encore essuyé un revers avec la destruction d’un de leurs BTR, d’un BMP 1 et jusqu’à 28 combattants tués et blessés lors d’une reconnaissance nocturne, alors que les FAN ne déploraient que 4 morts.

 

Plus tard dans l’après-midi, près de Volnovaha, plusieurs batteries Grad et Uragan ukrainiennes ont encore une fois pris Dokuchaevsk pour cible. Une compagnie mécanisée républicaine est positionnée de manière à effectuer un coup d’arrêt à tout assaut ukrainien sur Dokuchaevsk, alors qu’un groupe tactique mécanisé (chars et blindés d’infanterie) à l’effectif d’un bataillon se tient plus en arrière pour contre-attaquer si besoin.

 

Strarobeshevo, plus à l’est, a encore été l’objet de frappes de lance-roquettes multiples ukrainiens positionnés sur Volnovakha durant cette journée de dimanche.

On notera en outre la destruction d’un poste de contrôle près de Taramchuk à 4 km au sud-ouest des premières lignes républicaines d’Elenovka.

 

Sur le secteur de Mariupol, la situation reste inchangée et les duels d’artillerie se poursuivent, de même que les accrochages sur la ligne de front jusqu’à Granitnoe.

 

 

Échec de la 4e conscription et renforcement des paramilitaires

  

 

 

Le régime de Kiev n’a pas réussi à mobiliser suffisamment de conscrits, selon le commandant adjoint des forces armées de l’Ukraine, Vladimir Talaylay. 78.000 citoyens avaient été appelés le mois dernier, mais seulement 46.000 nouvelles recrues ont pu être enrôlées. La junte entend bien recourir à la mobilisation de femmes… Les Femens ne devraient-elles pas se porter volontaires ? Un échec pour la junte qui s’explique aussi par la campagne de désobéissance civique lancée depuis plusieurs mois en Ukraine bandérisée, et qui porte ses fruits maintenant. D’ailleurs, les moyens répressifs du régime ne s’y sont pas trompés. Le journaliste Ruslan Kotsaba, qui avait appelé au boycott de la mobilisation forcée, a été arrêté arbitrairement par la police politique (SBU) et détenu pendant 36 heures avant de passer devant le tribunal. Pas de réaction de Reporters sans frontières…

 

 

Renforcement d’une unité néonazie

 

Et comme Porochenko a une trouille bleue de se faire renverser par les « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite, il a décidé de les armer tant et plus, même les néonazis… C’est d’une logique ubuesque ! Mais le potentat kiévien donne des gages au » parti de la guerre » qui domine son gouvernement et la Rada.

  

 

 

  

Et progressivement, les véhicules bricolés sont remplacés par des matériels neufs et performants : « Azov » possédait déjà une section de reconnaissance de KrAZ Kuguar ou Cougar. 19 véhicules blindés de transport de troupes KrAZ (sans doute des Raptor) devraient bientôt être livrés pour une des deux compagnies de combat.

Posséder des matériels neufs et performants est une chose, avoir une troupe de combattants efficaces et capables en est une autre.


L’ensemble de la troupe est bien évidemment encadré par des mercenaires géorgiens (29 mercenaires de la « Légion géorgienne » formés par l’US Army) et tchétchènes (islamistes), des « contractors » occidentaux ou des mercenaires d’extrême droite (voire carrément néonazis) de pays membres de l’OTAN, comme le Britannique Chris Garret, repéré dans une vidéo à Mariupol, il y a quelques semaines.


« Azov » n’est pas une unité de combat à proprement parler, mais relève plus de l’escadron de la mort. L’unité n’a jamais affronté directement une force comparable à elle, elle n’a jusqu’alors été impliquée que dans des accrochages de faible intensité. Lors de la bataille d’Ilovaisk à l’été dernier, le « bataillon Azov » avait été retiré des premières lignes par le commandement opérationnel kiévien dès que les premières difficultés s’étaient fait sentir.


