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65 % des jeunes sautent régulièrement un repas

65 % des jeunes sautent régulièrement un repas | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo d’illustration : des étudiants devant l’université Paul-Valéry de Montpellier.

 

 

65 % des jeunes sautent 

régulièrement un repas

 

La Smerep vient de dévoiler les résultats de son enquête « Santé des étudiants et lycéens » 2015. On y découvre des jeunes globalement en bonne santé, mais pas toujours conscients de l’importance d’une bonne hygiène de vie.

 

« Parfois, un jeune étudiant doit faire des choix s’il rencontre des difficultés. Et le poste de la santé est un des premiers à être sacrifié...». Le ton est donné : après analyse des résultats de son enquête « santé des étudiants et lycéens » 2015, la Smerep annonce « des chiffres stables, mais qui restent inquiétants ». Tour d’horizon des principaux enseignements de cette étude.

 

 


Des arbitrages souvent faits au détriment de la santé

 

Les étudiants français se déclarent dans une écrasante majorité (92 %) en « bonne santé ». Toutefois, cette bonne santé reste fragile, 80 % d’entre eux avouant en effet ne pas aller systématiquement consulter un médecin lorsqu’ils sont malades et 49 % pratiquant l’automédication. Ces chiffres sont encore accentués si l’on s’intéresse aux lycéens : 80 % et 55 %.

 

Cet arbitrage en défaveur de la santé, souvent opéré pour des raisons financières, s’explique également parfois par un manque de temps. Ainsi, 65 % des étudiants sautent régulièrement un repas ; cette proportion monte jusque 73 % en Île-de-France, où le temps de transport est plus élevé qu’ailleurs (40 minutes pour se rendre sur son lieu d’études contre 30 minutes en moyenne). Le fait de sauter certains repas entraîne un problème supplémentaire : environ 90 % des jeunes, lycéens et étudiants, avouent grignoter entre les repas.

 

 

Le stress, « mal du siècle » des jeunes ?

 

22 % des lycéens, 31 % des étudiants et même 42 % des étudiants résidant en Île-de-France déclarent être touchés par le stress « au point que cela perturbe tous les jours (leur) vie quotidienne ». Or, cette angoisse semble principalement venir des études.

 

Les conséquences de ce stress grandissant chez les étudiants sont multiples et néfastes : problèmes de sommeil (46 %), déprime (52 %) voire même pensées suicidaires (7 %). L’étude Smerep révèle également une autre répercussion inquiétante du stress : 41 % des étudiants français avouent ainsi consommer de l’alcool pour décompresser...

 

Les enjeux liés à la consommation d’alcool et des autres substances psychoactives (tabac, drogues...) chez les jeunes doivent d’ailleurs être pris en compte très tôt ; 6 lycéens sur 10 ont par exemple déjà consommé de l’alcool, pour la première fois en moyenne vers 15 ans et demi. Quant à la première consommation de cannabis, elle se situe un peu avant 17 ans.

 

 


Une protection pas systématique et souvent très égoïste

 

17 ans, c’est aussi l’âge, en moyenne, du premier rapport sexuel des jeunes. La majorité d’entre eux sont donc encore au lycée, et ne réalisent pas forcément qu’ils adoptent des comportements à risque. Par exemple, 43 % des étudiants n’utilisent pas systématiquement de préservatif — 57 % des étudiants franciliens sont dans ce cas.

 

Quant à ceux qui utilisent des préservatifs, ils le font principalement pour se protéger eux-mêmes des MST (78 %). Ils sont bien moins nombreux à penser à protéger leur partenaire (38 %). Par ailleurs, lors d’un changement de partenaire, 71 % des étudiants ne se font pas dépister, et 59 % ne le font pas « car ils n’estiment pas avoir pris de risque suffisant ».

 

La Smerep a par ailleurs fait le test de demander aux étudiants s’ils pensaient que le SIDA pouvait être guéri. Et 13 % d’entre eux, soit plus d’un sur dix, ont répondu que oui... Preuve s’il en est que les jeunes doivent être mieux informés quant à la réalité de cette maladie et la façon de s’en protéger.

 

 

Cinq recommandations

 

Face à tous ces résultats, la Smerep a lancé cinq recommandations, qu’elle compte envoyer sous forme de lettre ouverte aux ministères et autres institutions pouvant agir dans le domaine de la santé des jeunes. L’organisme préconise tout d’abord de considérer le jeune dans son ensemble, qu’il soit lycéen ou étudiant, insistant sur l’importance de commencer la prévention dès le « moment-clé » du lycée.

 

La Smerep propose ensuite de rebâtir le discours sur la sexualité dans les lycées, admettre les contraintes et le stress du jeune, lutter contre toutes les formes de violence et agir sur la question des substances psychoactives (alcool, drogue, tabac).

 

Mais pas question pour autant pour la mutuelle de santé étudiante de se positionner en « donneuse de leçons » ; elle préfère responsabiliser les étudiants en favorisant les prises de conscience, souvent sous des formes de jeux visant à lutter contre les idées reçues. « Le but, c’est de rendre les jeunes acteurs de leur santé », conclut un administrateur de la Smerep.

 

 

 

Par Aude Bariéty — etudiant.lefigaro.fr – le 23 juin 2015.

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États-Unis. La révolte des étudiants endettés

États-Unis. La révolte des étudiants endettés | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : UCLA - Getty Images/Imeh Akpanudosen

 

États-Unis. La révolte des étudiants endettés

 

La dette étudiante atteint 1 300 Mds$. Une bombe à retardement qui menace toute l’économie américaine. Beaucoup ne peuvent plus rembourser.

