Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
686.4K views | +1 today
Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
Curated by Koter Info
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Soros Go Home. Poutine relève le pont-levis

Soros Go Home. Poutine relève le pont-levis | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : le multimilliardaire Georges Soros, promoteur de la démocratie chez les autres

 

 

Soros Go Home. Poutine relève le pont-levis

 

La Russie va enquêter sur les activités des ONG philanthropiques. Douze ONG seront examinées pour déterminer si elles devraient être incluses dans le registre des organisations indésirables en Russie

 

Rappel du Saker Francophone

 

« La loi a été assez violemment critiquée en dehors de la Russie, ce qui est assez étonnant : en réalité, les députés russes ont pris pour base une loi américaine analogue en vigueur depuis les années 1930.

 

En effet, en 1938 les États-Unis ont adopté une loi sur l’enregistrement des agents étrangers (Foreign Agents Registration Act, FARA) pour faire face à la propagande nazie. D’après la Cour suprême des États-Unis, c’était un type de législation nouveau adopté à l’époque critique d’avant-guerre. La loi visait à identifier les agents des demandeurs étrangers qui pourraient être impliqués dans des activités de sabotage ou dans la propagande étrangère. Elle obligeait en plus les agents à présenter des rapports publics sur le but de leur embauche. La présente loi est le premier acte spécial sur le lobbyisme, bien qu’elle soit consacrée à un seul de ses volets, à savoir au lobbyisme des non-résidents. Les articles de 611 à 621 du paragraphe 22 du Code des États-Unis sont réservés à cet acte... » Lire la suite ici :

 http://fr.sputniknews.com/french.ruvr.ru/2012_08_30/Loi-FARA/

 

Dans les cercles libéraux respectables de l’Amérique Blue State [parti démocrate, NDT], George Soros est connu comme un vieil homme riche et bon, mécène important du Center for American Progress – la version démocrate de la faillite intellectuelle progressiste de la Fondation néoconservatrice républicaine The Heritage Foundation. (En bref : ces deux think tanks odieux vendent la même soupe néo-con satanique sur la suprématie de l’homme blanc.)

 

Tragiquement, certains pays mal intentionnés et complices de l’axe du Mal ne se rendent pas pleinement compte de toutes les belles choses que cette généreuse fondation, lourdement investie dans le discours Raytheon – entreprise multinationale de l’armement démocrate qui promeut chaque jour la liberté – qui habituellement ne peut être atteinte qu’en utilisant contre les civils les armes meurtrières fabriquées par qui ? Par Raytheon, bingo.

 

Un de ces pays est particulièrement concerné, la Russie bien sûr.

L’Open Society Fondation de Soros, avec 11 autres ONG, a été placée sur une stop liste par la chambre haute du parlement russe, le Conseil de la Fédération, et affrontera maintenant l’examen du Bureau du Procureur général, du ministère des Affaires étrangères, et du ministère de la Justice.

 

Si l’enquête conclut que George Soros est un vil sous-marin des intérêts du Département d’État US et de la CIA – et c’est probable – la Fondation Open Society sera déclarée dans le registre des organisations indésirables en Russie.

 

Cela signifie que la fondation de George Soros travaillant pour le changement de régime en Russie devra s’enregistrer comme un agent étranger et changer d’activité si elle veut rester là-bas.

Le plus tôt sera le mieux.

 

 

 

Par russia-insider.com (Russia Insider)
- traduit par jj, relu par Diane par le Saker Francophone – le 8 juillet 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Ukraine/Donbass : le FMI finance la guerre faite par Kiev au peuple du Donbass

Ukraine/Donbass : le FMI finance la guerre faite par Kiev au peuple du Donbass | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : le ministre américain (fraichement naturalisé ukrainien) des Finances, Natalie Jaresko.

 

 

Ukraine/Donbass : le FMI finance la guerre

faite par Kiev au peuple du Donbass

 

Le FMI finance la guerre du régime de Kiev au petit peuple du Donbass, c’est désormais officiel. Et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) va pratiquement doubler sa mission en Ukraine, pour atteindre un millier d’observateurs. Ce ne sera certainement pas pour y faire respecter la paix… Et un nouveau convoi humanitaire russe vient d’arriver dans le Donbass. La Fédération de Russie est le seul pays à se préoccuper du sort des populations de Nouvelle Russie soumises à une guerre où leur survie est en jeu.

