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L’économie française ciblée par la NSA

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Photo : Pierre Moscovici et François Baroin - © Charles Platiau Source: Reuters

 

 

L’économie française ciblée  par la NSA

 

Comme prévu, WikiLeaks a révélé de nouveaux documents sur l’étendue de la surveillance de la NSA. Deux anciens ministres de l’économie, François Baroin et Pierre Moscovici, auraient été espionnés, selon des informations révélées par Mediapart.

 

WikiLeaks aurait révélé cinq rapports de l’Agence nationale de sécurité (NSA) montrant que des responsables et diplomates ont été espionnés entre 2004 et 2012, en particulier Pierre Moscovici et François Baroin lors de leur passage au ministère de l’Économie.

 

Ainsi, toutes les informations pertinentes concernant les pratiques commerciales françaises, les relations entre Paris et les grandes institutions financières internationales, l’approche des questions liées aux réunions des G8 et G20 ou encore les pourparlers de contrats étrangers impliquant la France étaient ainsi méthodiquement espionnées, puis rapportées dans des documents de synthèses.

 

En savoir plus : De nouveaux documents de Wikileaks sur l’espionnage américain en France à paraître en début de semaine

 

Tous les documents d’importance ainsi recueillis étaient ensuite partagés avec les Administrations américaines concernées par la teneur des informations : département du Commerce, département de l’Énergie, département de la Sécurité intérieure, agence de renseignement de la Défense, Réserve fédérale, Trésor et même commandement des forces américaines en Europe.

 

Les documents que Médiapart et Libération ont pu consulter indiquent par exemple que la NSA était particulièrement friande des renseignements sur des appels d’offres impliquant des entreprises américaines. Mais ce n’est pas tout, une partie de ces informations hautement sensibles auraient également été partagées avec leurs alliés les plus proches comme la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

 

Jamais la révélation d’un espionnage économique de la France de cette ampleur n’avait été vérifiée, d’autant plus commandité par l’appareil exécutif d’une nation alliée.

 

L’ampleur de ces révélations pourrait bien changer la donne dans les négociations autour du Tafta, le traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, dont la prochaine réunion est prévue mi-juillet, à Bruxelles.

 

 

 

Par francais.rt.com – le 29 juin 2015.

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Edward Snowden dégomme la loi Renseignement de Valls

Edward Snowden dégomme la loi Renseignement de Valls | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Edward Snowden dégomme

la loi Renseignement de Valls

 

C’est un fait : un nombre croissant de spécialistes estime que la surveillance de masse n’a jamais permis de prévenir les actes terroristes.

 

« Pour la première fois depuis les années 70, nous assistons à une restriction et non à une expansion des privilèges et prérogatives dont jouissent les services de renseignement », se réjouit Edward Snowden. Deux ans après ses révélations explosives, le Congrès américain s’est enfin prononcé en faveur du Freedom Act, conférant un cadre beaucoup plus strict aux collectes massives de métadonnées qui ont visé des millions de citoyens. Une petite victoire, mais tout reste à faire : de nombreux programmes « encore plus intrusifs » sévissent toujours, prévient-il.

 

Dans une récente interview accordée au Guardian, il s’était ému du caractère liberticide de la future loi Renseignement française : « Nous savons que dans les attentats de Charlie Hebdo, du Canada, de l’Australie, tous les individus étaient déjà connus des gouvernements. Le problème n’est pas que nous ne surveillons pas assez les gens, mais que nous les surveillons trop et que nous ne comprenons pas les informations que nous recueillons. »

 

L’ex-agent de la NSA se montre encore plus virulent dans une tribune publiée ce vendredi par Libération, où il reproche au gouvernement d’avoir « exploité des tragédies récentes afin d’essayer d’obtenir de nouveaux pouvoirs intrusifs, malgré des preuves éclatantes que ceux-ci n’auraient pas permis d’empêcher ces attaques ».

