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Arctique : les USA impuissants face à la Russie

Arctique : les USA impuissants  face à la Russie | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : © Photo. Service de presse de la Flotte russe du Nord

 

  

Arctique : les USA impuissants

 face à la Russie

 

Les États-Unis ne peuvent pas rivaliser avec la Russie en Arctique, car ils n'ont pas les ressources nécessaires pour rattraper la Russie dans cette région du monde, estime le magazine américain Newsweek.

 

"Nous ne jouons pas dans la même ligue que les Russes. Nous ne sommes même pas dans le jeu", a déclaré l'amiral Paul F. Zukunft, commandant de la Garde côtière des Etats-Unis.

 

Seuls les brise-glaces permettent de se déplacer en Arctique dans des conditions de sécurité relatives. Les États-Unis ne possèdent que deux navires de cette classe, tous deux étant obsolètes. Washington n'a pas d'argent pour en construire d'autres. Le prix d'un brise-glaces moderne peut atteindre un milliard de dollars, et sa construction demande des années. La Russie compte 27 brise-glaces et la Chine, qui n'est pas une puissance arctique, en possédera deux l'année prochaine.

 

Les Etats-Unis n'ont pas non plus de stratégie arctique, et cette question a retenu l'attention des autorités américaines il y a seulement quelques mois, indique le magazine.

 

Enfin, les Etats-Unis se sont créé un obstacle juridique. Selon la législation internationale, toutes les puissances arctiques  — les États-Unis, la Russie, le Canada, le Danemark et la Norvège — ont droit au plateau continental dans une zone de 200 miles nautiques attenante à leur frontière.

 

Cela dit, la Convention de l'ONU sur le droit de la mer (que Washington n'a pas ratifiée) autorise les pays signataires à déposer, au cours de 10 ans, une demande d'élargissement de la limite extérieure de leur plateau continental. Les États-Unis ne pourront pas le faire aussi longtemps qu'ils ne se joindront pas à ce document international.

 

 

 

Par fr.sputniknews.com – le 7 juillet 2015.

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Début d’un exercice aérien de l’OTAN contre la Russie dans l’Arctique

Début d’un exercice aérien de l’OTAN contre la Russie dans l’Arctique | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Début d’un exercice aérien de l’OTAN

contre la Russie dans l’Arctique

 

Plus de 4 000 militaires provenant de six pays de l’OTAN et de trois États non membres ont commencé un vaste exercice aérien à l’extrême nord de l’Europe lundi, orchestrant du coup l’une des plus grandes mobilisations militaires de l’année. L’exercice Arctic Challenge durera deux semaines et impliquera plus de 100 avions de combat des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, de la France, de la Norvège et des Pays-Bas, tous membres de l’OTAN, ainsi que de la Suède, de la Finlande et de la Suisse.

 

La US Air Force contribuera 12 avions de combat F-16 ainsi que des avions-radar AWACS. Les pays européens contribueront leurs propres F-16 ainsi que des avions de combat Eurofighter Tornado GR4 et Typhons. Le brigadier général norvégien Jan Ove Rygg, commandant de l’exercice, a déclaré que le but de ce dernier était de tester « l’orchestration et la conduite d’opérations aériennes complexes, en relation étroite avec les partenaires de l’OTAN ».

 

L’exercice est clairement dirigé contre la Russie, pays limitrophe de la Finlande ainsi que de la Norvège, pays hôte de l’exercice. La Finlande et la Suède ont sonné l’alarme quant à la prétendue pénétration d’un sous-marin russe dans leurs eaux côtières au cours des derniers mois, et les tensions se sont aggravées dans toute la région en raison des actuelles provocations antirusses en Ukraine et dans les pays baltes.

 

Le 20 mai, cinq jours seulement avant le début de l’exercice, des avions de chasse suédois ont intercepté deux bombardiers russes Tu-22M « Backfire » au-dessus de la mer Baltique. Les hauts fonctionnaires suédois ont déclaré que les bombardiers s’étaient dirigés vers l’île suédoise de Land, au sud de Stockholm, concédant toutefois par la suite que les avions étaient restés tout au long dans l’espace aérien international.

