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François Gervais : défendons l’innocence du carbone !

François Gervais : défendons l’innocence du carbone ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Le Pr François Gervais, auteur de « l’innocence du carbone » (Éd. Albin Michel) - Crédit : Institut Schiller

 

 

François Gervais :

défendons l’innocence du carbone !

 

Voici la transcription de l’intervention du Pr François Gervais, professeur émérite à l’Université François Rabelais de Tours, rapporteur critique auprès du GIEC – ARS5, Tours, lors de la conférence internationale de l’Institut Schiller du 13-14 juin 2015 à Paris.

 

Je voudrais commencer par remercier l’Institut Schiller de m’offrir l’opportunité de présenter mes travaux à l’Université François Rabelais, travaux publiés en anglais dans l’International Journal of Modern Physics et en français par Albin Michel. Les résumer pourrait se ramener à répondre à la question : le climat réel valide-t-il les modèles de climat virtuel ? Nous verrons en particulier que l’alarmisme climatique n’est pas fondé sur les mesures, mais exclusivement sur les projections des modèles de climat jusqu’à la fin de ce siècle. D’où l’importance de la question : sont-ils validés par les observations ?

 

La Banque mondiale – grande spécialiste du climat comme chacun sait – a récemment chiffré le coût de la lutte contre les émissions de dioxyde de carbone, le CO2, émis par combustion des ressources fossiles, charbon, pétrole, gaz naturel ou gaz de schiste. Le coût de cette lutte atteindrait 89 000 milliards de dollars, autrement dit 16 milliards par jour d’ici 2030. Cet effort considérable est censé contenir un réchauffement de notre Planète par effet de serre en dessous du seuil de 2 °C.

 

Face à un tel enjeu, une première démarche toute simple consiste à vérifier si dans un passé récent, les émissions de CO2 ont bien provoqué une hausse de la température. La corrélation est loin d’être évidente puisque la température baissait lorsque les émissions ont commencé à accélérer et que la température montait tout autant de 1910 à 1945, de 0,6 °C, alors que les émissions étaient encore faibles, autant donc que de 1970 à 1998 alors que les émissions étaient alors 6 fois plus élevées. La corrélation est ainsi loin d’être frappante.

 

Quels sont les gaz à effet de serre dans l’air ? La réponse est simple : ceux dont la molécule est constituée d’au moins deux atomes différents. Le principal est la vapeur d’eau. Arrive loin derrière le CO2. Sa concentration dans l’air est passée en un siècle de 0,03 % à 0,04 %. Quel peut être l’impact de cette augmentation sur la température de la Terre ?

 

Plus précisément, quel en a été l’impact sur la température ici mesurée par satellite vers 17 km d’altitude ? Pourquoi à cette altitude ? Parce que c’est dans la partie haute de l’atmosphère, dans la basse stratosphère, là où la pression atmosphérique est plus faible, que la théorie de l’effet de serre prévoit la signature la plus nette. En revanche, à la surface de la Terre, la pression est plus élevée et l’effet est déjà presque saturé. De fait, la température n’augmente plus de façon significative ou mesurable dans les limites de l’incertitude expérimentale depuis presque 20 ans.

 

Dans la période de 1993 à 2015, le taux de CO2 dans l’air est passé de 355 millionièmes, ou ppm, pour « parties par million », à 400 ppm, soit presque la moitié du total des émissions depuis le début de l’ère industrielle. Quel en a été l’impact sur la température ? Nul ! Aucune évolution mesurable n’est constatée.

 

Conclusion : la théorie de l’effet de serre atmosphérique n’est pas vérifiée par les mesures. Et c’est sur cette théorie, non validée, que sont basés les modèles de climat qui prévoient un réchauffement de la planète. Comme le disait le Prix Nobel de Physique Richard Feynman, si une théorie n’est pas vérifiée par l’expérience, elle est fausse. Peu importe qui l’a proposée. Si elle n’est pas vérifiée par l’expérience, elle est fausse.

 

Un réchauffement a-t-il été observé à la surface de la Terre ? Oui. Mais il est pour partie dû à une composante cyclique. On a passé le dernier sommet d’un cycle de 60 ans et maintenant la température commence à légèrement redescendre.

 

C’est ce que montre un zoom sur les toutes dernières mesures du Hadley Center britannique en les recoupant par les mesures effectuées par différents satellites. Aucun modèle de climat repris par le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, n’a prévu cette évolution négative. Mais reconnaissons que la tendance mesurée reste encore en deçà de l’amplitude des fluctuations. À suivre donc...

 

Les médias – toujours prompts à annoncer un record – nous ont-ils annoncé le dernier record de superficie de banquise antarctique, pulvérisé le 21 septembre dernier ? Il a battu le précédent record de 2013 d’une quantité égale à la superficie de la France. Pourquoi ce silence ? La banquise arctique avait fondu jusqu’en 2012. C’est normal puisque l’on a passé le sommet du cycle durant la première décennie de ce siècle. Mais regardez comme le volume de glace à son minimum s’est reconstitué rapidement ces deux dernières années alors que les alarmistes prévoyaient leur disparition dès l’été dernier... En réalité, la superficie totale de banquise est redevenue supérieure à la moyenne depuis deux ans et demi, contredisant les modèles de climat repris par le GIEC. En effet, où est l’impact des émissions de CO2 puisque la superficie de banquise est redevenue excédentaire ?

 

Ce cycle d’environ 60 ans se manifeste ainsi non seulement sur la température (figure au-dessus à droite), sur les banquises comme nous venons de le voir (figure de gauche en bas), mais aussi sur la hausse du niveau des océans (figure du haut à gauche). Les données sont celles de la Figure 3.14 du rapport AR5 du GIEC, ici simulées par le cycle de 60 ans.

 

Dans mes deux rapports successifs envoyés au GIEC début 2012 puis fin 2012, je lui ai adressé les références sur ce cycle publiées dans des revues internationales à comité de lecture. C’est donc en parfaite connaissance de cause que le GIEC a fait le choix de ne pas tenir compte de la variabilité naturelle dans son rapport. En science, cela s’appelle du cherry picking, du tri sélectif, pas de la science.

 

Parce qu’ils ignorent ce cycle, les modèles CMIP3 et CMIP5 repris par le GIEC sont incapables de seulement retrouver le climat passé et en particulier la hausse de température de 0,6 °C entre 1910 et 1945. C’est flagrant. Ils divergent aussi des observations depuis le début de ce siècle comme nous allons maintenant l’examiner en détail.

 

Première remarque : regardez ce fouillis de « spaghettis », les modèles ne sont pas du tout d’accord entre eux, y compris ceux reprenant le même scénario d’émissions. Deuxième remarque, comme la température n’a pas augmenté depuis la fin du siècle dernier, leurs projections sont systématiquement au-dessus des mesures.

 

Enfin, aucun modèle n’a prévu le léger déclin de la température mesurée par les outils les plus précis, les satellites, depuis 2002. Si ce déclin se poursuit et surtout s’amplifie, gageons que les modélisateurs du climat auront un sérieux problème, et sans doute plus encore les politiques qui ont tout misé sur les prédictions du GIEC.

 

Les modèles envisagent différents scénarios d’émissions de CO2. Mais que nous apprennent les mesures en ce domaine ? Elles montrent que l’augmentation annuelle du CO2 dans l’air est très variable d’une année à l’autre.

 

Elle peut n’être que de 0,1 % ou atteindre 0,75 %. L’augmentation annuelle est faible lorsque la Terre est momentanément plus froide. Elle est beaucoup plus forte lorsque la Terre est sous l’influence d’une fluctuation de température chaude. La courbe bleue représente les fluctuations de température.

 

Les fluctuations de l’augmentation du CO2, en vert, les suivent comme leur ombre avec un retard de 9 à 11 mois. Sans rentrer dans les interprétations possibles de ce phénomène que le GIEC se plait à ignorer même lorsque le relecteur critique l’invite à le discuter, quelle est l’augmentation moyenne annuelle du CO2 dans l’air ? Environ 0,5 % par an depuis 20 ans. À ce rythme, le taux sera loin d’avoir doublé à la fin de ce siècle.

 

La sensibilité climatique – en anglais « transient climate response » – est définie comme l’élévation de température en cas de doublement du taux de CO2 dans l’air. Le GIEC rapporte qu’elle serait comprise entre 1 et 2,5 °C. Mais la Figure 11.25 (b) du rapport considère la valeur basse comme la plus probable. Ce « jugement » n’est toutefois pas reporté dans le « résumé à l’attention des décideurs ».