 

C’est un fait : un nombre croissant de spécialistes estime que la surveillance de masse n’a jamais permis de prévenir les actes terroristes. De plus, rappelle Snowden, les Nations unies ont conclu qu’elle « constituait sans ambiguïté une violation des droits humains ». Jamais nos pérégrinations virtuelles n’ont été autant explorées par des technologies qui « transforment la vie privée en livre ouvert ». Nos centres d’intérêt, nos déplacements, nos paiements peuvent être scrutés à la loupe. Si la loi Renseignement est entérinée, des boîtes noires d’algorithmes installées sur le réseau balayeront des milliards de données à la recherche d’un hypothétique terroriste – qui aura sans doute pris ses précautions pour glisser entre les mailles du filet.

 

Mais voilà. Le rapport de force est en passe de s’inverser. « En Amérique latine, les efforts de citoyens brésiliens ont mené à l’adoption du Marco Civil, la première Déclaration des droits de l’Internet au monde », s’enthousiasme Snowden. Face au tollé exponentiel que suscite la loi Renseignement au sein de l’opinion publique et des acteurs du Web, souhaitons que la France lui emboîte le pas. Aux États-Unis, 140 entreprises IT, dont Google, Yahoo! et Apple, ont exhorté Barack Obama à s’opposer à la mise en place de « backdoors » (outils servant à décrypter le chiffrement des données, qui réduiraient donc à néant toute confidentialité) réclamées par la NSA, le FBI et les autorités militaires. Leur flicage à grande échelle n’a, en tout cas, pas contrecarré le piratage des données de quatre millions de fonctionnaires américains par des hackers chinois, jeudi dernier, après celui des services fiscaux la semaine précédente.

 

Les détracteurs d’Edward Snowden ont beau s’acharner à le discréditer, tel l’ancien directeur adjoint de la CIA, Michael Morell, qui l’accuse d’avoir contribué à favoriser l’essor de l’État islamique, les citoyens, eux, ne se laissent plus berner. Ils ont compris le danger qu’implique, pour leur liberté individuelle, cet opportunisme sécuritaire législatif aux latitudes illimitées. « La valeur d’un droit ne se mesure pas à ce qu’il cache, mais à ce qu’il protège. »

 

 

 

Par Eloïse Gloria, journaliste - bvoltaire.fr – le 6 juin 2015.

 

 

Lire aussi : Surveillance de masse : les USA freinent, la France accélère

 

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Quand Greenpeace se prend les pieds dans le corail

Quand Greenpeace se prend les pieds dans le corail | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos 1 & 2 : où se trouve le terminal d’Abbott Point dans cette vue de Google Earth prise à 340 km d’altitude ?

Photo 3 : photo : bloomberg.com - photographe : Tom Jefferson/Greenpeace


 

Quand Greenpeace se prend les pieds dans le corail

 

L’entreprise Adani qui contrôle le Bassin Galilée, probablement le plus grand gisement de charbon du monde, dans l’État du Queensland (Australie), envisage de doubler les capacités du terminal d’Abbott Point près de Bowen, entre Mackey et Townsville. Ce point est situé à plus de 50 miles nautiques de la Grande Barrière de Corail, patrimoine mondial de l’humanité.

 

Mais il se trouve qu’il n’est pas très loin non plus d’un bled appelé Airlie Beach, haut lieu du tourisme déjanté international et l’un des points d’où l’on peut embarquer pour aller passer la journée à admirer les coraux après environ deux heures de navigation sur une mer calme puisqu’elle est protégée de la houle du Pacifique par cette barrière de corail.

 

Dans les pubs d’Airlie Beach la bière XXXX Heavy et le rhum (imbuvable) de Bundaberg coulent à flots pour le plus grand plaisir des marginaux venus du monde entier pour raconter ensuite qu’ils ont vu la grande barrière même s’ils n’ont ni pris le bateau ni barboté dans l’eau avec un masque pour admirer la faune sous-marine qu’ils ont trouvé très endommagée par les activités humaines et qu’il faut vite faire quelque chose pour la sauver. Voilà en gros la situation.

