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Dans le cadre du Centenaire de l'arrivée des troupes américaines à Saint-Nazaire, Saint-Nazaire Tourisme Agglomération propose, en coproduction avec la Ville de Saint-Nazaire, une exposition photographique en plein air dans toute la ville. Elle est en place jusqu’au 1er octobre. Pour réaliser cette exposition, l’Ecomusée de Saint-Nazaire avait à sa disposition une source extraordinaire : son fonds photographique "Archives de guerre" qui comporte environ 1 300 photographies, essentiellement provenant des archives de guerre américaines. Un ensemble documentaire de premier ordre. Captant des moments aussi bien officiels que plus "détendus", les photos exposées documentent quasiment tous les aspects de la présence américaine à Saint-Nazaire : de l’arrivée des navires chargés de milliers de soldats à partir du 26 juin 1917 aux préparatifs du retour aux Etats-Unis en 1919 et l’embarquement des troupes, en passant par la construction des camps, les festivités auxquelles la population est parfois invitée, les rencontres entre Nazairiens et "Sammies"... Pour en savoir plus sur l'exposition, un clic : http://www.saint-nazaire-tourisme.com/content/expo-photos-little-america-saint-nazaire-1917-1919 Si vous êtes de passage à Nantes ou si vous résidez dans la région ne manquez pas de (re)découvrir les salles du Musée d'histoire de Nantes liées à la Première et à la Seconde Guerre Mondiale (dépliant consacré à cette thématique disponible gratuitement à l'accueil du Musée). Pour en savoir plus : http://www.chateaunantes.fr/fr/les-grandes-thematiques
Le projet "La classe, l’oeuvre !", expérimenté pour la quatrième fois cette année se déroule dans le cadre d’un partenariat entre le Ministère de l’éducation nationale et le Ministère de la Culture et de la Communication. Cette opération a pour objectif de valoriser l’éducation artistique et culturelle dans le cadre de la nuit européenne des musées. Dans ce contexte, le musée d’histoire de Nantes s’est rapproché de la réalisatrice et documentariste Chloé Glotin ("Portraits et paroles sauvés de l’oubli" en 2001, "Petites histoires normandes" en 2004, "Gros sur mon cœur" en 2011, "Loin des bombes" en 2014) afin de réaliser, avec des élèves du lycée Carcouet de Nantes un film collectif. Celui-ci a pour sujet le souvenir et le récit de ceux qui ont été témoins de l’arrestation et du départ de proches pour faits de résistance lors de la Seconde Guerre mondiale. En concertation avec les enseignants, il a été décidé de centrer le projet sur le thème des 50 Otages. D'une durée de 40 minutes, le film sera projeté au Musée d'histoire de Nantes-Château des ducs de Bretagne, le samedi 20 mai, à 20h00 et 21h30. Rendez-vous au bâtiment des expositions. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Il est également visible depuis le site internet du Musée d'histoire de Nantes : http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/ils-etaient-48
L’exposition « Aux origines du surréalisme. Cendres de nos rêves » présentée actuellement au Musée d’histoire de Nantes évoque les problèmes liés à la consommation d’alcool sur le front. Si celle-ci est indéniable, elle est aussi le fait des populations de l’Arrière. A ce titre, elle ne fait même que se développer : la consommation d’alcool était un problème avant 1914. Les archives municipales de Lyon ont réalisé un dossier sur ce sujet. Intitulé « L’alcool dans la première guerre mondiale », on peut notamment y lire « En 1905, le Docteur Legrain estime à 317 litre par habitant (enfants compris) et par an la consommation moyenne de vin de la banlieue parisienne. La montée de consommation des alcools forts, notamment de l’absinthe, est attestée durant les premières années du 20ème siècle (6 000 hl d’absinthe produits en 1875, 200 000 hl en 1906) ». Dans le blog du Comité de l’histoire de Clemenceau, « Nos ans criés », Jean Bourgeon relève deux articles relatifs au problème de la pratique de la consommation d’alcool par les élèves nantais. Pour les lire, il vous suffit de cliquer ici : http://www.nosanscries.fr/anneescruelles/lecole-contre-lalcoolisme/ Pour consulter le dossier réalisé par les Archives municipales de Lyon, c’est ici : http://www.archives-lyon.fr/archives/sections/fr/centenaire1gm/archives_racontent/alcool/