 

Trois articles plus récents que le rapport AR5 rapportent une sensibilité climatique comprise entre 0,6 °C et 1,4 °C, encadrant ainsi la valeur basse du GIEC. Au rythme actuel de hausse de 0,5 % par an du CO2 dans l’air depuis 20 ans, un calcul simpliste indique une augmentation de température comprise entre 0,3 °C et 0,6 °C.

 

Y a-t-il vraiment matière à hurler à la catastrophe annoncée ? Entre vendredi 5 juin et samedi 6 juin, la température en France a chuté d’environ 15 °C en 24 heures. Le vent du sud a tourné au nord. Les femmes en jolies toilettes légères ont remis leur pull à la nuit tombée. Mais ressentirions-nous vraiment une hausse virtuelle sur un siècle comprise entre 0,3 et 0,6 °C ?

 

Le réchauffement réel a pris fin. Les émissions de CO2 qui, elles, continuent au même rythme ne peuvent donc plus en être accusées. Qu’à cela ne tienne, tel le bouc émissaire, on accuse le CO2 de tout et n’importe quoi : des tempêtes, des ouragans, des sécheresses, des inondations, des vagues de froid aux États-Unis et au Canada, et même dans l’enthousiasme du moment des tsunamis et des tremblements de terre pour faire bonne mesure...

 

Pourtant, les mesures montrent que l’énergie cyclonique cumulée a tendance à décroitre comme on le constate depuis 20 ans sur la courbe bleue.

 

Torricelli a inventé le baromètre il y a 3 siècles. Il a vite remarqué qu’une pression plus faible annonçait de la pluie et une pression plus faible encore du vent, voire une tempête. Pour une pression moyenne, le temps reste incertain, variable. En revanche, une pression élevée laisse augurer un beau temps stable.

 

L’aurions-nous oublié ? Un ministre avec lequel je débattais sur RTL semblait, lui, l’avoir oublié. Je lui ai gentiment fait remarquer que sur un thermomètre n’était pas indiqué « tempête », « pluie », « vent ». Ce sont les indications reportées sur un baromètre...

 

Pour finir, et je le rappelle à chaque fois, car surtout ceux qui se prétendent « verts » semblent avoir un peu trop tendance aussi à l’oublier. Le CO2 est, par photosynthèse et via la production de glucose C6H12O6, un sucre, la nourriture indispensable et irremplaçable de la végétation, en particulier des plantes nutritives, des récoltes, tout en régénérant l’oxygène de l’air. Le CO2 dans l’air est passé en un siècle de 0,03 % à 0,04 %.

 

Est-ce trop ? Ou trop peu ? Au printemps et en été, dans l’hémisphère nord, on observe chaque année une chute du taux de CO2 dans l’air, consommé par une végétation en pleine croissance saisonnière. L’amplitude de cette chute a augmenté entre 1969 et 2013 comme mesuré ici à La Jolla en Californie. Cette amplitude a surtout augmenté plus vite que le taux de CO2 lui-même, preuve que la végétation semblait et semble toujours en manque de son nutriment préféré. Cet effet « collatéral » est donc éminemment bénéfique pour l’Humanité. Le bénéfice de l’augmentation du rendement des récoltes a été chiffré à 3000 milliards d’euros depuis 1961. Alors pourquoi devrions-nous le combattre alors même que l’effet minuscule sur la température n’a pas l’air de contrarier cette augmentation du rendement des récoltes.

 

En conclusion, plus de 1 350 publications dans des revues internationales à comité de lecture excluent tout risque d’un réchauffement supérieur à 2 °C et/ou insistent sur la variabilité naturelle du climat. Leur nombre a doublé depuis 2007. Le nombre de 1350 est à comparer aux 1 637 articles listés par la base de données Web of Science en croisant les mots-clés [anthropogenic] AND [greenhouse OR CO2] AND [warming].

 

D’autres articles habituellement considérés comme allant dans le sens des conclusions du GIEC se contentent en fait, soit de rapporter les observations que les chercheurs utilisent comme je l’ai fait pour montrer qu’il n’y a pas de corrélation entre température et CO2 atmosphérique, soit de simuler quel serait l’impact sur tel ou tel écosystème si la température montait de 2°, 3°, 4°.... Si la température montait... Rassurons-nous, elle ne monte plus. Le catastrophisme est uniquement basé sur les projections de modèles de climat. Tout modèle est faux par définition. Plus ou moins faux. Dans le cas des modèles de climat, la sensibilité climatique TCR est rapportée entre 0,6 et 2,5 °C. Ils ne sont donc pas du tout d’accord entre eux et ils reconnaissent une incertitude de 2,5/0,6 = 417 %.

 

Les plus alarmistes ne sont pas validés par les mesures. Faudrait-il donc leur faire confiance alors que l’évolution du climat réel, elle, n’apparaît pas foncièrement inquiétante ?

 

Je vous remercie.

 

 

 

Par la Rédaction de Solidarité & Progrès – le 21 juin 2015

Source : Institut Schiller

Vers les autres discours de la conférence.

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LA CONFÉRENCE DE PARIS 2015 SUR LE CLIMAT ARRIVE TROP TARD

LA CONFÉRENCE DE PARIS 2015 SUR LE CLIMAT ARRIVE TROP TARD | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


LA CONFÉRENCE DE PARIS 2015 SUR

LE CLIMAT ARRIVE TROP TARD

 

La conférence de Paris sur le climat, qui au même titre que ses devancières dont les plus récentes sont Bali en 2007, Poznan en 2008, Copenhague en 2009, Cancún en 2010, Durban en 2011, Rio de Janeiro et Doha en 2012, Varsovie en 2013, Montréal, New York et Lima en 2014, sera comme annoncé à chaque fois, la toute dernière occasion pour sauver la planète.


Malheureusement, ce sera trop tard... !


Non seulement les épisodes météo catastrophiques (comme nous n’en avons jamais connu auparavant) se succèdent à un rythme de plus en plus rapide, ainsi que le prédisait d’ailleurs judicieusement Madame J. Hèque il y a peu (1), et même le petit bon Dieu, par la voix de son représentant sur Terre, nous adressait récemment un avertissement solennel.


— « Le sommet sur le climat (de Paris 2015) est sans doute la dernière possibilité de limiter à 2 °C le réchauffement de la planète » (Dirigeants mondiaux religieux et politiques réunis au Vatican — 28 avril 2015).


Le 30 juin 1989 déjà, Monsieur Noël BROWN, expert environnemental à l’ONU, lançait un avertissement solennel 


« Des officiels des Nations-Unies s’attendent à des désastres, déclarant que l’augmentation des gaz à effet de serre pourrait amener la disparition de nations entières à cause de la montée des eaux si le réchauffement climatique n’est pas maitrisé jusqu’aux années 2000. Les inondations côtières et l’absence consécutive de récoltes créeront des exodes d’écoréfugiés, engendrant de graves troubles politiques », prévient Brown, le directeur du bureau de New York au Programme environnemental des Nations-Unies. Il ajoute que les gouvernements ont un délai de 10 ans pour résoudre le problème des émissions de gaz à effet de serre. »


Ce délai qui expirait en 1999 est donc largement dépassé et la liste des nations englouties par la montée des eaux ne cesse de s’allonger. Le précédent malheureux de l’Atlantide n’aura donc servi à rien !


— « Je pense que nous sommes confrontés à un grave dilemme. Quand vous réalisez le peu de temps qu’il nous reste – à peine 10 ans pour sauver les forêts tropicales, et dans de nombreux cas seulement 5 ans. Madagascar disparaitra largement dans 5 ans si rien n’est entrepris. » 22 avril 1990, ABC, The Miracle Planet.


Les géographes, stupides et persistant dans leur négationnisme borné, refusent encore aujourd’hui de supprimer Madagascar de la cartographie nouvelle.


L’astronome américain bien connu, Carl Sagan, déclarait quant à lui le 15 octobre 1990 :


« La planète pourrait faire face à « une catastrophe écologique et agricole » d’ici la prochaine décennie si la tendance au réchauffement climatique continue ainsi. »


Depuis l’an 2000 donc, nous sommes plongés dans la catastrophe sans le savoir. Ou alors, faut-il penser que le réchauffement climatique n’a pas continué « ainsi » ? Non, bien sûr, quelle bêtise allez-vous inventer là ?