 

Quand l’entreprise minière Adani décide de doubler la capacité du terminal d’Abbott Point avec l’accord du Premier ministre actuel, un dénommé Abbott, mais ce n’est que pure coïncidence, il va de soi que les affidés de Greenpeace fréquentant Airlie Beach pour se livrer à des beuveries entrecoupées de joints ou d’autres trucs indicibles n’ont pas eu de répit en dénonçant ce projet scandaleux situé à « quelques encablures des coraux » sans oublier la poussière de charbon, mortelle pour ces mêmes coraux, mais pas pour les êtres humains comme chacun sait, qui pourrait endommager irréversiblement la faune, la flore et même le plancton.

 

Certes il y a des récifs coralliens autour des myriades de petits îlots parsemés le long de la côte, mais la grande barrière se trouve à plus de deux heures de bateau de cette côte soit à environ de 80 km. Difficile de comprendre le bien-fondé des récriminations des écologistes sinon qu’ils sont encore et comme toujours opposés à tout ce qui peut favoriser le développement, la création de richesses et l’amélioration du bien-être des humains.

 

Ce qui rend les écolos encore plus furieux c’est que le projet est financé en partie par l’Inde, gros importateur de charbon australien et troisième pollueur mondial en termes d’émissions de carbone. Quant aux poussières de charbon, c’est encore une invention de ces mêmes écolos emmenés en Australie par un obsédé du nom de David Booth, Directeur du Center for Environmental Sustainability à l’Université de Technologie de Sydney.

 

Environmental sustainability ça veut tout dire et ne rien dire du tout. C’est une lubie des écologistes formulée sous l’emprise de stupéfiants comme toutes leurs autres revendications. Le Consortium australo-indien GVK Hancock Coal a dénoncé une désinformation évidente des écologistes basée sur des a priori infondés au sujet des effets de l’extension du terminal de Abbott Point sur la Grande Barrière de Corail.

 

Lors de sa visite à Brisbane (sommet du G20 de Brisbane) en novembre dernier, Obama, qui n’en est pas à une pointe verbale démagogique près, invoquant la menace sur l’écosystème corallien que constitue le réchauffement climatique, s’est vu vertement remis à sa place par le ministre australien du Commerce. Autant dire qu’Obama n’a plus aucun pouvoir politique aux USA ni même dans le monde et il serait plus sage qu’il s’abstienne de faire ce genre de remarques.

 

Dans la situation actuelle, le Premier ministre Abbott joue sur la corde raide une partition qui doit mettre tous les partis d’accord, mais la « gauche » gouverne le Queensland et la partie n’est pas encore tout à fait gagnée encore que 30 milliards de dollars australiens de royalties versées à l’État chaque année en feront réfléchir plus d’un et aplanira les revendications écolos démagogiques des agitateurs.

 

Le consortium, conscient de la chute des cours du charbon (près de moins 50 % en deux ans) se prépare à déshumaniser l’extraction du charbon avec des machines automatiques. Caterpillar est sur le point d’entièrement automatiser une mine de fer dans l’État de l’Ouest (voir le lien), toujours en Australie, et ce sera sous peu le tour des mines à ciel ouvert gigantesques de charbon du bassin géant Galilée et des autres gisements, toujours dans le Queensland, un État qui regorge aussi d’or dans de nombreuses régions.

 

Et si les Nations-Unies notoirement pourries par le lobbying intense des écologistes modifiaient le statut de la Grande Barrière de Corail, il est évident que les Australiens n’en tiendraient aucun compte, ils sont maîtres chez eux, ont déjà dénoncé leur association au protocole de Kyoto et multiplient les projets d’exploitation d’uranium pour faire face à la demande croissante de la Chine.

 

 

 

Par jacqueshenry.wordpress.com – le 7 avril 2015

Source : Bloomberg

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Quand Sam Simon, co-créateur des Simpsons, prêtait main-forte à Sea Shepherd

Quand Sam Simon, co-créateur des Simpsons, prêtait main-forte à Sea Shepherd | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo :  Sam Simon et le « Sam Simon ».