 

Lorsqu’elle pense à l’avenir, Joanie Evans a la gorge qui se noue. Dans un mois, lorsqu’elle sortira de l’université de Californie, elle n’aura pas le loisir de fêter ses diplômes. « Je dois trouver du travail ! » Issue d’un milieu très modeste, cette jeune femme de 24 ans a dû contracter un prêt de 170 000 $ (155 000 €) pour financer ses études de gestion et de sciences politiques. À partir de septembre, elle devra rembourser… 1 500 $ par mois ! « Je peux prétendre à un emploi payé 50 000 $ par an. Ce n’est pas beaucoup, vu le prix de mes études ! » Au stress de devoir trouver un travail s’ajoute la déprime ressentie face à un avenir grisâtre. « Je sais que pendant dix ans, je vais vivre chez ma grand-mère. Je n’achèterai pas de maison, je n’aurai pas d’enfant… »

 

Joanie fait partie de cette génération

sacrifiée sur l’autel du profit.

 

Comme elle, 41 millions d’Américains ont souscrit un prêt pour payer leurs études, de 33 000 $ en moyenne. Mais, alors que les salaires ont stagné depuis trente ans, les frais de scolarité, eux, ont explosé : + 1120 % depuis 1978. « Le gouvernement fédéral garantit les prêts des étudiants, et ils sont accordés selon le coût des études. Les universités ne sont donc pas encouragées à économiser. Même les écoles publiques font exploser leurs coûts », explique Judah Bellin, spécialiste de l’éducation au Manhattan Institute. « Les présidents se paient des salaires mirobolants, ils ont construit des campus luxueux, alors que les subventions de l’État ont fondu dans le même temps. »

 

Forcés d’embarquer dans ce train délirant, un tiers des emprunteurs est en retard de paiement. Et la colère monte. « Les jeunes refusent de sacrifier leur vie », s’emporte Ann Larson, l’une des responsables du récent mouvement Strike Debt (Grève de la dette, en français), lancé par des anciens d’Occupy Wall Street. Avec leur appui, plusieurs dizaines d’étudiants dont l’université a brutalement fermé au milieu de leurs études refusent de rembourser leurs prêts. Reçus mercredi à la Maison-Blanche, ils ont encore réclamé l’annulation de leur dette. « Si nous y arrivons, cela créera un précédent. Nous sommes à l’aube d’un mouvement… »

 

Conscient de l’urgence du problème, Barack Obama multiplie les mesures pour alléger le fardeau des anciens étudiants, comme le programme Pay as you earn, qui permet de limiter les remboursements à 10 % des revenus. « De la poudre aux yeux ! s’agace Judah Bellin. On prend l’argent sur les impôts, et cela ne règle en rien le problème de fond, qui est celui de l’explosion des coûts. Mais personne n’ose s’y attaquer. Les lobbys des universités sont puissants. » Et de nombreux diplômés chômeurs ou sous-employés restent au bord de la route. « La vérité, c’est qu’on fait des profits sur le dos des plus pauvres. Chaque année, les intérêts de la dette rapportent 43 Mds$ à l’État ! » s’emporte Josh Hoxie, directeur de l’Institut pour les études politiques de Boston.

 

Refuser de payer, est-ce la solution ? « Ça risque d’être pire pour beaucoup », redoute Judah Bellin. Une vingtaine d’États retirent leur licence de travail à ceux (infirmières, agents immobiliers…) qui ne remboursent pas, et le Montana, l’Iowa, le Tennessee leur confisquent carrément leur permis de conduire, achevant de les jeter au fond du trou. De nombreux économistes redoutent une crise économique à terme. Car une génération endettée, c’est une génération… qui ne consomme plus.

 


« Évitez Harvard, devenez plombier »

Michael Bloomberg, ex-maire de New York

 

« Évitez Harvard, devenez plombier ». Ce conseil du milliardaire et ex-maire de New York Michael Bloomberg à la jeunesse américaine en a fait réfléchir plus d’un. En effet, les coûts de scolarité se sont littéralement envolés, pas seulement dans les prestigieux établissements privés. Si des études à Princeton ou Harvard coûtent 50 000 à 70 000 $ par an (soit 44 000 à 62 000 €), sans compter les frais de nourriture et de logement, les universités publiques réclament au minimum 9 000 $ annuels (8 000 €), même les moins bien classées.

 

Bloomberg a fait ses calculs : un plombier, aux États-Unis, est nettement mieux loti qu’un bibliothécaire : à salaire égal (49 000 $ par an, soit 44 000 €), l’un sera rémunéré pendant son apprentissage, quand l’autre devra payer au minimum 34 000 $ (30 000 €) sa formation, sans même la garantie de trouver un emploi.

 

 

 

Par Géraldine Woessner, New York (États-Unis) - etudiant.aujourdhui.fr – le 26 mai 2015.

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Québec : les libéraux répondent à la grève contre l’austérité par la répression et les menaces

Québec : les libéraux répondent à la grève contre l’austérité par la répression et les menaces | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : manifestation étudiante du 28 mars 2015 - quebec.huffingtonpost.ca

 

Québec : Les libéraux répondent à la grève contre l’austérité par la répression et les menaces

Par Keith Jones

 

Avec le plein soutien de la grande entreprise, le gouvernement libéral du Québec a répondu au déclenchement de la grève contre l’austérité par des dizaines de milliers d’étudiants la semaine dernière par la répression policière, les menaces et l’intimidation.

 

L’élite dirigeante est déterminée à étouffer la menace d’une mobilisation étudiante militante semblable à celle qui a secoué la province pendant six mois en 2012. Sa plus grande crainte est que les manifestations étudiantes déclenchent l’éruption de luttes de masse de la classe ouvrière.

