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Crash de l’Airbus A320 de Germanwings : pourquoi l’intervention du FBI ?

Crash de l’Airbus A320 de Germanwings :  pourquoi l’intervention du FBI ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



Crash de l’Airbus A320 de Germanwings :

pourquoi l’intervention du FBI ?

 

Dans l’état actuel des investigations sur le crash de l’Airbus A320 dans les Alpes, l’hypothèse sur laquelle se focalisent les enquêteurs est que le copilote Andreas Lubitz aurait intentionnellement provoqué le crash de l’avion. Il avait suivi une formation dans le centre Goodyear, en Arizona, en 2008, ce qui justifie (officiellement) que la France, malgré tout son arsenal d’investigation, fasse appel au FBI.

 

Ne pouvait-elle pas simplement demander, par voie judiciaire, les données concernant Andreas Lubitz, comme elle l’aurait fait avec n’importe quel pays avec lequel elle a signé des accords ? Apparemment non. Peut-être devrions-nous nous attendre à voir débarquer une équipe du FBI comme pour n’importe quel pays sous domination US pour tout acte terroriste, hypothèse que les enquêteurs et les officiels français ont pourtant écartée.

 

Quelle différence y a-t-il entre un kamikaze terroriste qui verrouille le cockpit d’un avion (qui le pirate donc) et précipite ses 150 passagers contre la montagne, et un autre kamikaze non terroriste qui fait exactement la même chose ? L’un est musulman et l’autre ne l’est pas ? Il semble que les musulmans ont gagné la marque déposée du mot terrorisme.

 

Quelle que soit la cause du crash, l’intervention du FBI tend à faire penser que tout n’a pas été dit et que les explications simplettes que l’on nous a données sont peut-être en deçà de quelque chose d’un peu plus complexe.

 

On ne peut imaginer que les services français, qui se concurrencent déjà entre eux pour la moindre enquête, fassent appel à des services étrangers comme le FBI réputé pour ses manières exclusives. Le plus probable serait que les Américains se sont imposés dans cette enquête. Il reste à savoir pourquoi.



Par Avic – Réseau International – le 27 mars 2015.


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Crash de Germanwings : un seul pilote dans le cockpit ?

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Crash de Germanwings : un seul pilote dans le cockpit ?

 

Alors que le BEA est resté vague sur les informations récupérées de la première boîte noire de l’Airbus A320, le New York Times affirme que l’un des pilotes était bloqué hors du cockpit pendant les dernières minutes du vol 4U9525 de la compagnie aérienne low cost Germanwings, qui s’est écrasé mardi dans les Alpes. Les 150 morts étaient originaires de 18 pays différents.

 

Le quotidien américain cite un « officiel miliaire impliqué dans l’enquête » pour décrire les bruits qui auraient été entendus par l’enregistreur des voix du cockpit (CVR), la première boîte noire récupérée – très abimée – après le crash de la low cost allemande le 24 mars 2015 entre Barcelone et Düsseldorf. Un des pilotes (on ne sait pas lequel) serait sorti du cockpit sans que l’on sache pourquoi ni exactement quand, puis aurait tenté d’y retourner : l’homme dehors « cogne doucement sur la porte et il n’y a pas de réponse.


Ensuite, il commence à frapper la porte plus fort et il n’y a pas de réponse. Il n’y a jamais de réponse », écrit le New York Times, ajoutant que l’on peut ensuite entendre clairement le pilote essayer de « défoncer la porte » du cockpit. L’officiel souligne qu’il est « certain que vers la fin du vol, l’autre pilote est seul et il n’ouvre pas la porte ». Interrogé par le journal, le BEA n’a pas fait de commentaire.

 

Le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses avait tenu une conférence de presse plus tôt dans la journée, confirmant avoir réussi à extraire une bande sonore du CVR qui avait enregistré l’ambiance, les voix des pilotes, les bruits des moteurs et aussi les alarmes éventuelles. Et avait expliqué qu’il « est beaucoup trop tôt pour en tirer la moindre conclusion sur ce qu’il s’est passé », refusant de donner des détails avant des analyses plus complètes.


Une certitude cependant selon le directeur du BEA Rémi Jouty : « l’avion a volé jusqu’au bout » avant de percuter la montagne, la concentration des débris n’étant « pas du tout caractéristique d’un avion qui a explosé en vol ». Le scénario d’une dépressurisation qui aurait fait perdre conscience à l’équipage n’est pas privilégié. Les recherches se poursuivent sur le lieu de l’accident pour retrouver l’enregistreur des données de vol (FDR) – dont « l’enveloppe » aurait été retrouvée hier selon le président François Hollande.

