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Le rôle de l’URSS dans le redressemen français par le général De Gaulle à l’époque de la conférence de YALTA

Le rôle de l’URSS dans le redressemen français par le général De Gaulle à l’époque de la conférence de YALTA | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos :

- Xavier Moreau à Yalta (Crimée)

- Sergei Naritchkine, Président de la Douma

 

  

Le rôle de l’URSS dans le redressement

français par le général De Gaulle à l’époque

de la conférence de YALTA

Par Xavier Moreau (*)

 

Conférence de Xavier Moreau à Yalta (Crimée), lors du colloque international pour les 70 ans de la signature des accords de Yalta (04-05.02.2015)

 

 

Introduction 

 

En 1943, pour les trois grands alliés, la Grande-Bretagne, les États-Unis et l’Union soviétique, la France est sortie de l’Histoire. Le prestige qu’elle avait acquis en ayant été le principal acteur de la victoire sur l’Allemagne en 1918, a disparu. Son armée, dont on disait qu’elle était la première du monde est balayée par l’armée allemande en 1940. Mal commandée et mal préparée, l’armée française subit une des défaites les plus humiliantes de son Histoire. Le destin de la France n’est plus entre ses mains, mais entre celles de l’Allemagne, qui collabore désormais, avec le Maréchal Pétain, un vieillard couvert de gloire et Pierre Laval, homme politique de gauche et ancien député socialiste. Comble du déshonneur, le même Pierre Laval finira par déclarer, le 22 juin 1942, qu’il souhaite la victoire de l’Allemagne.

 

Pourtant, le 9 mai 1945, la France fait partie des vainqueurs et signe la capitulation avec les trois grands à Reims et à Berlin. Elle obtient un siège de membre permanent à l’ONU. Ce redressement, la France le doit à un homme, le général de Gaulle, qui en s’appuyant alternativement sur l’Union soviétique et sur l’Angleterre, a redonné à la France, sa place sur la scène internationale. Nous allons tâcher de comprendre comment cela a pu être possible.

 

 

Première partie :

La « France Libre » de 1940

à la conférence de Téhéran 

 

Nous savons, grâce aux archives du « Kominterm », que dès la fin de l’année 1940, les Soviétiques sont conscients de l’influence grandissante du mouvement gaulliste, au sein de la population française. Après l’entrée en guerre de l’Allemagne contre la Russie, Moscou soutient désormais le général de Gaulle dans le cadre d’une politique d’Union sacrée contre l’envahisseur.

 

Le 1er juillet 1941, le général de Gaulle demande à l’ambassadeur Yvan Maïski, l’établissement de relations diplomatiques entre la « France libre » et l’URSS. La réponse positive arrive le 26 septembre 1941, le général de Gaulle est reconnu comme le « dirigeant de tous les Français libres » et le gouvernement soviétique se déclare « prêt à apporter un appui varié aux « Français libres ». Les communistes français se méfient pourtant, de ce général, entouré des résistants de la première heure qui sont en majorité, des monarchistes, anciens membres de l’Action Française (mouvement monarchiste français).

 

Le général de Gaulle investit énormément dans sa relation avec l’Union soviétique. Au lendemain de la victoire des troupes soviétiques devant Moscou, à la fin de l’année 1941, il s’enthousiasme à la radio londonienne : « Il n’est pas de bon Français qui n’acclame la victoire de la Russie… La France qui souffre est avec la Russie qui souffre. La France qui combat est avec la Russie qui combat. La France, sombrée dans le désespoir, est avec la Russie qui sut remonter des ténèbres de l’abîme jusqu’au soleil de la grandeur. »

 

Dès le milieu de l’année 1942, le général de Gaulle demande à visiter Moscou, et souhaite avoir un représentant du Parti Communiste Français auprès de lui. Fin 1942, la collaboration entre les communistes et les gaullistes est officialisée par l’envoi par le « Komintern », d’un représentant du PCF, Fernand Grenier.