— « L’appauvrissement en ozone et le réchauffement climatique menacent les réserves alimentaires, mais le Nord riche jouira d’un sursis temporaire en achetant les produits du Sud. Des émeutes parmi les affamés conduiront à l’instabilité politique, qui sera contenue au Nord par la puissance militaire. Un triste avenir donc, inévitable à moins que de changer notre façon de vivre… Au niveau d’exploitation actuelle, il n’y aura probablement plus de forêts tropicales dans 10 ans. Si des mesures ne sont pas prises dès maintenant, l’effet de serre pourrait être irréversible d’ici 12 à 15 ans. » Edward Goldsmith, 5 000 Jours pour sauver la planète. 1991.


>>> Depuis 2006, l’effet de serre est donc irréversible. Cela est aggravé par la disparition des forêts tropicales depuis 2001, ce qui a rendu impossible le recyclage salvateur du CO2.


Le GUARDIAN lançait un avertissement angoissé dans son édition du 11/09/1999 :

« Un rapport paru la semaine dernière indiquait que dans une dizaine d’années, la malaria sera courante sur les côtes espagnoles. Les effets du réchauffement climatique reviennent s’installer dans les pays développés. »


>>> L’épidémie décime donc la péninsule ibérique depuis 2009, et le tourisme s’est effondré en fonction de la panique qui a gagné les vacanciers européens.


— Al Gore — Prix Nobel de la Paix — nous affirmait en 2007 : 

 « Il n’y aura plus de glace au Pôle Nord d’ici 2013 environ en raison du réchauffement climatique d’origine humaine ».

Dès l’an prochain, il me revient qu’il proposera d’y organiser les championnats du monde de natation.


— « Le Président Obama a 4 ans pour sauver la planète », déclarait péremptoirement le climatologue Jim Hansen, directeur à la NASA, le 18 janvier 2009.


>>> Le Président avait donc jusqu’en 2013. Malheureusement il semble bien qu’il ait perdu son temps dans des problèmes tout à fait secondaires comme le nucléaire iranien...


— « Sauver la planète d’un réchauffement climatique catastrophique est une question d’heures ».

Élisabeth May — Leader écologiste au Canada — 2009.


>>> La relativité de l’écoulement du temps est connue depuis Einstein. Évidemment, tout le monde ne peut pas se payer une Rolex.


Le Premier Ministre britannique, Monsieur Gordon Brown, lançait un avertissement solennel le 19 octobre 2006 :  « Il ne reste que 50 jours pour sauver le monde du réchauffement climatique ».


>>> Janvier 2007 fut donc le début du naufrage climatique mondial, ce que chacun d’entre nous peut constater quotidiennement.


— « Nous avons 500 jours pour éviter le chaos climatique »


Affirmation de Monsieur Laurent Fabius — ministre français des Affaires Étrangères le 12 mai 2014.


>>> La conférence de Paris 2015 arrive donc 65 jours trop tard. Il constate ainsi lui-même l’inutilité absolue de cette conférence, ce qui n’a pu qu’attrister profondément son Président. Quoique celui-ci peut maintenant user de son scooter sans arrière-pensée.


— « Si nous n’agissons pas avant 2012, ce sera trop tard ».

Et c’est Monsieur Rajendra Pachauri — Président du GIEC, qui le constatait le 18 novembre 2007. Devant le constat inéluctable de son inutilité future, le GIEC a dès lors décidé de se saborder.


Toutes ces déclarations, parmi bien d’autres, démontrent l’inutilité absolue de la conférence climatique prévue à Paris en décembre 2015.

Quand on connait les frais énormes engendrés par ces grandes foires épisodiques rassemblant des dizaines de milliers de spécialistes on ne peut plus fiables (2), nul doute que l’annulation de cette conférence devenue parfaitement inutile va être annoncée dans les prochains jours.


Par Jo Moreau - belgotopia.blogs.lalibre.be - le 21 mai 2015


Je me suis largement inspiré de : 

http://dailycaller.com/2015/05/04/25-years-of-predicting-the-global-warming-tipping-point/ 


Notes :

(1)http://belgotopia.blogs.lalibre.be/archive/2014/12/27/2015-annus-horribilis-1138095.html

(2)http://belgotopia.blogs.lalibre.be/archive/2014/09/10/tourisme-climatique-et-priorites-humanitaires-1134589.html

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LES « CLIMATO-SCEPTIQUES » Faut-il les excommunier ?

LES « CLIMATO-SCEPTIQUES »  Faut-il les excommunier ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : le lac Michigan gelé aux Etats-Unis, lundi 6 janvier. AFP/SCOTT OLSON - lemonde.fr


 

LES « CLIMATO-SCEPTIQUES »

Faut-il les excommunier ?

Par Michel Gay

 

L’excommunication de ceux qui doutent du réchauffement climatique d’origine humaine est en bonne voie. Ceux-là sont appelés « climato-sceptiques », et parfois mêmes « négationnistes » s’ils n’y croient pas du tout, avec une référence douteuse à l’histoire. Les déclarations du secrétaire d’État américain John Kerry, et de l’ex-candidat à la Maison-Blanche, Al Gore, le 12 mars 2015 sont effrayantes. Le délit d’opinion refait surface…

 

Le premier, enfilant sa robe de prêcheur devant le Conseil atlantique en vue du sommet sur le climat à Paris en décembre 2015, a dénoncé l’immoralité des « négationnistes », annoncé une pluie de catastrophes, et rien moins que la fin de l’humanité si nous ignorons les signes du malheur. En mêlant science et vocabulaire religieux, il en a déduit que la menace du réchauffement climatique est d’origine humaine. « De quels droits ces personnes nient-elles le rôle de l’homme dans le réchauffement climatique ? » 

 

Ce sermon pour condamner les non-croyants n’a certainement rien à voir avec les activités de son épouse (Teresa Heinz Kerry), une des principales instigatrices de la fondation Heinz qui contrôle le mouvement alarmiste américain AGW (« anthropogenic global warming » = réchauffement climatique anthropique).

 

Le second a déclaré : « il faut punir ceux qui nient le réchauffement climatique » et « nous devons faire payer sur le plan politique la négation de la science admise »

 

Douter publiquement du réchauffement climatique serait donc un comportement déviant immoral et, pire, ce serait un péché ! L’affaire est grave. Ceux qui osent s’opposer au dogme imposé par la nouvelle religion catastrophiste mériteraient-ils d’aller brûler en enfer ?

 

Pourtant, le 4 mars 2015, Richard Lindzen professeur des sciences de l’atmosphère au « Massachusset institute of technology » (MIT) a publié dans le Wall Street Journal un article édifiant (traduction complète en français en annexe) qui fustige les nouveaux prêtres du réchauffement climatique et la chasse aux sorcières parmi les scientifiques climato-sceptiques.

 

Extraits :

 

« Les dirigeants du monde proclament que le changement climatique est notre plus grand problème en diabolisant le CO2. Pourtant, les niveaux atmosphériques de CO2 ont été beaucoup plus élevés au cours de l’histoire de la Terre. Des climats tour à tour plus chauds et plus froids qu’aujourd’hui ont coexisté avec des niveaux plus élevés.

 

Actuellement les niveaux élevés de CO2 contribuent à l’augmentation de la productivité agricole. En effet, avant la récente hystérie du réchauffement climatique, les climatologues avaient appelé les périodes chaudes des « optima climatiques. 

 

Pourtant, les dirigeants du monde se lancent dans des politiques coûteuses qui n’ont pas la capacité de remplacer les combustibles fossiles, mais elles enrichissent de grandes entreprises complices aux frais du public, augmentant les coûts pour tous, et restreignant l’usage de l’énergie aux populations les plus pauvres du monde qui n’ont pas encore accès aux immenses avantages de l’électricité.

 

Des milliards de dollars ont été versés dans des études pour soutenir l’alarmisme climatique, et pour mettre à bas l’économie de l’énergie. Il n’est donc pas surprenant que de grands efforts aient été faits pour conduire à l’hystérie, au cas où les causes de l’alarmisme climatique viendraient à disparaître ».

 

Que le réchauffement climatique soit réel ou non, pour les non-spécialistes il est plus facile d’opter pour une croyance que de se forger une opinion dans ce combat planétaire entre scientifiques. Mais si on se réfère à l’histoire du monde, et notamment au « lyssenkisme » en ex-URSS (NDLGazette : voir ici), ou à la science des nazis en Allemagne, la manière autoritaire et inquisitoriale d’imposer « l’évidence » du réchauffement climatique d’origine humaine ne présage rien de bon.

 

 

ANNEXE

 

Au cours des dernières années, la recherche et les observations ont encouragé ceux d’entre nous qui remettent en question le supposé réchauffement climatique d’origine humaine. En fait, le passage de « réchauffement planétaire » à « changement climatique » a indiqué la bêtise de cette problématique. Le climat a changé depuis que la Terre s’est formée. Ce cours normal de la nature est maintenant considéré comme une preuve de malheurs à venir.

