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Ukraine/Donbass : les forces de Kiev bloquées sur la ligne de contact

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Ukraine/Donbass : les forces de Kiev

bloquées sur la ligne de contact

 

L’Ukraine risque de se retrouver en défaut de paiement au mois de juillet, estiment les analystes de l’agence Goldman Sachs. Les contribuables américains et surtout de l’Union européenne doivent donc s’attendre à mettre la main à la poche pour combler les vides abyssaux des caisses de la junte. Pour l’heure, les États-Unis ont confirmé qu’ils allaient positionner 250 chars en Europe orientale pour « contrer la menace russe ». Dans le même temps, on apprend que les jihadistes salafistes de l’Émirat du Caucase (proches de la nébuleuse al-Qaïda) qui tentent de mettre à feu et à sang le Caucase du Nord viennent de faire allégeance à l’État islamique. La stratégie US de « containment » de la Russie se poursuit, alors que des émeutes sans précédent se déroulent à Erevan, la capitale de l’Arménie qui a le tord de s’être allié avec la Russie.

 

Dans ce contexte de tensions accrues, la cote de popularité du président russe, Vladimir Poutine, auprès de ses compatriotes bat tous les records, en atteignant 89 %, selon un sondage réalisé courant juin. Sur le terrain, les affrontements se poursuivent sans que la ligne de front ne soit modifiée d’un iota. Les forces de Kiev sont bloquées sur la ligne de contact, elles semblent incapables d’opérer le moindre début de percée en dépit des efforts et des moyens déployés.

 

Vers Poltava, hier, l’autoroute Kharkov – Kiev a été coupée pendant plusieurs heures suite à l’explosion d’un camion de munitions (voir la vidéo ici). 

Pour l’heure, les enquêteurs ne se prononcent pas quant à savoir s’il s’agit d’un accident ou d’un acte de sabotage.

 

D’une manière générale, les forces ukrainiennes semblent incapables de surclasser les capacités dont disposent les forces de Nouvelle Russie sur la ligne de front, en dépit de leur indéniable supériorité en artillerie. La plupart du temps, les forces de Kiev peinent à rivaliser avec leurs adversaires indépendantistes, même lorsqu’elles sont supérieures en nombre comme sur la ligne Marinka – Krasnogorovka ou vers Shirokino et le nord-ouest de Lugansk, dans la mesure où les FAN affichent une motivation, une préparation et un aguerrissement qui s’avèrent souvent être de bien meilleure qualité.

 

La situation opérationnelle sur la partie nord du front du Donbass, au-delà de la ligne Pervomaïsk – Lugansk, reste très tendue : les accrochages continuent de succéder aux duels d’artillerie. Dans la zone placée sous la responsabilité de la brigade « Prizrak », le point fort 31 est l’objet d’un harcèlement constant des forces de Kiev qui bénéficient d’une hauteur dominant tout le secteur sur la cote 175.9 (voir ci-dessous). Les villages de Frunze et de Sokolniki sont constamment attaqués. Dans la journée, on notait que la situation sur la « Piste Bahmutka » s’était quelque peu stabilisée, par rapport aux derniers jours. L’intensité des combats n’a pourtant pas baissé : uniquement pour la période se situant entre minuit et 13 h (heure locale) aujourd’hui, les pertes des FAN étaient de 12 blessés, une dizaine de véhicules blindés et des chars légèrement endommagés ; les Ukrainiens ont eu 5 tués, 12 blessés, au moins trois obusiers D-30, un char lourd et deux BRDM détruits.

 

 

Il se prépare visiblement quelque chose contre Gorlovka. Le renseignement des forces armées de Nouvelle Russie a enregistré d’inquiétants mouvements de matériels lourds et de personnels des forces de Kiev ces dernières heures. Une batterie d’obusiers tractés de 122 mm D-30 a été signalée dans le village de Novgorodskoe (à quelques kilomètres seulement du sud-ouest de Gorlovka) et vers Chasov Yar (à 22 km au nord-ouest de Gorlovka près d’Artemovsk) au moins deux batteries de lance-roquettes multiples BM-21 Grad sont signalées de même que des lanceurs de missiles sol-air Osa-M. À Konstantinovka, on a remarqué l’arrivée de 30 soldats ukrainiens issus du centre de formation pour les snipers.