Jacques Vaché est mobilisé à la fin de 1914. Il est d'abord cantonné à Brest quelques mois avant d'être incorporé dans le 64e régiment d'infanterie et de rejoindre le front en juin 1915. Il est blessé aux mollets et à la cuisse le 25 septembre par l'explosion de grenades : on l'évacue dans un hôpital de Nevers, puis à Nantes à partir d'octobre. C'est là qu'il rencontre André Breton, qui y a été affecté comme infirmier militaire, mais aussi l'infirmière Jeanne Derrien à qui il envoie une correspondance importante après son retour au front en mai 1916. Dans la lettre datée du mardi 20 février 1917, on peut notamment lire : « (...) Le Règne de la BOUE est absolu, une sorte de mayonnaise tournée, très liquide et pas chaude, qui chante des bruits creux sous vous - Quelle horrible chose - !- ». La Bibliothèque municipale de Nantes, commissaire de l’exposition « Aux origines du surréalisme. Cendres de nos rêves » qui a lieu actuellement au Musée d'histoire de Nantes, conserve cette correspondance. Pour lire l’intégralité de la lettre, il vous suffit de cliquer sur ce lien (pages 50-54) : https://catalogue-bm.nantes.fr/in/faces/imageReader.xhtml?id=h::Nantes_13588&highlight=jacques%20vach%C3%A9 Pour découvrir la vie de Jacques Vaché et de ses amis du « groupe des Särs », de leur rencontre au lycée Clemenceau à la fin de la première guerre mondiale, il vous suffit de visiter l’exposition Plus de renseignements sur celle-ci : http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/expo-surrealisme-2017
L’année 2017 marque le centenaire du débarquement des soldats américains à Saint-Nazaire. Le 14 juin 1917, 200 000 soldats américains appareillaient de New York et mettaient le cap sur le Vieux Continent pour défendre la liberté aux côtés des Alliés. Dans ce cadre plusieurs rendez-vous sont programmés, à Nantes et à Saint-Nazaire. Outre la course « The Bridge » et les quatre grands rendez-vous qui y sont liés à Nantes, Brest, Saint-Nazaire et New-York, des institutions nantaises et nazairiennes s’associent pour commémorer l'amitié franco-américaine. « Le Grand Café », le centre d’art contemporain de Saint-Nazaire propose ainsi une saison américaine en s’associant avec l’Ecole d’arts pour produire un ensemble de conférences sur l’Histoire de l’Art américain. Pour plus de renseignement sur ces conférences, c’est ici : http://www.grandcafe-saintnazaire.fr/fr/actualites/52-une-saison-americaine.html A Saint-Nazaire, toujours, du 22 au 24 juin, aura lieu un colloque international sur ce thème. Sous-titré « Voila les Américains ! Les Etats-Unis en France et en Europe, 1917-1920 : circulations et diffusion des idées et des savoirs », il est organisé par le Centre de recherches en histoire internationale et atlantique et le Labex EHNE (Ecrire une histoire nouvelle de l’Europe). Pour en savoir plus, vous pouvez suivre ce lien : https://calenda.org/380663?file=1
A travers son site, le service Patrimoine des Pays de la Loire diffuse plusieurs témoignages recueillis dans le cadre de l'Inventaire du patrimoine culturel de la ligne Nantes-Châteaubriant. M. Douet, habitant d'Abbaretz explique pourquoi, en juin 1944, le train allemand de munitions ne s'est pas arrêté en gare d'Abbaretz, mais a poursuivi jusqu'à Issé et raconte aussi comment les enfants d'Abbaretz sont venus jeter du pain aux convois de prisonniers qui remontaient de Nantes jusqu'aux camps de Châteaubriant. M. et Mme Durand, habitants d'Issé, anciens agriculteurs, racontent les épisodes des bombardements pendant la guerre 1939-1945 et notamment celui du train de munitions en juin 1944. Pour les découvrir, il vous suffit de suivre ces liens : http://www.patrimoine.paysdelaloire.fr/multimedia/temoignages/ http://www.patrimoine.paysdelaloire.fr/multimedia/temoignages/ pageencours/28/