 

La grève contre l’austérité a été coordonnée pour coïncider avec l’arrivée à échéance à la fin du mois des conventions collectives du demi-million de travailleurs du secteur public, y compris les travailleurs des hôpitaux, les infirmières, les enseignants des écoles publiques et cégeps, le personnel de soutien et les fonctionnaires.

 

Le gouvernement libéral de Philippe Couillard exige d’importantes concessions des travailleurs du secteur public. Elles comprennent des compressions dans les salaires réels pour une période de cinq ans, une hausse de l’âge de la retraite et d’autres coupures dans les pensions, une augmentation de la charge de travail comme un plus grand nombre d’élèves par classe et l’ajout de trois heures de travail par semaine sans rémunération pour les enseignants.

 

Les « offres » draconiennes du gouvernement font partie d’un programme d’austérité bien plus vaste qui implique des coupes de milliards de dollars dans les services publics et sociaux, des hausses de tarifs d’électricité, de frais de service de garde, puis l’augmentation des taxes de vente et taxes à la consommation.

 

Ces mesures provoquent une opposition masse dans la classe ouvrière qui inquiète les syndicats de la province, qui préviennent qu’ils ne seront peut-être pas capables d’empêcher un mouvement de défi aux lois antigrèves.

 

Tentant d’indiquer clairement les limites à ne pas dépasser, le ministre de l’Éducation François Blais a émis une série de menaces contre les étudiants grévistes mardi dernier.

 

Cela comprend une attaque frontale sur le droit démocratique des étudiants de boycotter leurs cours.

 

Rejetant une demande du Parti québécois, l’opposition officielle, pour que le gouvernement adopte une loi déterminant où et quand les étudiants peuvent faire grève (semblables aux lois du travail utilisées pour entraver les mouvements de revendication des travailleurs), Blais a déclaré qu’il n’est pas question de baliser le droit de grève des étudiants et qu’il ne croit tout simplement pas à l’existence de ce droit. Cela même si les étudiants ont voté en faveur d’un boycottage à travers les associations étudiantes reconnues par leurs institutions scolaires et le gouvernement. Le seul droit, et le seul que les autorités doivent maintenir, a soutenu Blais, est le « droit » des étudiants d’assister à leurs cours.

 

« Personne ne peut empêcher une autre personne d’étudier », a déclaré Blais. Il a ensuite déploré ce qu’il qualifie de « confusion » qui dure depuis des décennies par rapport à cet enjeu au Québec – une référence au fait que les grèves étudiantes sont une forme de protestation et de lutte démocratique fréquente et acceptée depuis les années 1960.

 

Se basant sur son argument antidémocratique qui criminalise dans les faits les grèves étudiantes, Blais exhorte les directions des universités et des cégeps à s’assurer que les étudiants qui souhaitent assister à leurs cours puissent le faire. « Je leur demande, dans la mesure du possible, d’appliquer les règles qui existent déjà, et, si nécessaire, des sanctions. »

 

Le jour précédent, il a explicitement réclamé des mesures disciplinaires contre les militants progrève, affirmant que des sanctions pourraient être imposées à tout moment « contre les personnes qui sont impliquées dans le mouvement (de grève) ».

 

Bien que le ministre de l’Éducation ne l’ait pas précisé, ses propos laissaient entendre que les établissements d’enseignement devraient menacer et punir les enseignants qui, respectant le fait que leurs étudiants ont voté pour la grève, annulent leurs cours.

 

Blais a aussi menacé d’annuler la session scolaire, disant que contrairement à 2012, le gouvernement ne prolongerait pas l’année scolaire pour permettre aux étudiants de ne pas perdre leur session. Il a justifié cela en affirmant que le gouvernement n’a pas l’argent pour payer un tel prolongement.

 

Les propos provocateurs de Blais visaient clairement à signaler à la police d’intensifier la répression des étudiants.

 

La police, y compris la police antiémeute notoire de Montréal, est intervenue à maintes reprises au cours des derniers jours pour mettre un terme à des manifestations, à commencer par la manifestation de samedi de la semaine dernière appelée en soutien à la grève anti-austérité planifiée deux jours plus tard.

 

La police fait usage du règlement municipal P-6 comme prétexte pour disperser violemment les manifestations et procéder à des arrestations. Calqué sur des éléments clés du projet de loi 78 antigrève imposé par le gouvernement libéral en 2012, le règlement P-6 et d’autres lois similaires qui ont été adoptées par les municipalités à travers le Québec permettent à la police de déclarer illégale toute manifestation dont l’itinéraire n’a pas été approuvé par elle.

 

Avant même que Blais incite les directions des universités et des cégeps à punir les grévistes, l’Université du Québec à Montréal (UQAM) a annoncé qu’elle allait imposer de longues suspensions à neuf étudiants, et même en expulser certains, pour de présumés actes de vandalisme et d’intimidation lors de manifestations étudiantes. Deux des étudiants ciblés font partie du conseil d’administration de l’UQAM et de son comité exécutif. Les menaces de sanction ont été largement condamnées par les professeurs de l’UQAM, qu’ils ont qualifiées de provocations.

 

En 2012, le gouvernement libéral a présenté le projet de loi 78 pour criminaliser la grève étudiante alors qu’elle durait depuis près de trois mois. Maintenant, il a recours à ces mesures dès le départ.

 

Cela fait partie d’un phénomène bien plus large. Les gouvernements à travers le Canada criminalisent de plus en plus l’opposition sociale. Le gouvernement conservateur du Canada a criminalisé des grèves à maintes reprises ou menacé de le faire, puis, sous le projet de loi C-51, celui-ci donne à l’appareil de sécurité nationale de bien plus vastes pouvoirs permettant d’espionner et de « bloquer » les menaces envers le gouvernement et la grande entreprise.