 

Le gouvernement soviétique évite d’inviter le général de Gaulle jusqu’à la fin 1943, car Staline ne veut pas compliquer sa relation avec les Anglo-Saxons. Ces derniers gardent leur distance avec le général jusqu’au milieu de l’année 1944.

 

Cette méfiance vis-à-vis du général de Gaulle a pour conséquence qu’à l’issue de la conférence de Téhéran (28 novembre-1er décembre 1943), la France est considérée comme un pays ennemi, par les trois chefs de l’alliance contre Hitler, Churchill, Roosevelt et Staline.

 

Le diplomate américain Charles Bohlen, interprète de Roosevelt, résume ainsi la situation, à l’ambassadeur des États-Unis à Moscou, Harriman. « L’Allemagne sera et restera démembrée, les États d’Europe orientale, centrale et méridionale ne pourront pas se fédérer ou s’associer. La France perdra ses colonies et ses bases et n’aura pas le droit d’entretenir un système militaire digne de ce nom… Le résultat sera que l’URSS sera la seule puissance militaire et politique significative sur le continent européen. Le reste de l’Europe sera réduit à l’impuissance politique et militaire ». 

 

 

Deuxième partie : II

Le tournant de l’automne 1944, le général de Gaulle

face à Churchill et Staline.

 

C’est la perspective pour l’Angleterre de se retrouver seule à gérer l’Allemagne démembrée et la nouvelle et unique puissance continentale soviétique, qui pousse Winston Churchill et réévaluer sa position sur la France et le général de Gaulle. Churchill ne veut pas se retrouver seul face à l’URSS lorsque les troupes américaines, tout le monde en est persuadé à l’époque, quitteront l’Allemagne.

 

C’est d’abord donc pour occuper l’Allemagne que Churchill redonne du pouvoir au général de Gaulle, et c’est ce qu’il lui explique d’ailleurs à Paris, le 11 novembre 1944. En février 1945 à Yalta, il finit par persuader ses deux homologues russe et américain, de la nécessité du retour de la France dans la grande politique européenne. Le pacte du 10 décembre 1944 ne manqua d’ailleurs pas d’agacer le brillant premier ministre britannique.

 

Le général de Gaulle croit toujours, en effet, à la nécessité de l’alliance franco-russe. Il y trouve depuis le début de la France libre, un contrepoids aux puissances anglo-saxonnes qui se méfient de lui. Les Soviétiques ont soutenu le général de Gaulle contre son rival, le général Giraud. Le chef de la « France Libre » se rend à Moscou en décembre 1944, pour sa première rencontre avec Staline. Pourtant, malgré son aspect symbolique, ce voyage est un échec.

 

De Gaulle voulait l’aide de Staline pour préserver les intérêts de la France en Allemagne, c’est-à-dire contrôler la Ruhr, la Rhénanie et la Sarre et faire contrepoids aux Anglo-saxons. Le général de Gaulle n’obtint satisfaction dans aucun de ces objectifs. Staline avait pour objectif de contrôler lui-même une Allemagne qu’il ne voulait pas diviser à ce moment. Il ne souhaitait pas, en outre, contrarier les Anglo-Saxons en donnant trop d’importance à la France. Le général de Gaulle et Staline se mettent finalement d’accord sur la signature d’un pacte de sécurité, tourné contre l’Allemagne. Pour Staline, ce pacte est juste un moyen d’aligner la France sur sa politique étrangère, ce dont le général de Gaulle se rend compte rapidement.

 

 

 

Troisième partie :

la France, de Yalta à la naissance

 de la guerre froide.

