Ni pesticides, ni frelons asiatiques : les abeilles sont en pleine forme à Montpellier. Où cinq ruchers sont entretenus en pleine ville.
L’abeille est une citadine : en ville, les ruchers ont une production de 20 % supérieure à ceux des campagnes. La mortalité des abeilles ne dépasse pas 5 % à Montpellier, tandis qu’elle atteint 30 % en moyenne nationale. Mais pourquoi les ruchers des villes sont-ils plus sains que ceux de la campagne ? Parce que, depuis soixante ans, l’évolution des terres agricoles, dans lesquelles les abeilles butinent, entraîne des sur- mortalités liées aux pesticides, à la diminution de nourriture, aux mala- dies ou au frelon asiatique. Rien de tout cela en ville. "Et les abeilles ne sont pas sensibles comme l’homme aux hydrocarbures", ajoute Nathalie Pouilly, ingénieur agronome travaillant à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal).
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Pescalune,
Bernadette Cassel,
Hubert MESSMER ,
Aurélien BADET
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