 

De plus, le reliquat de paramilitaires issus du « bataillon Tornado » (dissous) serait en ce moment cantonné vers Slaviansk. On évoque le chiffre de 270 individus. Ils pourraient être rapidement adjoints à des formations telles qu’« Azov » ou « Dnepr-1 ».

 

Sur le secteur géographique de Donetsk, on note une intensification des attaques à l’ouest de la capitale du Donbass, notamment de la part des éléments mécanisés de la 28e brigade du lieutenant-colonel Vyacheslav Leszczynski qui n’hésitent pas à frapper régulièrement les zones résidentielles pour faire pression sur les civils, occasionnant de très nombreuses victimes. Durant la journée, les observateurs de l’OSCE ont également enregistré le renforcement de tranchées sur les positions ukrainiennes au nord-ouest de Donetsk et la présence importante de troupes kiéviennes dans la région. En outre, au nord de Donetsk, il a été noté des mouvements de T-64 et de T-72. De tous les secteurs sensibles (Spartak, Peski…), la ligne Marinka – Krasnogorovka reste la plus intense question accrochages et tirs d’artillerie.

 

 

  

Sur l’extrême sud de la ligne de front, les combats à l’ouest immédiat de Shirokino se poursuivent eux aussi, à tel point que la petite agglomération côtière n’a presque plus un seul bâtiment intact. Pas moins de 12 habitations ont été détruites dans la zone de Sakhanka suite aux pilonnages d’artillerie des Ukrainiens.

 

C’est surtout à partir de positions près de Sopino et de Sartana que l’artillerie lourde ukrainienne appuie les tentatives d’incursion des groupes du « régiment » de néonazis « Azov », des mercenaires islamistes tchétchènes et des éléments de ce qui reste de « Donbass ». Le bilan définitif de l’attaque républicaine aux mortiers de 120 d’une position fortifiée d’« Azov » à quelques centaines de mètres à l’ouest de Shirokino le 21 juin se solde par 10 tués et une vingtaine de blessés du côté des paramilitaires néonazis.

 

Dans la matinée, ce même « régiment » reconnaissait d’autres pertes, sans doute des suites des accrochages de la nuit dernière : « Depuis hier soir la situation s’est aggravée considérablement sur Shirokino, reconnaît son service de presse. Les attaques qui ont commencé dans la soirée du 24 juin ont repris aujourd’hui après minuit. (…) à partir de 1 h jusqu’à 3 h, nos postes près de Shirokino ont été attaqués avec des armes légères et des mortiers de 120 mm. Nous avons des pertes. » L’unité néonazie accuse les forces républicaines de pilonner ses positions au moyen d’obusiers de 122, de 152 et de Grad-P.

 

Pour se protéger des tirs de contre-batterie des forces républicaines, les éléments d’« Azov » utilisent comme casernements des structures civiles, y compris des écoles. Ainsi l’école n° 61 à Mariupol est en ce moment occupée par une section de ces paramilitaires dont la tactique défensive consiste à se cacher derrière la population civile.

 

Le 31e convoi humanitaire affrété par la Fédération de Russie vient d’arriver dans le Donbass. Plus de 100 véhicules ont ainsi amené plus de 1.000 tonnes de nourriture et de médicaments, y compris de l’insuline et des désinfectants médicaux.

 

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info – le 25 juin 2015.

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Ukraine/Donbass : émeutes, chaos et rationnement de la nourriture à Kiev

Ukraine/Donbass : émeutes, chaos et rationnement de la nourriture à Kiev | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : les magasins ukrainiens limitent désormais la vente de certaines catégories d’aliments (sucre, huile, farine, sarrasin…) : le rêve « proeuropéen » au quotidien

 

 

 Ukraine/Donbass : émeutes, chaos

et rationnement de la nourriture à Kiev

 