Adoptant la ligne dure contre les étudiants, Couillard et les libéraux ont été encouragés par les déclarations des dirigeants des principales centrales syndicales québécoises qui ont exclu tout mouvement de grève des travailleurs du secteur public – sans parler d’une contre-offensive de la classe ouvrière contre le gouvernement – pour une durée de six mois ou plus.

 

« Nous avons convenu que l’on ferait nos affaires chacun de notre côté », a déclaré à la presse le président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Daniel Boyer. Pour sa part, la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot, a dit que « les grandes centrales ne sont pas du tout rendues à l’étape de la grève sociale ».

 

Comme dans le reste du Canada et à travers le monde, les syndicats du Québec étouffent systématiquement la lutte de classe depuis des décennies, imposant les coupures de salaires et d’emplois, tout en subordonnant la classe ouvrière au Parti québécois, un parti indépendantiste et propatronal.

 

Au nom de la « paix sociale », ils torpillent une lutte ouvrière après l’autre et jouent un rôle clé dans l’élaboration et la mise en œuvre du programme d’austérité de la bourgeoisie. Le cas le plus tristement célèbre est en 1996-98 lorsque les syndicats ont accueilli la stratégie du « déficit zéro » du PQ et proposé un programme de départ à la retraite que le gouvernement de Lucien Bouchard a utilisé pour éliminer plus de 40.000 emplois en éducation et en santé.

 

Les syndicats ont aussi joué le rôle principal dans la défaite de la grève étudiante de 2012, qui avait éclaté en réaction à la tentative du gouvernement d’augmenter radicalement les frais de scolarité universitaires. Premièrement, ils ont isolé les étudiants en grève qui faisaient face à une violence policière croissante. Ensuite, lorsque l’imposition du projet de loi 78 par le gouvernement Charest a provoqué une opposition massive au sein de la classe ouvrière, laissant entrevoir la possibilité d’une situation semblable à celle de mai 1968 en France, les syndicats sont agressivement intervenus pour mettre un terme à la grève et canaliser l’opposition aux mesures d’austérité libérales derrière l’élection d’un gouvernement péquiste. Cela a été illustré par le slogan de la FTQ, « Après la rue, les urnes ».

 

Avec le soutien des syndicats et de Québec solidaire, un parti de pseudo-gauche, le PQ a remporté un gouvernement minoritaire aux élections de septembre 2012 et rapidement imposé des compressions sociales encore plus importantes que celles proposées par le gouvernement Charest, y compris des coupes de centaines de millions de dollars dans l’éducation postsecondaire et une hausse annuelle des frais de scolarité.

 

Dans une déclaration distribuée lors de la manifestation de samedi de la semaine dernière, les Étudiants et jeunes internationalistes pour l’égalité sociale et le Parti de l’égalité socialiste (Canada) ont accueilli la tentative des étudiants d’initier une lutte plus large contre les mesures d’austérité du gouvernement libéral, mais en mettant en garde que les syndicats procapitalistes représentent le principal obstacle à la mobilisation de la classe ouvrière.

 

La déclaration exhortait les étudiants et les travailleurs à rejeter la perspective nationaliste et la politique de pression de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) et des comités Printemps 2015, ainsi que leur orientation visant à faire pression sur les appareils syndicaux. « Les jeunes et les travailleurs » soulignait la déclaration, « ne devraient pas faire la promotion de la « grève sociale », un mouvement de contestation visant à faire appel à l’élite québécoise. Ils devraient plutôt lutter pour préparer une grève générale politique de toute la classe ouvrière, en défi aux lois antisyndicales, et dans le but de faire tomber le gouvernement Couillard et de faire de la lutte contre l’austérité au Québec le fer de lance d’un mouvement de la classe ouvrière à travers le Canada et toute l’Amérique du Nord, pour des gouvernements ouvriers et une réorganisation socialiste de la société. »

 

 

 

Par Keith Jones - wsws.org – le 30 mars 2015

 (Article paru d’abord en anglais le 26 mars 2015)

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USA - Escroqués par des universités privées, des étudiants exigent l’annulation de leur dette et l’éducation gratuite

USA - Escroqués par des universités privées, des étudiants exigent l’annulation de leur dette et l’éducation gratuite | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Chris Miller est un des quatre membres d’une famille prise au piège de Corinthian. Vétéran de l’armée, Miller a obtenu un diplôme d’Everest, mais il a été dans l’incapacité de trouver un emploi. Arborant ses médailles militaires, il a mis au défi les représentants du ministère en leur demandant de régler les dettes des étudiants. « Avez-vous un peu d’honneur et de dignité ? » a lancé Miller au Sous-secrétaire Ted Mitchell.

 

 

USA - Escroqués par des universités

privées à but lucratif, des étudiants exigent

 l’annulation de leur dette et l’éducation gratuite

Par Ann Larson, Patrick Saurin (*)

 

La dette des étudiants américains : une violence insupportable faite à une génération.

 

Aux États-Unis, la crise des subprimes qui a débuté en été 2006 a révélé au grand jour les malversations des banques et de la finance qui ont escroqué des millions de familles, en particulier les plus pauvres, avec des prêts immobiliers que celles-ci n’allaient pas pouvoir rembourser. Mais ces prêts hypothécaires ne représentent qu’un dispositif parmi une vaste gamme de crédits prédateurs dans laquelle on retrouve les prêts pour dépenses de santé, les prêts personnels, les crédits attachés aux cartes bancaires, les prêts aux collectivités, mais également les prêts aux étudiants.

