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Dimanche 29 mai se terminera l'exposition "Aux origines du surréalisme", réalisée par le Musée d'histoire de Nantes-Château des ducs de Bretagne en partenariat avec la Bibliothèque municipale de Nantes, dans le cadre des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.
Pour plus de renseignements, c'est ici : http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/expo-surrealisme-2017
Jacques Vaché est mobilisé à la fin de 1914. Il est d'abord cantonné à Brest quelques mois avant d'être incorporé dans le 64e régiment d'infanterie et de rejoindre le front en juin 1915. Il est blessé aux mollets et à la cuisse le 25 septembre par l'explosion de grenades : on l'évacue dans un hôpital de Nevers, puis à Nantes à partir d'octobre. C'est là qu'il rencontre André Breton, qui y a été affecté comme infirmier militaire, mais aussi l'infirmière Jeanne Derrien à qui il envoie une correspondance importante après son retour au front en mai 1916. Dans la lettre datée du mardi 20 février 1917, on peut notamment lire : « (...) Le Règne de la BOUE est absolu, une sorte de mayonnaise tournée, très liquide et pas chaude, qui chante des bruits creux sous vous - Quelle horrible chose - !- ». La Bibliothèque municipale de Nantes, commissaire de l’exposition « Aux origines du surréalisme. Cendres de nos rêves » qui a lieu actuellement au Musée d'histoire de Nantes, conserve cette correspondance. Pour lire l’intégralité de la lettre, il vous suffit de cliquer sur ce lien (pages 50-54) : https://catalogue-bm.nantes.fr/in/faces/imageReader.xhtml?id=h::Nantes_13588&highlight=jacques%20vach%C3%A9 Pour découvrir la vie de Jacques Vaché et de ses amis du « groupe des Särs », de leur rencontre au lycée Clemenceau à la fin de la première guerre mondiale, il vous suffit de visiter l’exposition Plus de renseignements sur celle-ci : http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/expo-surrealisme-2017
Pendant toute la durée de la Grande guerre, les directeurs et directrices des écoles publiques nantaises, à la demande de l’inspecteur et du maire Paul Bellamy, ont consigné leur quotidien dans des rapports rendant compte de leurs activités.
Rassemblés en registres et déposés aux Archives municipales de Nantes, ils représentent une ressource formidable pour appréhender la vie des enfants à Nantes pendant le conflit.
A la veille des vacances scolaires, "Histoire 2 guerres" vous invite à découvrir l'article rédigé par Réjane Burki sur la question de l’embrigadement des enfants par l'école durant la première guerre mondiale.
Réjane Burki était une des commissaires de l'exposition "A l'école de la guerre, 1914-1918" qui eut lieu au Château des ducs de Bretagne en 2014.
Pour le lire, il vous suffit de cliquer ici : http://www.chateaunantes.fr/fr/la-mobilisation-des-enfants-dans-la-grande-guerre
"Histoire 2 guerres" vous souhaite un bel été ! Rendez-vous à la rentrée !
Lorsque la première guerre mondiale éclate, Victor Girard, né en 1867 à Ancenis, est installé comme photographe professionnel à Nantes. Son studio de la rue Boileau recevra les soldats venus des quatre coins du monde. Pour leurs portraits posés, Victor Girard avait réalisé un décor en bois : un canon de 75 ainsi que la maquette d'un cavalier sur sa monture. Outre ce sujet, ses nombreux clichés précieusement conservés par ses descendants, témoignent aussi de la Ville de Nantes en 1900 (ses petits métiers, son port..). Une vingtaine d’entre eux intégreront les nouvelles salles du musée d’histoire de Nantes. En attendant leur ouverture le 26 juin prochain, il est possible de découvrir les photographies de Victor Girard grâce à un site internet entièrement dévolu au photographe : http://victorgirard.fr/albums-photo/1914-18-la-premiere-guerre-mondiale-s-invite-a-nantes/ Ci-dessus, carte postale de Victor Girard, éditée vers 1915 - 1916, vraisemblablement pour faire connaître la production de l'inventeur de ces bras articulés, un monsieur Maublanc (destinés aux Poilus estropiés sur le front).