Quand Sam Simon, co-créateur des Simpsons,

prêtait main-forte à Sea Shepherd

 

Sam Simon est mort lundi 9 mars à 59 ans. En 2013, il avait financé l’achat d’un navire de l’ONG écologiste.

 

Le nouveau bateau de Sea Shepherd aurait pu s’appeler le « Homer » ; ce fut le « Sam Simon ». L’Américain, mort le 9 mars, à 59 ans, des suites d’un cancer, était l’un des trois co-créateurs des « Simpsons » (avec Matt Groening et James L. Brooks).


Le quinquagénaire avait décidé de léguer une bonne part de son énorme fortune à des associations caritatives et de protection de l’environnement. L’argent de Simon avait ainsi permis à l’ONG de défense de la nature Sea Shepherd, dirigée par le célèbre écoactiviste Paul Watson, de s’équiper de ce nouveau navire, désormais l’un des quatre à constituer la flotte de l’organisation.

 

 Le « Sam Simon » avait été dévoilé à la presse le 31 août 2013 à Sydney, en Australie. C’est une deuxième vie pour ce bâtiment qui fut jadis employé par la pêcherie japonaise, dont les campagnes de chasses « scientifiques » (comprenez la pêche à la baleine) sont chaque année entravées par Sea Shepherd.

 

 


Par Olivier Lascar - sciencesetavenir.fr – le 10 mars 2015

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Yanis Varoufakis, un brillant scientifique

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Photo : le ministre grec des Finances est docteur en économie de l’Université d’Essex (Royaume-Uni), spécialiste en théorie de la négociation. Il a passé plusieurs mois à l’UCL en 1996.

 


Yanis Varoufakis, un brillant scientifique

 

Christian Arnsperger, chercheur FNRS à la Chaire Hoover et professeur à l’Université de Lausanne (depuis septembre 2014) est un proche de Yanis Varoufakis dont il dresse ici un portrait.

 

L’homme qui occupe depuis le 27 janvier 2015 le poste de ministre des Finances de la République grecque est aussi, accessoirement, un ami de la Chaire Hoover d’éthique économique et sociale.

 

Yanis Varoufakis, docteur en économie de l’Université d’Essex (Royaume-Uni), spécialiste en théorie de la négociation et en économie politique « hétérodoxe », a passé plusieurs mois à l’UCL en 1996.

 

À l’époque professeur à l’Université de Sydney, il avait mis à profit son séjour louvaniste pour développer des recherches sur la théorie de la solidarité en collaboration avec Christian Arnsperger, chercheur FNRS à la Chaire Hoover et, depuis septembre 2014, professeur à l’Université de Lausanne (Suisse). Les deux hommes nouèrent à cette époque une profonde amitié aussi bien intellectuelle que personnelle, qui perdure jusqu’aujourd’hui. Entre 1999 et 2006, ils publièrent conjointement plusieurs articles scientifiques sur l’analyse axiomatique de la notion de solidarité et sur la critique épistémologique de l’économie néoclassique.

 

Aux yeux de Christian Arnsperger, qui est loin d’être seul à être de cet avis, Yanis Varoufakis, bientôt âgé de 54 ans, est l’un des économistes « anti-néoclassiques » les plus brillants de sa génération. Grand connaisseur des méthodes mainstream qu’il maîtrise parfaitement et qu’il a enseignées des décennies durant en Angleterre, en Australie et à l’Université d’Athènes, il occupe depuis 2000 un poste de professeur en Grèce et y a mis sur pied l’un des diplômes de Doctorat les plus originaux d’Europe (nommé UADPhilEcon), combinant formation technique « standard » et ouverture à la critique épistémologique et politique de l’économie comme science sociale.

 

Poussé à s’expatrier, comme tant d’autres de ses compatriotes, par la crise de 2008 et les ravages des politiques d’austérité, il est depuis 2013 professeur invité à l’Université d’Austin au Texas, où il collabore avec l’économiste James Galbraith, fils du grand John Kenneth Galbraith et critique farouche d’une « austérité néolibérale » qui, sur la base d’hypothèses économiques fallacieuses, engendre la pauvreté collective au prétexte illusoire de relancer des économies exsangues.

