Le Shazaam de la photo appliqué à l'immobilier (INTERVIEW) | Immobilier | Scoop.it

Le visuel était le mot d’ordre du Real Estate Connect de New York de cette année, dont vous pouvez retrouver tous les articles ici. Lors des conférences, nous avons vu plusieurs applications permettant de lier le web au print et vice-cersa, dont notamment l’application de Layar. Cette dernière a bien plu à l’audience. Dans la même veine, et surement mieux puisqu’il n’y a rien a configuré et que ce sont vos photos qui sont directement les supports virtuo-réels, j’ai décidé d’interviewer Julian Rodriguez qui nous présente l’application mobile Surface Privé.


Vincent Lecamus : Bonjour Julian. On s’était vu dans un café à Paris la dernière fois, tu m’avais parlé d’une super application mobile pour l’immobilier. Je sais que ca fait plusieurs années que tu travailles dans le bon sens pour innover dans l’immobilier. Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, peux-tu présenter ton parcours et ton activité en quelques lignes ?


Julian Rodriguez : Bonjour Vincent. J’ai appris l’immobilier dans un réseau d’agence immobilière privé parisien pendant de nombreuses années, ensuite j’ai travaillé pour le groupe SPIR sur des supports thématiques immobiliers. Il y a 3 ans, quelques agences parisiennes m’ont demandé d’être leur responsable de communication, au lieu de dire oui à l’une j’ai dis oui à toutes et j’ai créé votrehabitat.fr. votrehabitat.fr est une agence de publicité exclusivement dédiée aux professionnels de l’immobilier. Nous accompagnons l’ensemble des professionnels de l’immobilier dans leurs actions de marketing immobilier, depuis le conseil et la stratégie jusqu’à la production et l’execution de l’ensemble des actions de communication. Enfin, nous investissons entre 15 et 20% de notre chiffre d’affaire dans un bureau d’études qui traite chez nous le développement de nouveaux produits et d’innovation technologiques. C’est ce bureau d’étude associé à SEMENTIA qui a créé la technologie mobile de reconnaissance faciale de photos pour Surface Privée.

 


VL : Et donc cet accompagnement t’as amené à te rendre compte de plusieurs choses dans le secteur de l’immobilier, pour alimenter ton bureau d’études d’idées. Quels sont les axes d’amélioration sur lesquels tu as le plus travaillé avec les agences ces dernières années ?


JR : On a vécu ces dernières années un changement de géométrie du marché, il a fallut réorienter les stratégies vers la conquête d’acquereurs sans pour autant délaisser les propriétaires. On a donc énormement travaillé sur les actions de relation client (CRM et farming) et la visibilité de l’agence en local pour créer toujours plus de trafic en agence. Le SEO a pris beaucoup d’envergure dans les actions de webmarketing accompagné forcement par des refontes de sites internet devenus obsolètes. Enfin et contrairement à toutes nos projections, 2013 aura été l’année du PRINT, avec un retour massif des mailing sur le terrain, des books mettant en avant les performances des agences, des équipes. 2013 aura été une année bien moins percutante sur les réseaux sociaux, facebook monétisant très fortement l’acquisition d’audience et les agences refusant d’acheter ce trafic privilégiant des campagnes adwords.

 


VL : On reste donc sur les basiques avec la conservation du PRINT et l’acquisition de trafic, qu’elle soit payante et gratuite. Tu as du donc travailler sur le fait de lier ses deux méthodes d’acquisition de trafic. C’est d’ailleurs pour cela que tu lances cette nouvelle application. Peux tu nous la présenter ? Comment s’appelle-t-elle ? Que fait-elle ?


JR Surface Privée est un nouveau media immobilier lancé par Jean Christophe Serfati (ndlr : fondateur de logic-immo) composé d’un magazine, d’un site internet construit sur un modèle à la performance, et enfin une appli mobile qui digitalise le magazine en fournissant du contenu enrichi.


Le constat de base est assez simple : Le support de prédilection des français pour la consultation d’annonces est encore en France le PRINT, journaux d’annonces, vitrines, devant le web. (cf ipsos 04/13) Notre objectif était de créer une technologie pour digitaliser l’ensemble des supports de communication print utilisés. Et la tout le monde pense au flashcode…


Sauf que le flashcode aujourd’hui a plusieurs inconvéniants. Tout d’abord les landing pages des flashcodes ne sont pas souvent qualitative, c’est de mieux en mieux avec le responsive design, mais encore faut il qu’il y ait derriere un call to action pour transformer le flashcodeur en prospect… ce n’est pas souvent le cas. Enfin, lorsqu’on monte des maquettes print, le flashcode est un genre de véru qui vient casser les jolies photos.


La technologie permet une reconnaissance faciale de l’ensemble des photos ou visuels utilisés dans les supports print pour fournir du contenu enrichi au lecteur mobinaute. Tout ça sans signe distinctif, sans trademark ou gomette comme vous pouvez le voir dans les applications type 20 minutes ou encore Louis Vuitton Pass.

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Via Julien Arthapignet (AdN Family)