 

Le nouveau crédit octroyé par le FMI à l’Ukraine sera utilisé par le régime de Kiev pour acheter des armements, selon le quotidien économique Deutsche Wirtschafts Nachrichten.

 

L’argent octroyé par le FMI sera donc utilisé, non pas pour redresser l’économie du pays, mais pour porter ses dépenses militaires en 2015 à 5,2 % du PIB, soit à environ 3,8 milliards de dollars, a annoncé le ministre américain (fraichement naturalisé ukrainien) des Finances, Natalie Jaresko (photo).

 

La majeure partie des dépenses sera fournie par le groupe américain Network Technologies Corporation. Le journal allemand explique le choix de ce fournisseur par les origines américaines de Mme Jaresko et son statut d’ex-responsable du Département d’État à Washington. Le maître de Kiev, Petro Porochenko, a fait savoir vendredi que l’Ukraine avait signé avec différents pays de l’UE des contrats prévoyant des livraisons d’armes, y compris « létales » (source).

 

Quant à la préservation de l’économie ukrainienne, des investisseurs mondialistes comme George Soros appellent à un sauvetage du pays avec l’argent des contribuables de l’Union européenne.

 

 

 

Renforcement des moyens militaires ukrainiens

 

 

 

Le système actuel de mobilisation en Ukraine ne fonctionne pas, a déclaré Yuri Biriukov, conseiller du potentat ukrainien. Et d’énumérer le cas d’alcooliques, de déviants, de toxicomanes et d’idiots (sic), incorporés lors des dernières mobilisations dans les rangs des forces armées et de la garde nationale. Il préconise une « nouvelle conception de la sélection des soldats des forces armées », qui devrait être présentée au ministère de la Défense et à l’état-major prochainement, afin de lancer la cinquième conscription (source).


Si les quatre précédentes n’ont pas eu les résultats escomptés, on se demande bien comment la prochaine sera différente des autres. En attendant, le commandement ukrainien espère beaucoup d’unités dernièrement constituées ou en voie de l’être. Outre la 25e brigade de parachutistes qui devrait être reconstituée (il reste seulement un demi-bataillon de cette unité sur Avdeevka), l’essentiel des forces armées kiéviennes (250.000 hommes) devrait reposer sur 11 brigades, 4 régiments, 80 bataillons et 16 compagnies indépendantes.


Ainsi, 7 nouvelles unités d’infanterie montées sur BTR-3E, BTR-4E et BTR-80 devraient voir le jour :


— 10e régiment d’infanterie de montagne (Chervontsy)

— 14e brigade motorisée (issue de la 51e brigade mécanisée, à Vladimir-Volinsky)

— 53e brigade motorisée (Novaya Lumbirka)

— 54e brigade motorisée (Artemovsk)

— 57e brigade motorisée (Kirovograd)

— 58e brigade motorisée (Kontop)

— 59e brigade motorisée (Vinnitsa)


Et 3 unités d’artillerie devraient s’ajouter à celles déjà existantes : la 40e et la 43e brigade d’artillerie (Devichky) et une 44e de Lviv.


4 unités spéciales ou des troupes aéroportées sont aussi prévues :

— 81e brigade de parachutistes (Konstantinovka)

— 129e régiment de reconnaissance (Mariupol)

— 130e régiment de reconnaissance

— 136e régiment de reconnaissance (Rovno)


On remarque que 3 unités sont directement implantées dans le Donbass, en zone de guerre : à Mariupol, à Konstantinovka et à Artemovsk. Il peut peu probable que leurs recrues soient originaires de ces secteurs, en revanche il est possible qu’il s’agisse d’une réorganisation opérationnelle d’unités trop affaiblies pour être maintenues en première ligne, et intégrées avec d’autres au sein d’une « nouvelle » brigade ou d’un « régiment ». On fait donc du neuf avec du vieux.