 

Penseur profond des rouages inégalitaires du capitalisme, inspiré depuis sa prime jeunesse par les grandes figures de l’économie radicale américaine que furent Paul Baran, Paul Sweezy et Harry Magdoff, le théoricien Varoufakis est – au nom même de convictions ancrées dans un patient travail de réflexion et de critique – un scientifique engagé.

 

Impossible pour lui de dissocier l’engagement méthodologique en faveur d’une analyse « marxienne » des rapports de pouvoir au sein du capitalisme monopolistique et financier actuel, et l’engagement politique envers une Europe et un monde qui ne soient pas l’aire de jeu de logiques d’« empire ».

 

Avant de devenir ministre des Finances, il fut un temps conseiller économique du parti socialiste grec (PASOK), dont il s’éloigna par suite de désaccords sur la posture du gouvernement Papandreou concernant les mesures d’austérité imposées par la « Troïka », pour rejoindre (comme Euclides Tsakalotos et Costas Lapavitsas, deux autres éminents économistes grecs de la même génération) la formation de gauche radicale SYRIZA.

 

Auteur en 2011 d’un ouvrage remarqué et remarquable, The Global Minotaur (qui explique la Grande Récession de 2008 comme l’aboutissement de longues décennies de « financiarisation » du capitalisme à la faveur d’une économie américaine surdimensionnée), Yanis Varoufakis a également, dès 2009, fait circuler avec son collègue Stuart Holland une « proposition modeste » (qui en est aujourd’hui à sa version 4.0) pour la réforme des institutions et du mode de fonctionnement de la zone europroposition scientifiquement fondée qu’il tente actuellement de mettre en pratique politiquement dans les négociations sur le rééchelonnement de la dette de son pays.

 

 

 

Pour aller plus loin

 

 

Par l’Université catholique de Louvain – février 2015

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L’achat du silence : comment le ministère des Affaires étrangères saoudien contrôle les médias arabes (WikiLeaks)

L’achat du silence : comment le ministère des Affaires étrangères saoudien contrôle les médias arabes (WikiLeaks) | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


L’achat du silence : comment le ministère des

Affaires étrangères saoudien contrôle

les médias arabes (WikiLeaks)

 

Lundi, l’Arabie saoudite a célébré la décapitation de son 100e prisonnier, cette année. L’histoire n’était présente nulle part dans les médias arabes, même si l’histoire a circulé dans les services de presse. Même les médias internationaux ont été relativement muets sur cet épisode, par rapport à ce que cela aurait été si cela avait concerné un pays différent. Comment une histoire comme celle-ci a pu passer inaperçue ?

 

La publication par WikiLeaks, aujourd’hui, des « Câbles saoudiens » provenant du ministère saoudien des Affaires étrangères montre comment cela est fait.

 

Le royaume riche en pétrole de l’Arabie saoudite et sa famille régnante adoptent une approche systématique pour maintenir une image positive du pays sur la scène internationale. La plupart des gouvernements du monde entier se livrent à des campagnes de relations publiques pour repousser les critiques et bâtir des relations dans les lieux influents. L’Arabie Saoudite contrôle son image par la surveillance et l’achat d’allégeances depuis l’Australie jusqu’au Canada et partout ailleurs.

 

Les documents révèlent les vastes efforts pour surveiller et coopter les médias arabes, en veillant à corriger tout écart dans la couverture régionale de l’Arabie saoudite et les questions qui y sont liées. La stratégie de l’Arabie saoudite pour coopter les médias arabes prend deux formes, correspondant à l’approche de la « carotte et du bâton », mentionnée dans les documents comme « neutralisation » et « confinement ». L’approche est personnalisée en fonction du marché et des médias en question.