 

L’exercice militaire, qui dure jusqu’au 5 juin, comprend des opérations dans le nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande ainsi que dans l’océan Arctique, tous des territoires à court temps de vol du nord de la Russie et de bases militaires essentielles telles que Mourmansk, le siège de la flotte russe du Nord.

 

L’exercice pourrait facilement déclencher une confrontation avec des avions de l’armée de l’air russe. Selon un reportage du journaliste Ahmed Rashid dans la New York Review of Books, lors d’un exercice similaire effectué en avril en Estonie, des avions russes et américains se sont frôlés à 6 mètres de distance au-dessus de la mer Baltique. Cette quasi-collision avait une « forte probabilité de causer des pertes ou une confrontation militaire directe entre la Russie et les pays occidentaux », écrit Rashid.

 

L’exercice Arctic Challenge 2015 est le deuxième déploiement incluant les deux pays scandinaves non membres de l’OTAN. Il permet à l’aviation de l’OTAN d’acquérir de l’expérience opérationnelle dans l’espace aérien suédois et finlandais nordique au-dessus du cercle polaire arctique.

 

Cet exercice fait suite à une série d’opérations de coordination des forces terrestres, maritimes et aériennes de l’OTAN contre la Russie. L’OTAN a en effet mené des exercices de détection de sous-marins au large des côtes norvégiennes au début du mois, de même que deux grands exercices terrestres – l’opération Hedgehog, dans laquelle 13.000 soldats ont simulé une réponse terrestre à une invasion de l’Estonie par la Russie, et l’opération Lightning Strike, impliquant 3.000 soldats en Lituanie. Le mois prochain, l’exercice annuel BaltOps verra le déploiement d’un grand nombre de navires de guerre de l’OTAN en mer Baltique.

 

Selon le Washington Post du 16 mai : « Des entrainements se sont déroulés à travers toute la région, et la semaine dernière, des exercices distincts ont eu lieu en Pologne, en Lituanie, en Géorgie, en Estonie et en mer Baltique. Les planificateurs militaires ont dit qu’il s’agit d’une tentative de tirer de nouveaux enseignements pratiques sur la façon dont la Russie mène la guerre… Des conseillers militaires américains sont également en Ukraine pour tenter de renforcer les forces combattantes de ce pays, au moment même où la guerre y fait rage dans la partie orientale. »

 

Après l’Ukraine orientale, les États baltes sont peut-être le point chaud le plus dangereux entre l’OTAN et la Russie, les gouvernements droitistes des trois pays ayant intensifié leurs tensions avec la Russie en affirmant qu’ils sont les cibles imminentes d’une agression militaire russe, même si rien de ce type ne transpire en fait. Moscou a nié à plusieurs reprises avoir la moindre visée sur leurs territoires.

 

Le 14 mai, les trois pays baltes ont demandé officiellement que l’OTAN institue un déploiement permanent de quelque 3 000 soldats sur leur sol pour renforcer la garantie faite par le président Obama l’année dernière qu’il allait invoquer l’Article cinq de la Charte de l’Atlantique pour entrer en guerre contre la Russie dans l’éventualité d’une attaque militaire contre l’Estonie, la Lettonie ou la Lituanie. Certains pays membres de l’OTAN sont opposés à un tel déploiement, car il violerait un accord conclu entre l’OTAN et la Russie en 1997 limitant la taille des forces de l’OTAN stationnées dans les pays baltes.

