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Et voilà qu’il faudrait avoir peur pour la Grèce… !

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Et voilà qu’il faudrait avoir peur pour la Grèce… !

 

Comme vous le savez, depuis 2007, nous avons sauvé la Grèce… plusieurs fois.

Comme vous le savez, nous avons sauvé les banques… plusieurs fois.

Comme vous le savez, nous avons sauvé l’euro… plusieurs fois.

Comme vous le savez, le pire était derrière nous.

Comme vous le savez, la crise était finie.

Comme vous le savez… c’est la reprise et le retour de la sainte croissance.

Sauf que nous, ici, en bas, dans la vraie vie, nous ne voyons rien d’autre que la dégradation de notre niveau de vie.

 

Nos retraités ne sont plus « augmentés » et une pension qui n’est pas revalorisée c’est, en pouvoir d’achat, une pension qui baisse.

 

Avec 6 millions de chômeurs et 12 millions de pauvres, c’est assez difficile d’obtenir une belle augmentation lorsque l’on est salarié.

 

Pourtant, les charges augmentent chaque mois. Les salaires nets baissent. Les « zimpôts » sont largement en hausse surtout pour les classes moyennes, pour celles et ceux qui gagnent entre 1 500 et 3 000 euros par mois…

 

On vous explique que la crise est finie. On vous explique que chaque crise est une nouvelle crise alors qu’il ne s’agit que des étapes successives de la même crise. Nous ne l’avons jamais quitté. Elle ne s’est jamais terminée. Et la Grèce, les États, comme les banques n’ont jamais été sauvés…

 

Alors il va falloir recommencer… Et on tourne en rond consciencieusement depuis 2007, depuis 8 ans maintenant, sans que rien ne change. On gagne du temps. Après le QE1, on a eu le 2 puis le 3. Actuellement, nous avons le QE1 européen. Nous en aurons d’autres, de plus en plus importants, de plus en plus rapidement. La seule question à laquelle personne ne sait répondre… combien de temps toute cette comédie peut-elle durer ? 8 ans déjà et pourtant… vous savez quoi ? Il y aurait un risque de nouvelle crise grecque… J’adore le terme « nouvelle crise ».

 

D’ailleurs, je pense que prochainement les journaux titreront : « Surprise ! Contre toute attente… la Grèce est en faillite… »

 

 

La Berd s’inquiète des dangers d’une nouvelle crise grecque

 

Ainsi, cette dépêche de l’AFP, notre bonne vieille agence « d’information », nous apprend que finalement, pour le moment, les Grecs et l’Europe ne sont plus d’accord sur rien.

 

Évidemment, l’équipe de Tsipras, ce sont des imbéciles qui ne savent même pas où ils veulent aller… Bon, cela c’est de la propagande. Ce qui est certain c’est que la Grèce ne veut plus de cette austérité mortifère et que progressivement l’heure des comptes se rapproche.

 

« Un échec des négociations entre la Grèce et ses créanciers risquerait de replonger le pays dans une « profonde récession » et d’entraver l’embellie actuelle en Europe centrale, a averti jeudi la Berd, déjà aux prises dans sa zone d’action avec les crises en Russie et en Ukraine… »

 

Hoooooo, alors que tout allait mieux que bien, figurez-vous que, contre toute attente et franchement on ne pouvait pas le prévoir, une « nouvelle » crise grecque pourrait entraver la belle reprise en Europe… Je me marre…

 

En plus, figurez-vous qu’il y a la guerre en Ukraine… Une guerre dont nous sommes totalement innocents. C’est « la faute à Poutine »… Oui, ce mangeur d’enfants au petit déjeuner, ce monstre de sang-froid… c’est que sa faute à lui. Bon, c’est vrai que nous avons un peu foutu la merde à Kiev, financé et aidé le renversement d’un gouvernement légitimement élu, et que nous armons des néonazis ukrainiens se livrant à quelques massacres sans que cela ne nous émeuve… Donc la crise en Ukraine, que l’on ne pouvait pas prévoir vu que nous l’avons créée de toutes pièces, pourrait également ralentir la reprise européenne… Je me marre… jaune bien sûr.

 

Enfin, la Russie… C’est vrai qu’en prenant nous-mêmes des sanctions économiques contre la Russie, principal fournisseur de gaz de l’Europe, les choses allaient forcément bien se passer… Du coup, avec la « crise russe », eh bien la croissance européenne pourrait battre de l’aile… Sans blague… Je me marre.