 

Le 23 octobre 1944, les alliés reconnaissent le général de Gaulle comme le président provisoire de la République française. La position française est cependant encore précaire. La France n’est présente, ni à Yalta ni à Postdam. Le retour de la France parmi les vainqueurs a donc lieu, non pas à Yalta, mais à Berlin, le 9 mai et le 5 juin 1945, lors de la déclaration des Quatre. Cette déclaration devait mettre en place, un nouvel ordre européen démocratique, qui devait être géré par des réunions régulières des ministres des Affaires étrangères, la CMAE (conférence des MAE). Ce système sera écarté par celui des deux blocs. La France obtient également un siège permanent au sein du conseil de sécurité de l’ONU.

 

Déçu et inquiet, en raison des ambitions de Staline, le général de Gaulle se rend à Washington en août 1945. Il espère contrebalancer la puissance de l’URSS en Europe, grâce à l’appui des États-Unis. Il est également inquiet de la résurgence d’une Allemagne unie, qui présenterait de nouveau un danger pour l’Europe. Le voyage du général De Gaulle se passe bien, mais Washington ne perçoit pas à cette époque, l’URSS comme un danger en Europe.

 

À l’été 1945, il se consacre donc, à un nouveau projet qui vise à réunir autour de la France, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Belgique et les régions occidentales de l’Allemagne. Staline comprend les intentions du général de Gaulle, et lance le parti communiste dans une opposition frontale, qui aboutit à son départ en janvier 1946. 

 

 

 

Conclusion 

 

Le général de Gaulle a posé les bases de ce que doit être la politique étrangère de la France. L’ordre européen issu de Yalta ne s’y prêtait pas en 1946. Lors de son retour aux affaires en 1958, le général de Gaulle reprit cette politique d’équilibre et d’indépendance, notamment, vis-à-vis des États-Unis, dont l’ingérence dans les affaires de la France nuisait à sa souveraineté. La sortie du commandement de l’OTAN, la fermeture des bases américaines sur notre sol et l’abandon du dollar pour l’étalon or lui valurent le déclenchement de la première révolution colorée en Europe, en mai 1968.

 

Les principes qu’a posés le général de Gaulle, de souveraineté et d’équilibre européen sont toujours valables aujourd’hui, surtout avec le retour d’une Allemagne, renouant avec ses vieux démons impérialistes. La vision d’une Europe pacifiée autour d’un axe franco-russe est, à mon sens, la seule raisonnable. Je laisserais donc les derniers mots de conclusion au général de Gaulle. Il les prononça en janvier 1942 après la victoire soviétique devant Moscou : « Pour le malheur général, trop souvent depuis des siècles l’alliance franco-russe fut empêchée ou contrecarrée par l’intrigue ou l’incompréhension. Elle n’en demeure pas moins une nécessité que l’on voit apparaître à chaque tournant de l’Histoire. »

 

 

Par Xavier Moreau (*) - stratpol.com – le 22 juillet 2015

 

(*) Xavier Moreau : Saint-Cyrien et officier parachutiste, titulaire d’un DEA de relations internationales à Paris IV Sorbonnes, spécialisé sur les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Installé en Russie depuis 15 ans, il dirige la société LinkIT Vostok. Il est l'auteur de la "Nouvelle Grande Russie"

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Les évènements s’accélèrent, et le chaos approche

Les évènements s’accélèrent, et le chaos approche | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Source image : chaos-controle.com

 

  

Les évènements s’accélèrent,

et le chaos approche

Par Jim Willie CB (*)

 

 Ceux qui s’attendaient à voir les évènements s’accélérer dès le mois de janvier n’auront pas été déçus. En temps normal, des évènements importants se produisent à quelques semaines d’intervalle, voire quelques mois. Mais au cours de ces trois dernières semaines, dix évènements de taille se sont déjà produits. Leur succession s’est dramatiquement accélérée. La grande accélération a commencé. Quelque chose de terrible arrive droit vers nous.

 

Les évènements en question sont à observer en détail, puisqu’ils ont tous d’importantes implications et conséquences.