 

Des individus et des organisations impliqués dans des scénarios de catastrophes climatiques ont attaqué sans relâche ceux qui, scientifiques ou non, ne partagent pas leurs croyances. Ces attaques ont pris une tournure menaçante.

 

Il est intéressant de noter que toutes les prédictions de réchauffement se sont révélées exagérées depuis le début du dernier épisode de réchauffement de 1978 à 1998. Les observations montrent une augmentation du CO2 atmosphérique beaucoup plus réduite qu’annoncée et sans effet sur le climat. C’est pourtant la seule période que le Groupe d’experts intergouvernemental des Nations Unies sur les changements climatiques (GIEC) tente d’attribuer au dioxyde carbone (CO2),

 

En outre, il y a des preuves expérimentales d’une importance accrue du rayonnement solaire sur le climat et une nouvelle prise de conscience de l’importance de la variabilité climatique naturelle non forcée qui est largement absente dans les modèles climatiques actuels.

 

Il y a aussi des données d’observation de plusieurs études indépendantes indiquant que la soi-disant « rétroaction de la vapeur d’eau », essentielle à l’amplification de l’impact relativement faible du CO2 seul sur les températures de la Terre, est annulée par le processus des nuages.

 

Certains prétendent aussi que les phénomènes météorologiques extrêmes (ouragans, tornades, sécheresses, inondations…) pourraient être dus au réchauffement climatique. Les données ne montrent pas d’augmentation ni du nombre ni de l’intensité de ces événements. Le GIEC reconnaît lui-même l’absence de relation évidente entre les phénomènes climatiques extrêmes, tout en supposant qu’avec un effort de recherche suffisant, une relation pourrait être découverte.

 

Les dirigeants du monde proclament que le changement climatique est notre plus grand problème en diabolisant le CO2. Pourtant, les niveaux atmosphériques de CO2 ont été beaucoup plus élevés au cours de l’histoire de la Terre. Des climats tour à tour plus chauds et plus froids qu’aujourd’hui ont coexisté avec des niveaux plus élevés.

 

Actuellement les niveaux élevés de CO2 contribuent à l’augmentation de la productivité agricole. En effet, avant la récente hystérie du réchauffement climatique, les climatologues avaient appelé les périodes chaudes des « optima climatiques. » Pourtant, les dirigeants du monde se lancent dans des politiques coûteuses qui n’ont pas la capacité de remplacer les combustibles fossiles, mais elles enrichissent de grandes entreprises complices aux frais du public, augmentant les coûts pour tous, et restreignant l’usage de l’énergie aux populations les plus pauvres du monde qui n’ont pas encore accès aux immenses avantages de l’électricité.

 

Des milliards de dollars ont été engloutis dans des études pour soutenir l’alarmisme climatique, et pour mettre à bas l’économie de l’énergie. Il n’est donc pas surprenant que de grands efforts aient été faits pour conduire à l’hystérie, au cas où les causes de l’alarmisme climatique viendraient à disparaitre.

 

Le dernier exemple est un article publié dans le New York Times le 22 février 2015 à propos de Willie Soon, chercheur au Centre d’astrophysique de Harvard Smithsonian. Depuis plus de 25 ans, M. Soon plaide pour un rôle majeur de la variabilité solaire sur le climat. Mais comme Greenpeace l’a fait remarquer en 2011, M. Soon a été, dans une faible mesure, soutenu par des entreprises de combustibles fossiles pendant 10 ans.

 

Le Times a réintroduit cet ancien argument comme une nouveauté, en faisant valoir que M. Soon n’avait pas mentionné ce soutien dans un récent article dans le Bulletin des sciences dont il était l’un des quatre auteurs. Deux jours plus tard le républicain Raul Grijalva (Arizona), du comité des ressources naturelles, a utilisé cet article du Times comme fondement pour une attaque en règle contre tout ce qui avait été dit, écrit et communiqué par sept individus (David légats, John Christy, Judith Curry, Robert Balling, Roger Pielke Jr., Steven Hayward et moi) concernant le témoignage que nous avions fait au Congrès, ou devant des membres du gouvernement. Nous avons été sélectionnés uniquement sur la base de nos objections aux déclarations alarmistes sur le climat.

 

Dans des lettres qu’il a envoyées aux présidents des universités nous employant (bien que je sois à la retraite du MIT depuis 2013), M. Grijalva voulait « tous les détails sur nos financements extérieurs, les communications de ces financements, y compris les « frais de consultation, honoraires de conférences, frais de déplacement, salaire, et toute autre rémunération ». M. Grijalva a reconnu l’absence de toute preuve, mais il voulait savoir si les accusations portées contre M. Soon sur des supposés conflits d’intérêts, ou sur son oubli de divulguer ses sources de financement dans des revues scientifiques pourraient aussi nous concerner.

 

La lettre la plus étrange concerne M. Pielke de l’université du Colorado. Sa spécialité est la politique de la science, pas la science elle-même. Il soutient la réduction des émissions de carbone, mais il ne trouve aucun lien entre les conditions météorologiques extrêmes et le climat. M. Grijalva se plaint que M. Pielke contredise les affirmations de John Holdren, tsar de la science pour le Président Obama, en accord avec le GIEC sur les phénomènes climatiques extrêmes.

 

Les lettres de M. Grijalva véhiculent une menace implicite, mais parfaitement claire : les recherches contestant les dangers du réchauffement climatique devraient cesser, car les universités qui emploient ces personnes vont subir des désagréments et des frais. De plus, les scientifiques qui ont ces opinions ne devraient pas venir témoigner au Congrès.


Après l’article du Times, Sens. Edward Markey (D., Mass.), Sheldon Whitehouse (D., RI) et Barbara Boxer (D., Calif.) ont également envoyé des lettres à de nombreuses entreprises de l’énergie et à des organisations industrielles et, étrangement, à quelques « think tanks » (y compris l’Institut Cato avec lequel je suis associé) pour dénicher leur présumé trafic d’influence.

 

L’American Meteorological Society a répondu avec une indignation appropriée au fait de brider des scientifiques pour leurs prises de positions scientifiques, de même que de nombreux scientifiques. Réagissant apparemment à la critique, M. Grijalva a concédé au National Journal que ses demandes de renseignement sur les sept d’entre nous et sur nos bailleurs de fonds étaient « hors de portée. » (?)

 

Il est encore difficile de dire où tout cela va conduire. Pour beaucoup, les lettres de M. Grijalva devraient au moins permettre de clarifier la nature essentiellement politique des alarmes sur le climat, et les dommages que cette posture fait courir à la science, à l’environnement et au bien-être des plus pauvres du monde entier.

 

Par Michel Gaymetamag.fr – le 6 avril 2015.

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Traduction par Michel Gay de l’article en anglais du WALL STREET JOURNAL du 4 mars 2015 par Richard S. Lindzen, professeur émérite de sciences atmosphériques au MIT et chercheur éminent de l’Institut Cato.


Koter Info's insight:


Tous pour "Charlie" et la liberté d'expression, mais quelle réelle liberté, celle d'être d'accord ?


Ceux qui, comme moi, ont l'esprit critique et cherchent les bonnes informations en ont réellement marre de cette racaille qui nous dirige du haut de la haute finance sans se soucier du bien-être des peuples.


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Climat : repentez-vous, la fin est proche. Le « climatisme » serait-il devenu une religion ?

Climat : repentez-vous, la fin est proche. Le « climatisme » serait-il devenu une religion ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : la procesión del Rosario. FerminRF (CC BY-NC-ND 2.0)

 

Climat : repentez-vous, la fin est proche !

  Le « climatisme » serait-il devenu une religion ?

Par Michel Gay

 

Certains chercheurs ont compris que la peur était un moyen efficace pour obtenir des fonds de recherche, et notamment la peur d’une apocalypse déclenchée par des changements climatiques. De nombreux gouvernements, dont le gouvernement français, reconnaissent officiellement que les gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique sont la cause d’un réchauffement climatique qui menace notre avenir. Sentant le vent venir, des physiciens, des chimistes, des biologistes sont sortis de la communauté scientifique pour arrimer, à tort ou à raison, leurs activités de recherche à cette question climatique.


Un consensus a été établi pour exiger des subventions afin, bien sûr, d’aider à résoudre le problème climatique. La sincérité de tous ces chercheurs du climat qui crient haut et fort leur foi en un réchauffement climatique d’origine anthropique est parfois douteuse. Ils savent que pour obtenir des fonds il faut chanter à l’unisson le seul refrain officiel reconnu par un organisme de l’ONU, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC). Un culte climatique, qui se greffe à merveille à la nouvelle religion verte, s’est donc développé. Il a été insidieusement propagé par les médias, et même par l’enseignement dans nos écoles.