 

Germanwings a annoncé hier que 18 nationalités étaient représentées parmi les 150 victimes du crash du vol 4U9525, son président Thomas Winkelmann, dont 72 Allemands et 51 Espagnols, et des ressortissants des États-Unis, de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, de Colombie, du Mexique, du Japon, du Danemark, de Belgique, d’Israël, d’Australie, d’Argentine, d’Iran et du Venezuela. Cette liste comporte les victimes déjà identifiées ; la nationalité des derniers passagers sera fournie plus tard – apparemment pour des problèmes de double nationalité. Ce sont les États qui ont jusque là « détaillé » leurs morts : trois pour les États-Unis, « au moins trois » Britanniques, trois Kazakhs, deux Marocains, deux Argentins, deux Australiens, deux Colombiens, deux Vénézuéliens, deux Mexicains, deux Iraniens, un Belge, un Hollandais, un Danois, un Israélien et une Chilienne (vivant au Venezuela). La présence à bord de deux Japonais n’a toujours pas été officiellement confirmée. Le FBI étudierait la liste pour tenter d’y déceler d’éventuels terroristes.

 

Après une rencontre « très émouvante » avec les familles des victimes, le président de Lufthansa Carsten Spohr a annoncé l’affrètement de deux vols vers Marseille ce matin, l’un partant de Barcelone et l’autre de Düsseldorf, pour que les proches puissent se rendre près du site de l’accident. « Toute l’entreprise et ses 20.000 employés dans le monde, nous restons en état de choc », a-t’il ajouté. Deux cars sont arrivés d’Espagne dans la nuit, plusieurs centaines de personnes étant attendues dans les deux chapelles ardentes dressées à Seyne-les-Alpes et Le Vernet. Un centre d’accueil des familles est organisé à l’aéroport de Marseille.

 

Les premiers restes de corps ont été hélitreuillés hier par les équipes de secours, qui comprennent plus de 300 gendarmes, 280 policiers, une centaine de sapeurs-pompiers, 70 chasseurs venus de Gap, ainsi qu’une dizaine de médecins légistes. Les recherches doivent reprendre ce matin. L’identification devrait prendre « des jours voire des semaines », a déclaré le procureur de Marseille Brice Robin, en charge de l’enquête judiciaire.

 

Outre le BEA et son équivalent allemand BFU, l’enquête technique implique aussi du personnel d’Airbus, des pilotes experts en sécurité de Lufthansa et Germanwings, un ingénieur de Lufthansa Technik et un expert radio de Lufthansa Systems.

 

L’impact émotionnel du crash sur les équipages de Germanwings continue à ses faire sentir : si un seul vol était annulé hier et une quarantaine opérés, la low cost a affrété onze avions au total, en majorité auprès de Lufthansa, mais aussi d’Air Berlin et de TUIfly.

 

 

Par air-journal.fr – le 26 mars 2015.

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Le mystère du copilote Andreas Lubitz

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Dessin : air-journal.fr


 

 

Le mystère du copilote Andreas Lubitz

 

D’après les premiers éléments de l’enquête, cet Allemand de 28 ans aurait délibérément précipité l’avion contre la montagne. L’hypothèse du suicide est privilégiée mais les mobiles restent inexpliqués.

 

«Inimaginable » pour le patron de la Lufthansa, « inconcevable » selon Angela Merckel… Beaucoup étaient sous le choc, jeudi, après les premières révélations sur le crash de l’Airbus A320 de Germanwings, filiale low cost de la Lufthansa, lequel a fait 150 morts, mardi. D’après les premiers éléments de l’enquête, révélés hier par le procureur de Marseille, Brice Robin, le copilote de l’appareil a « volontairement » précipité l’avion contre la montagne, seul dans le cockpit après avoir refusé d’en ouvrir la porte au commandant de bord, qui en était sorti pour aller aux toilettes. La première boîte noire retrouvée seulement quelques heures après la catastrophe révèle, en effet, minute par minute, les derniers instants à bord.

 

Environ dix minutes avant le crash, elle enregistre une conversation entre le commandant de bord – un homme avec une dizaine d’années d’expérience et 6 000 heures de vol – et son copilote de 28 ans, Andreas Lubitz. Les réponses de ce dernier sont « laconiques », d’après le procureur de Marseille. Alors que l’avion, qui a décollé une demi-heure plus tôt de Barcelone, survole Toulon, le pilote sort du cockpit « visiblement pour satisfaire un besoin naturel ». Il ne pourra plus jamais y rentrer.