En 2014, la musicologue Michelle Bourhis publiait un ouvrage sur « La vie musicale à Nantes pendant la seconde guerre mondiale » (édition Musiques et Champ social, 2014). A cette occasion, on pouvait lire dans un entretien donné à Ouest-France que finalement, à sa grande stupéfaction, elle avait découvert : « (…) une pléthore de manifestations très variées : le théâtre lyrique, les concerts symphoniques, la musique de chambre, les récitals (…). Le public se rend en foule aux concerts. Cela dénote une telle soif d’oublier, de penser à autre chose. ». Le 19 juin 1940, Nantes est occupée par les Allemands. Malgré tout, la vie musicale de la ville continue. Quelle fut l'influence de l'Occupation sur la vie musicale nantaise pendant la Seconde Guerre mondiale ? Quelle attitude adopta la population vis-à-vis de la programmation proposée ? Le mercredi 25 mai, Michelle Bourhis présentera une conférence sur ce sujet à l’université permanente; une belle opportunité pour approfondir la lecture de son ouvrage ou découvrir le sujet ! Entrée libre et gratuite. Pour plus de renseignements, il vous suffit de cliquer sur ce lien : http://www.up.univ-nantes.fr/1440409608696/0/fiche___pagelibre/&RH=1200402701562
Les douilles d’obus transformées en vases pour y mettre des fleurs sont des exemples typiques d’artisanat dit « de tranchées ». Avec les bagues, les encriers, les coupe-papiers, ils étaient réalisés par les soldats en réserve, en repos ou durant leur convalescence. Ils étaient un moyen d’occuper leur esprit et de passer le temps ou même de gagner de l’argent. A l’arrière, les bagues et les vases dit « de Verdun » connaissent un succès considérable. De passe-temps pour tromper l’ennui sur le front, ils deviennent de véritables objets souvenir pour les amis et la famille des soldats partis sur le front. Le musée d’histoire de Nantes conserve plusieurs objets de ce type. En attendant la réouverture des salles consacrées aux deux guerres mondiales, « Histoire 2 guerres » vous invite à en découvrir quelques-uns, c’est ici : http://www.chateaunantes.fr/fr/se-souvenir http://www.chateaunantes.fr/fr/lartisanat-de-tranchees
En lien avec l’exposition virtuelle sur la Première Guerre mondiale, les Archives Historiques présente l'enquête diocésaine de 1916 sur les œuvres de guerre dans les paroisses. Dans un communiqué paru dans la Semaine religieuse le 11 mars 1916, l’autorité diocésaine lance une sorte d’enquête auprès des paroisses, afin de savoir ce qui se pratique concrètement en chacune d’elle, au titre de ce qu’il est convenu d’appeler les « œuvres de guerre ». La chose semble urgente, les paroisses sont priées d’adresser la réponse sous huit jours. La motivation reste vague, le communiqué indique seulement : « il est utile et même nécessaire d’avoir, dès maintenant, une vue d’ensemble sur les œuvres catholiques accomplies durant la guerre dans le diocèse. ». Les archives diocésaines de Nantes reviennent sur cette enquête. Pour lire l'article, il vous suffit de cliquer ici : http://minilien.fr/a0acdl
Avec La pub est déclarée, ouvrage paru en 2013, Didier Daeninckx explore la Grande Guerre sous un angle novateur : celui de la réclame. En campant le travail d’une jeune dactylo de l’agence Siècle Publicité, l’écrivain cible l’opportunisme de publicitaires prompts à « vendre la guerre » en flattant du patriotisme ambiant. À la croisée des chemins entre l’exposition Figures de Pub et le centenaire de la Première Guerre mondiale, Didier Daeninckx, auteur et scénariste engagé, attentif aux « remous » et aux zones troubles de l’histoire du XXe siècle, décrypte la Grande Guerre dans une démarche originale et richement illustrée. Rencontre le mardi 8 décembre à 18h aux Archives départementales (salle de conférences). Entrée libre dans la limite des places disponibles. Retrouvez l’agenda des conférences des Archives départementales : http://archives.loire-atlantique.fr/jcms/decouvrir/rendez-vous-aux-archives-fr-c_5140 En savoir plus sur l’exposition Figures de pub : http://archives.loire-atlantique.fr/jcms/decouvrir/expositions/exposition-en-cours/figures-de-pub-fr-p2_11244?portal=c_5110
Sans doute les causes de la « Grande Guerre », au-delà de l’attentat de Sarajevo, sont-elles multiples : crise du capitalisme, affrontements inter-impérialistes et coloniaux, déchaînement des nationalismes et logique des alliances politiques et militaires. Débat ce vendredi 13 novembre, au Lieu Unique de 18h00 à 20h00. Entrée libre. Pour en savoir plus : http://www.lelieuunique.com/site/2016/09/09/accueils/
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Dimanche 29 mai se terminera l'exposition "Aux origines du surréalisme", réalisée par le Musée d'histoire de Nantes-Château des ducs de Bretagne en partenariat avec la Bibliothèque municipale de Nantes, dans le cadre des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.
