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La France creuse sa dette écologique

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Dans un rapport publié vendredi 4 mai, le Fonds mondial pour la nature (WWF) estime que la France fait partie, cette année, des dix premiers pays à vivre à crédit sur le dos de la nature.

 

À partir de samedi 5 mai, la France aura atteint le jour de "son dépassement écologique", selon un rapport de l'ONG WWF France, en partenariat avec le Global Footprint Network, rendu public vendredi 4 mai. Concrètement cela veut dire que si le monde entier vivait comme les Français, à partir du 5 mai, la planète aurait déjà consommé l'ensemble des ressources naturelles qu'elle peut renouveler en un an.

 

L'un des plus gros "prédateurs" de la planète

Chaque année, WWF établit le jour du dépassement mondial autour du mois d'août, la date française arrive bien plus tôt et classe le pays comme un des plus gros "prédateurs" de la planète.

 

Positionnement du jour du dépassement de la France par rapport à d'autres pays. (WWWF)

 

Selon ce rapport, la France fait partie des 10 premiers pays à vivre à crédit cette année sur le dos de la nature, derrière le Qatar, les États-Unis ou la Russie, mais bien avant l'Espagne ou le Maroc par exemple. Si toute l'humanité consommait comme les Français, il faudrait près de trois planètes pour subvenir aux besoins, selon WWF. Un résultat bien au-dessus de la moyenne mondiale qui se situe autour de 1,7 Terre.

C'est la première fois que WWF France choisit de mettre l’accent sur le jour du dépassement français. L'objectif est d'"envoyer un signal fort à un moment politique clef où plusieurs lois et décisions sont attendues dans les domaines de l’alimentation, des mobilités, de l’énergie, de la biodiversité ou encore de la lutte contre la déforestation importée", indique l'ONG.

"Inacceptable"

"C'est en fait un travail de calcul qui est effectué sur la base de surfaces. À la fois les surfaces en océans qui nous sont indispensables pour pêcher, les surfaces en cultures et des surfaces notamment en forêt qu'il nous faut pour absorber les émissions de gaz à effet de serre", a expliqué Pierre Cannet du WWF à franceinfo.

Depuis 2015, année de la COP 21, le jour du dépassement [de la France] se dégrade. WWFPierre Cannet, WWF France à franceinfo

Pour WWF, c'est donc le signe "qu'il est urgent de mettre en place une stratégie de désendettement écologique" et de "revoir nos modes de production et consommation". 

 

 

Aujourd’hui, la composante carbone liée à la combustion d’énergies fossiles représente plus de la moitié de l’empreinte de la France (56%). Elle est suivie des composantes cultures (20%) et produits forestiers (11%). (WWF)

 

Dans son rapport, le WWF juge "inacceptable de continuer à ignorer les limites de la planète en opposant le développement économique à la protection de l'environnement" car "l'épuisement des ressources naturelles menace notre stabilité économique et la survie de l'humanité elle-même".

 

La France creuse sa dette écologique - reportage Anne-Laure Barral
 
 
 
Jacques Le Bris's insight:

Le rapport WWF du 4 mai 2018 :

 

https://www.wwf.fr/sites/default/files/doc-2018-05/180504_rapport_jour_du_depassement_france.pdf

 

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2014, année la plus chaude en France et en Europe depuis 1900

2014, année la plus chaude en France et en Europe depuis 1900 | Home | Scoop.it
Annoncée mois après mois, l'information a été définitivement confirmée, du moins pour la France, ainsi que pour la Grande-Bretagne, la Belgique, l'Espagne et l'Allemagne : 2014 a été l'année la plus chaude depuis le début des relevés, en 1990, conclut Météo France dans son « Bilan climatique définitif 2014 », publié lundi 5 janvier.

La température moyenne annuelle dans l'Hexagone (13,8 °C) a dépassé de 1,2 °C la normale (mesurée sur la période 1981-2010), observe l'organisme national. L'année 2014 se positionne ainsi devant 2011 (+ 1,1 °C) et 2003 (+ 1,0 °C). Ce record s'inscrit dans une tendance au réchauffement très nette, les 15 années les plus chaudes observées en France depuis le début du XXe siècle font toutes partie des 25 dernières années.

 

UN NOMBRE DE JOURS DE GEL TRÈS FAIBLE

Dans le détail, la quasi-totalité des mois ont présenté des températures nettement supérieures aux normales, à l'exception toutefois de mai, juillet et août, particulièrement frais. Météo France note ainsi que certaines villes n'avaient jamais connu aussi peu de gels depuis le début des relevés. Le thermomètre n'est ainsi descendu en dessous de 0 °C que 2 jours à Paris (normale : 25 jours de gel par an), 3 jours à Brest (normale : 16 jours), 5 jours à Marignane (normale : 25 jours), 12 jours à Lyon (normale : 50 j) et 29 jours à Strasbourg (normale : 66 jours).

Ces fortes chaleurs ont entraîné une sécheresse record dans le nord-est de l'Hexagone, particulièrement en Alsace et en Lorraine, entre avril et juin.


 

TEMPÊTES ET INONDATIONS À RÉPÉTITION

Parallèlement à ces épisodes de chaleur, la France a connu des épisodes pluvieux intenses, et surtout des tempêtes et inondations à répétition. Les précipitations ont été excédentaires de 10 % à l'échelle du territoire, et de plus de 20 % en Bretagne, dans le Poitou, dans l'ouest des Pyrénées ainsi que dans le quart sud-est. La pluviométrie annuelle a souvent atteint une fois et demie la normale de l'Hérault à l'Ardèche et des Bouches-du-Rhône aux Alpes-Maritimes.