Lire la suite du communiqué (en anglais) : https://wikileaks.org/saudi-cables/buying-silence

 

 

 

Par wikileaksactu.wordpress.com – le 23 juin 2015

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Immigration : l’Australie expulsera tous ses clandestins

Immigration : l’Australie expulsera tous ses clandestins | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Christmas Island

 

Immigration : l’Australie expulsera

tous ses clandestins

 

L’Australie ne compte pas baisser les bras face à l’immigration de masse. Ce pays continent a annoncé vendredi la fermeture de ses frontières aux migrants clandestins. Si ces derniers atteignent l’Australie, ils seront désormais expulsés vers la Papouasie-Nouvelle-Guinée, une île de 7 millions d’habitants au nord de l’Australie. « À l’avenir, nos gouvernements ont l’intention de s’assurer que le message soit délivré clairement aux réseaux de passeurs à travers le monde et aux criminels qui les soutiennent en Australie : les espoirs qu’ils vendent à leurs clients sont de faux espoirs », a déclaré Kevin Rudd, le Premier ministre australien.

 

Cette décision politique, motivée par une population australienne soucieuse du respect de son identité, fait suite à une mesure récente mettant en place l’internement des immigrants illégaux dans des camps de détention offshore.

 

Chaque année, plus de 15.000 clandestins débarquent en Australie, particulièrement venus d’Iran et d’Indonésie, le plus grand pays musulman au monde (200 millions d’habitants à 90 % islamiques). Des milliers d’Indonésiens se dirigent vers Christmas Island le point du territoire australien le plus proche des côtes indonésiennes.

 

 

 

Par diasporaenligne.net – le 30 avril 2015.

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Découverte en Australie de ce qui serait la plus grande zone d’impact d’un astéroïde

Découverte en Australie de ce qui serait la plus grande zone d’impact d’un astéroïde | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Images : astéroïde & image tirée de l’étude : carte d’élévation des bassins Est et Ouest du Warburton, en Australie. (A.Y. Glikson)

 


Découverte en Australie de ce qui serait la plus grande zone d’impact d’un astéroïde

 

Quand nous pensons « extinction de masse », nous avons tendance à penser à l’impact d’un astéroïde qui a tué les dinosaures il y a 66 millions d’années. Cet impact et son extinction massive qui en a découlé n’auraient pas été des évènements isolés.


Le scientifique australien, Andrew Glikson de l’université nationale d’Australie (ANU - Planetary Science Institute), a découvert deux impacts d’un astéroïde qui est suspecté de s’être séparé en deux, en Australie et qui pourraient être dix fois plus vieux que l’extinction des dinosaures. Sa théorie est que les impacts d’astéroïdes à travers l’histoire de la Terre ont effectivement changé la façon dont notre planète et ses espèces ont évolué, alors que chaque impact aurait créé une extinction et des espèces divergentes.


La cicatrice de l’impact est si profonde, qu’elle a déformé les couches profondes de roche près du manteau en fusion de la Terre, forgeant des renflements métalliques dans la croûte terrestre qui créent des anomalies magnétiques et gravitationnelles. Ainsi, dans la section ouest du bassin Warburton en Australie votre boussole serait inutile et le champ gravitationnel de la Terre serait un peu déconnecté, comme une sorte de Triangle des Bermudes souterrain.

 

En utilisant la méthode de datation des roches environnantes, le Pr Glikson estime que ces cicatrices d’impact proviennent d’un astéroïde qui s’est séparé en deux avant de frapper la Terre, il y a entre 300 millions et 600 millions d’années. L’impact de l’astéroïde soupçonné d’avoir tué les dinosaures a frappé il y a 66 millions d’années. Le nuage de poussière en résultant a bloqué le Soleil et à plongé la Terre dans un nuage de particules de cendres, laissant une couche sédimentaire de cendre que l’on retrouve partout dans le monde. L’astéroïde australien en question n’est pas corrélé à une couche sédimentaire, laissant le Pr Glikson sans preuve supplémentaire d’une extinction massive engendrée par celui-ci.