Il faut aussi ajouter que plusieurs unités des forces armées ont totalement disparu ou sont retirées des effectifs par manque de moyens et de matériels depuis les désastres de l’aéroport de Donetsk et surtout de Debaltsevo, comme la 17e brigade de chars, la 128e brigade d’infanterie de montagne, une grosse partie de la 55e brigade d’artillerie, la 79e aéromobile est seulement partiellement opérationnelle (bataillon « Phoenix »), les 3e et 8e, régiments des forces spéciales n’existe plus que sur le papier, la 95e brigade ne comprend plus qu’un bataillon opérationnel, même chose pour la 93e, les 13e, 24e, 25e et 40e « bataillons » de la garde nationale n’existent plus, le « bataillon Donbass » se résume à une compagnie de combat tout au plus et une dizaine d’autres de ces « bataillons » se limitent à une ou deux compagnies.



Provocations kiéviennes en série


Agitation ces dernières 24 heures sur Kramatorsk, où un drone républicain aurait été abattu et une forte déflagration entendue par des témoins locaux, dans la nuit du 12 au 13 mars.


Dans le ciel de Donetsk, ces derniers jours, les vols de reconnaissance de drones ukrainiens ont considérablement augmenté.


Dans la zone de l’aéroport, un important accrochage a eu lieu dans l’après-midi du 12 mars, avec utilisation de mortiers et de lance-grenades automatiques (AGS-17). Le renseignement des FAN craint que les forces de Kiev ne tentent de reprendre les positions perdues en janvier dernier, en profitant du retrait des batteries lourdes républicaines. Même situation à l’ouest et au nord de Gorlovka, où ces derniers jours l’armée ukrainienne continue de tirer sur les zones résidentielles, comme sur Donetsk d’ailleurs (mais de façon sporadique), à partir de positions non évacuées sur Avdeevka et Karlovka. On note en outre d’inquiétantes allées et venues de véhicules blindés, de camions avec des munitions et du ravitaillement, ce qui ne correspond en rien aux exigences des accords de Minsk.


Mais la situation la plus préoccupante sur la ligne de front se situe toujours à l’est et au nord-est de Mariupol. Hier, sur Granitnoe, à partir de 16 h 45 (heure locale) un accrochage a eu lieu pendant plus d’une heure avec utilisation de mortiers.


Selon le renseignement des forces républicaines dans la région de Donetsk, une intense préparation militaire est observable du côté des Ukrainiens sur les zones de Mariupol et de Donetsk. Ce qui est également indiqué dans le rapport final de la mission de l’OSCE, qui a confirmé que l’artillerie des forces de Kiev n’était toujours pas entièrement retirée de la proximité de la ligne de contact. À plusieurs reprises ces derniers jours, les observateurs de l’OSCE se sont vu refuser l’accès à de nombreux sites sous de faux prétextes, comme vers Volnovakha où se trouve une très importante concentration de moyens militaires kiéviens.

 

 

  

En pleine nuit, vers 3 h 35 (heure locale), le 13 mars, des éléments d’« Azov » ont tenté une reconnaissance offensive sur Shirokino appuyés par leur section de mortiers lourds (120 Sani), sans succès. Il y a eu de nombreux blessés du côté des assaillants. Vers 7 h 45, ce fut au tour de l’artillerie kiévienne de prendre le relais. Ces derniers jours, les positions républicaines dans le village ont même été pilonnées par des batteries de 152 Akatsiya. Puis, quasiment tout l’après-midi de ce 13 mars, des accrochages se sont succédé à l’ouest de Shirokino. Les FAN ont finalement riposté en pilonnant massivement au mortier de 120 les positions des paramilitaires néonazis. Plusieurs véhicules, dont des BTR-80 et des camions blindés KrAZ Raptor de la compagnie « Scythe » de l’unité néonazie « Azov » à l’ouest de Shirokino, après « traitement » de la zone par l’artillerie républicaine sont démolis. On comprend mieux pourquoi cela fanfaronne beaucoup moins ces derniers temps du côté des réseaux sociaux liés à « Azov ».

 

Du côté des forces républicaines dans ce secteur, le 1er bataillon de Slaviansk va bientôt être renforcé au point d’atteindre l’effectif et la capacité opérationnelle d’une brigade : cette 1re brigade d’infanterie mécanisée de Slaviansk va pouvoir être formée grâce à un apport conséquent de bénévoles (dont des volontaires de « l’Armée orthodoxe russe »), mais aussi en raison de la capture de nombreux véhicules et de matériels de guerre (BRDM-2, BTR-80, T-72B1V…) suite à l’éradication du saillant de Debaltsevo (vidéo).