 

Faire des études aux États-Unis coûte cher, car la scolarité est payante. Résultat : deux tiers des étudiants sortent de l’université avec une dette en moyenne de 27 000 dollars. En 2012, on estimait que la dette totale des étudiants dépassait les 1 000 milliards de dollars, une dette supérieure à celle des cartes de crédit ou à toutes les autres sortes de prêts aux particuliers à l’exception des prêts immobiliers |1|.

 

À la fin de leurs études, beaucoup d’étudiants sans emploi se trouvent pris au piège d’une dette qui les étrangle. Isolés, ils sont à la merci des banques et de leurs créanciers. Mais depuis quelques années, un collectif citoyen, combatif et imaginatif, a entrepris de les fédérer et de les appuyer dans leur combat contre les banques, mais également contre les universités qui ont empoché de conséquents frais d’inscription sans leur assurer les débouchés annoncés. Ce collectif, c’est Strike Debt |2|.

 

Strike Debt est un mouvement de réfractaires à la dette qui se bat pour la justice économique et les libertés démocratiques. Il appuie son action sur un certain nombre de principes : la lutte contre l’oppression, l’indépendance, la prise de décision démocratique et l’action directe. Des groupes de ce mouvement se battent partout dans le pays aux côtés des populations victimes du système de la dette en mettant à leur disposition des stratégies de lutte, des outils et un cadre pour structurer leur action. Ann Larson, une militante très active de Strike Debt, nous relate le combat mené fin 2014 par des étudiants endettés contre une université privée américaine et contre le ministère de l’Éducation nationale.

 

Escroqués par des universités privées à but lucratif, des étudiants exigent l’annulation de leur dette et l’éducation gratuite

 

En novembre 2014, un groupe de 10 étudiants endettés accompagnés de membres de Debt Collective (Collectif de la dette), une organisation militante de la ville de New York, a perturbé une audition publique du ministère de l’Éducation des États-Unis pour exiger l’annulation totale de leurs dettes et la gratuité de l’enseignement supérieur. Tous ces étudiants étaient inscrits à l’université Everest qui fait partie d’un ensemble d’établissements d’enseignement privé à but lucratif appartenant à Corinthian Colleges (Corinthian Colleges est une entreprise américaine spécialisée dans l’enseignement postsecondaire).

 

Beaucoup de gens ne comprennent pas la différence entre institutions à but lucratif, publiques, et privé sans but lucratif. Les trois génèrent des revenus, mais seule celle à but lucratif a pour vocation première d’enrichir ses propriétaires. Les plus importantes de ces institutions sont des sociétés nationales conçues pour maximiser les profits de leurs actionnaires plutôt que d’assurer l’éducation des étudiants.

 

Aujourd’hui, environ 10 % des étudiants des universités américaines sont inscrits dans ces établissements d’enseignement qui encaissent pourtant plus du quart de toute l’aide financière fédérale, jusqu’à 33 milliards de dollars pour une seule année. Les universités privées à but lucratif peuvent être jusqu’à deux fois plus chères que les universités les plus cotées du pays et coûter généralement cinq à six fois le prix des centres universitaires.

 

Quatre-vingt-seize pour cent des étudiants qui parviennent à obtenir un diplôme dans un établissement privé à but lucratif le quittent en devant de l’argent, et ils sont deux fois plus endettés que les étudiants des établissements traditionnels.

 

Corinthian est une des entreprises les plus répréhensibles en cette matière. Cette société qui a inscrit plus d’un demi-million d’étudiants sur une vingtaine d’années, s’est attaquée à de personnes à faibles revenus, et les a encouragés à s’inscrire dans des formations coûteuses qui ne débouchaient sur aucun emploi. La société a préféré utiliser le montant des prêts fédéraux des étudiants pour enrichir des actionnaires et des dirigeants. Le ministère de l’Éducation a soutenu ce projet en déversant des milliards provenant de l’argent des contribuables sur plus d’une centaine de campus dans deux douzaines d’États.

 

Au cours de l’été 2014, après que plusieurs États et agences fédérales ont commencé à examiner le modèle économique de Corinthian, le ministère de l’Éducation a finalement annoncé l’ouverture d’une enquête sur les finances de la société. Corinthian a déclaré qu’il mettrait la clef sous la porte. Mais pendant ce temps, les étudiants sont tenus de continuer à rembourser leurs emprunts.

L’audition publique à Los Angeles a amené d’anciens étudiants et des avocats à exiger ensemble que le ministère annule leur dette.

 

Latonya Suggs, de Cincinnati, a expliqué comment Corinthian, avec le concours du ministère de l’Éducation, avait instrumentalisé son rêve de trouver un emploi. À la fin de son intervention, Suggs a déclenché les acclamations de l’assistance en envoyant sa toque portée lors de la remise de son diplôme. « Vous pouvez garder cette toque, je n’en ai plus besoin ! », leur a-t-elle lancé, « je n’en veux plus.» 

 

Tasha Courtright, dont le jeune enfant est handicapé, a exposé en donnant de poignants détails, comment Corinthian lui avait promis de façon mensongère que son investissement dans son éducation lui garantirait un emploi bien payé. « J’ai été trompée. Ils m’ont volé l’argent que je n’avais même pas », a-t-elle dit.

 

Pendant que les étudiants se succédaient toute l’après-midi pour témoigner, il est apparu de plus en plus évident que le ministère avait soutenu financièrement une société dont le but principal était de rapporter de l’argent aux investisseurs aux dépens des étudiants et de la population.

 

Après l’audition, les étudiants et leurs soutiens se sont réunis sur un campus de l’université Everest du lieu en signe de protestation. Ils portaient des pancartes exigeant la fermeture de Corinthian et ont fait part de leur histoire avec les étudiants présents d’Everest.