 

La peur a déjà fait ses preuves dans le passé pour conserver les brebis à l’intérieur du troupeau (peur du purgatoire et surtout peur de ce châtiment ultime, l’enfer). Notre Église offrait en revanche à ses fidèles la possibilité de s’épargner quelques années de purgatoire en achetant des « indulgences ». Des cierges et des lampions pouvaient aussi être allumés à l’église pour demander une faveur, ou pour expier des fautes et des péchés.

 

Or, depuis quelques années, des chercheurs en biologie forestière d’une université québécoise ont imaginé une stratégie analogue et astucieuse pour faire entrer davantage d’argent dans leurs fonds de recherche. Ils proposent un programme appelé « carbone boréal » pour « compenser » vos émissions de gaz à effet de serre (GES). Ils agitent le spectre de catastrophes climatiques pour vendre des « indulgences boréales »… Il s’agit de racheter (d’expier ?) vos « péchés carboniques » commis contre la nouvelle déesse Gaïa, la planète Terre. Les crédits carboniques que vous achèterez ainsi sont garantis… comme les indulgences d’autrefois l’étaient par le Vatican.


Pour ne pas oublier l’essentiel, l’introduction est suivie d’un « compensez ici », comme le tronc surmonté d’un petit ange-merci placé bien en vue à l’entrée de l’église pour y glisser « le denier du culte ».

 

On vous offrait jadis des indulgences partielles et plénières, on vous offre maintenant une compensation simplement selon votre « total », ou selon un « total préventif », pour le climat. La compensation est calculée en termes d’arbres à planter dans le laboratoire boréal des chercheurs. Ils absorberont les « GES » ou « l’empreinte carbone » des ouailles, à la manière dont les curés absorbaient nos péchés par des messes contre un petit don.

 

Après quelques « clics », vous sortez du confessionnal boréal absous et la conscience soulagée, ainsi, accessoirement, que votre portefeuille, mais vos péchés carboniques ont été rachetés…. pour une année. Car vous devrez refaire régulièrement vos « Pâques ». Ces chercheurs-confesseurs exploitent en effet habilement le principe des subventions récurrentes.

 

Ces biologistes friands de néologismes (biosphère, biodôme, biodiversité, écosystème, « puits » [sic] de carbone,…) devraient ajouter le terme de « rédemption carbonique » à leur lexique. Le « climatisme » serait-il devenu une religion ?

 

L’idée d’une catastrophe climatique semble aujourd’hui reposer sur une base scientifique controversée, et l’imbroglio des querelles d’experts apparait inextricable pour le commun des mortels. Des chercheurs utilisent donc des moyens non scientifiques pour susciter la générosité de leurs concitoyens, et ces abus pourraient aboutir à une perte de confiance dans la science et la technologie.

 

Jusqu’à quel point profitent-ils de la peur, et surtout de la culpabilité qu’ils ont contribué à déclencher chez leurs concitoyens, pour garnir leurs coffres ? Cette démarche qui se veut scientifique est-elle éthiquement acceptable ? On assiste là à une dérive déplorable d’une question scientifique vers une doctrine, voire même vers une religion.


La religion remplace parfois la science défaillante… Repentez-vous, la fin est proche !

 

 

Par Michel Gaycontrepoints.org – le 10 février 2015

 

Extraits adaptés de Reynald Duberger, sur le blog http://duberger.me/2010/03/01/lindulgence-boreale/ 

Koter Info's insight:


La religion du « climatisme »


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GIEG - Réchauffement climatique

GIEG - Réchauffement climatique | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


À propos du réchauffement climatique

 

Pauvre ours polaire, tout seul sur son petit glaçon ! Cette photo illustre bien les ravages du réchauffement climatique. L’ours, le bout d’iceberg, la mer, le ciel, tout est vrai ! Mais ce n’est la nature qui les rassemble, c’est Photoshop ! Cette photo est un faux !



 

Les « climatosceptiques » tentent de faire front face à l’offensive générale du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). L’an dernier, François Gervais avait publié « l’innocence du carbone ». Cette année, un collectif de scientifiques belges, sous la direction de István Markó, professeur à l’Université Catholique de Louvain, a publié « climat : 15 vérités qui dérangent ».



 

L’idée générale est d’expliquer que le climat change tout le temps, mais ce n’est pas le gaz carbonique d’origine humaine qui en est la cause. Les causes sont naturelles. La Terre a subi plusieurs périodes de glaciation, dont une à peu près totale, puisque la banquise a atteint l’équateur (c’est la Terre « boule de neige »). La dernière glaciation a duré environ 100 000 ans, et s’est terminée il y a à peu près 10 000 ans (c’est une date dont nous reparlerons, parce qu’elle marque la « révolution du néolithique » qui a eu une importance décisive pour l’histoire de l’humanité).



 

La corrélation entre réchauffement climatique et augmentation de gaz carbonique dans l’atmosphère est établie sur ces longues périodes géologiques, mais, contrairement aux idées reçues, cette augmentation du CO2 ne précède pas l’augmentation des températures, mais suit cette augmentation. C’est-à-dire que l’augmentation du taux de CO2 est la conséquence de l’augmentation des températures, et non sa cause. Évidemment, ces périodes glaciaires et interglaciaires n’ont rien à voir avec l’activité humaine.

 

En général, on considère que les émissions de CO2 dues à l’activité humaine commencent à être significatives vers 1750.

 Mais, indépendamment du développement industriel, les températures varient tout le temps. Chaque jour d’abord, de plusieurs dizaines de degrés, mais aussi sur l’année, en passant les saisons. Les météorologistes repèrent aussi des variations sur des périodes plus longues, de quelques décennies à quelques siècles. Ainsi, l’Europe à connu une période chaude du 11e au 14e siècle (pour nous cela correspond aux Capétiens), puis, du 15e  (Charles VII, vous vous souvenez de Jeanne d’Arc ?) au début du 20e, un « petit âge glaciaire », avec un pic sous Louis XIV et Louis XV.

 

Les causes, naturelles donc, sont difficiles à cerner précisément, mais l’activité géologique et océanique, l’activité solaire, les modifications de l’orbite terrestre, et d’autres phénomènes, jouent chacun un rôle, souvent lié.

 

Aujourd’hui, les tenants du GIEC nous disent qu’on court à un réchauffement qui flirte avec une sorte de fin du monde, mais les « climatosceptiques » constatent que depuis une dizaine d’années, les températures sont plutôt stagnantes, et qu’on ne sait pas bien si on va vers un réchauffement ou un refroidissement. En toutes hypothèses, réchauffement ou refroidissement, les causes en sont naturelles, et le carbone (d’origine humaine en tout cas) est innocent !



 

Mais pourquoi nos dirigeants, les médias, les « experts », et tout ce qui prétend avoir un avis éclairé, nous prédisent-ils une catastrophe, catastrophe dont nous serions coupables, du fait de notre irresponsabilité à brûler toujours plus de pétrole, de gaz et de charbon ? Pourquoi les pétroliers, qui pourraient se sentir visés, ne mouftent-ils pas ?



 

On peut avancer plusieurs explications. D’abord, une sorte de déclinaison de la stratégie du choc de Naomi Klein : l’humanité va à la catastrophe du fait de son irresponsabilité. Mais taisez-vous et faites-nous confiance ! Nous, responsables, nous vous sauverons si vous faites ce qu’on vous dit ! Les pétroliers n’ont rien à redire à la méthode. D’ailleurs, vous avez vu la dernière pub de Total, où ils se montrent tellement responsables ? Et celle où nous sommes si irresponsables ?

 Mais, évidemment, il y a aussi d’autres raisons plus immédiates. Pour le capital, c’est l’occasion d’inventer toutes sortes de taxe et d’augmentations de tarif, sans incidence sur les émissions ! Vous vous souvenez de la « taxe carbone » ? Et l’augmentation du prix du gaz ? Et si, dans la logique de la catastrophe du réchauffement dû à l’émission du CO2 par combustion d’hydrocarbure fossile, il était logique (et rentable pour les pétroliers !) que le prix du pétrole augmente, celui-ci voit son cours baisser, du fait de manipulations politiques !

 De plus, la peur entretenue par le GIEC permet à l’Union Européenne d’inventer des « droits à polluer » qui donnent lieu à une bourse d’échange, permettant aux grandes entreprises de gagner beaucoup d’argent.