Un an après le coup d’État, l’Ukraine est en morceaux, son économie est exsangue, les denrées sont désormais rationnées, son unité nationale n’est plus qu’une vue de l’esprit, les libertés y sont quotidiennement bafouées, voire inexistantes, et l’arbitraire est devenu une forme de gouvernance occidentalisée. La guerre fait rage dans le Donbass et la débâcle de Debaltsevo, où encore quelque 1.500 soldats et paramilitaires ukrainiens sont portés disparus, est un avant-goût de ce que sera l’Ukraine demain. Les stratèges états-uniens veulent faire de ce pays un champ de bataille contre la puissance russe. Pour l’instant, ils s’y sont cassé les dents, mais ils entendent bien utiliser les extrémistes pour parvenir à leurs fins. Pour l’heure, les nostalgiques de la collaboration avec l’Allemagne hitlérienne occupent la rue et menacent.

 

 

 

 

Une manifestation antigouvernementale dans le centre de Kiev a dégénéré en émeute, ce mercredi après-midi. Environ un millier de nervis d’extrême droite, se réclamant majoritairement de Praviy Sektor, ont affronté des éléments de la garde nationale déployés au centre-ville, à coup de cocktails Molotov. Plusieurs bâtiments ont été attaqués dont celui du bureau du Procureur général de l’Ukraine.


Le désordre a atteint aussi l’aéroport de Borispol, où un groupe de paramilitaires ukrainiens, se faisant appeler « Bataillon de la fraternité », a menacé de suspendre les liaisons aériennes avec les pays de l’Union européenne. Cette contestation intervient dans le contexte de la commémoration du putsch pro-occidental de l’année dernière qui a amené au pouvoir un régime antidémocratique et totalitaire porté à bouts de bras par les États-Unis et leurs alliés occidentaux. Elle intervient aussi après la débâcle militaire de Debaltsevo et alors que le pouvoir d’achat des Ukrainiens s’écroule et que la contestation gronde de toutes parts.

 

La brusque chute de la hryvnia s’est répercutée sur le niveau de salaire des Ukrainiens de sorte que leur salaire minimum n’atteint même pas les 43 dollars… Certains Ukrainiens touchent à présent moins que les habitants du Bangladesh, du Ghana, de la Zambie, de la Gambie ou du Tchad où le salaire minimum se monte à 51 dollars. Le gouvernement ukrainien ne promet pas d’élever le salaire avant décembre 2015 (source).

 

Les commerces se sont vus imposer un rationnement des produits de base après la chute de la hryvnia, ce qui a créé un vent de panique et amené les gens à stocker de la nourriture. Il est bien plus facile de faire la guerre que de tenter de remettre de l’ordre dans l’économie du pays et de répondre aux aspirations du peuple. Voilà où a mené la « révolution » du Maïdan !

 


Guerre américaine en Ukraine

 

Il semblerait que les USA aient lancé un programme de soutien militaire direct au régime de Kiev. C’est ce que craint Aleksandr Zakharchenko, le président de la République populaire de Donetsk, et c’est ce qu’il semblerait au regard des manœuvres de l’OTAN dans les pays baltes, de l’annonce de l’arrivée d’« instructeurs » américains, britanniques et aussi canadiens sur le sol ukrainien et des mouvements inquiétants d’avions gros porteurs américains sur les aéroports de Kiev, de Kharkov et de Dniepropetrovsk ces derniers jours. Et c’est le néonazi notoire Andriy Paruby, Premier vice-président de la Verkhovna Rada, qui a été chargé d’aller quémander encore plus d’armes à Washington, considérant que l’aide des États-Unis « est cruciale ».

 

Comme elles manquent sérieusement de volontaires et que les mobilisations forcées ne donnent pas les résultats escomptés, les autorités ukrainiennes envisagent la possibilité de recruter parmi les prisonniers incarcérés pour remplir les rangs de leurs « bataillons » répressifs. Une information donnée aux médias kiéviens par le président du Service pénitentiaire de l’État ukrainien, Volodymyr Palagnyuk. Au printemps dernier, déjà, une grande partie des repris de justice avaient été libérés pour être incorporés dans des unités répressives comme les « bataillons » « Donbass », Dnepr-1 » , « Shakhtarsk » ou encore « Azov ».

