Immobilier : la valeur d’un bien est aussi fonction de son état énergétique | Immobilier | Scoop.it

On l’appelle aussi valeur verte d’un bien immobilier, on pourrait aussi parler de valeur additionnelle liée à l’état de performance énergétique et environnementale du bien. Illustrations en habitat individuel, copropriétés et tertiaire.

 

Pour le résidentiel individuel et les copropriétés : une étude réalisée par l’association DINAMIC, qui émane du Conseil supérieur du notariat et de la chambre des notaires de Paris, a été présentée lors du dernier débat organisée par l’ANIL intitulé: “les travaux de rénovation énergétique dans les copropriétés : le passage à l’acte“.

 

Le résultat est sans appel (analyse sur les transactions de vente 2010-2011) : le prix de vente constaté d’une maison ou d’un bien avec une étiquette énergie A ou B est en moyenne supérieure de 20% (de 14 à 27% suivant les régions) au prix de vente d’une maison équivalente comportant l’étiquette énergie D.

 

Ou encore : un gain d’une classe, de D à C par exemple, peut permettre une valeur de vente entre 5 à 10% !! supérieur du fait de ce meilleur classement énergétique.

 

De cette étude, il faut aussi noter que 70% des étiquettes énergie des biens vendus sont sur les niveaux énergétiques D et E. Le passage à l’acte évoqué lors du congrès est donc bien … une urgence.

 

Un argument de plus en tout cas pour les copropriétaires ou propriétaire, car la rénovation énergétique est à la fois une économie sur la facture énergétique mais aussi un maintien ou une revalorisation de son bien.

En Europe, la valeur verte est aussi établie : L’analyse de différentes études nationales et internationales, ainsi que récemment de la Commission Européenne (avril 2013) sur l’impact des Diagnostics de Performance sur les prix de vente et de location des bâtiments résidentiels dans différents pays européens prouvent que la performance énergétique et environnementale des biens immobiliers est intégrée par le marché et d’une façon de plus en plus marquée.

 

Par exemple, une étude aux Pays-Bas indique que le niveau de loyer des immeubles ayant un DPE noté de D à G est en moyenne inférieur de 6,5 % aux immeubles notés de A à C de caractéristiques comparables (localisation, taille, âge). Une donnée intéressant aussi l’immobilier durable : le loyer diminue de 13 % par kilomètre d’éloignement d’une gare de transport en commun.

 

Pour le secteur tertiaire : la valeur ajoutée des bâtiments HQE à forte performance environnementale est aussi démontrée: les indicateurs IPD de l’immobilier vert, publiés en 2012, témoignent, par exemple, de la valeur ajoutée des bâtim............

 

 


Via Julien Arthapignet (AdN Family)