Les douilles d’obus transformées en vases pour y mettre des fleurs sont des exemples typiques d’artisanat dit « de tranchées ». Avec les bagues, les encriers, les coupe-papiers, ils étaient réalisés par les soldats en réserve, en repos ou durant leur convalescence. Ils étaient un moyen d’occuper leur esprit et de passer le temps ou même de gagner de l’argent. A l’arrière, les bagues et les vases dit « de Verdun » connaissent un succès considérable. De passe-temps pour tromper l’ennui sur le front, ils deviennent de véritables objets souvenir pour les amis et la famille des soldats partis sur le front. Le musée d’histoire de Nantes conserve plusieurs objets de ce type. En attendant la réouverture des salles consacrées aux deux guerres mondiales, « Histoire 2 guerres » vous invite à en découvrir quelques-uns, c’est ici : http://www.chateaunantes.fr/fr/se-souvenir http://www.chateaunantes.fr/fr/lartisanat-de-tranchees
Dès la fin de l’année 1914, le conflit mondial devient une guerre de tranchées qui s’installe dans la durée et impose la mobilisation de l’ensemble de la société. Il faut ‘’tenir’’, soutenir les soldats au front, et entretenir le sentiment patriotique... Le Musée d'histoire de Nantes conservent dans ses collections plusieurs petits objets symboliques qui participent à l'effort de guerre. Pour les découvrir, il vous suffit de cliquer sur ce lien : http://www.chateaunantes.fr/fr/le-soutien-des-populations-de-larriere
Samedi 17 janvier, le Château des ducs de Bretagne ouvre les portes de l'exposition "Jean-Emile Laboureur. Images de la Grande Guerre". Mobilisé comme interprète auprès des troupes alliées, britanniques puis américaines, Jean-Emile Laboureur crée de nombreuses gravures qui lui valurent le titre de « l’artiste le plus pénétrant de la guerre » (dixit le poète Guillaume Apollinaire). Ce succès d’estime s’explique par sa remarquable maîtrise des techniques de gravure, alors très en vogue, et par son style graphique moderne et résolument original. Pour plus de renseignements, vous pouvez cliquer sur ce lien : http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/laboureur
Nantes est très éloignée du front, mais elle va accueillir dès 1914 de nombreux soldats blessés qui nécessitent des soins et de la rééducation. Transformé en hôpital auxiliaire en 1914, le collège Saint-Stanislas fait partie des 5 hôpitaux installés à Nantes par la Croix-Rouge, comme en témoigne cette carte postale, datée de 1914-1915. Pour en savoir plus, un lien : http://minilien.fr/a0olxg
Durant la première guerre mondiale, les directeurs des écoles primaires publiques nantaises ont illustré leurs rapports d'activité de dessins réalisés par leurs élèves. Cette initiative permet aujourd'hui aux Archives municipales de montrer 147 dessins exécutés de 1914 à 1918 par des élèves de 3 à 15 ans. Sous cette forme, l'expérience nantaise parait unique. Est-ce le hasard de la conservation ou le produit d'une situation locale ? Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site des Archives municipales de Nantes : http://www.archives.nantes.fr/PAGES/DOSSIERS_DOCS/1914_1918_RapportsDesEcoles/introduction.html Et aussi, visiter l'exposition "A l'école de la guerre", réalisée par le Musée d'histoire de Nantes en partenariat avec les Archives Municipales de Nantes : http://www.chateau-nantes.fr/fr/expositions/a_l_ecole_de_la_guerre/
Dans le cadre de l'exposition "En guerres", le texte de Matéi Visniec "Retour à la maison" sera mis en scène et interprété par deux comédiens, Gilles Blaise et Yannick Pasgrimaud, au château des ducs de Bretagne, les 7 et 8 février prochain. Pour en savoir plus, vous pouvez consultez ce lien : http://www.chateau-nantes.fr/fr/programmes/theatre_retour_a_la_maison/
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Le projet "La classe, l’oeuvre !", expérimenté pour la quatrième fois cette année se déroule dans le cadre d’un partenariat entre le Ministère de l’éducation nationale et le Ministère de la Culture et de la Communication. Cette opération a pour objectif de valoriser l’éducation artistique et culturelle dans le cadre de la nuit européenne des musées. Dans ce contexte, le musée d’histoire de Nantes s’est rapproché de la réalisatrice et documentariste Chloé Glotin ("Portraits et paroles sauvés de l’oubli" en 2001, "Petites histoires normandes" en 2004, "Gros sur mon cœur" en 2011, "Loin des bombes" en 2014) afin de réaliser, avec des élèves du lycée Carcouet de Nantes un film collectif. Celui-ci a pour sujet le souvenir et le récit de ceux qui ont été témoins de l’arrestation et du départ de proches pour faits de résistance lors de la Seconde Guerre mondiale. En concertation avec les enseignants, il a été décidé de centrer le projet sur le thème des 50 Otages. D'une durée de 40 minutes, le film sera projeté au Musée d'histoire de Nantes-Château des ducs de Bretagne, le samedi 20 mai, à 20h00 et 21h30. Rendez-vous au bâtiment des expositions. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Il est également visible depuis le site internet du Musée d'histoire de Nantes : http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/ils-etaient-48