 

Le 22 mai, la Commission européenne s’est réunie à Riga, la capitale lettone, pour des discussions avec les dirigeants de six anciennes républiques soviétiques – l’Ukraine, la Géorgie, la Moldavie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan et le Belarus. Il s’agissait de la première réunion du « Partenariat oriental » de l’Union européenne depuis novembre 2013, lorsque l’UE a proposé un accord d’association économique au président ukrainien Viktor Ianoukovitch. C’est la décision de ce dernier de rejeter l’accord d’association qui a déclenché la campagne soutenue par les États-Unis et l’UE qui a conduit au renversement de son gouvernement par les éléments d’extrême droite qui ont maintenant la balance du pouvoir à Kiev.

 

À la veille de l’exercice Arctic Challenge, les chefs de la défense des 28 pays membres de l’OTAN se sont réunis à Washington pour discuter des « défis présentés par la Russie et les acteurs non étatiques », selon un communiqué de presse du Pentagone. Le général danois Knud Bartels, président de la réunion du 22 mai, a déclaré que les puissances de l’OTAN « mettent en œuvre le plus grand renforcement de notre défense collective depuis la fin de la guerre froide ».

 

En plus des tensions avec la Russie à propos de l’Ukraine, Bartels a souligné le rôle plus important à jouer par l’OTAN en Europe méridionale, où le flux de réfugiés en Méditerranée est traité comme un problème militaire.

 

Le commandant suprême de l’OTAN, Philip Breedlove a dit : « Au sud, nous sommes confrontés à un ensemble différent de défis qui impliquent de multiples acteurs étatiques et non étatiques. Nos pays membres sont confrontés aux conséquences de l’instabilité qui règne en Afrique du Nord, au Sahel et en Afrique subsaharienne, ainsi que dans d’autres régions, et qui est le moteur de la migration et un terrain fertile pour l’extrémisme, la violence et le terrorisme. »

 

Le Pentagone a indiqué qu’à l’automne l’OTAN effectuera l’un des plus grands exercices jamais vus impliquant les pays d’Europe méridionale. L’exercice Trident Juncture 15 mobilisera 35.000 soldats de 33 pays, ainsi que du personnel d’organisations internationales et non gouvernementales.

 

 

 

Par Patrick Martin (WSWS) - mondialisation.ca – le 28 mai 2015.

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La Russie prête à défendre ses intérêts en Arctique avec des moyens militaires (Choïgou)

La Russie prête à défendre ses intérêts en Arctique avec des moyens militaires (Choïgou) | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Source carte : courrierinternational.com

 

La Russie prête à défendre ses intérêts en Arctique

avec des moyens militaires (Choïgou)

 


MOSCOU, 25 février (Xinhua) -- La Russie n’écarte pas la possibilité de protéger ses intérêts nationaux en Arctique avec des moyens militaires, a déclaré mercredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

 

Un large éventail de menaces et de défis en matière de sécurité surgit dans la zone arctique de Russie, a fait remarquer le ministre de la Défense.

 

« Certains pays développés qui n’ont pas accès direct au cercle arctique prennent aussi des démarches politique et militaire pour obtenir des avantages (dans la région arctique) », a souligné M. Choïgou lors d’une rencontre avec de hauts commandants de l’armée.

 

« Face à cette tendance, le ministère de la Défense doit mettre l’accent sur le développement des infrastructures militaires dans la zone », a estimé M. Choïgou cité par l’agence de presse Tass.

 

La présence militaire permanente en Arctique est considérée comme faisant partie de la politique de la sécurité nationale de la Russie et la possibilité de protéger les intérêts nationaux dans la région par des moyens militaires, a conclu le ministre.

 

 

Par french.xinhuanet.com (Chine) – le 26 février 2015

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François Gervais : défendons l’innocence du carbone !

François Gervais : défendons l’innocence du carbone ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Le Pr François Gervais, auteur de « l’innocence du carbone » (Éd. Albin Michel) - Crédit : Institut Schiller

 

 

François Gervais :

défendons l’innocence du carbone !

 

Voici la transcription de l’intervention du Pr François Gervais, professeur émérite à l’Université François Rabelais de Tours, rapporteur critique auprès du GIEC – ARS5, Tours, lors de la conférence internationale de l’Institut Schiller du 13-14 juin 2015 à Paris.