 

En décembre 2014, le ministère de l’Éducation a annoncé que des douzaines de campus de Corinthian seraient vendus à un nouvel acheteur, réduisant sérieusement les chances des étudiants de voir leurs dettes annulées. Mais le combat continue. Les étudiants et les animateurs du mouvement sont en train de préparer une nouvelle série d’actions pour maintenir la pression sur le ministère de l’Éducation.

 

En plus d’obtenir l’annulation des dettes des étudiants trompés, les animateurs du mouvement pensent que la campagne contre Corinthian et le ministère de l’Éducation pourrait servir de modèle pour une nouvelle sorte d’action collective. Les collectifs de débiteurs pourraient réunir des personnes qui ont traditionnellement du mal à s’organiser, en incluant notamment les travailleurs précaires sous-payés qui vont d’un emploi à l’autre, et les jeunes qui terminent leurs études à l’université avec devant eux une vie faite de remboursement d’échéances.

 

Tout comme le mouvement ouvrier s’est développé durant des décennies pour protéger les droits et les conditions de vie des travailleurs, le mouvement des débiteurs pourrait lui aussi aider à contrecarrer les pratiques les plus prédatrices de la classe des créanciers. Un vieil adage dit : « Si vous devez à la banque 100 000 dollars, vous êtes à la merci de la banque, mais si vous devez à la banque 100 millions de dollars, c’est la banque qui est à votre merci. » Démultiplier cette puissance collective est l’idée qui anime le Collectif de la Dette.

 

 

 

Par Ann Larson, Patrick Saurin (*) - traduction Patrick Saurin - cadtm.org – le 22 février 2015


Notes :
|1| Strike Debt, The Debt Resisters’ Operations Manual, PM Press, 2014, pp. 65-66.

|2| Voir le site de Strike Debt : http://strikedebt.org/.



(*)

Ann Larson est membre du collectif Strike Debt

Patrick Saurin, porte-parole de Sud BPCE, membre du CADTM et du Collectif d’audit citoyen (France)


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Examens à l'UCL & black-out

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LLN : les examens peuvent être annulés à l'UCL

en cas de black-out

 

L’UCL se prépare à l’éventualité d’un black-out, cette coupure de l’alimentation électrique qui pourrait survenir soudainement et de manière imprévue si la production d’électricité n’est pas suffisante, et surtout si les mesures de délestage n’ont pas produit les effets souhaités. Des dispositions ont été prises pour limiter les désagréments liés à cette situation et pour assurer la sécurité des étudiants et du personnel de l'université.

 

Une page Internet (www.uclouvain.be/black-out) a été créée pour présenter le plan mis en place par l'université. On y trouve notamment des conseils sur ce qu’il y a lieu de faire en cas de coupure de courant : utiliser plutôt des lampes de poche que des bougies car elles sont moins dangereuses, fermer correctement portes et fenêtre pour éviter les déperditions de chaleur, ou encore éviter d’ouvrir les frigos pour conserver les aliments au frais le plus longtemps possible. Il s'agit de conseils de bon sens, valables pour toutes les ruptures d'alimentation électrique dont on ne connaît pas la cause.

 


La période des examens perturbée ?

 

Pour des questions d'organisation, l'UCL a aussi prévu un dispositif spécifique à la période des examens. Si un black-out intervient juste avant un examen, les étudiants seront invités à quitter l'auditoire et à se rendre dans le hall où des instructions seront données. Si l'alimentation électrique n'est pas rétablie après 30 minutes, l'examen sera annulé et reporté à une date ultérieure. Mesure identique si le black-out se produit alors que l'examen a commencé : les étudiants seront priés de quitter immédiatement le local et l'examen sera annulé (y compris pour les étudiants qui auraient déjà rendu leur copie). Les examens annulés seront reprogrammés en priorité le samedi 7 ou le samedi 14 février.

 

L'UCL se veut tout de même rassurante. Le black-out est un scénario exceptionnel qui ne se produirait qu'en cas d'incident très grave sur le réseau. Dans un premier temps, si la production d'électricité n'est pas suffisante pour répondre aux besoins, un plan de délestage sera mis en place. Certaines zones géographiques seront temporairement privées de courant, de façon contrôlée, pour soulager l'ensemble du réseau, et le site de Louvain-la-Neuve n'est pas concerné par ce plan.

 

 

Par Hugues Van Peel - rtbf.be - le 6 janvier 2015

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Belgique - La Chine : une formidable opportunité d’échanges pour les étudiants, doctorants et professeurs UCL

Belgique - La Chine : une formidable opportunité d’échanges pour les étudiants, doctorants et professeurs UCL | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Belgique - La Chine : une formidable opportunité d’échanges pour les étudiants, doctorants

et professeurs UCL

 

Vincent Blondel, le recteur de l’UCL accompagne la mission royale en Chine du 20 au 28 juin 2015. Dans ce cadre, l’UCL signera plusieurs conventions de partenariats avec des universités et institutions chinoises.

 

Cette mission s’avère très riche pour l’UCL puisqu’elle signera un nombre record de partenariats avec 4 institutions différentes.

 

Voici la liste des accords conclus par l’UCL durant la mission en Chine :

 

  • Le 22/06 à Wuhan

◦Avec la Wuhan University : accord-cadre de coopération sur les échanges de doctorants et de chercheurs (mobilité doctorale et postdoctorale)

◦Avec la Huazhong University of Science and Technology (HUST) : accord de mobilité d’étudiants en sciences de l’ingénieur entre l’École polytechnique de Louvain et HUST

                   

  • 24/06 à Pékin 

◦ Avec la Chinese Academy of Sciences (CAS) : accord de coopération pour la mobilité des chercheurs. L’objectif de cet accord ? Démultiplier les déjà nombreuses collaborations entre des membres de l’UCL et des membres des Instituts CAS, et renforcer la mobilité des professeurs/chercheurs

                      

  • 25/06 à Shanghai

 ◦ Avec la Shanghai Jiao Tong University : accord-cadre de coopération entre Shanghai Jiao Tong University et l’UCL, en vue d’offrir aux différentes collaborations un cadre institutionnel permettant l’accès à des sources de financements utiles pour le développement futur de ces collaborations (échanges de professeurs, notamment, ainsi que de chercheurs et doctorants).