 

Une fois seul, Andreas Lubitz s’enferme dans le cockpit, puis tourne les boutons du Flight Monitoring System, qui actionne la descente. L’activation de ce bouton, qui doit être tourné, « ne peut être que volontaire », précise le procureur. L’avion entame alors une longue descente de huit minutes, à raison de 1 000 mètres par minute, pour finir par s’écraser dans les Alpes, près de Barcelonnette.

 

 

Le pilote tente de rentrer dans 
le cockpit, fermé de l’intérieur

 

Pendant tout le temps de cette descente, deux éléments sont audibles sur les bandes de la boîte noire. D’une part, la respiration du copilote, qui reste constante jusqu’au bout. Pas de panique, donc, ni de malaise, Andreas Lubitz serait resté conscient et silencieux jusqu’à la fin.


D’autre part, le pilote, qui tente pendant ce temps de rentrer dans le cockpit. D’abord en frappant à la porte, puis en cognant dessus. Il aurait activé le code lui permettant d’ouvrir la porte blindée, mais le copilote avait visiblement fermé la porte manuellement de l’intérieur.


Durant ces huit minutes, le copilote reste silencieux aux coups frappés sur la porte comme aux nombreux appels du contrôle aérien.

 

Quelques minutes avant l’impact, les sirènes de l’avion se déclenchent pour alerter sur la proximité du sol. « On entend alors des coups comme pour enfoncer la porte », décrit Brice Robin.


Enfin, juste avant l’impact final, les cris des passagers résonnent. Leur mort a été « instantanée », a rappelé jeudi le procureur, l’avion ayant percuté la montagne à une vitesse de 700 km/h. Les corps ont été pulvérisés et l’identification des restes à partir de l’ADN prélevé sur les proches prendra sans doute plusieurs semaines. Les familles des victimes sont arrivées jeudi après-midi à Seyne-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence). Y compris celle du jeune copilote, qui devrait être entendue par les gendarmes, vendredi.

 

 

Lubitz avait interrompu sa formation de pilote pendant onze mois

 

Andreas Lubitz est décrit par ses voisins et amis comme un homme « très calme », sans histoire, qui partageait son temps entre la commune allemande de Montabaur, où ses parents vivent dans un petit pavillon, et son appartement à Düsseldorf. Il comptait 630 heures de vol sur l’A320. Engagé en septembre 2013 par Germanwings, il avait commencé sa formation de pilote en 2006. Il y a six ans, il l’avait interrompue pendant onze mois, période durant laquelle il avait officié comme steward. La direction de la Lufthansa est restée évasive sur les raisons de cette interruption, mentionnant simplement que cela n’est pas inhabituel. Mais, selon des amis cités par le Spiegel, cette coupure était due à un burnout ou une dépression.

 

Le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a assuré, jeudi, qu’il n’y avait « pas d’indice d’un contexte terroriste » chez le jeune homme. La possibilité d’un malaise étant également écartée, reste l’hypothèse du suicide. Dans ce cas, les mobiles d’Andreas Lubitz restaient inexpliqués, jeudi, en fin de journée. Dans l’après-midi, le patron de la Lufthansa avait indiqué qu’il n’avait « pas le moindre indice » sur les motivations du copilote, précisant qu’il « avait réussi tous les tests médicaux ».

 

 

Les précédents suicides.


Si l’hypothèse du suicide est avérée, Andreas Lubitz ne serait pas le premier pilote à avoir entraîné dans la mort ses passagers.

  • En 1997, le pilote d’un Boeing 737, criblé de dettes, aurait écrasé son avion en Indonésie, faisant 104 morts.
  • En 1994, un pilote 
de la Royal Air Maroc (RAM) entraînait dans la mort 43 passagers et collègues en se suicidant.
  • En 1982, le pilote d’un DC8 de la Japan Airlines met son appareil en piqué au moment de l’atterrissage près de Tokyo et s’écrase, faisant 24 morts. L’enquête conclut à une crise de folie suicidaire.
  • Le suicide 
du pilote est aussi l’une des hypothèses avancées après la disparition en mars 2014 du vol MH370 de la Malaysia Airlines.

 

 

Par MARIE BARBIER - humanite.fr – le 27 mars 2015.

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