 

Par exemple, Mittal, en fermant en France ses aciéries, peut revendre ses droits à polluer… et ainsi s’enrichir de ses fermetures d’usines !

 Cette même pensée cherchant à nous faire craindre une sorte de fin du monde est de nature à nous inciter à condamner les pays dits « émergents », en particulier la Chine, définie comme le plus grand pollueur de la planète, en vue de gêner son développement.

 

Or, il se trouve que c’est la Chine qui fait le plus d’efforts sur les énergies renouvelables où elle investit lourdement, ce qui en fait la championne du monde dans la production hydroélectrique et de capteurs solaires. 

Il ne faudrait néanmoins pas conclure de tout ceci qu’on peut continuer à brûler du carbone sans conséquence : si cela n’affecte pas le climat, cela affecte gravement notre santé ! Mais cela ne semble pas vraiment émouvoir le GIEC !





Par DR — resistance-politique.fr – le 23 novembre 2014

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Non, le GIEC n’est pas un organisme objectif

Non, le GIEC n’est pas un organisme objectif | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Non, le GIEC n’est pas un organisme objectif

 

Beaucoup de gens considèrent que le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l’autorité suprême en matière de climat sur cette planète et que comme telle, toute information émanant de cette organisation doit être traitée comme l’Évangile, irréprochable et inattaquable. Ce dogme n’est qu’une autre indication que les partisans de l’hypothèse (parce que ce n’est même pas encore une théorie au sens scientifique) du réchauffement climatique causé par les humains tient d’une foi religieuse plutôt que de faits scientifiques vérifiables.

 

 Dans la réalité, le GIEC n’est pas un groupe scientifique du tout, mais plutôt un lobby politique dont le but n’est pas de déterminer quelle est la cause réelle du réchauffement de façon objective et non biaisée, peu importe quelle pourrait être cette cause, mais plutôt de fournir une justification pseudo-scientifique à la notion que la civilisation humaine est responsable du réchauffement climatique et de « suggérer » les moyens de mitiger les effets de ce réchauffement sont nous sommes supposément coupables. On n’a pas à aller chercher plus loin que la charte de cet organisme pour se rendre compte que pour lui, cette conclusion était préordonnée depuis le début de sa création. Je cite :

 

Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.

 

Ce passage de la charte du GIEC spécifie en toutes lettres que son mandat se limite exclusivement au « changement climatique d’origine humaine », ce qui veut dire que les bonzes du GIEC se foutent éperdument de toute autre cause possible et ne considèrent que l’activité humaine comme cause possible aux changements climatiques alors que le lien entre ces changements et l’activité humaine est loin d’être évident à la lumière de la pause du réchauffement qui dure maintenant depuis plus de 17 ans (ce que la NASA, le NOAA et le GIEC admettent), alors que le niveau de CO2 continue d’augmenter et rejoint maintenant les 400 ppm.

 

C’est pour ça que j’ai tendance à sursauter quand je vois le conseil des normes de publicité condamner un panneau publicitaire qui défie l’orthodoxie réchauffiste à titre de publicité trompeuse.

 

La seule chose qu’on peut vraiment trouver de mensonger dans cette publicité, c’est que si nous ne savons pas vraiment si le Soleil est LA cause du réchauffement, nous n’avons pas de preuves solides non plus qu’il soit causé par l’homme. Alors de faire des publicités évoquant des catastrophes climatiques est tout aussi mensonger.

 

Selon un des plaignants, Michel Groulx, vice-président de l’ACS :

« Si le soleil contribue au changement climatique, sa contribution est minime, précise Michel Groulx. Il y a une accélération des changements climatiques et c’est l’activité humaine qui est en cause nous dit le GIEC. Il n’existe pas de corrélation que le Soleil ait pu agir sur le climat sur une période aussi courte. »

 

Comme je l’ai démontré plus haut, le GIEC n’existe que pour une raison, convaincre le monde que la cause des changements climatiques est l’homme et que le seul remède est une réduction radicale de notre consommation énergétique et de notre niveau de vie. Cet organisme n’a aucun intérêt à ce que le réchauffement provienne de causes naturelles, malgré certaines évidences. J’ignore si effectivement le Soleil est LA cause principale, mais je vous laisserai le choix de décider si le 3,27 % du 4 % total de CO2 que la race humaine émet dans l’atmosphère a une plus grande influence sur le climat que la grosse boule orange dans notre ciel, sans laquelle il n’y aurait aucune chaleur sur Terre.

  

 

Par PHILIPPE DAVID - les7duquebec.com – le 1er juin 2015.

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Pourquoi nous avons un be­soin vital de CO2

Pourquoi nous avons un be­soin vital de CO2 | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo :  ©  kamchatka

 

Pourquoi nous avons un be­soin vital de CO2

 Par István E. Markó


Le CO2 n’est ni un poi­son, ni un pol­luant. Il ne l’a ja­mais été et il ne le sera ja­mais. Mal­gré les nom­breuses cam­pagnes me­nées par des ONG en­vi­ron­ne­men­ta­listes, en dépit des ac­cu­sa­tions mé­dia­tiques, et non­obs­tant sa condam­na­tion par cer­tains po­li­ti­ciens, le CO2 est et reste ce qu’il a tou­jours été : l’une des mo­lé­cules les plus im­por­tantes de la vie ! Pas de CO2 et pas de vie sur Terre telle que nous la connais­sons.

 

Le CO2, c’est avant tout "la nour­ri­ture" des plantes. C’est leur ali­ment de base. La pho­to­syn­thèse, cette mer­veilleuse trans­for­ma­tion que les plantes ont ap­pris à maî­tri­ser, uti­lise la lu­mière du so­leil et le CO2 pour fa­bri­quer sucres, cel­lu­lose et ami­don et don­ner vie à nos vé­gé­taux. Pas de CO2, pas de plantes et donc pas d’her­bi­vores, ni de car­ni­vores, ni… d’hu­mains. Le CO2 est vrai­ment source de vie.

 

 

Nos vé­gé­taux ont faim

 

Nous sa­vons au­jour­d’hui que nos vé­gé­taux sont af­fa­més en CO2. De nom­breux scien­ti­fiques ont mon­tré que la quan­tité de CO2 dans l’air était plus im­por­tante au­pa­ra­vant et que nos plantes souffrent d’un manque chro­nique de gaz car­bo­nique. Elles ont faim.


Tous ceux qui cultivent dans une serre bo­ta­nique in­dus­trielle savent très bien que la quan­tité de CO2 à l’in­té­rieur de la serre est en­vi­ron trois fois plus éle­vée (1100 à 1200 ppmv) que celle pré­sente dans l’at­mo­sphère que nous res­pi­rons (un peu moins de 400 ppmv en 2015).

 

Dans ces condi­tions, les vé­gé­taux poussent plus vite, sont plus ro­bustes, ap­pré­cient une tem­pé­ra­ture plus éle­vée et consomment moins d’eau.

 

Cette der­nière pro­priété ex­plique aussi pour­quoi, de­puis plus de 30 ans, on ob­serve un ver­dis­se­ment de la pla­nète de plus de 20 %. Oui, vous lisez bien! Il y a 20 % de ver­dure en plus sur Terre au­jour­d’hui qu’il n’y en avait il y a trente ans. Mal­gré la dé­fo­res­ta­tion conti­nue et l’ac­tion des hommes, les plantes poussent plus vite et en plus grand nombre, car elles ont enfin da­van­tage de nour­ri­ture.

 

L’un des ré­sul­tats les plus vi­sibles (par sa­tel­lite) de ces condi­tions fa­vo­rables à la crois­sance des plantes est le recul de cer­tains dé­serts, dont celui du Sahel. L’autre est l’aug­men­ta­tion constante de la pro­duc­tion mon­diale de cé­réales pour les­quelles une hausse du taux de CO2 at­mo­sphé­rique est un for­mi­dable bonus. Une belle gifle pour ceux qui veulent di­mi­nuer la quan­tité de CO2 pré­sent dans l’at­mo­sphère. La na­ture nous donne un tout autre mes­sage : en­core du CO2 ! Plus de CO2 !

 

 

L’ap­port du phy­to­planc­ton

 

Pour vivre, la plu­part des ani­maux, en ce com­pris les hu­mains, ont be­soin d’oxy­gène. Ce­lui-ci est pro­duit no­tam­ment par les arbres et les vé­gé­taux, mais en quan­ti­tés re­la­ti­ve­ment faibles.