                     

Par ailleurs, l’UCL rencontrera sur place trois de ses diplômés qui se sont illustrés en Chine :

 

  • Thierry De Dobbeleer : il a créé un bar belge, le Beer Mania afin notamment de faire la promotion des bières belges en Chine.
  • Nicolas Godelet : il a créé « Gejian Architects & Engineers » un bureau d’architectes reconnu en Chine. Il est bien introduit dans les milieux chinois : il a par exemple déjà décroché plusieurs projets de rénovation, via l’État, du patrimoine architectural chinois afin de transformer ces sites en lieux à vivre, soit garder l’âme de l’ancien tout en adaptant les lieux aux critères de la société actuelle.
  • Aurélien Querriaux : il a fait un master en gestion à l’UCL et étudie aujourd'hui le chinois à la HUST avec une bourse WBI-CSC (belgo-chinoise). Là où son parcours devient remarquable, c’est qu’il a postulé et décroché une place au prestigieux MBA de la Tsinghua University, classée parmi les 2 meilleures universités chinoises. Il est le 2e Belge à être admis à ce programme depuis sa création.

 

Quelques chiffres. 60 étudiants chinois sont actuellement à l’UCL, tandis que +/- 20 étudiants UCL partent chaque année pour un séjour d’échange en Chine. L’UCL compte aussi, en 2014-2015, 26 doctorants chinois dans ses murs.

 

 

 

Par l’Université catholique de Louvain – juin 2015.

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LLN - Le seul festival du cirque de la cité

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Photo : l’École du cirque du Brabant wallon a eu l’occasion de se produire sur la Grand-Place mercredi.-ÉdA

 

LLN - Le seul festival du cirque de la cité

 

Le Circokot organisait mercredi ses Midis-Minuits de la Jongl’Rue, le seul festival des arts circassiens proposé à Louvain-la-Neuve.

 

« La première partie de notre festival se déroule sur la Grand-Place. Nous proposons des spectacles gratuits. Nous avons plusieurs stands d’initiation. On peut ainsi s’essayer à la jonglerie », signale Jo Latour, membre du Circokot, organisateur du festival.

 

Les artistes se produisent sur la Grand-Place sans interruption. « Nous faisons appel à des professionnels. Nous voulons offrir des spectacles de qualité. Certains kokoteurs ont pour mission de dénicher les spectacles. Le festival commence à être connu. Nous recevons donc des candidatures. »

 

L’animation se poursuit en soirée, sous un chapiteau. « Les spectacles proposés en soirée sont payants, car nous avons besoin de rentrées pour payer les cachets des artistes. Nous organisons généralement la soirée sous chapiteau, excepté l’année dernière. En 2014, nous avions décidé de louer la salle Salmigondis. Nous avions prévu cette année de renouer avec le chapiteau. Mais, vu les conditions climatiques, nous avons dû renoncer au chapiteau pour des raisons de sécurité. Nous avons obtenu de pouvoir occuper le studio 11 en dépannage ».

 

Avec cette organisation, le Circokot est en pleine concordance avec son objectif, la promotion des arts de la rue. Le kot-à-projet est présent au complexe de Blocry tous les jeudis de 18hà 20 h pour initier les étudiants aux arts du cirque.

 

 

 

Par M.Dem. - lavenir.net – le 3 avril 2015

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Oser imaginer un monde meilleur : l’UCL consacre une année aux utopies

Oser imaginer un monde meilleur :  l’UCL consacre une année aux utopies | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Oser imaginer un monde meilleur :

l’UCL consacre une année aux utopies

 

Labellisée « Année Louvain des utopies pour le temps présent », elle verra fleurir de nombreux projets qui mobilisent toutes les couches de l’université.

 

En 1516, grâce à l’intervention d’Érasme, le juriste, humaniste et homme politique anglais, Thomas More, publiait, à Louvain, la première édition d’un petit livre qui allait connaître un destin mondial : « L’Utopie ».

 

Les universités catholiques de Louvain (UCL) et de Leuven (KULeuven) souhaitent commémorer dignement cet événement. D’abord comme le symbole d’une période exceptionnellement novatrice de l’histoire de ces deux universités et de l’histoire de l’Europe. Mais aussi comme une invitation à mettre en avant ce qui constitue, pour les professeurs et scientifiques aujourd’hui, plus que jamais une tâche essentielle : oser imaginer un monde meilleur, contribuer à le faire advenir et équiper nos étudiants pour qu’il puissent eux aussi y œuvrer.

 

Du côté de l’UCL, diverses activités sont déjà programmées. C’est ainsi que l’ensemble de l’année académique 2015-2016 sera placée sous le thème des utopies : il servira de fil rouge au programme culturel de l’UCL et présidera au choix de l’artiste en résidence, les utopies ouvriront aussi l’année académique, le 15 septembre 2015 et seront la guideline des prochains docteurs honoris causa de l’UCL. Le Conseil rectoral souhaite, par ailleurs, que l’ensemble de l’université profite de cette occasion pour se mobiliser au service de cette tâche, en combinant l’audace et l’esprit critique, en associant toutes les facultés et toutes les disciplines, les étudiants de tous les niveaux et le personnel de tous les sites et de toutes les catégories, en faisant ainsi de l’année académique 2015-2016 une « année Louvain des utopies pour le temps présent ».