 

Des violeurs, des assassins, des crapules des bas fonds de la Galicie, des psychopathes en tous genres deviendront bientôt des frères d’armes d’autres crapules, violeurs, psychopathes et assassins d’unités aussi glorieuses qu’« Azov » ou Dnepr-1″. Et ce ne sont pas les femmes abusées sexuellement par les soudards de l’unité à la rune du loup (« Azov ») dans le village occupé de Rozonovka qui témoigneront du contraire…

Cette méthode qui consiste à employer la lie de la société pour des missions exclusivement répressives contre des populations civiles rappelle étrangement le recrutement d’une partie des unités dites « de police » ou dépendantes des Hohöre-SS und Polizeiführer chargés de la « sécurité » sur les arrières du front de l’Est de 1941 à 1944 comme le SS-Sonderbataillon « Dirlewanger » et le Bataillon 500 de sinistre mémoire.

 

 

 

 

 

Sous les tirs de la trêve

 

Vladimir Kononov, le ministre de la Défense de la République populaire de Donetsk a été la cible de tirs d’un ZU-23/2 ukrainien sur la zone aéroportuaire de Donetsk, alors qu’il menait une inspection liée au respect du cessez-le-feu. Il n’a pas été blessé et a pu s’éloigner du site à bord d’un blindé.

 

Alors que les tirs d’artillerie continuent contre les grandes agglomérations du Donbass de la part des forces ukrainiennes qui refusent d’appliquer les accords de Minsk, les petites unités de saboteurs kiéviens sont devenues une menace quotidienne pour les forces républicaines, surtout sur le secteur de Donetsk. Dernièrement, un nouveau groupe subversif de trois individus a été neutralisé : des résidents locaux qui œuvraient « pour l’argent ».

 

Plusieurs groupes subversifs mobiles agissent autour de la ville de Donetsk, dans des véhicules banalisés, des camions, des fourgonnettes et même dans les ambulances. Disposant d’explosifs, de mortiers de 82, de lance-roquettes antichars, ils s’en prennent le plus souvent à des cibles civiles, parfois militaires. Aujourd’hui, une explosion a eu lieu dans un commerce du centre-ville de Donetsk ? Il pourrait s’agir de l’action d’un de ces petits commandos.

 

Gros point chaud de ces dernières 96 heures : l’est de Mariupol, avec les villages de Shirokino et de Sahankha. Hier, deux miliciens ont été blessés et trois se sont retrouvés en état de choc. Ce matin, d’autres ont été admis à l’hôpital de Novoazovsk pour des blessures mineures, des suites des affrontements d’hier.

 

Si l’on en croit les comptes-rendus alarmistes, des observateurs kiéviens (qui voient une nouvelle invasion russe chaque jour), les forces républicaines qui avaient été déployées du secteur est de Mariupol sur le chaudron, semblent être retournées à leurs bases de départ. À l’est de Shirokino, les FAN disposent désormais d’un groupement tactique équivalent à un bataillon mécanisé, renforcé d’une compagnie de chars lourds, d’une batterie de BM-21 Grad et d’au moins deux batteries d’obusiers. Ce groupement, vers Novoazovsk, est suffisamment loin de la ligne de contact pour respecter les accords signés à Minsk.

 

En milieu de matinée, on signalait un accrochage sur Sahankha, impliquant des chars républicains de type T-72 et au moins une batterie d’artillerie mécanisée. Et vers 17 h (heure locale), des tirs de mortiers ont été signalés sur Shirokino, en plus d’un accrochage près de la localité. Et en début de soirée, sur Shirokino une section de chars des forces républicaines a affronté une autre section de chars ukrainienne accompagnée d’éléments d’« Azov ». Dans la journée, un camion-citerne des FAN aurait été détruit, de même qu’un ZU-23/2.


Au nord de ce secteur du front sud, plusieurs groupes tactiques équivalents à une ou deux compagnies renforcées de blindés et d’une section de chars, ont été placés en alerte au cas où les forces de Kiev tenteraient un contournement par Pavlopol.

 

90 % des militaires ukrainiens, après le retour du Donbass, ont des symptômes de troubles mentaux, d’après une responsable des services psychologiques à Lviv, Oksana Nakonechna. Et d’ajouter que les combattants qui reviennent de la zone de guerre ne présentent pas immédiatement de stress post-traumatique, il peut y avoir un décalage d’un mois avant de diagnostiquer une pathologie. Les conséquences du coup d’État du Maïdan n’ont pas fini de marquer profondément et pour longtemps la société ukrainienne.