Pour plus de renseignements, c'est ici : http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/expo-surrealisme-2017
Le Comité de l'Histoire du lycée Clemenceau vous invite à découvrir l'entrée en guerre des Etats-Unis à travers ses chroniques. Deux jours après la demande au Congrès, par les Etats-Unis, de déclarer l'état de guerre avec l'Allemagne, un instituteur nantais commente cette décision, comme en témoigne un rapport de l'école nantaise de la rue du Moulin, aujourd'hui détruite. Pour le découvrir, il vous suffit de cliquer sur ce lien : http://www.nosanscries.fr/anneescruelles/les-etats-unis-a-lecole/ Les rapports des écoles publiques nantaises de filles et de garçons pour la période 1914-1918 sont conservés aux Archives municipales de Nantes. Pour justifier leur travail de l'année, les directeurs des écoles les ont illustré de dessins réalisés par leurs élèves. Parmi eux, on peut découvrir le dessin reproduit ci-dessus, exécuté par un élève de l'école du quai Hoche. Pour consulter ces rapports, un clic : http://urlz.fr/54uR
Les militaires à Nantes, c’est toute une histoire. A partir de la fin du 19e siècle, avec l’institution du service militaire obligatoire, la Ville construit des casernes pour loger les conscrits et aménage champs de manoeuvres et champs de tir pour entraîner la troupe. C’est cette histoire que retracent l’exposition présentée à la Maison du Projet, à Nantes, du mardi 22 au dimanche 26 mars ainsi que le circuit en bus, commenté par Xavier Trochu, programmé le samedi 25 mars. Visite en bus gratuite, sur inscription. Pour plus de renseignements, un lien : http://www.nantesrenaissance.fr/exposition-nantes-ville-a-soldats-champs-de-tir-et-champs-de-manoeuvres/
L’historien Jean Bourgeon, membre du Comité de l'histoire du Lycée Clemenceau, poursuit ses chroniques dans le blog « Nos ans criés ». Ce dépouillement très méticuleux de la presse nantaise et des carnets ou correspondances des anciens élèves du lycée durant l’année 1917, permet de la comparer à 2017. A propos des hivers 1917-2017, Jean Bourgeon vous invite à re-découvrir son blog en ces termes : « Depuis quelques jours le général hiver a déclaré la guerre à la France. Savez-vous qu'il avait déjà fait des siennes il y a cent ans, à la même époque, aggravant les difficultés de la vie quotidienne dans un pays plongé dans la guerre depuis bientôt 3 ans ? En 1917 les basses températures durèrent jusqu'en avril. Le beau temps et la chaleur revinrent en mai et juin. L'été fut assez maussade et, après l'embellie de septembre, l'automne fut froid et humide. » Vous pouvez retrouver ces chroniques de la Grande Guerre vue de Nantes en cliquant sur ce lien : http://www.nosanscries.fr/ Sur le front, le soldat nantais Maurice Digo témoigne de ce rude hiver dans son journal à travers des notes et des croquis (cf. ci-dessus). Pour retrouver son journal, aujourd'hui conservé aux Archives Municipales de Nantes, il vous suffit de cliquer ici : http://www.archives.nantes.fr/PAGES/DOSSIERS_DOCS/nantes_14_18/ville_front_digo.html Pour compléter le sujet, retrouvez l’article d’Edwige Savouret, Jean-Paul Amat, Olivier Cantat et Paola Filippucci « Au temps météorologique de la grande guerre. Approche séquentielle des périodes contraignantes dans les tranchées sur le front de la Marne et de la Meuse, 1914-1918 », Climatologie, 2011, p. 59-77. http://lodel.irevues.inist.fr/climatologie/index.php?id=276
Pendant toute la durée de la Grande guerre, les directeurs et directrices des écoles publiques nantaises, à la demande de l’inspecteur et du maire Paul Bellamy, ont consigné leur quotidien dans des rapports rendant compte de leurs activités.