 

 

Le retour de la croissance en Grèce !

 

Je me souviens fin 2014, il y a tout juste quelques mois, on me faisait passer pour un imbécile… « Charles, regarde, même 20 Minutes qui cite l’AFP prévoit le retour de la croissance en Grèce… 3,7 % de croissance en 2015 !! »

 

Tenez, je cite très précisément et je vous donne le lien en bas de page pour que vous puissiez aller vous marrer avec moi.

 

« Reprise en vue pour la Grèce, l’Espagne et l’Irlande, selon Bruxelles La Grèce va tourner le dos à six années de récession en 2014, et sa croissance devrait ensuite accélérer pour atteindre 3,7 % en 2016, avec un chômage en baisse et une amélioration de ses finances publiques, selon les prévisions mardi de la Commission européenne ». Hahahahahaha, hihihihihi, houhououhouhouh !!

 

Maintenant que l’on est en 2015… eh bien la croissance grecque, il n’y en a pas… Et d’ailleurs je me demande si, à la surprise générale, il ne va pas y avoir une « nouvelle » crise…

 

Comme disait Einstein, « il y a deux choses infinies dans le monde. L’univers et la bêtise humaine, quoique pour l’univers je n’en sois pas certain »…

 

Il est déjà trop tard, préparez-vous.

 

 

 

Par Charles SANNAT (*) - lecontrarien.com – le 15 mai 2015

 

 

Sources :

http://www.boursorama.com/actualites/la-berd-s-inquiete-des-dangers-d-une-nouvelle-crise-grecque-13d30db639ecc0f59842192d2c1549b6

http://www.20minutes.fr/economie/1474514-20141104-reprise-vue-grece-espagne-irlande-selon-bruxelles

 

 

(*) Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques.

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Ukraine : la culture OGM, monnaie d’échange du FMI & de banques occidentales pour accorder des prêts ?

Ukraine : la culture OGM, monnaie d’échange du FMI & de banques occidentales pour accorder des prêts ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


‪Ukraine : la culture OGM, monnaie d’échange

de banques occidentales et FMI

pour accorder des prêts ?

 

Le conflit en Ukraine, une aubaine pour les banques occidentales et Monsanto via la vente de surfaces agricoles destinées à la culture OGM ?

 

Information très peu relayée par les médias internationaux, et pourtant… : si l’on en croit certains députés allemands, le conflit qui frappe actuellement l’Ukraine pourrait être associé à d’importants enjeux liés à la vente de terres arables. Opérations pour le moins fructueuses qui impliqueraient des sociétés et consortiums étrangers, soutenus par la Banque mondiale (BM), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et le groupe allemand Bankengruppe KfW.

 

Le but final ? Acquérir des surfaces agricoles en vue de disposer de terrains pour cultiver des plants OGM… Un dossier qui pourrait faire du bruit… bien au-delà de Landerneau…

 

S’exprimant devant le correspondant de l’agence Rossiya Segodnya Mme Birgit Bock-Luna, chef du bureau de Niema Movassat, député du Bundestag allemand a ainsi récemment laissé entendre que le « conflit en Ukraine » était « utilisé pour vendre des terres au profit de grands consortiums », ajoutant que les députés signataires d’une requête exprimée par Niema Movassat, collectaient et analysaient à présent l’information sur le dossier en vue de la rendre publique.

 

Mme Bock-Luna a par ailleurs indiqué que dans sa requête au gouvernement fédéral, M.Movassat supposait que le territoire ukrainien puisse servir à cultiver des OGM, alors que ce type de cultures est interdit au sein de l’Union européenne.

 

Un article publié en août 2014 par le journal en ligne RT.com (précédemment nommé Russia Today) avait d’ores et déjà levé le lièvre, déclarant que le Fonds Monétaire International (FMI) conditionnerait son prêt de 17 millions de dollars à une ouverture de l’Ukraine aux plantes génétiquement modifiées (PGM).