 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 25 février 2015

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Opération Jade Helm, contre le peuple américain ?

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Carte : cette carte montre le plan de l’armée au cours de l’exercice Jade Helm 15, qui commence en juillet. (Carte du Commandement des opérations spéciales de l’Armée des États-Unis) source : washingtonpost.com

 

 

Opération Jade Helm,

contre le peuple américain ?

 

Dès qu’un événement semble anormal, la théorie du complot nait, c’est le cas avec « l’opération Jade Helm » qui va avoir lieu aux États-Unis prochainement.


Mais ces théories et ces craintes sont-elles aussi insensées que cela ?


Car il se passe depuis longtemps déjà des événements très inquiétants sur le sol américain, des événements qui annoncent un futur peu rassurant, il suffit de regarder entre autres les camps FEMA, sortes de camps de concentration dont l’usage est pour l’instant officiellement inconnu, ceux-ci étant éparpillés sur l’ensemble du continent américain, sans parler des cercueils


Pas vraiment étonnant que des théories du complot naissent, les gens sont inquiets de ce qui peut leur être caché, inquiets de ne pas avoir d’explications sur ce qu’ils ne comprennent pas (ou redoutent).

 

Il y a un blog qui suit de près l’opération JH, c’est le blog Conscience du peuple qui relaie depuis quelque temps des informations un peu hors-normes, il y a de nombreux convois militaires qui ont été aperçus un peu de partout, mais pas que… :

 









 

 

Bien d’autres articles vont tous dans le même sens, avec à chaque fois des liens pour vérifier par soi-même, car on n’est jamais trop prudent face aux rumeurs et aux hoax. Et c’est là que l’inquiétude mène à la théorie du complot. Mais tout cela n’est-il pas justifié ?

 

Nous avons pu le voir au fil du temps, l’économie américaine est ravagée, zombifiée, proche de l’implosion et du krach à grande échelle, sans la planche à billets, les États-Unis n’auraient pu maintenir la mascarade aussi longtemps. Les seules armes restant aux USA pour tenir actuellement, les QE (planches à billets) à répétition et la menace des autres pays.


Sur le sol américain, les catastrophes se multiplient : catastrophe environnementale avec la disparition en masse des abeilles ou le gaz de schiste, catastrophe financière avec les nombreuses bulles et le dollar qui ne vaut pas plus que du papier-toilette, catastrophe sociale avec 93 millions de chômeurs, catastrophe géopolitique avec la perte de puissance de « l’empire » face aux BRICS, plus tout ce qui n’est pas dit…

 

Alors oui, l’inquiétude est justifiée, et l’avenir s’annonce plutôt sombre quoiqu’en disent certains médias et spécialistes qui ne sont plus payés depuis longtemps pour informer réellement…

 

L’opération fait actuellement les choux gras des sites complotistes ou des blogs survivalistes américains. Il s’agit de l’opération officielle Jade Helm prévue du 15 juillet 2015 au 15 septembre 2015 dans sept États américains. Il s’agit d’un énorme exercice, grandeur nature de sécurité intérieure comme les États-Unis aiment en produire souvent. Déjà les véhicules militaires du type Humvees ont été transportés par camion directement vers les États concernés et ils ont été entreposés dans des établissements Wal-Mart, ces établissements qui avaient officiellement fermé pour six mois en début d’année, licenciant du jour au lendemain tout son personnel pour des travaux de plomberie !

 

L’opération Jade Helm est énorme et travaille sur l’hypothèse de l’instauration en urgence de la loi martiale dans tous les États-Unis, suite à un effondrement sociétal du pays, une sécession ou une dislocation inter étatique.

 

Sans polémiquer sur l’exercice proprement dit, il semblerait donc que l’on n’écarte plus aux États-Unis ce genre d’hypothèses dans les hautes sphères de la sécurité intérieure. Elle fait bien partie aujourd’hui, comme on peut le voir très souvent dans les films hollywoodiens, des scénarios de politique-fiction plausibles.


