Les pots-de-vins sont un phénomène qui existe et il est inutile de nier leur existence nécessaire dans des négociations avec des pays et des régimes du tiers monde... L'ex-Premier ministre italien Silvio Berlusconi s'est ainsi exprimé hier devant un journaliste du 'Financial Times', qui suivait sa campagne pour les élections du 24 et 25 février, dans la ville d'Avellino, près de Naples. Selon le quotidien financier britannique, le leader controversé de la coalition de centre-droit pour les prochaines législatives a pris la défense de Giuseppe Orsi, le PDG de Finmeccanica, arrêté cette semaine dans le cadre d'une affaire de corruption à l'occasion de la signature d'un contrat d'hélicoptères en Inde. Ce ne sont pas des crimes a-t-il affirmé, en estimant nécessaire que des commissions soient versées pour obtenir certains contrats à l'export. Il a aussi soutenu Paolo Scaroni, le patron d'Eni, le groupe pétrolier public italien, lui aussi sous le coup d'une enquête pour corruption. La justice soupçonne Saipem, la filiale parapétrolière d'Eni, d'avoir versé des commissions illégales pour décrocher des contrats en Algérie.
Via Alcofribas