 

— 1. La Russie a sauté du train du recyclage du pétrodollar. Ses échanges commerciaux pétroliers ne seront désormais plus établis en dollars. Ils seront à partir de maintenant établis en roubles. Attendez-vous à voir des roubles transformés en renminbis dans le cadre des échanges bilatéraux de la Russie avec la Chine. L’action de la Russie s’intègre dans le cadre de la disparition du pétrodollar. Le n’a fait que réagir au boycott lancé par les États-Unis.

 

— 2. La Suisse a mis fin à l’arrimage de sa devise avec l’euro. Pendant plus de trois ans, la banque centrale suisse a maintenu ses réserves d’euros, qui s’élevaient quelque part autour de 800 milliards d’euros. La situation est finalement devenue insoutenable. La Suisse maintenait alors une position à la vente sur le dollar tout en ayant une position à découvert sur l’or, et a finalement décidé de renverser la donne. L’équipe Langley disposait de milliards de francs suisses pressés sur des palettes. Et elle en a grandement profité. Les Suisses semblent avoir ouvert les portes de l’enfer pour le marché de l’or, et se sont peut-être retrouvés écrasés par un appel de marge à mesure que l’or physique prêté s’amenuisait.

 

— 3. Les Grecs se sont préparés à quitter l’Union européenne et à faire défaut de leur dette. Le parti Syriza a gagné les élections, avec une majorité de gauche. Apparaîtront ensuite de sévères perturbations. Il se peut qu’ils impriment de la monnaie pour rembourser leur dette externe, ce qui serait une justice bien ironique. Attendez-vous à en voir des répercussions en Grèce et au travers de l’Europe, dans le même temps que les Russes feront danser la carotte d’un pipeline sous le nez des Grecs. Avec ce pipeline arriveront des revenus significatifs en Grèce. Le pays quittera l’Union européenne, c’est une certitude. Il exportera bientôt des produits alimentaires vers la Russie, et relèvera son économie.

 

— 4. La Banque centrale européenne a annoncé son dernier programme de QE en date. Elle devrait se lancer dans une vague d’achats d’actifs et d’obligations, dans l’espoir de ne pas les voir devenir stériles et corrosifs en termes de gestes coopératifs avec les pays membres. Quels qu’en soient les détails, les Allemands se font une joie de critiquer les procédures de Draghi. L’opposition fait rage entre la BCE et la Bundesbank. Je suis certain que l’Allemagne quittera elle aussi l’Union européenne, qu’elle quittera l’euro, et enfin l’OTAN. Les oppositions à la décision de Draghi mèneront à une crise en Union européenne.

 

— 5. Avec la mort du roi Abdullah commence une période de transition pour la famille royale. Le roi a été remplacé par l’ancien prince Salman, qui souffre de sénilité et de démence, et aura beaucoup de difficultés à régner sur le pays. La bataille pour sa succession vient de commencer. Des tribus rivales se disputent le pouvoir, après plusieurs décennies d’exclusion. Les évènements au sein des frontières saoudiennes se multiplieront, s’intensifieront, et auront de lourdes conséquences. Les pressions en faveur d’une réforme seront plus fortes que jamais.

 

— 6. L’Allemagne a fait une offre d’union commerciale à la Russie, qui mettrait de côté le pacte commercial transatlantique contrôlé par les États-Unis. Lors du Sommet économique de Davos, la chancelière allemande a offert une union commerciale à la Russie, et implicitement rejeté le Partenariat de commerce et d’investissement transatlantique avec les États-Unis. Le plus ironique, c’est que Merkel a proposé une union similaire à celle que la Russie et la Chine ont établie au cours de ces deux dernières années, connue sous le nom de Zone d’échange eurasiatique. L’Allemagne cherche clairement à quitter l’Union européenne.