 

RT.com ne faisait alors lui-même que reprendre les propos de Frédéric Mousseau de l’Institut Oakland. En juillet 2014, cet institut US avait publié un rapport intitulé « Walking on the West side The World Bank and The IMF In The Ukraine Conflict » qui évoquait brièvement la question des OGM en ces termes : « alors que l’Ukraine n’a pas autorisé l’usage des OGM en agriculture, l’article 404 de l’accord avec l’Union européenne, qui traite de l’agriculture, inclut une clause qui est passée généralement inaperçue : elle indique, entre autres, que les deux parties devront coopérer pour étendre l’usage des biotechnologies. »

 

Parallèlement, Michael Cox, directeur de la recherche pour la banque d’investissement US Piper Jaffray, indiquait l’Ukraine, et dans une plus large mesure l’Europe orientale, sont parmi les « marchés les plus prometteurs pour les vendeurs d’équipements agricoles comme le géant Deere aussi bien que pour les semenciers comme Monsanto ou Dupont ».

 

D’après différents analystes, les lobbies US s’activent depuis de nombreuses années pour adapter le cadre politique et économique de l’Ukraine à ses objectifs. Et cela se fait via un réseau d’influence et par des prêts du FMI et de la Banque mondiale, lesquels permettent au nom de la lutte contre la corruption ou la pauvreté… d’influencer les politiques nationales.

 

Monsanto  semble avoir des vues plus que manifestes sur les grandes plaines céréalières ukrainiennes. L’agence Reuters, citant les propos de Vitaliy Fedchuk, un responsable de Monsanto dans le pays indiquait ainsi que le géant US avait prévu, en mai 2013, d’investir 140 millions de dollars dans une usine de production de semences conventionnelles en Ukraine. Une opportunité pour Monsanto  pour pouvoir profiter de son implantation géographique pour favoriser sa technologie par des actions de lobbying ou comme cela s’est déjà produit dans d’autres pays, par la dissémination discrète de ses semences qu’il offrira à des agriculteurs favorables aux biotechnologies. Des grands propriétaires terriens ukrainiens s’etaient alors d’ores et déjà prononcés pour l’autorisation des OGM.

 

En novembre 2013, l’agence d’information russe Interfax  précisait que six grandes organisations agricoles ukrainiennes, dont l’Ukrainian Grain Association (UGA), avaient écrit aux responsables politiques nationaux ukrainiens en vue de faire adopter des amendements au projet de loi sur la biosécurité, amendements destinés à rendre l’expérimentation et la culture des PGM possibles.

 

Notons par ailleurs qu’au début de l’année 2014, le Conseil pour le commerce US – Ukraine (U.S.-Ukraine Business Council [US-UBC] était dirigé par Morgan Williams, un des directeurs de SigmaBleyzer, entreprise ayant intégré, à hauteur de 62 %, le capital de l’entreprise française AgroGeneration, laquelle possède 12 000 hectares de terres agricoles en Ukraine. AgroGeneration est l’un des cinq premiers producteurs de céréales et d’oléagineux du pays.

 

Plus globalement, l’US-UBC est tête de pont de l’agro-industrie US. Son Comité exécutif inclut des représentants de grandes entreprises de Monsanto, John Deere, DuPont Pioneer, Eli Lilly, etCargill. Et parmi la vingtaine de consultants principaux, notons l’ex-ambassadeur d’Ukraine aux États-Unis, Oleh Shamshur, un des principaux conseillers de PBN Hill + Knowlton Strategies [H+K], une entreprise de relations publiques, filiale du groupe WPP qui possède notamment Burson-Marsteller, lequel gère, notamment les relations publiques de Monsanto en Argentine.

 

Or si Oksana Monastyrska s’occupe notamment désormais chez H+K des affaires de Monsanto, il était précédemment responsable « finance » de la Banque mondiale [World Bank’s International Finance Corporation (IFC)]. Elle a également travaillé à l’USAID.

 

Rappelons que le FMI et la Banque mondiale ont à plusieurs reprises conditionné leur prêt à des « améliorations » du système économique ukrainien : mesures d’austérité, réduction drastique des déficits budgétaires, réforme du système bancaire, mais également réforme de la gestion de la propriété foncière.

 

En 2012, la Banque mondiale avait quant à elle initié via son outil financier l’International Financial Corporation, un projet [« Investment Climate advisory Services Project »], dont le but était d’optimiser le commerce lié à l’agriculture en rationalisant ou en éliminant 58 procédures et pratiques différentes d’ici à 2015. Objectif final : supprimer les normes trop peu favorables au commerce.

 

Par Élisabeth Studerleblogfinance.com – le 13 février 2015

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