Au Musée d'histoire de Nantes, le montage de l’exposition préparée dans le cadre des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale est en cours d’installation : les cloisons sont installées, les vitrines et mobiliers placés et les lais de couleur jaune posés. Les œuvres conservées par la Bibliothèque municipales sont arrivées et temporairement apposées au niveau de l’emplacement qu’elles occuperont ; dans quelques jours, l’accrochage va pouvoir débuter… En avant-première, découvrez quelques photographies du montage dont la scénographie est signée Raphaël Lerays. Du 11 février au 28 mai 2017, au Musée d'histoire de Nantes-Château des ducs de Bretagne, bâtiment des expositions. Pour en savoir plus, un lien : http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/expo-surrealisme-2017
En 1916, la Grèce rejoint la Triple Entente tandis que la Turquie se bat au sein de la Triple Alliance. A l’issue de la Grande Guerre, la première fait partie des vainqueurs ; la seconde, des vaincus. Pour la Grèce, s’ouvre alors l’opportunité de s’étendre en Asie mineure et d’enfin accomplir la Grande Idée. Mais la résistance ottomane s’organise sous l’égide du général Mustafa Kémal qui réclame la révision du traité de Sèvres. C’est le début d’une nouvelle guerre gréco-turque qui va durer jusqu’en 1922. Le 9 septembre 1922, les Grecs perdent la Ville de Smyrne. En l’espace de quelques semaines, près de 500.000 Grecs orthodoxes sont évacués vers la Grèce par bateaux. La Grèce vaincue, un nouveau traité est signé à Lausanne le 24 juillet 1923. Les Grecs perdent alors les territoires annexés à l’issue de la première guerre mondiale. Ces bouleversements de frontière s’accompagnent d’échanges de populations entre la Grèce et la Turquie, basés sur des critères religieux, sous le contrôle d’une commission internationale. 1 300 000 Grecs orthodoxes doivent quitter l’Asie Mineure et 400 000 Musulmans traversent la mer Egée dans l’autre sens avec interdiction de retour. Les familles grecques abandonnent tous leurs biens sauvant presqu’uniquement les icônes précieuses. Dans cet exode forcé, elles sont devenues un objet d’ancrage cultuel et culturel. L’exposition présentée au musée d’histoire de Nantes, en partenariat avec le Musée Byzantin et Chrétien d’Athènes, est l’occasion de découvrir quelques-unes de ces pièces exceptionnelles. Pour plus de renseignement sur l’exposition, il vous suffit de cliquer ici : http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/icones
Ce mois-ci était commémoré le centenaire des accords de Sykes-Picot, à cette occasion, « Histoire 2 guerres » vous invite à découvrir le thème de la future exposition du Musée d’histoire de Nantes. Le 16 mai 1916, en pleine bataille de Verdun, la France et le Royaume-Uni négocient un accord qui prévoit le démantèlement de l’empire ottoman après la guerre et le partage du monde ottoman entre les deux alliés, ce sont les accords Sykes-Picot. En réalité, ils ne sont pas mis en œuvre, ce sont les traités de Sèvres de 1920 et le traité de Lausanne de 1923 qui fixent les frontières des territoires issus de l’empire ottoman. Signé le 23 juillet 1923, le traité de Lausanne annule celui de Sèvres que les Turcs n’avaient pas ratifié. Les Grecs perdent alors des territoires annexés à l’issue de la première guerre mondiale. Surtout, on procède à des échanges de populations entre la Grèce et la Turquie, basés sur des critères religieux. L’homogénéité ethnique doit garantir la paix. 1 300 000 Grecs orthodoxes doivent quitter l’Asie Mineure et 400 000 Turcs Musulmans traversent la mer Egée dans l’autre sens avec interdiction de retour. Cette histoire souvent méconnue est d’autant plus émouvante qu’elle trouve dans l’actualité de douloureux échos ; elle sera l’objet de la prochaine exposition du Musée d’histoire de Nantes, « Icônes. Trésors de réfugiés ». A J-30 avant son ouverture, retrouvez dès à présent des informations sur celle-ci en cliquant ici : http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/icones Cliché ci-dessus : les coulisses du montage de l’exposition « Icônes. Trésors de réfugiés ».