Comme le régime s’avère incapable de lever une armée en bonne et due forme, les extrémistes tentent de mobiliser par eux-mêmes. Le parti d’extrême droite Svoboda, proche de la mouvance néonazie, vient de monter une formation paramilitaire nommée « Légion Svoboda », qui comprendra environ 500 volontaires pour mener à bien le nettoyage ethnique des populations du Donbass. Cet escadron de la mort devrait être adjoint au « bataillon » spécial de police « Sich », formé essentiellement d’extrémistes proches de Svoboda. Est-il utile d’ajouter que parmi ces 500 « volontaires », il n’y aura pas un seul haut responsable de Svoboda ni la moindre de leurs progénitures pour aller se faire trouer la peau pour Washington et les oligarques ?

 

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info – le 8 février 2015

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Vidéo. Ukraine/Donbass - Gorlovka et Donetsk toujours sous le feu des batteries ukrainiennes

Vidéo. Ukraine/Donbass - Gorlovka et Donetsk toujours sous le feu des batteries ukrainiennes | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



Ukraine/Donbass - Gorlovka et Donetsk toujours

sous le feu des batteries ukrainiennes

 

On s’est encore battu avec acharnement à la périphérie est de Dzerzhynsk, poussant ainsi la ligne de front de Gorlovka un peu plus vers le nord-ouest. Les forces ukrainiennes tentent de se regrouper pour tenter une contre-attaque, mais les forces de Nouvelle Russie (3e brigade notamment) maintiennent la pression sur les premières lignes ukrainiennes à l’entrée de Dzerzhynsk en agissant par petits groupes.

 

Quant à l’agglomération de Gorlovka, elle subit encore les frappes massives de l’artillerie kiévienne, y compris avec des sous-munitions interdites par les conventions internationales.


Sur Donetsk, comme sur Gorlovka, l’artillerie de Kiev ne se concentre plus que sur les zones résidentielles. Il y a encore eu plusieurs civils tués aujourd’hui et de très nombreux blessés.


Les batteries lourdes ukrainiennes ont frappé aujourd’hui un centre de livraison de l’aide humanitaire dans le district Kuibyshev de Donetsk et un arrêt de bus. Résultat : une douzaine de tués et des dizaines de blessés.


(extrait de l’article intitulé « Ukraine/Donbass : combats acharnés pour Debaltsevo et Uglegorsk » de Jacques Frère – NationsPresse.info du 30 janvier 2015)

 


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FLASH-INFO/Donbass : La ville de Gorlovka subit les plus forts pilonnages par l’armée ukrainienne depuis le début de la guerre

FLASH-INFO/Donbass : La ville de Gorlovka subit les plus forts pilonnages par l’armée ukrainienne depuis le début de la guerre | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


FLASH-INFO/Donbass : La ville de Gorlovka subit les plus forts pilonnages par l’armée ukrainienne

depuis le début de la guerre

 

D’après les messages diffusés par les habitants de la ville sur des réseaux sociaux, ce dimanche matin a débuté pour les habitants de Gorlovka par des pilonnages massifs. Ils auraient commencé à partir 8 h 30 environ sur tous les quartiers de la ville.

 

« On pilonne le centre, le 5e arrondissement, les quartiers Rtoutny, Nkitovka… SANS RELÂCHE !! » — écrivent les internautes.

 

Il y a des victimes dans le quartier Kalininsky et dans le 5e arrondissement dont le nombre est pour l’instant inconnu.

« Des pilonnages très denses autour de la ville, après des tirs de préparation les nazis se sont rués sur la ville », — informent les citadins.

 

Le 77e arrondissement est privé d’internet, le courant est coupé dans le centre, le 88e arrondissement et le quartier Komsomolets. Les gens sont descendus dans des caves.

 

Des obus ont touché une école et des immeubles voisins. Deux étages d’un des immeubles ont été entièrement détruits, un autre pareil et le troisième ont été également touchés. Beaucoup d’obus ont frappé en plein centre de la ville.

 

On entend des explosions dans le 245e arrondissement, des quartiers Korolenko, Roumiantsevo, Kondratievka, Stalsbyt, 5e mine, Bessarabka. On pilonne uniquement des quartiers résidentiels. Aucune information à l’heure actuelle concernant les victimes.

 

 

Par novorossia.today – le 18 janvier 2015

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