 

Je voudrais commencer par remercier l’Institut Schiller de m’offrir l’opportunité de présenter mes travaux à l’Université François Rabelais, travaux publiés en anglais dans l’International Journal of Modern Physics et en français par Albin Michel. Les résumer pourrait se ramener à répondre à la question : le climat réel valide-t-il les modèles de climat virtuel ? Nous verrons en particulier que l’alarmisme climatique n’est pas fondé sur les mesures, mais exclusivement sur les projections des modèles de climat jusqu’à la fin de ce siècle. D’où l’importance de la question : sont-ils validés par les observations ?

 

La Banque mondiale – grande spécialiste du climat comme chacun sait – a récemment chiffré le coût de la lutte contre les émissions de dioxyde de carbone, le CO2, émis par combustion des ressources fossiles, charbon, pétrole, gaz naturel ou gaz de schiste. Le coût de cette lutte atteindrait 89 000 milliards de dollars, autrement dit 16 milliards par jour d’ici 2030. Cet effort considérable est censé contenir un réchauffement de notre Planète par effet de serre en dessous du seuil de 2 °C.

 

Face à un tel enjeu, une première démarche toute simple consiste à vérifier si dans un passé récent, les émissions de CO2 ont bien provoqué une hausse de la température. La corrélation est loin d’être évidente puisque la température baissait lorsque les émissions ont commencé à accélérer et que la température montait tout autant de 1910 à 1945, de 0,6 °C, alors que les émissions étaient encore faibles, autant donc que de 1970 à 1998 alors que les émissions étaient alors 6 fois plus élevées. La corrélation est ainsi loin d’être frappante.

 

Quels sont les gaz à effet de serre dans l’air ? La réponse est simple : ceux dont la molécule est constituée d’au moins deux atomes différents. Le principal est la vapeur d’eau. Arrive loin derrière le CO2. Sa concentration dans l’air est passée en un siècle de 0,03 % à 0,04 %. Quel peut être l’impact de cette augmentation sur la température de la Terre ?

 

Plus précisément, quel en a été l’impact sur la température ici mesurée par satellite vers 17 km d’altitude ? Pourquoi à cette altitude ? Parce que c’est dans la partie haute de l’atmosphère, dans la basse stratosphère, là où la pression atmosphérique est plus faible, que la théorie de l’effet de serre prévoit la signature la plus nette. En revanche, à la surface de la Terre, la pression est plus élevée et l’effet est déjà presque saturé. De fait, la température n’augmente plus de façon significative ou mesurable dans les limites de l’incertitude expérimentale depuis presque 20 ans.

 

Dans la période de 1993 à 2015, le taux de CO2 dans l’air est passé de 355 millionièmes, ou ppm, pour « parties par million », à 400 ppm, soit presque la moitié du total des émissions depuis le début de l’ère industrielle. Quel en a été l’impact sur la température ? Nul ! Aucune évolution mesurable n’est constatée.

 

Conclusion : la théorie de l’effet de serre atmosphérique n’est pas vérifiée par les mesures. Et c’est sur cette théorie, non validée, que sont basés les modèles de climat qui prévoient un réchauffement de la planète. Comme le disait le Prix Nobel de Physique Richard Feynman, si une théorie n’est pas vérifiée par l’expérience, elle est fausse. Peu importe qui l’a proposée. Si elle n’est pas vérifiée par l’expérience, elle est fausse.

 

Un réchauffement a-t-il été observé à la surface de la Terre ? Oui. Mais il est pour partie dû à une composante cyclique. On a passé le dernier sommet d’un cycle de 60 ans et maintenant la température commence à légèrement redescendre.

 

C’est ce que montre un zoom sur les toutes dernières mesures du Hadley Center britannique en les recoupant par les mesures effectuées par différents satellites. Aucun modèle de climat repris par le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, n’a prévu cette évolution négative. Mais reconnaissons que la tendance mesurée reste encore en deçà de l’amplitude des fluctuations. À suivre donc...