Ainsi, depuis la semaine dernière ont commencé des mouvements militaires massifs sur les autoroutes américaines impliquant des transports de chars au Texas, des antennes satellitaires portatives au Nouveau-Mexique. Pour des observateurs attentifs, ce déploiement nous permet de corroborer les armes qui seraient susceptibles d’être utilisées en cas d’émeutes aux États-Unis. On pense à ces fameuses armes électromagnétiques non létales qui permettent de maîtriser les foules par ultra-sons. Elles ont effectivement bien été repérées en nombre dans le Nevada, État qui participe aussi à l’opération Jade Helm.

 

On peut s’interroger.

 

À quoi se préparent les États-Unis ? À des émeutes nationales qui inciteraient les gouvernements locaux à déclarer la loi martiale ? À une catastrophe climatique ? En fait, depuis quelques mois, y compris en Floride, les rangers américains ont effectué toute une série d’exercices où l’on a vu de faux émeutiers conduits enchaînés dans des camps martiaux, appelés les FEMA. Ces camps sont pour l’instant officiellement expérimentaux, mais paradoxalement, ils ont l’air d’être particulièrement opérationnels maintenant sur pratiquement tout le territoire américain. Les autorités officielles américaines nient bien sûr leur existence et contestent qu’il y ait eu ouverture de tels camps, mais tout semble maintenant attester de leur présence, en particulier par le témoignage de citoyens témoins voisins, mais aussi de rangers ou de vétérans.

 

On scénarise donc sur un effondrement économique total, une catastrophe « naturelle » d’ampleur gigantesque, la TGM (sigle désormais utilisé dans l’armée américaine pour désigner la « troisième guerre mondiale »), mais pour l’opération officielle, il s’agira tout simplement d’une sécession des États du Sud, d’émeutes urbaines qui dégénéreraient.

 

Dans l’anesthésie générale des masses, personne ne semble réellement s’offusquer de telles menaces. De quelle guerre s’agit-il vraiment ? D’une guerre internationale ou civile ? Et s’il s’agissait d’une guerre larvée, non dite ? Ces exercices sont-ils les préparatifs subtils de la guerre civile à venir qui ne serait ni une guerre de l’information, ni une guerre de la propagande, ni une guerre économique ou psychologique, mais une guerre pure et simple, une guérilla de francs-tireurs ? N’oublions pas que très souvent aux États-Unis, les exercices fédéraux de crise ont une tendance étrange à coïncider soudainement avec des événements historiques de crises très réelles.

 

À la lettre, l’opération Jade Helm est un acronyme pour « aide conjointe pour le déploiement et l’exécution ». Il s’agit d’un programme conçu pour créer des plans d’action et de déploiement par des modèles informatiques destinés à accélérer les temps de réaction pour les planificateurs militaires au cours d’un scénario de crise. Il est lié avec un autre programme appelé ACOA (Adaptive Course of Action). Les deux programmes sont des produits de l’Agence Darpa.

 

Contrairement à ce qui avait été dit au départ par le gouvernement américain, Jade Helm tourne bien autour de la crise intérieure, du gouvernement d’exception, d’une crise de grande ampleur qui affecterait le territoire américain dans sa totalité. Quant à la guerre qui serait alors menée, le déploiement de l’opération ne laisse plus aucun doute : il s’agit d’une guerre ultime, de la guerre ultime contre le peuple américain. On prévoit donc que lorsque les libertés constitutionnelles seraient abrogées de par les circonstances et l’état d’exception, il faudra répondre à l’insurrection des plus hardis, de ceux qui auraient échappé aux mailles du contrôle de l’opinion publique, d’Internet et de Big Brother.

 

Il importe pour nous Européens, de suivre, dans le détail, les mouvements des opérations de Jade Helm, car ils donnent le ton, mais surtout, expliquent le sens général des lois sécuritaires françaises qui viennent d’être votées. Ces lois sont censées nous protéger du terrorisme islamique, mais elles ciblent dans leur langage même les mouvements identitaires (ce qu’a d’ailleurs reconnu le ministre de l’Intérieur Cazeneuve à l’Assemblée nationale) et surtout, elles nous visent, elles visent la dissidence sur internet, réduite maintenant au vocable  « complotiste ». Le « complotiste » étant au virtuel l’équivalent du terroriste dans la rue.