 

La ma­jo­rité de l’oxy­gène que nous res­pi­rons pro­vient du phy­to­planc­ton. Ces mi­nus­cules or­ga­nismes ma­rins uti­lisent la lu­mière du so­leil et le CO2 at­mo­sphé­rique pour se nour­rir. Ils re­jettent en même temps d’im­por­tantes quan­ti­tés d’oxy­gène. Plus de 75% de l’oxy­gène pré­sent dans l’at­mo­sphère pro­vient de ce phy­to­planc­ton et donc, du CO2 qu’ils uti­lisent.


Pas de CO2, pas de phy­to­planc­ton et donc pas assez d’oxy­gène pour vivre. À l’in­verse de ce que l’on tente de nous im­pri­mer, les fo­rêts ne sont pas les "pou­mons" de la Terre, à peine quelques pe­tites al­véoles pul­mo­naires. Les vrais pou­mons, ce sont les phy­to­planc­tons !

 

 

Bête noire

 

Mal­gré toutes ces qua­li­tés vi­tales à notre sur­vie, le CO2 est de­venu la bête noire des cli­matologues alar­mistes du GIEC (Grou­pe­ment In­ter­gou­ver­ne­men­tal pour l’Étude du Cli­mat) et des ONG en­vi­ron­ne­men­ta­listes qui ac­cusent le CO2 pro­duit par l’Homme (uni­que­ment ce­lui-là…) d’être res­pon­sable de l’aug­men­ta­tion de la "tem­pé­ra­ture moyenne" de notre globe de­puis le début de l’ère in­dus­trielle.

 

Pour­tant, le CO2 est un gaz à "effet de serre" dont la puis­sance de ré­chauf­fe­ment est égale à… 1 ! À titre de com­pa­rai­son, la va­peur d’eau est 10 fois plus puis­sante et cer­tains fréons plus de 10.000 fois !

 

 

 

Par István E. Markó, pro­fes­seur à l'UCL (*) - lecho.be – le 16 avril 2015

 

(*)  L’au­teur s’ex­prime à titre per­son­nel.

Koter Info's insight:


Professeur à l'UCL, Monsieur István E. Markó fait partie des "héros" que vénère "Koter Info".


Seul contre tous, il ose clamer la vérité tout en sachant qu'il ne sera ni écouté ni apprécié par les autorités ou par ses stupides confrères vendus à la conspiration politique en cours sur le climat.


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CLIMAT : POURQUOI LE GIEC DOIT ÊTRE DÉMANTELÉ

CLIMAT : POURQUOI LE GIEC DOIT ÊTRE DÉMANTELÉ | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Image : giec perdu dans la science - contrepoints.org


 

 

CLIMAT : POURQUOI LE GIEC DOIT

ÊTRE DÉMANTELÉ

 

Drieu Godefridi (*), un des coauteurs du livre « Climat, 15 vérités qui dérangent », est l’auteur de cet article qui fut repris par le média informatique « Contrepoints » (1), et par le quotidien belge « L’Écho » (2)

 

Il y démontre le caractère essentiellement politique de cet organisme, qui prône le versant le plus extrémiste de l’écologisme.

 

Jo Moreau

 

 

Sous couvert de science, le dernier rapport du GIEC (« AR5 ») diffuse la version la plus échevelée de l’idéologie écologiste (décroissance, égalitarisme, deep ecology). Le problème réside dans la structure même de l’organisation onusienne, qui n’est pas scientifique, mais scientiste.

 

 

Le scientisme

 

Le scientisme est la théorie selon laquelle nos sociétés doivent être gouvernées par la science.

 

Cette théorie fut mise en forme par deux intellectuels français du dix-neuvième siècle, Auguste Comte et Ernest Renan.

 

La difficulté que rencontre la théorie scientiste est la différence de registre entre la science et la norme.

 

La science s’occupe de décrire la réalité, elle décrit ce qui est. La norme, morale ou juridique, ne décrit pas la réalité : elle dit ce qui doit être. On perçoit aisément que l’énoncé scientifique « L’eau bout à 100 degrés » est d’une nature différente de la norme « L’eau doit être consommée avec modération. »

 

La science nous montre que la consommation de tabac cause toutes sortes de maladies. Ce que sachant, chacun peut décider, en son âme et conscience, de fumer, car cela relève de la norme que chacun se donne à lui-même, par exemple en attachant davantage de prix au plaisir immédiat qu’à la santé. Du même énoncé scientifique « le tabac nuit à la santé » peuvent suivre une multitude de normes, juridiques et morales, générales et individuelles, qui sont fonction des valeurs mises en œuvre par le législateur et les individus. Autrement dit, l’énoncé scientifique ne donne naissance, par lui-même, à aucune norme. La norme relève d’une réalité étrangère à celle de la science : celle des valeurs.

 

En prétendant dériver (déduire logiquement) la norme de la science, le scientisme est une erreur de raisonnement.

 

 


Le GIEC est une organisation scientiste

 

Le GIEC n’est pas une organisation scientifique, mais une organisation scientiste. Cela se démontre facilement. Commençons par rappeler, comme le soulignait le physicien Hervé Le Treut du GIEC, que « le GIEC ne fait pas de science ». En effet, la première partie de ses rapports est une récollection des articles scientifiques jugés pertinents dans le domaine du climat, plus précisément de l’influence de l’homme sur le climat (qui est l’objet social du GIEC). Les deux autres parties – impact négatif, pour l’homme, des changements climatiques observés, et normes à mettre en œuvre pour y remédier — reposent sur des jugements de valeur, qui sont la province du politique, et non de la science.


Quand est formulée une proposition qui repose sur ou contient un jugement de valeur (un devoir-être), elle relève de la politique, pas de la science (ni non plus d’un mélange des deux : un énoncé est scientifique ou politique, il n’y a pas de moyen terme). Par conséquent, sur les trois parties des rapports du GIEC, la première n’est scientifique que par emprunt, les deux autres sont politiques au sens strict.

 

Présenter les deuxième et troisième parties des rapports du GIEC comme « scientifiques » est donc une erreur objective. Mais la vraie erreur consiste à présenter les 2e et 3e parties comme découlant logiquement de la première ; en cela réside le cœur de l’illusion scientiste. Or, c’est très précisément ce que font ceux, GIEC en tête, qui présentent les rapports du GIEC comme scientifiques.

 

 

Le dernier rapport du GIEC, « AR5 »

 

Le cinquième et dernier en date des rapports du GIEC, baptisé « AR5 », prend en compte ces objections. Ainsi est-il affirmé que les scientifiques du GIEC sont soucieux de « neutralité axiologique » (neutralité quant aux valeurs) et que, s’ils s’attachent à proposer des normes aux États, il ne leur revient bien sûr pas de les imposer.

 

Toutefois, cette prétention formelle à la neutralité ne résiste pas à l’analyse. Comme nous venons de le rappeler, la science ne dicte, ne renseigne, ni n’induit aucune norme par elle-même. D’un constat scientifique aussi clair et net que « le tabac nuit à la santé » peuvent jaillir une infinité de normes différentes, concurrentes et, surtout, parfaitement contradictoires. Tout dépend des valeurs que l’on met dans le brouet dont sort la norme. Or, qu’observe-t-on à la lecture attentive de la troisième partie de l’AR5 ? Que les normes « suggérées » sont parfaitement cohérentes et même qu’elles s’inscrivent toute entières dans une seule et même idéologie : la décroissance, qui est le versant le plus extrême de l’idéologie écologiste.

 

De prime abord, pour qu’un rapport soit crédible, il doit être exempt de contradictions. Ce n’est pas toujours vrai. Pour que la troisième partie des rapports du GIEC, la partie normative, soit crédible et fondée dans sa prétention à la neutralité axiologique, il eût fallu qu’elle offre un catalogue de différents bouquets de normes possibles, chaque bouquet cohérent par lui-même, mais parfaitement contradictoires les uns avec les autres. Cela pour tenir compte de la diversité possible des valeurs à mettre en œuvre (comme dans notre exemple du tabac).


Jugeons-en in concreto en étudiant attentivement la partie 3 de l’AR5. La lecture est laborieuse, mais nécessaire, au vu de l’influence planétaire du GIEC depuis 27 ans. Rappelant sa neutralité axiologique, le GIEC propose un programme mondial qui consiste, d’une part, pour les pays « riches » à entrer en décroissance et, d’autre part, pour les pays « pauvres », à limiter leur croissance tout en bénéficiant de transferts de richesse directs de la part des pays riches. L’analyse fait preuve de finesse et d’un certain raffinement conceptuel. Ainsi est-il exposé que les pays riches doivent apprendre à déconnecter les concepts de bien-être et de croissance. En d’autres termes, à augmenter leur bien-être tout en acceptant la décroissance économique.