 

Les médias – toujours prompts à annoncer un record – nous ont-ils annoncé le dernier record de superficie de banquise antarctique, pulvérisé le 21 septembre dernier ? Il a battu le précédent record de 2013 d’une quantité égale à la superficie de la France. Pourquoi ce silence ? La banquise arctique avait fondu jusqu’en 2012. C’est normal puisque l’on a passé le sommet du cycle durant la première décennie de ce siècle. Mais regardez comme le volume de glace à son minimum s’est reconstitué rapidement ces deux dernières années alors que les alarmistes prévoyaient leur disparition dès l’été dernier... En réalité, la superficie totale de banquise est redevenue supérieure à la moyenne depuis deux ans et demi, contredisant les modèles de climat repris par le GIEC. En effet, où est l’impact des émissions de CO2 puisque la superficie de banquise est redevenue excédentaire ?

 

Ce cycle d’environ 60 ans se manifeste ainsi non seulement sur la température (figure au-dessus à droite), sur les banquises comme nous venons de le voir (figure de gauche en bas), mais aussi sur la hausse du niveau des océans (figure du haut à gauche). Les données sont celles de la Figure 3.14 du rapport AR5 du GIEC, ici simulées par le cycle de 60 ans.

 

Dans mes deux rapports successifs envoyés au GIEC début 2012 puis fin 2012, je lui ai adressé les références sur ce cycle publiées dans des revues internationales à comité de lecture. C’est donc en parfaite connaissance de cause que le GIEC a fait le choix de ne pas tenir compte de la variabilité naturelle dans son rapport. En science, cela s’appelle du cherry picking, du tri sélectif, pas de la science.

 

Parce qu’ils ignorent ce cycle, les modèles CMIP3 et CMIP5 repris par le GIEC sont incapables de seulement retrouver le climat passé et en particulier la hausse de température de 0,6 °C entre 1910 et 1945. C’est flagrant. Ils divergent aussi des observations depuis le début de ce siècle comme nous allons maintenant l’examiner en détail.

 

Première remarque : regardez ce fouillis de « spaghettis », les modèles ne sont pas du tout d’accord entre eux, y compris ceux reprenant le même scénario d’émissions. Deuxième remarque, comme la température n’a pas augmenté depuis la fin du siècle dernier, leurs projections sont systématiquement au-dessus des mesures.

 

Enfin, aucun modèle n’a prévu le léger déclin de la température mesurée par les outils les plus précis, les satellites, depuis 2002. Si ce déclin se poursuit et surtout s’amplifie, gageons que les modélisateurs du climat auront un sérieux problème, et sans doute plus encore les politiques qui ont tout misé sur les prédictions du GIEC.

 

Les modèles envisagent différents scénarios d’émissions de CO2. Mais que nous apprennent les mesures en ce domaine ? Elles montrent que l’augmentation annuelle du CO2 dans l’air est très variable d’une année à l’autre.

 

Elle peut n’être que de 0,1 % ou atteindre 0,75 %. L’augmentation annuelle est faible lorsque la Terre est momentanément plus froide. Elle est beaucoup plus forte lorsque la Terre est sous l’influence d’une fluctuation de température chaude. La courbe bleue représente les fluctuations de température.

 

Les fluctuations de l’augmentation du CO2, en vert, les suivent comme leur ombre avec un retard de 9 à 11 mois. Sans rentrer dans les interprétations possibles de ce phénomène que le GIEC se plait à ignorer même lorsque le relecteur critique l’invite à le discuter, quelle est l’augmentation moyenne annuelle du CO2 dans l’air ? Environ 0,5 % par an depuis 20 ans. À ce rythme, le taux sera loin d’avoir doublé à la fin de ce siècle.

