Le guide anti verdiment.
Scooped by Jacques Le Bris |
D’un coup d’œil, voici les mauvaises habitudes les plus courantes qui transforment l’usage de l’argument écologique et de l’argument « DD » en abus.
1. un vrai mensonge.
• Il n’y a rien d’écologique dans le produit ou le service vanté comme tel.
• La démarche de développement durable vantée n’existe pas. C’est rare, heureusement.
2. une promesse disproportionnée.
• Le produit ou service a un intérêt écologique, mais cela ne le rend pas pour autant inoffensif ni bénéfique pour l’environnement. Or, le message omet cette précision et laisse croire à un intérêt écologique supérieur à la réalité, voire à l’absence totale d’impact du produit ou service sur l’environnement.
• La démarche existe, mais n’est pas aussi développée que le message le prétend ou le laisse croire.
3. des mots vagues.
Le vocabulaire utilisé est imprécis, trop général... et n’est pas défini dans le message.
4. des informations insuffisantes.
Le produit ou la démarche DD a vraisemblablement un intérêt pour l’environnement, mais on comprend mal pourquoi, comment, et où s’informer davantage.
5. une image trop suggestive.
Le visuel utilisé suggère que :
• le produit ou service possède des vertus écologiques qu’il n’a pas ou peu.
• la démarche a une envergure, un intérêt qu’elle n’a pas ou peu.
6. un faux label.
Un « label écologique » ou de « développement durable » fait croire à un véritable label, alors qu’il s’agit d’un label « maison » conçu pour l’occasion sans méthode d’attribution ni contrôle d’un organisme compétent et indépendant.
7. une mise en avant hors sujet.
• L’écologie est évoquée, par exemple à travers une action que l’entreprise a menée par ailleurs, mais cela n’a aucun lien avec le produit ou service vanté dans la campagne.
• Le développement durable est évoqué, par exemple à travers une action que l’entreprise a menée dans le cadre de cette démarche, mais cela n’a aucun lien avec le produit ou service vanté dans la campagne.
8. des preuves inexistantes.
Mais où sont les preuves ? Il est impossible de les obtenir auprès de l’entreprise ou sur son site internet. Ou alors elles ne sont pas crédibles.
9. une fausse exclusivité.
• L’intérêt écologique est vanté comme exclusif, alors que la loi oblige tous les produits ou services similaires à l’adopter, ou alors que tous les concurrents le font déjà.
• Les actions menées par l’entreprise dans le cadre de sa démarche sont vantées comme exclusives et innovantes, alors que la loi oblige toutes les entreprises à mener de telles actions
D’un coup d’œil, voici les mauvaises habitudes les plus courantes qui transforment l’usage de l’argument écologique et de l’argument « DD » en abus.
1. un vrai mensonge.
• Il n’y a rien d’écologique dans le produit ou le service vanté comme tel.
• La démarche de développement durable vantée n’existe pas. C’est rare, heureusement.
2. une promesse disproportionnée
• Le produit ou service a un intérêt écologique, mais cela ne le rend pas pour autant inoffensif ni bénéfique pour l’environnement. Or, le message omet cette précision et laisse croire à un intérêt écologique supérieur à la réalité, voire à l’absence totale d’impact du produit ou service sur l’environnement.
• La démarche existe, mais n’est pas aussi développée que le message le prétend ou le laisse croire.
3. des mots vagues.
Le vocabulaire utilisé est imprécis, trop général... et n’est pas défini dans le message.
4. des informations insuffisantes.
Le produit ou la démarche DD a vraisemblablement un intérêt pour l’environnement, mais on comprend mal pourquoi, comment, et où s’informer davantage.
5. une image trop suggestive.
Le visuel utilisé suggère que :
• le produit ou service possède des vertus écologiques qu’il n’a pas ou peu.
• la démarche a une envergure, un intérêt qu’elle n’a pas ou peu.
6. un faux label.
Un « label écologique » ou de « développement durable » fait croire à un véritable label, alors qu’il s’agit d’un label « maison » conçu pour l’occasion sans méthode d’attribution ni contrôle d’un organisme compétent et indépendant.
7. une mise en avant hors sujet.
• L’écologie est évoquée, par exemple à travers une action que l’entreprise a menée par ailleurs, mais cela n’a aucun lien avec le produit ou service vanté dans la campagne.
• Le développement durable est évoqué, par exemple à travers une action que l’entreprise a menée dans le cadre de cette démarche, mais cela n’a aucun lien avec le produit ou service vanté dans la campagne.
8. des preuves inexistantes.
Mais où sont les preuves ? Il est impossible de les obtenir auprès de l’entreprise ou sur son site internet. Ou alors elles ne sont pas crédibles.
9. une fausse exclusivité.
• L’intérêt écologique est vanté comme exclusif, alors que la loi oblige tous les produits ou services similaires à l’adopter, ou alors que tous les concurrents le font déjà.
• Les actions menées par l’entreprise dans le cadre de sa démarche sont vantées comme exclusives et innovantes, alors que la loi oblige toutes les entreprises à mener de telles actions