En effet, explique le GIEC, l’humanité doit comprendre qu’il existe des « valeurs non humaines », et que la domination de la nature est un manque de respect à son égard. Les lecteurs du Nouvel Ordre écologique, de Luc Ferry, auront reconnu l’idéologie de la deep ecology, selon laquelle, de par son accroissement et sa consommation des ressources naturelles, l’humanité a dépassé le stade de composante de la nature, pour gagner celui de nuisance objective, dont les méfaits doivent être corrigés (ce qui, pour la plupart des auteurs de l’écologie profonde, implique une réduction drastique de l’humanité…).


Sur cette base, le GIEC « suggère » un impressionnant catalogue de mesures détaillées que les États doivent mettre en œuvre dans tous les secteurs de l’activité humaine. Tous les secteurs d’activité ? Il n’est pas jusqu’au simple fait de faire un pas dans la rue qui n’émette de CO2. Par conséquent, rien de ce qui est humain n’est étranger au GIEC. Il convient pour les pays riches, conclut le GIEC, de renoncer à la croissance économique, qui n’est pas durable, et de travailler à réduire les inégalités matérielles avec les pays pauvres. Adviendrait ainsi une manière d’égalité matérielle globale, concomitante de l’harmonie retrouvée de l’homme avec la nature.

 

Ce n’est pas le lieu de discuter de la rationalité, de la souhaitabilité ou de l’humanisme de ce programme. Seulement de constater qu’il ne s’agit que de cela : un programme politique, celui de l’écologisme dans son versant le plus extrême.

 

En cela qu’il repose sur une erreur de raisonnement qui lui permet, sous couvert de science, de se faire le vecteur de l’idéologie écologiste, le GIEC doit être démantelé.


>>> Drieu Godefridi donnera le 28 avril prochain, à l’Académie royale (Collège Belgique, Bruxelles), une communication « Critique épistémologique du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (GIEC)

 

 

Par Drieu Godefridi (*) - belgotopia.blogs.lalibre.be – le 12 mars 2015

 

 

Notes :

(1)https://www.contrepoints.org/2015/03/07/200348-climat-pourquoi-le-giec-doit-etre-demantele

(2) http://www.lecho.be/detail.art?a=9610369&n=7499&h...

 

 

(*) Drieu Godefridi, né en 1972, est un auteur libéral belge, fondateur de l’Institut Hayek à Bruxelles. Docteur en philosophie (Paris IV-Sorbonne), il est titulaire de masters en droit et philosophie (UCL) et d’un DEA en droit fiscal (ULB). Comme président de l’Institut Hayek, il a publié régulièrement des articles dans la presse francophone et dans la presse anglo-saxonne. Il est actuellement à la tête d’une entreprise européenne qu’il a créée il y a dix ans… (Source : wikiberal.org)


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LA PRÉSIDENCE DU GIEC CHANGE

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CHANGEMENT DE PRÉSIDENCE AU GIEC

 

La présidence de Monsieur Rajendra Pachauri à la tête du GIEC touche à sa fin, et Monsieur Jean-Pascal VAN YPERSELE DE STRIHOU, actuel vice-président de cet organisme, a posé sa candidature pour occuper le poste bientôt vacant.

 

Mais qui est Monsieur VAN YPERSELE ? Né à Bruxelles en 1957, Il appartient à une famille très active dans la vie politique belge depuis plusieurs générations. Docteur en Sciences physiques — Professeur de Climatologie et Sciences de l’environnement à l’Université Catholique de Louvain — Vice-président du GIEC depuis 2008, il est très impliqué dans les recherches sur la responsabilité humaine dans les changements climatiques. Il bénéficie de ce fait d’une large couverture médiatique internationale, et même d’une quasi-exclusivité dans ce domaine pendant de nombreuses années dans notre pays.

 

Mais cette image idyllique est tempérée par la personnalité du personnage.

 

En 2001, cité comme témoin à décharge d’un accusé lors du procès de quatre Rwandais poursuivis pour génocide, il s’attira les remarques cinglantes de l’Avocat Général : « Vous faites toujours allusion à la diffamation quand on ne partage pas immédiatement votre opinion ? » Ou encore, un avertissement du Président du Tribunal : « Ici, un accusé a le droit de mentir, les témoins ne l’ont pas ». Le chroniqueur judiciaire du journal « Le Soir » remarque que le témoin est « à la limite de l’arrogance ». (1)

 

On retrouve là des traits de caractère qui n’ont apparemment pas beaucoup évolué depuis.

 

Spécialiste des annonces climatiques alarmistes, toujours apocalyptiques, il est toutefois suffisamment prudent pour suggérer qu’en la matière, rien n’est certain, mais quelle que soit la catastrophe naturelle qui survient, elle est la conséquence du réchauffement climatique.

 

Cela transparait notamment dans le rapport auquel il collabora sous l’étiquette du lobby idéologico-politique GREENPEACE (2), ou encore dans ses multiples interventions médiatiques : « D’ici quelques décennies, les réfugiés du climat se compteront par millions. Mais il restera difficile de distinguer l’effet propre des seuls changements climatiques, car de nombreux autres facteurs favorisent les migrations ». (3) ou encore : « Nous aurons de plus en plus chaud, avec des épisodes momentanés particulièrement froids ». (4) « Ce froid qui perdure est une conséquence directe des changements climatiques » (5).

 

Sa proximité avec les lobbies environnementalistes est également mise en évidence par certaines déclarations publiques fort éloignées du débat climatique, par exemple son opposition au nucléaire civil. (6)

 

Monsieur Van Ypersele refuse tout débat avec des scientifiques ne partageant pas ses opinions.

 

« Discuter avec des climato-sceptiques est une perte de temps », déclare-t-il péremptoirement (7). Cela fut mis en évidence en 2013 de façon éclatante, lorsqu’il refusa de débattre à la RTBF (Télévision belge) avec un de ses collègues de l’Université de Louvain, mais finit par assister toutefois à l’émission dans un studio séparé.

 

Il tente également de discréditer par des affirmations grotesques proches de la diffamation, les scientifiques qui osent mettre en doute les conclusions du GIEC. Ainsi, en 2007 lors d’une conférence, il les traite de « négationnistes qui mènent un combat d’arrière-garde contre le GIEC pour tenter de protéger les intérêts des lobbies du charbon et du pétrole ».

 

Son action monta en puissance quand il intervint directement pour faire annuler une conférence qui devait présenter à Bruxelles deux scientifiques « climato-sceptiques », le Professeur émérite Fred Singer (Univ. de Virginie, USA, ancien chef de projet à la Nasa pour les mesures de température atmosphérique par satellite) et le Professeur Claes-Göran Johnson (École Royale Polytechnique, Université de Stockholm, spécialiste de la turbulence et de la thermodynamique de l’atmosphère). (8)

 

Voilà tracé en quelques traits un portrait de Monsieur Van Ypersele, dont l’action s’apparente plus à un combat politique qu’à l’ouverture indispensable qu’on est en droit d’attendre d’un débat scientifique.


Cela est en phase avec ce que le GIEC nous avait habitué jusqu’à ce jour, mais il faut craindre qu’une nomination éventuelle de Monsieur Van Ypersele renforce encore le caractère despotique de cet organisme, qui plus que jamais, tentera sous sa direction de discréditer et réduire au silence ses contradicteurs.

 

 

Par Jo Moreau - belgotopia.blogs.lalibre.be - le 14 décembre 2014

 

Notes :

(1) http://users.skynet.be/wihogora/le-soir/a_015aa2.htm

(2)http://www.elic.ucl.ac.be/users/marbaix/impacts/docs/ImpactsGPvF-HR-FR.pdf

(3)http://mohsenabdelmoumen.wordpress.com/2013/10/20/jean-pascal-van-ypersele-professeur-de-climatologie-a-luniversite-catholique-de-louvain-et-vice-president-du-giec-nous-devons-transformer-nos-systemes-de-maniere-radicale/

(4)http://www.rtbf.be/info/societe/detail_ca-caille-rechauffement-et-jetstream-influent-sur-notre-meteo?id=7961679

(5)http://www.levif.be/actualite/environnement/cet-hiver-catastrophique-annonce-un-ete-encore-plus-extreme/article-normal-76715.html

(6)http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=827:ean-pascal-van-ypersele-climatologue-l-la-situation-est-grave-et-requiert-une-action-beaucoup-plus-resoluer&option=com_content&Itemid=53

(7)http://www.mo.be/artikel/van-yperseele-nog-discussieren-met-klimaatsceptici-tijdverspilling

(8) http://claesjohnson.blogspot.be/2011/08/ipcc-censorship.html 

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