 

La sensibilité climatique – en anglais « transient climate response » – est définie comme l’élévation de température en cas de doublement du taux de CO2 dans l’air. Le GIEC rapporte qu’elle serait comprise entre 1 et 2,5 °C. Mais la Figure 11.25 (b) du rapport considère la valeur basse comme la plus probable. Ce « jugement » n’est toutefois pas reporté dans le « résumé à l’attention des décideurs ».

 

Trois articles plus récents que le rapport AR5 rapportent une sensibilité climatique comprise entre 0,6 °C et 1,4 °C, encadrant ainsi la valeur basse du GIEC. Au rythme actuel de hausse de 0,5 % par an du CO2 dans l’air depuis 20 ans, un calcul simpliste indique une augmentation de température comprise entre 0,3 °C et 0,6 °C.

 

Y a-t-il vraiment matière à hurler à la catastrophe annoncée ? Entre vendredi 5 juin et samedi 6 juin, la température en France a chuté d’environ 15 °C en 24 heures. Le vent du sud a tourné au nord. Les femmes en jolies toilettes légères ont remis leur pull à la nuit tombée. Mais ressentirions-nous vraiment une hausse virtuelle sur un siècle comprise entre 0,3 et 0,6 °C ?

 

Le réchauffement réel a pris fin. Les émissions de CO2 qui, elles, continuent au même rythme ne peuvent donc plus en être accusées. Qu’à cela ne tienne, tel le bouc émissaire, on accuse le CO2 de tout et n’importe quoi : des tempêtes, des ouragans, des sécheresses, des inondations, des vagues de froid aux États-Unis et au Canada, et même dans l’enthousiasme du moment des tsunamis et des tremblements de terre pour faire bonne mesure...

 

Pourtant, les mesures montrent que l’énergie cyclonique cumulée a tendance à décroitre comme on le constate depuis 20 ans sur la courbe bleue.

 

Torricelli a inventé le baromètre il y a 3 siècles. Il a vite remarqué qu’une pression plus faible annonçait de la pluie et une pression plus faible encore du vent, voire une tempête. Pour une pression moyenne, le temps reste incertain, variable. En revanche, une pression élevée laisse augurer un beau temps stable.

 

L’aurions-nous oublié ? Un ministre avec lequel je débattais sur RTL semblait, lui, l’avoir oublié. Je lui ai gentiment fait remarquer que sur un thermomètre n’était pas indiqué « tempête », « pluie », « vent ». Ce sont les indications reportées sur un baromètre...

 

Pour finir, et je le rappelle à chaque fois, car surtout ceux qui se prétendent « verts » semblent avoir un peu trop tendance aussi à l’oublier. Le CO2 est, par photosynthèse et via la production de glucose C6H12O6, un sucre, la nourriture indispensable et irremplaçable de la végétation, en particulier des plantes nutritives, des récoltes, tout en régénérant l’oxygène de l’air. Le CO2 dans l’air est passé en un siècle de 0,03 % à 0,04 %.

 

Est-ce trop ? Ou trop peu ? Au printemps et en été, dans l’hémisphère nord, on observe chaque année une chute du taux de CO2 dans l’air, consommé par une végétation en pleine croissance saisonnière. L’amplitude de cette chute a augmenté entre 1969 et 2013 comme mesuré ici à La Jolla en Californie. Cette amplitude a surtout augmenté plus vite que le taux de CO2 lui-même, preuve que la végétation semblait et semble toujours en manque de son nutriment préféré. Cet effet « collatéral » est donc éminemment bénéfique pour l’Humanité. Le bénéfice de l’augmentation du rendement des récoltes a été chiffré à 3000 milliards d’euros depuis 1961. Alors pourquoi devrions-nous le combattre alors même que l’effet minuscule sur la température n’a pas l’air de contrarier cette augmentation du rendement des récoltes.