 

Et pour terminer, on enregistre ces dernières 72 heures des nouvelles inquiétantes en direction de la frontière avec la Russie : de longues files d’attente de civils désirant rejoindre le territoire russe ont été signalées et au poste de douane d’Izvarino on comptait avant-hier jusqu’à 150 voitures. Aujourd’hui et hier, selon les informations locales, la longueur de la file aurait atteint plusieurs kilomètres. Selon les réfugiés, certains d’entre eux auraient reçu des informations de parents vivant encore dans les territoires occupés par les forces ukrainiennes que Kiev allait lancer incessamment sous peu des opérations de nettoyage ethnique d’agglomérations plus ou moins importantes en vue de la préparation d’une attaque de grande envergure au printemps.

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 14 mars 2015

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Non à la COP21, sommet de la dépopulation !

Non à la COP21, sommet de la dépopulation ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos :

- Ségolène Royal a transmis en main propre l’invitation adressée par François Hollande à l’ultra-malthusien Prince Charles. Crédit : Bestimage

- Hans-Joachim Schellnhuber. Crédit : churchmilitant.com

 

 

Non à la COP21, sommet

de la dépopulation !

 

Du 30 novembre au 11 décembre 2015, la France sera l’hôte de la 21e Conférence des parties des Nations unies (COP21) sur le dérèglement ou le changement climatique. Pour un budget de 170 millions d’euros et avec 40 000 participants, il s’agit du plus grand événement diplomatique accueilli par la France et également de l’une des plus grandes conférences climatiques jamais organisées.

 

Le site de la COP21 martèle que « l’enjeu est de taille : il s’agit d’aboutir, pour la première fois, à un accord universel et contraignant permettant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique et d’accélérer la transition vers des sociétés et des économies résilientes et sobres en carbone ». C’est-à-dire en remplaçant l’utilisation des énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole) par les seules énergies renouvelables (solaire, éolien).

 

En clair, Paris, en y mettant les nuances et la séduction, devra réussir là où le sommet de Copenhague avait échoué en 2009.


Mais ce qu’on ne dit pas, c’est que si le monde est réduit aux seules énergies renouvelables, qui par leur faible densité et leur caractère intermittent permettent de produire beaucoup moins que les combustibles fossiles, et si, de plus, on élimine le nucléaire (comme l’a fait l’Allemagne de Merkel), la capacité d’accueil de la Terre se réduira brutalement à un milliard d’êtres humains !


Voilà le deuxième objectif de la COP21, et de loin le plus important, que l’on dissimule au grand public : sous prétexte d’un dérèglement climatique dont la cause est attribuée, sans la moindre preuve, aux activités productives humaines, faisant l’impasse sur le rôle des cycles galactiques, solaires et terrestres dans ce phénomène, on tente d’imposer une réduction massive de la population mondiale, dans la pire tradition du révérend britannique Thomas Malthus et de ses disciples.

 

À titre d’exemple, le président Modi a dû récemment interdire le WWF ainsi que 2 000 ONG vertes financées par l’étranger, qui faisaient obstruction à la construction de grandes infrastructures urgentes pour le pays.

 

Comme lors du sommet de Copenhague en 2009, l’ennemi implicite, mais évident visé par cette manœuvre est le groupe des pays des BRICS, sur la voie d’une industrialisation rapide tirée par le progrès scientifique et technologique et avec une démographie en pleine expansion, dont le dynamisme remet en cause l’ordre mondial des vieux empires.

 

 

Instrumentaliser les religions

 

Dans ce mégaspectacle parisien, le rôle central joué par la famille royale britannique, seul groupe de pouvoir au monde à défendre l’idée que la planète ne devrait pas excéder 1 ou 2 milliards d’individus, est révélateur.

 

Voilà M. Hollande et l’équipe de la COP21, Laurent Fabius, Ségolène Royal et Nicolas Hulot, acoquinés avec un proche collaborateur du prince Philip, Martin Palmer, pour organiser à l’Élisée même, le 20 juillet, le « Sommet de la conscience pour le climat ».

 

But de cette opération qui rassemblera une quarantaine de personnalités religieuses et morales du monde entier, embarquer leurs milliards d’innocents fidèles dans une politique dont ils ne se doutent pas qu’elle pourrait aboutir à éliminer des pans entiers de la population mondiale.