 

 

 

Par lesmoutonsenrages.fr – le 19 mai 2015

Source : Metamag via Sott.net

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Exercices contre les émeutes

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Des marines américains et des gendarmes français organisent une formation de répression d’émeutes

 

Des cocktails Molotov explosent et des gaz lacrymogènes remplissent les rues tandis que les Marines américains du SPMAGTF-CR-AF(*) et des Gendarmes français du Groupement Blindé de Gendarmerie Mobile tentent de contrôler une foule d’émeutiers dans une rue de la ville.

 

Voici le scénario qui s’est joué lorsque les Marines et les gendarmes se sont entraînés ensemble sur des techniques antiémeutes de répression de foule au Centre National d’Entraînement des Forces de Gendarmerie à Saint-Astier, en France, du 1er au 5 décembre 2014.

 

La Gendarmerie comme les Marines du SPMAGTF-CR-AF sont appelés sur des zones d’instabilité pour rétablir la paix et protéger les intérêts nationaux à l’étranger. L’idée de voir les Marines et les Gendarmes s’entraîner ensemble est née il y a environ 10-12 ans. L’un comme l’autre étant appelés par leurs nations à renforcer les ambassades face à une menace ou une situation de crise.

 

Au cours de l’événement organisé sur plusieurs jours, les Marines et les Gendarmes ont échangé sur leurs expériences sur le terrain, ont été formés aux procédures d’escorte de convoi et de répression antiémeutes, ont organisé un exercice de tir réel, et ont construit un esprit de corps à travers des parcours d’obstacles combinés. Le point d’orgue de cette formation a été un scénario de simulation au cours duquel les Marines et les Gendarmes ont mené ensemble une mission : réagir à une crise dans un pays étranger, protéger les ambassades américaine et française, et contrôler une foule d’émeutiers.

 

« Les installations et la formation à Saint-Astier nous ont offert une expérience unique que nous sommes incapables de reproduire sur la base aérienne de Morón », a déclaré le Capitaine Brian Green, l’officier du SPMAGTF-CR-AF en charge de l’exercice.

 

« La possibilité d’utiliser des projectiles en caoutchouc, des cocktails Molotov et du gaz CS lors d’une simulation d’émeute offre plus de réalisme à la formation. Les Gendarmes français et les Marines américains ont incontestablement construit une relation durable qui continuera de croître dans le futur grâce à une formation continue et sauront démontrer leur force s’ils sont appelés à travailler ensemble en Afrique ».

 

Outre l’interopérabilité acquise, l’évolution de la formation a été d’une valeur inestimable afin que les deux unités puissent travailler ensemble à l’avenir. L’exercice a permis aux Marines d’acquérir de meilleures connaissances en tactique non létale, en techniques et procédures, tout en optimisant l’interopérabilité avec la Gendarmerie française et en renforçant le partenariat américain avec la France.

 

« Nos deux nations ont été alliées pendant une longue période, nous nous considérons même comme les plus anciens alliés », a déclaré le Commandant français André Rakoto, officier au Commandement Général de la Gendarmerie de Paris. « Il est logique que nous souhaitions combiner nos forces pour mener des opérations conjointes en Afrique. En temps de crise, les Français peuvent avoir à aider les ressortissants américains et les Marines peuvent avoir à aider les ressortissants français, ce qui rend cette formation très bonne pour notre avenir ».

 

Le SPMAGTF-CR-AF est conçu pour répondre à un large éventail d’opérations militaires dans la zone Afrique sous responsabilité US, y compris le renforcement d’ambassades américaines, les opérations d’assistance et de secours en cas de catastrophe humanitaire, les Tactiques de Récupération d’Aéronef et du Personnel (TRAP), l’entraînement avec des pays partenaires et autres missions indiquées.

 

 

(*) SPMAGTF-CR-AF = Special Purpose Marines Air-Ground Task Force – Crisis Response – AFrica




Par l’agenceinfolibre.fr — traduction : Rochelle Cohen – le 12 décembre 2014

 Source : dvidshub.net

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