 

En conclusion, plus de 1 350 publications dans des revues internationales à comité de lecture excluent tout risque d’un réchauffement supérieur à 2 °C et/ou insistent sur la variabilité naturelle du climat. Leur nombre a doublé depuis 2007. Le nombre de 1350 est à comparer aux 1 637 articles listés par la base de données Web of Science en croisant les mots-clés [anthropogenic] AND [greenhouse OR CO2] AND [warming].

 

D’autres articles habituellement considérés comme allant dans le sens des conclusions du GIEC se contentent en fait, soit de rapporter les observations que les chercheurs utilisent comme je l’ai fait pour montrer qu’il n’y a pas de corrélation entre température et CO2 atmosphérique, soit de simuler quel serait l’impact sur tel ou tel écosystème si la température montait de 2°, 3°, 4°.... Si la température montait... Rassurons-nous, elle ne monte plus. Le catastrophisme est uniquement basé sur les projections de modèles de climat. Tout modèle est faux par définition. Plus ou moins faux. Dans le cas des modèles de climat, la sensibilité climatique TCR est rapportée entre 0,6 et 2,5 °C. Ils ne sont donc pas du tout d’accord entre eux et ils reconnaissent une incertitude de 2,5/0,6 = 417 %.

 

Les plus alarmistes ne sont pas validés par les mesures. Faudrait-il donc leur faire confiance alors que l’évolution du climat réel, elle, n’apparaît pas foncièrement inquiétante ?

 

Je vous remercie.

 

 

 

Par la Rédaction de Solidarité & Progrès – le 21 juin 2015

Source : Institut Schiller

Vers les autres discours de la conférence.

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Yamal (GNL) : Total fait appel à la Chine pour financer son projet avec la Russie

Yamal (GNL) : Total fait appel à la Chine pour financer son projet avec la Russie | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Yamal (GNL) : Total fait appel à la Chine

pour financer son projet avec la Russie


Ceci n’est pas un poisson d’avril, tant s’en faut ! En vue de contourner les sanctions américaines contre la Russie, prises à l’encontre de cette dernière compte tenu de sa position par rapport à l’Ukraine, le géant français Total tente de trouver une voie détournée pour arriver à ses fins, à savoir financer son projet gazier Yamal.

 

La solution ? Financer le projet en monnaie chinoise !

 

Rappelons que les mesures prises par les États-Unis empêchent les projets russes de bénéficier de prêts en dollars. Or, si le projet de Total n’est pas frappé directement par les sanctions, il s’avère que l’un des partenaires du groupe français au sein de la joint-venture établie autour du GNL de Yamal n’est autre que la société énergétique russe OAO Novatek, dans lequel Total détient une participation minoritaire. Un autre grand actionnaire de Novatek est Gennady Timchenko, qui a été spécifiquement ciblé par les sanctions américaines.

 

Les sanctions limitent également le transfert à des entreprises russes de la technologie liées à certaines techniques de forage non conventionnelles, y compris schiste bitumineux méthodes de récupération et certains projets pétroliers en Arctique et offshore. Mais Yamal, un projet de gaz naturel, n’est pas spécifiquement affecté.

 

Au final, les 27 milliards de dollars dont a besoin le projet russe Yamal pour être finalisé pourraient bien être convertis en yuan, voire en euros.

 

En vue d’obtenir l’équivalent de 10 à 15 milliards de dollars, soit la moitié des fonds nécessaires pour réaliser les travaux de forage, Total souhaite faire appel aux banques et fonds d’investissements chinois. La Chine est quant à elle grandement partie prenante puisqu’une très grande partie des 16 millions de tonnes de gaz qui devraient être produites annuellement seront destinées à l’Empire du Milieu, déjà actionnaire à 20 % du projet via China National Petroleum.

 

Il est vrai que le jeu en vaut la chandelle : le projet concerne les plus grandes réserves de gaz de la planète. Il faudra toutefois liquéfier le gaz avant de le transporter à bord de méthaniers brise-glace. Les premières livraisons de GNL sont envisagées en 2018.