Rassemblés en registres et déposés aux Archives municipales de Nantes, ils représentent une ressource formidable pour appréhender la vie des enfants à Nantes pendant le conflit.
A la veille des vacances scolaires, "Histoire 2 guerres" vous invite à découvrir l'article rédigé par Réjane Burki sur la question de l’embrigadement des enfants par l'école durant la première guerre mondiale.
Réjane Burki était une des commissaires de l'exposition "A l'école de la guerre, 1914-1918" qui eut lieu au Château des ducs de Bretagne en 2014.
Pour le lire, il vous suffit de cliquer ici : http://www.chateaunantes.fr/fr/la-mobilisation-des-enfants-dans-la-grande-guerre
"Histoire 2 guerres" vous souhaite un bel été ! Rendez-vous à la rentrée !
Lorsque la première guerre mondiale éclate, Victor Girard, né en 1867 à Ancenis, est installé comme photographe professionnel à Nantes. Son studio de la rue Boileau recevra les soldats venus des quatre coins du monde. Pour leurs portraits posés, Victor Girard avait réalisé un décor en bois : un canon de 75 ainsi que la maquette d'un cavalier sur sa monture. Outre ce sujet, ses nombreux clichés précieusement conservés par ses descendants, témoignent aussi de la Ville de Nantes en 1900 (ses petits métiers, son port..). Une vingtaine d’entre eux intégreront les nouvelles salles du musée d’histoire de Nantes. En attendant leur ouverture le 26 juin prochain, il est possible de découvrir les photographies de Victor Girard grâce à un site internet entièrement dévolu au photographe : http://victorgirard.fr/albums-photo/1914-18-la-premiere-guerre-mondiale-s-invite-a-nantes/ Ci-dessus, carte postale de Victor Girard, éditée vers 1915 - 1916, vraisemblablement pour faire connaître la production de l'inventeur de ces bras articulés, un monsieur Maublanc (destinés aux Poilus estropiés sur le front).
A partir de 1916, plusieurs villes de l’Ouest, dont Nantes, ont recours aux coopératives pour lutter contre la vie chère. A Saint-Nazaire, l’initiative revient au comité d’action contre la vie chère formé autour des syndicats, militants et coopérateurs de la Bourse du travail, et à l’action d’Henri Gautier, fondateur de la Maison du Peuple. Dans ce contexte, le 22 avril 1916, la Coopérative de boucherie est ouverte. Son historique est disponible sur la frise chronologique élaborée par les Archives municipales de Saint-Nazaire. Pour le consulter, il vous suffit de cliquer ici : http://minilien.fr/a0dk1h
Il y a deux ans, le Centre d’Histoire du Travail de Nantes publiait un article à propos des coopératives de consommation nantaises. Pour le (re)lire, un lien : http://www.cht-nantes.org/sites/default/files/Les%20coop%C3%A9ratives%20de%20consommation.pdf Enfin, retrouvez une émission radiophonique sur cette thématique diffusée sur JETFM le 25 mars 2015 : http://www.jetfm.asso.fr/site/Comment-Vont-Les-Fourmis-Vend-27,6173.html Il s’agit d’une intervention de Robert Gautier, docteur en Histoire contemporaine et auteur d’une thèse sur les coopératives de consommation en Bretagne et Pays de la Loire.