 

Le sinologue anglican Martin Palmer, secrétaire général de l’Alliance des religions et de la conservation (ARC), admet sur son site que c’est lors de discussions avec Nicolas Hulot qu’« un projet est né », dont le point central sera un sommet novateur « de la conscience pour le climat ».

 

Autres sponsors de ce sommet : Bayard Presse, qui édite notamment le quotidien La Croix, R20 (un réseau associant collectivités locales et entreprises, fondé par Arnold Schwarzenegger) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE).

 

Or, l’ARC de Martin Palmer a été fondée en 1995 par.... le prince Philip d’Édimbourg, pour attirer les grandes religions avec le leurre du changement climatique.

 

Rappelons ici que le prince Philip, mari de la reine Élisabeth II d’Angleterre, fondateur avec un ancien collaborateur des nazis, le prince Bernard des Pays-Bas, du Fonds mondial pour la nature (WWF), n’a jamais caché son malthusianisme délirant. Dans son ouvrage de 1986, Si j’étais un animal, il écrivait : « Je dois confesser que je demanderais bien à être réincarné en virus particulièrement mortel. » En 1988 il déclarait à nouveau à la presse allemande :

 

« En cas de réincarnation, je souhaiterais revenir sous la forme d’un virus mortel, afin de contribuer de quelque manière à résoudre le problème de la surpopulation. »

 

Plus concrètement, dans une interview au People Magazine de décembre 1981, il déplorait le programme onusien des années 1940 de lutte contre le paludisme au Sri Lanka, qui a abouti à doubler la population en vingt ans. « Nous n’avons pas le choix », dit-il. Si la croissance démographique « n’est pas limitée de façon volontaire, elle le sera involontairement par une extension de la maladie, de la famine et de la guerre ».

 

 

La voie Royale

 

Les courbettes devant les Royals vont même plus loin. La ministre de l’Environnement Ségolène Royal s’est rendue le 28 mai à Londres, à la demande de François Hollande, pour remettre en mains propres au prince Charles son invitation au sommet COP21 !

 

L’engagement de Charles est « de longue date et donc précieux », a déclaré Mme Royal, ajoutant que le Prince « peut jouer un rôle très important avec tout le réseau des pays du Commonwealth ».

 

Si le sommet risque de déboucher sur un accord purement symbolique, les pays en développement n’étant pas du tout prêts à céder sur l’essentiel, le gouvernement français aura réussi à enfoncer encore plus les pays occidentaux, en se faisant la courroie de transmission, à l’échelle planétaire, d’une culture terriblement pessimiste qui assimile l’homme à un virus mortel pour notre planète.

 

 

Hans Joachim Schellnhuber :

finance folle et malthusianisme vert

 

Autre imposteur jouant un rôle clé dans ce sommet : le physicien allemand Hans Joachim Schellnhuber, président de l’Institut de climatologie de Potsdam et l’un des organisateurs d’une grande conférence de l’UNESCO à Paris, du 7 au 10 juillet, labellisée elle aussi COP21, sur le thème « Notre avenir commun en période de changement climatique ».

 

2000 personnes sont attendues à ce sommet où 70 experts se succéderont à la tribune. Parmi eux, of course, le prince Charles.

 

Né en 1950, Schellnhuber est l’exemple parfait de ces élites qui conduisent nos pays à leur perte : oligarchisme, recherche de gains spéculatifs à court terme et pessimisme scientifique.

 

Fondateur en 1991 de l’Institut Potsdam, président du Conseil scientifique du gouvernement fédéral allemand sur les changements environnementaux globaux (WBGU) et membre éminent du Conseil consultatif sur le changement climatique (CCAB) de la Deutsche Bank, il est aussi un conseiller écouté d’Angela Merkel.

 

Si Schellnhuber a fréquenté nombre d’instituts et occupé autant de postes, force est de constater que c’est à l’ombre de l’Empire britannique que sa carrière s’est épanouie. Il a réussi ces dernières années deux coups dont l’Empire britannique ne peut que se réjouir : convaincre la première puissance économique européenne, l’Allemagne, d’abandonner l’énergie nucléaire et le pape François de renier la sacrosainte injonction de la Genèse dans sa dernière encyclique papale.

 

En effet, c’est lui, ainsi que le cardinal ghanéen Peter Turkson, qui auraient amené le pape François à bénir, dans sa dernière encyclique Laudato Si », les thèses malthusiennes vertes et païennes qu’ils promeuvent. François Hollande a immédiatement formulé le vœu « que la voix particulière du pape François soit entendue sur tous les continents ».