 

Une telle entreprise ne peut réussir que si elle se construit bottom up, si elle stimule, fédère et appuie une multitude d’initiatives locales. Beaucoup d’entre elles s’inscriront dans un cadre préexistant — cycles de conférences, chaires, cours méta, semaines alternatives, kots à projet, soirées-débats, etc. — mais pourraient ainsi bénéficier de leur insertion dans une constellation d’activités partageant un même esprit. Cela sera aussi l’occasion de multiples contacts et collaborations au sein de la communauté universitaire et au-delà.

 

Philippe Van Parijs, responsable de la Chaire Hoover d’éthique économique et sociale de l’UCL, et Charles-Henri Nyns, bibliothécaire en chef de l’UCL, ont accepté de coordonner ce projet. Suite à un appel lancé à la communauté universitaire, une centaine de projets ont été reçus par les initiateurs en novembre 2014 : ils viennent d’étudiants, d’académiques, de chercheurs, de membres du personnel administratif. Ils exploreront le thème de l’utopie sur un mode historique, littéraire, artistique, scientifique, etc. Autant d’occasions d’établir des synergies entre l’UCL et le monde extérieur. 

 

 

Une centaine de projets

 

Suite à un appel lancé à la communauté universitaire, une centaine de projets ont été reçus par les initiateurs en novembre 2014 : ils viennent d’étudiants, d’académiques, de chercheurs, de membres du personnel administratif. Ils exploreront le thème de l’utopie sur un mode historique, littéraire, artistique, scientifique,… Autant d’occasions d’établir des synergies au sein de l’UCL et en dehors. 

 

 

Quelques projets phares :

 

  • une série de trois NightShop sur le thème des Utopies au Théâtre National
  • la publication d’un ouvrage aux Presses universitaires de Louvain reprenant des extraits de L’Utopie de Thomas More commentés par des auteurs/personnalités
  • l’artiste en résidence à l’UCL travaillera sur le thème des Utopies 

 

 

En savoir plus : www.uclouvain.be/utopies 

 

 

 

Par l’Université catholique de Louvain – février 2015

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Louvain-La-Neuve veut en finir avec le tapage nocturne

Louvain-La-Neuve veut en finir avec le tapage nocturne | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : la ville d’Ottignies-Louvain-La-Neuve veut lutter contre le tapage nocturne et peut désormais directement sanctionner les contrevenants, avec des procédures accélérées. - SISKA GREMMELPREZ - BELGA

 


Louvain-La-Neuve veut en finir

avec le tapage nocturne

 

La convention signée avec le procureur du Roi laisse désormais la possibilité aux autorités communales de Louvain-La-Neuve de juger de l’opportunité d’une sanction immédiate et d’en évaluer le montant. Le plafond des amendes passe de 250 à 350 euros. Mais ces sanctions ne seront pas directement infligées aux premiers contrevenants, comme le souligne Maurice Levêque, Chef de la zone de police :

 

« C’est une sanction qui à ce niveau ne peut-être qu’exceptionnelle, basée sur une récurrence des faits ou une mauvaise foi crasse qui méritent d’être sanctionnées. On n’en est pas là. Je pense que le fonctionnaire sanctioneur, bien souvent, donnera un avertissement et puis certainement après des sanctions. »

 

Mais le principal intérêt de la nouvelle formule est la rapidité de la procédure, qui après identification du ou des auteurs, devrait être réglée en quelques semaines.

 

D’après les chiffres de la police, les plaintes pour tapage nocturne ont quasi doublé en dix ans, principalement concentrées dans le centre de Louvain-la-Neuve. Jean-Luc Roland, le bourgmestre fait un lien évident avec les nouveaux comportements des jeunes en matière d’alcool :

 

« Avant de sortir, les étudiants commencent à boire un verre. Ce sont même des alcools forts comme de la vodka. Ils passent quelques heures ensemble dans leur kot. Et puis ils sortent vers 22 h, 23 h. Et là, ils consomment en principe de la bière. Et ce mélange d’alcool est un peu détonnant. Et quand ils ressortent vers 2 h ou 3 h du matin, ça peut faire un effet détonnant, qui prend de multiples aspects. »

 

 

La prévention comme moyen d’action

 

Cependant, les autorités communales veulent s’attaquer au cœur du problème et en fait une des priorités de son plan zonal de sécurité. Mais la tendance n’est pas à la répression, mais plutôt à la prévention :

 

« Nous essayons d’agir sur tous les aspects. Mais c’est clair que c’est le travail préventif avec un travail de sensibilisation envers les étudiants qui est le plus important. C’est d’ailleurs ce qu’on fait depuis trois-quatre ans avec tous les acteurs. C’est une réflexion accompagnée d’actions autour de la thématique que nous avons intitulée Louvain-La-Nuit. C’est ce qui fait la particularité de notre zone de police, ce qui se passe la nuit à Louvain-La-Neuve, autour de l’alcool », conclut le bourgmestre.


Par Nicolas Franchomme, Patrick Michalle

rtbf.be – le 20 janvier 2015


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SVP, faites gaffe les gars, vos aînés guindaillaient autant que vous, mais n'engendraient pas autant de nuisances que vous.


Et c'est là qu'il y a un problème relativement facile à résoudre en y mettant un peu du vôtre. il en va de même quand vous rentrez au commu vis-à-vis des autres locataires !


Guindaillez, mais laissez les autres dormir en paix !


Duc


Koter Info's insight:


Guindaillez, mais laissez les autres dormir légitimement en paix, c'est leur droit aussi !


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