 

— 7. Le policier financier allemand BaFin n’a pas pu apporter de preuves à la manipulation du marché de l’or. Du point de vue de Deutsche Bank. Cette décision représente un pas en arrière pour le camp qui s’oppose à la corruption des marchés des obligations, des taux de change et de la comptabilité bancaire. Les conséquences en seront nombreuses, et forceront l’arrivée de marchés plus justes. La manipulation des marchés ne semble jamais prendre fin. En Allemagne, deux camps s’opposent. Les politiciens sont dominés par l’élite bancaire, bien que des voix se fassent entendre en provenance des ministères. Les capitaines industriels gèrent l’aspect commercial, et cherchent à éviter des dommages économiques profonds. L’alliance américaine ne fonctionne plus pour le bénéfice des Allemands. Le camp industriel va prévaloir, mais seulement après une longue bataille, qui présentera un certain nombre de valeurs inconnues.

 

— 8. Les Suisses ont installé un centre d’échange de renminbis à Zürich. Une compétition intéressante est sur le point de faire son apparition, alors que Londres, Zürich et Francfort se confronteront pour le contrôle du flux financier de renminbis. Alors que Londres possède l’avantage de la tradition et que Zürich a l’avantage du prestige, les Allemands ont été sélectionnés par le Kremlin et par Pékin pour servir de berceau pour le lien de l’Europe avec l’Asie. Les liens industriels de la Russie et de la Chine s’étendront au travers de l’Allemagne, en parallèle à une croissance des échanges et des investissements.

 

— 9. Les détails relatifs à l’extension du pipeline de Gazprom au travers de la Turquie ont été révélés. Il passera par la mer Noire, et les volumes ont été indiqués dans les plans. Gazprom a soudainement décidé d’exclure l’Ukraine de son projet de construction de pipeline, qui ne passera finalement pas par l’Europe de l’Est, ou les pots de vin du gouvernement américain, les menaces et les entreprises corrompues s’acharnent à bloquer ses projets. Le pipeline passera désormais au travers de la Turquie, et un centre sera installé sur la frontière grecque. Il a été baptisé Turk Stream. La construction du pipeline prendra environ 18 mois. D’ici là, les nations européennes devront trouver un moyen de se connecter à ces lignes pétrolières et d’éviter la catastrophe imminente de leur alliance destructrice avec les États-Unis.

 

— 10. L’économie américaine a enregistré une forte baisse en matière de commandes. La liste de licenciements et d’annulation de projets aux États-Unis, au Canada, en Angleterre et en Europe faisait six pages de long en janvier. Il s’agit d’une véritable procession de faillites d’entreprises et d’échecs de politiques monétaires et économiques. L’économie américaine est frappée par une récession qui dure depuis plusieurs années. Le QE aggrave la détérioration économique. Un certain nombre de corporations ont recours à des licenciements de masse, la plus récente ayant été IBM. Les grosses banques et les firmes liées au domaine de l’énergie dominent ce genre d’actualité.

 

Les évènements se succèdent à une vitesse étourdissante. Il n’est absolument pas possible d’anticiper quel sera le prochain évènement à paraître, mais nous pouvons être certains que quelque chose se produira tous les deux à trois jours, quelque chose d’important, qui aura des conséquences extrêmes.

 

En plus des évènements cités plus haut, le secteur du pétrole et du gaz de schiste américain ferme ses portes, sans aucun évènement vers lequel pointer le doigt. L’implosion de la dette de schiste est imminente. Les dommages n’en seront que plus grands au fil du temps. L’année 2015 a commencé sur une explosion insoutenable, comme je m’y attendais. Notez qu’aucun des évènements cités plus haut ne concerne les BRICS. Leur mouvement renforcera la transition de paradigme et forcera le retour à un étalon or. Puisque les banquiers américains et britanniques contrôlent le secteur financier et les devises Forex, les obligations souveraines et les systèmes bancaires, l’Orient fera tout son possible pour raviver l’étalon or.

 

 

Par Jim Willie CB (*) - 24hgold.com – le 13 mars 2015

 

(*) Docteur en Statistiques, Jim Willie CB a exercé pendant 24 ans avant de se consacrer à la finance. Pour plus d’infos, voir ici.

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