Grèce-Turquie et la première guerre mondiale- [Château des ducs de Bretagne] | Histoire 2 guerres | Scoop.it

En 1916, la Grèce rejoint la Triple Entente tandis que la Turquie se bat au sein de la Triple Alliance.

A l’issue de la Grande Guerre, la première fait partie des vainqueurs ; la seconde, des vaincus. Pour la Grèce, s’ouvre alors l’opportunité de s’étendre en Asie mineure et d’enfin accomplir la Grande Idée.

Mais la résistance ottomane s’organise sous l’égide du général Mustafa Kémal qui réclame la révision du traité de Sèvres. C’est le début d’une nouvelle guerre gréco-turque qui va durer jusqu’en 1922. Le 9 septembre 1922, les Grecs perdent la Ville de Smyrne. En l’espace de quelques semaines, près de 500.000 Grecs orthodoxes sont évacués vers la Grèce par bateaux.

La Grèce vaincue, un nouveau traité est signé à Lausanne le 24 juillet 1923. Les Grecs perdent alors les territoires annexés à l’issue de la première guerre mondiale. Ces bouleversements de frontière s’accompagnent d’échanges de populations entre la Grèce et la Turquie, basés sur des critères religieux, sous le contrôle d’une commission internationale.

1 300 000 Grecs orthodoxes doivent quitter l’Asie Mineure et 400 000 Musulmans traversent la mer Egée dans l’autre sens avec interdiction de retour.

Les familles grecques abandonnent tous leurs biens sauvant presqu’uniquement les icônes précieuses. Dans cet exode forcé, elles sont devenues un objet d’ancrage cultuel et culturel.

L’exposition présentée au musée d’histoire de Nantes, en partenariat avec le Musée Byzantin et Chrétien d’Athènes, est l’occasion de découvrir quelques-unes de ces pièces exceptionnelles. Pour plus de renseignement sur l’exposition, il vous suffit de cliquer ici : http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/icones