 

Directeur de recherche au Centre Tyndall du changement climatique du Royaume-Uni en 2001, Schellnhuber est choisi en 2004 pour accompagner aux États-Unis David King, le conseiller scientifique de l’ancien Premier ministre Tony Blair. Un voyage délicat et stratégique organisé par la reine d’Angleterre afin de faire pression sur le président Bush pour qu’il adopte la thèse de l’origine humaine du changement climatique.

 

Début novembre 2004, lors d’une conférence sur le climat inaugurée par Sa Très Gracieuse Majesté, Schellnhuber est élevé au statut de commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique (CEB). Lors de cette conférence, il fut ouvertement question du rôle que les centres financiers de Londres et de Francfort devaient jouer pour engager dans les « business climatique » les fonds de retraite européens et mondialisés, les experts en assurance et les compagnies d’assurance, ainsi que tous les investisseurs intéressés par la manne de nouveaux investissements de la transition énergétique vers les renouvelables.

 

Mais c’est le rapport publié le 7 avril 2011 par le WBGU, sous la présidence de M. Schellnhuber, intitulé « Un monde en transition – Un contrat social pour le développement durable », qui révèle son identité de vues avec le malthusianisme extrême de l’Empire britannique.

 

Il y propose de sortir du nucléaire, du pétrole, du gaz et du charbon pour arriver en 2050 à 100 % d’énergies renouvelables, ce qui, en raison des capacités de production de ces énergies, nous renvoie à une espèce humaine d’environ un milliard d’individus.

 

De son propre aveu, ce changement est l’équivalent de la révolution que fut le passage de l’ère agraire à l’ère industrielle, mais en sens inverse, ce qui implique fatalement une baisse du potentiel de densité démographique, puisque ce dernier dépend entièrement de la densité énergétique des principes scientifiques et des technologies découvertes et appliquées par l’homme.

 

Voyons ce que disait le bon professeur lors d’une réunion de préparation au sommet sur le climat de Copenhague, en mars 2009, qu’il avait organisée avec le prince Charles.

 

À propos des conséquences d’une hausse moyenne des températures de 5 degrés Celsius, il s’exclama : « De manière cynique, c’est un triomphe pour la science, car au moins nous sommes parvenus à stabiliser quelque chose ; à savoir, l’estimation de la capacité d’accueil de la planète, c’est-à-dire un milliard de personnes. Quel triomphe ! D’un autre côté, voulons-nous en arriver là ? Je pense que l’on peut faire bien mieux ! »

 

Concluons ce bref profil de M. Schellnhuber en examinant le mariage conclu entre finance folle et malthusianisme vert via la Deutsche Bank. C’est son vice-président Caio Koch-Weser qui est au centre de l’opération verte de la banque. En 2007, il met sur pied un Environmental Steering Committee (ESC), opérant en synergie avec le Conseil consultatif sur le changement climatique (CCAB) dont fait partie Schellnhuber.

 

On retrouve Koch-Weser dans le conseil de la puissante Fondation Bertelsmann et dans la section berlinoise du Conseil européen des affaires étrangères (ECFR) de George Soros. Il y côtoie Daniel Cohn-Bendit et l’un des dirigeants des Verts allemands, Cem Ozdimir. Koch-Weser préside l’exécutif de la Fondation européenne du climat (FEC), organisme financé par l’UE et une palette de fonds spéculatifs basés à Londres. La FEC redistribue les fonds à une nébuleuse d’activistes anti-carbone et antinucléaire de terrain, y compris le WWF !

 

La femme de Koch-Weser, Maritta, siège au conseil consultatif de Campact.de, l’un des groupes écologistes les plus virulents en Allemagne. Enfin, avec Siemens et le Club de Rome, la banque avait mis sur pied le projet Desertec, abandonné depuis, visant à couvrir d’immenses étendues d’Afrique de panneaux solaires dont l’énergie devait approvisionner l’Europe, via des smart grids...

 

 

 

Par Christine Bierresolidariteetprogres.org – le 9 juillet 2015.

Koter Info's insight:



Je vous invite à lire le très intéressant

article intitulé :

« Réchauffement climatique :

l’effet de serre remis en question ».

 

No comment yet.