 

Ulla, Petra, Qumeira, Ruth : le début de l'année 2014 a été marqué par un défilé de tempêtes et de perturbations venues de l'Atlantique, conséquence d'un anticyclone des Açores renforcé et d'une dépression d'Islande plus creuse que la normale. Cet épisode, historique de part sa cadence, a eu de fortes répercussions sur la façade atlantique : d'une part la côte a globalement reculé de plus de 10 mètres — jusqu'à 40 mètres par endroits — et les plages se sont affaissées, s'érodant de 2 à 4 mètres ; d'autre part, l’été suivant, les vagues n’ont pas rapporté de sable comme à l’ordinaire, mettant à mal la capacité des écosystèmes à affronter de prochaines intempéries.

Lire : Les tempêtes ont fait reculer la côte aquitaine jusqu'à 40 mètres

Autre événement exceptionnel : onze épisodes de pluies particulièrement violents se sont abattus sur le sud-est du pays, dont dix se sont succédé de la mi-septembre à la fin de novembre. « Si ce type de situation n'est pas rare dans cette région en automne, la fréquence des épisodes méditerranéens observée cette année revêt un caractère remarquable. Le nombre de jours où les hauteurs de pluie ont dépassé 190 millimètres en vingt-quatre heures sur les régions méditerranéennes est le plus important depuis 1958 », précise Météo France.


A la fin de novembre, des précipitations diluviennes et une montée des cours d'eau ont tué quatre personnes dans le Var, et on a compté un mort et plus de 3 500 personnes évacuées dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales. Dans un entretien au Monde, Jean-Marie Carrière, directeur de la prévision à Météo France, estimait que la succession de seulement quatre épisodes cévenols — des pluies localisées et particulièrement violentes — en quelques semaines était en soi susceptible de ne se produire que tous les vingt ans. De là à pointer le changement climatique, il n'y a qu'un pas, que les scientifiques ne veulent pas franchir, faute de « preuves solides ».

Lire notre enquête : Anguilles sous roche

VERS UN RECORD MONDIAL ?

La France n'est pas la seule à connaître cette hausse du thermomètre. « L'année écoulée est également une année record chez nos voisins européens, comme la Grande-Bretagne, la Belgique, l'Espagne et l'Allemagne, où la température moyenne annuelle a dépassé la normale de 1,4 °C », précise Météo France dans son bilan.

Surtout, 2014 est très bien placée pour battre le record de l'année la plus chaude jamais enregistrée à l'échelle mondiale. Dans son rapport préliminaire publié le 3 décembre, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) estime en effet que l'année 2014 sera « l'une des plus chaudes, sinon la plus chaude », jamais enregistrées depuis le début des relevés météorologiques, en 1880, devant 2010, 2005 et 1998. Sur les dix premiers mois de l’année en cours, la température moyenne terrestre a atteint 14,57 °C, soit plus de 0,5 °C au-dessus de la moyenne 1961-1990. L'OMM devrait livrer son rapport final, et la fin du suspense, d'ici à la fin de janvier.

 



En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/01/05/2014-annee-la-plus-chaude-en-france-et-en-europe-depuis-1900_4549613_3244.html#BsRTWTTj7J0Bc1sH.99
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Palmarès inquiétant des villes les plus polluées de la « France toxique »

Palmarès inquiétant des villes les plus polluées de la « France toxique » | Home | Scoop.it

L'association Robins des bois publie une série de cartes recensant les pollutions dans l'hexagone et dont Le Parisien publie les principaux enseignements. Si les trois plus grandes villes du pays sont particulièrement concernées, aucune zone n'est vraiment épargnée.

36 cartes pour recenser les risques "près de chez vous". L'association Robin des bois publie ce mercredi un "Atlas de la France toxique" dont Le Parisienrévèle les grandes lignes ce mardi. Une base de données - dont la méthodologie n'est pas précisée pour l'heure - qui recèle des surprises et dresse un état des lieux assez alarmant.

 

> Lyon où le nombre de sites sensibles est le plus important

C'est à Lyon que le nombre de sites sensibles ou contaminés est le plus important selon le décompte de l'association. On en dénombre 68, dont trois sont classés Seveso, autrement dit présentant des risques d'accidents majeurs. La capitale des Gaules et de la pétrochimie, avec son laboratoire P4 Jean Mérieux qui étudie les virus mortels, surclasse Marseille, avec 50 sites pollués dont deux classés Seveso. Paris, n'héberge aucun site considéré comme dangereux, selon Robin des bois.

 

> L'air moins respirable à Marseille

La concentration de particules fines est en revanche la plus importante à Marseille (31,8 µg/m3), devant Lyon (29,5 µ/m3) et Paris (27 µ/m3), contrairement à ce qu'on pourrait croire. La cité phocéenne pâtit notamment des deux autoroutes qui desservent le centre-ville et de la présence de nombreux bateaux de croisière. D'autant que, comme le précise France 3, trois voitures sur quatre roulent au diesel à Marseille. Les trois principales villes de l'hexagone dépassent les recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé.

 

> Les déchets radioactifs de Paris

Les déchets radioactifs eux, sont plus présents à Paris, bien qu'aucune centrale nucléaire ne soit installée à proximité de la capitale. Ces déchets sont stockés dans 36 sites: hôpitaux, centres de recherches, ou industries... Lyon et Marseille comptent chacune 14 sites, précise l'"Atlas de la France toxique".

Comme le précise l'association dans Le Parisien, les villes ne sont pas les seuls lieux pollués de France. Sites industriels ou Seveso, amiante, pesticides, les pollutions sont multiples et réparties sur tout le territoire.

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