En temps de guerre, face à l’humiliation de l’occupation allemande, les femmes débordent d’énergie et d’imagination pour continuer à s’habiller avec élégance et ce, malgré les pénuries en matières premières telles que coton, laine, cuir... Dans certains cas, on peut aussi se demander s’il n’y a pas, dans la réutilisation de certains objets, une intention patriotique. Le Musée d’histoire de Nantes-Château des ducs de Bretagne conserve en effet deux vêtements confectionnés dans des objets militaires anglais : une couverture et une toile de parachute. Dans le cadre de la thématique du mois consacrée aux femmes dans la guerre, « Histoire 2 guerres » vous propose de les découvrir ; il vous suffit de cliquer sur ce lien : http://www.chateaunantes.fr/fr/resister-au-quotidien En 2014, le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation proposait une exposition sur ce thème rarement abordé, « Pour vous, Mesdames ! La mode en temps de guerre ». Pour en savoir plus : http://www.chrd.lyon.fr/chrd/sections/fr/expositions/expositions_passees/pous_vous_mesdames
Né à Rezé en 1899, le poète Benjamin Péret fut, avec André Breton, l'un des principaux animateurs du mouvement surréaliste. De son expérience de la première guerre mondiale, il écrit et publie plusieurs textes et poèmes dont « Comment se conduire avec les mutilés et les blessés de guerre » (daté des années 1920). Ce texte illustre le style provocateur de cet auteur original. Samedi 30 janvier, la bibliothèque et le Cinématographe de Nantes vous proposent une programmation autour de ce poète. En premier lieu, le réalisateur et écrivain Dominique Rabourdin présentera son oeuvre de jeunesse de 1928 à l'histoire tumultueuse « Les rouilles encagées » . A cette occasion, la bibliothèque présentera ses collections patrimoniales en lien avec l'oeuvre du poète acquises en 2013 (le manuscrit « Comment se conduire avec les mutilés et les blessés de guerre » ainsi qu’un ensemble de documents relatifs à son livre « Les rouilles encagées »). De son côté, le Cinématographe diffusera le documentaire « Je ne mange pas de ce pain-là » signé Rémy Ricordeau, en présence du réalisateur. "Je ne mange pas de ce pain là" est un recueil de poèmes de Benjamin Péret paru en 1936. Parmi eux, plusieurs évoquent la guerre dont "Petite chanson des mutilés". Pour plus de renseignements, vous pouvez suivre ces deux liens : http://www.lecinematographe.com/agenda/21h-Je-ne-mange-pas-de-ce-pain-la--Benjamin-Peret-poete-c-est-a-dire-revolutionnaire-en-presence-du-realisateur_ae380684.html https://bm.nantes.fr/infonantes/bm/agenda/65109
En 1918, à l’issue du premier conflit mondial, les pays belligérants pansent leurs plaies. En France, 1,4 million de soldats sont morts, soit 1 sur 5. On compte également 4 millions de blessés, dont 1 million d’invalides, principalement des hommes jeunes, entre 19 et 49 ans. En 2012, la congrégation des Sœurs Franciscaines Oblates du Sacré-Cœur de Chantenay donne au musée d'histoire de Nantes, un fauteuil utilisé pour le transport des soldats blessés lors de la Première Guerre mondiale à Nantes. Cet objet sera exposé dans les nouvelles salles du musée à partir de juin 2016. Pour le découvrir dès à présent, il vous suffit de cliquer sur ce lien : http://www.chateaunantes.fr/fr/blesses-mutiles-et-invalides-de-guerre
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France récupère en Allemagne de nombreuses oeuvres d'art spoliées à des particuliers, en majorité à des familles juives. Si la plupart d'entre elles ont été restituées à leurs propriétaires, 2.000 œuvres attendent toujours leurs propriétaires dans les musées nationaux. Depuis 1949, elles sont dotées du statut MNR, « Musées Nationaux Récupération ». Le musée des beaux-arts de Nantes conserve six de ces toiles. Sous la garde de l'Etat, elles sont conservées dans les musées français, qui se doivent de les signaler et de les montrer au public, en attendant leur réclamation. En mars 2014, alors que le film de George Clooney "Monuments Men" sortait sur les écrans, Aurélie Filippetti avait procédé à trois restitutions aux ayants droit de tableaux spoliés. Depuis le 3 novembre 2015, le musée des beaux-arts de Rennes consacre une exposition-dossier aux douze peintures portant le numéro d'inventaire M.N.R. qui ont été confiées à sa garde. Intitulée, "Les tableaux de la guerre : oeuvres récupérées en Allemagne après la Seconde Guerre mondiale", elle est ouverte jusqu'au 21 février 2016. Pour plus d'information, vous pouvez cliquer sur ces liens : http://www.mbar.org/index.php France inter a consacré une émission à la restitution de ces tableaux : "Les musées français tardent à restituer les biens juifs spoliés par les nazis", à écouter ici : http://www.franceinter.fr/emission-lenquete-les-musees-francais-tardent-a-restituer-les-biens-juifs-spolies-par-les-nazis
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