 

Le scientifique estime que les astéroïdes jumeaux pourraient avoir mesuré 10 km de diamètre, à partir de mesure des déformations de la croute terrestre. Habituellement, lorsque les scientifiques trouvent une cicatrice d’impact d’astéroïde aussi grande, ils peuvent lier la date à une extinction. Les extinctions ne sont pas rares ou singulières. Nous avons tendance à penser qu’il y a eu une extinction qui tué les dinosaures, mais notre planète pourrait avoir subi des cycles successifs d’extinctions sur une plus petite échelle.

 

 

Par gurumed.org – le 26 mars 2015

 

L’étude a été publiée dans la revue Tectonophysics : Geophysical anomalies and quartz deformation of the Warburton West structure, central Australia et annoncée sur l’ANU : World’s largest asteroid impacts found in central Australia.

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Sous l’eau, une véritable usine à vagues

Sous l’eau, une véritable usine à vagues | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



Sous l’eau, une véritable usine à vagues

 

La compagnie australienne Carnegie vient d’annoncer le premier raccordement mondial au réseau électrique de son système CETO d’exploitation de la houle marine.

 

HOULE. Dans la mythologie grecque, Ceto est une divinité marine dont le nom signifiant « gros poisson » a donné le mot cétacé. Au large de Perth, Australie, ce nom a été donné à de grosses bouées solidement accrochées au plancher océanique et dont le roulis produit de l’électricité.

 

L’idée, développée par la société Carnegie depuis 1999, consiste à transmettre la puissance de la houle à une pompe hydraulique, laquelle projette via des tuyaux de l’eau à forte pression vers des turbines situées à terre. On peut alors soit produire de l’électricité, soit dessaler l’eau de mer en la faisant passer par des filtres de taille nanométrique ne laissant passer que les molécules d’eau (procédé d’osmose inverse). Ceto présente le double avantage de produire 24 h sur 24 et d’être très discrète, les bouées étant totalement immergées sous la surface.

 

 

1 700 heures de fonctionnement sans accroc

 

Les ingénieurs australiens ont donc mis quinze ans et élaboré cinq versions de Ceto pour atteindre le stade préindustriel. Au large de Garden island, dans l’ouest de l’Australie, trois bouées de onze mètres de diamètre ont été immergées et accrochées au sol par un ancrage flexible destiné à résister à la force de la houle. Chaque « Ceto 5 » développe une puissance de 240 kilowatts (kW).

 

RACCORDEMENT. Installée en novembre, la première bouée a déjà 1 700 heures de fonctionnement derrière elle. Elle a affronté des états de mer divers et notamment résisté à des vagues de 3,8 m de haut. C’est cette résistance qui a incité l’électricien local à autoriser le raccordement des trois engins à son réseau électrique. Le « Perth wave energy project » s’appuie sur un budget d’environ 30 millions d’euros.

 

Pour Carnegie, ces trois bouées ne constituent qu’une étape. La société vient également d’annoncer qu’elle avait réuni les fonds nécessaires pour construire une sixième version d’un mégawatt (MW) par bouée (qui sera elle aussi installée au large de Garden Island). Ces « Ceto 6 » plus productrices sont aussi plus résistantes et peuvent être installées plus loin en mer, là où la houle est plus forte et où les bouées ne gêneront pas les autres utilisateurs des eaux territoriales.

 

CYCLONE. C’est à cette puissance de 1 MW que « Ceto 6 » sera commercialisé, avec comme marché prometteur, l’équipement de petites îles à la recherche de l’autonomie énergétique. L’île de la Réunion a ainsi testé cette technologie, projet expérimental mené par le constructeur naval DCNS et EDF Energies nouvelles. Mais lors du passage du cyclone Bejisa début janvier 2014, les bouées d’une puissance de 150 kW ont rompu leurs amarres et ont été emportées par la houle. Le projet est donc aujourd’hui au point mort.

  

>>> voir la vidéo « ‪CETO 5 Single Unit » ici


 

Par lemondeintemporel.blogs.lalibre.be – le 3 mars 2015

Source :  sciencesetavenir.fr

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