 

 

 

Par Élisabeth Studerleblogfinance.com - le 31 mars 2015

Sources : WSJ, RFI


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Scandale scientifique : l’ajustement des températures au service de la peur du réchauffement et la question de la fonte des glaces arctiques

Scandale scientifique : l’ajustement des températures au service de la peur du réchauffement et la question de la fonte des glaces arctiques | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

 

 

Scandale scientifique :

l’« ajustement » des températures au service

de la peur du « réchauffement » et 

la question de la fonte des glaces arctiques

 

 

Christopher Booker, journaliste « climato-sceptique » au Daily Telegraph de Londres, vient de publier un article où il pointe le bidouillage des données sur les températures en vue de faire croire au réchauffement d’origine humaine.


La « Grande peur » du XXIe siècle repose selon lui sur « le plus grand scandale scientifique de tous les temps ». Son papier est à la une des informations les plus lues site du quotidien britannique, signe que le matraquage politico-médiatique sur le « climat » suscite bien des réserves de la part du public.


La fonte des glaces arctiques n’est pas causée par le réchauffement, assure-t-il. Son seul article a suscité près de 15.000 commentaires, pour ou contre : cela est déjà une indication de l’existence d’un débat alors même que ce débat est largement tabou dans le monde scientifique.

 

La panique du réchauffement repose sur des chiffres qui ont été « ajustés », bidouillés, trafiqués en vue de faire croire à une situation très différente de ce qu’elle est dans la réalité, assure Christopher Booker. Après avoir signalé les travaux d’un chercheur qui, preuves à l’appui, a montré que des données recueillies dans trois stations du Paraguay avaient été carrément inversées pour indiquer un réchauffement sur 60 ans alors que dans les faits c’est un refroidissement qui avait été enregistré, il revient à la charge avec de nouveaux exemples de données faussées.

 



« Réchauffement » : ajustement des températures à la hausse

 

Paul Homewood, ledit chercheur, a en effet analysé les données d’une multitude d’autres stations météorologiques en Amérique du Sud : partout, il a constaté les ajustements et bidouillages à sens unique. Des ajustements réalisés dans un premier temps par le Global Historical Climate Network, agence publique américaine, avant d’être repris et amplifiés par le Goddard Institue for Space Studies et le National Climate Data Center, et au bout du compte « extrapolés » pour l’estimation d’un semblable réchauffement des températures dans d’importantes zones de la planète où aucune mesure n’est prise sur le terrain.

 

Plus spectaculaire encore : Homewood étudie désormais les stations météo de l’Arctique, depuis le Canada jusqu’en Sibérie, et assure que les températures ont été systématiquement surestimées d’un degré Celsius. De ces données, le petit (et violent) épisode glaciaire vécu par l’Islande autour de 1970 a même totalement disparu, à la grande surprise d’un ancien responsable du bureau météorologique de ce pays, Traust Jonsson.

 

 

Le scandale scientifique touche l’analyse de la fonte des glaces dans l’Arctique

 

De même, le journaliste assure que les années les plus chaudes de l’Arctique autour de 1940 ont fait l’objet de réévaluations telles qu’elles paraissent désormais plus froides par rapport aux mesures actuellement annoncées. Pour ce qui est de la fonte des glaces dans l’Arctique, emblématique du réchauffement, elle n’est pas due à ce « réchauffement » qui fédère les puissants de ce monde et leur permet de prendre des mesures coûteuses et néfastes, mais aux variations cycliques d’un courant atlantique chaud dont le dernier pic, il y a 75 ans, a provoqué une fonte plus importante que celle enregistrée aujourd’hui. C’est au moins une donnée à prendre en considération, or l’exploitation de la grande peur du réchauffement l’interdit.

 

L’étude de Homewood confirme celles effectuées par de nombreux scientifiques depuis au moins vingt ans et qui vont dans le sens d’une falsification massive des données.

 

 

Par reinformation.tv – le 9 février 2015

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