En temps de guerre, face à l’humiliation de l’occupation allemande, les femmes débordent d’énergie et d’imagination pour continuer à s’habiller avec élégance et ce, malgré les pénuries en matières premières telles que coton, laine, cuir... Dans certains cas, on peut aussi se demander s’il n’y a pas, dans la réutilisation de certains objets, une intention patriotique. Le Musée d’histoire de Nantes-Château des ducs de Bretagne conserve en effet deux vêtements confectionnés dans des objets militaires anglais : une couverture et une toile de parachute. Dans le cadre de la thématique du mois consacrée aux femmes dans la guerre, « Histoire 2 guerres » vous propose de les découvrir ; il vous suffit de cliquer sur ce lien : http://www.chateaunantes.fr/fr/resister-au-quotidien En 2014, le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation proposait une exposition sur ce thème rarement abordé, « Pour vous, Mesdames ! La mode en temps de guerre ». Pour en savoir plus : http://www.chrd.lyon.fr/chrd/sections/fr/expositions/expositions_passees/pous_vous_mesdames
En 1918, à l’issue du premier conflit mondial, les pays belligérants pansent leurs plaies. En France, 1,4 million de soldats sont morts, soit 1 sur 5. On compte également 4 millions de blessés, dont 1 million d’invalides, principalement des hommes jeunes, entre 19 et 49 ans. En 2012, la congrégation des Sœurs Franciscaines Oblates du Sacré-Cœur de Chantenay donne au musée d'histoire de Nantes, un fauteuil utilisé pour le transport des soldats blessés lors de la Première Guerre mondiale à Nantes. Cet objet sera exposé dans les nouvelles salles du musée à partir de juin 2016. Pour le découvrir dès à présent, il vous suffit de cliquer sur ce lien : http://www.chateaunantes.fr/fr/blesses-mutiles-et-invalides-de-guerre
La clôture de l'exposition initialement prévue le 26 avril est finalement repoussée au 17 mai. Il vous reste donc quelques jours pour venir découvrir ou redécouvrir l'œuvre très originale de l'artiste Jean-Emile Laboureur, "l''artiste le plus pénétrant de la guerre" selon le poète Guillaume Apollinaire. Pour en savoir plus : http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/laboureur
La conférence de Manon Pignot, sur les expériences enfantines de la Première Guerre mondiale, initialement proposée est annulée et remplacée par une conférence-déambulation. En présence de : l'historien Didier Guyvarc'h, les commissaires de l'exposition (Réjane Burki, du musée d'histoire de Nantes, Véronique Guitton et Delphine Gillardin, des Archives municipales de Nantes) et Krystel Gualdé, chargée du développement scientifique du musée d'histoire de Nantes. Mardi 15 avril, à 18h30 Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles. Pour en savoir plus, le lien : http://www.chateau-nantes.fr/fr/agenda/mois_0/bdd/prg/3661/nom/visite_exceptionnelle_a_l_ecole_de_la_guerre_1914_1918_
Aujourd'hui, c'est au tour du Château des ducs de Bretagne-Musée d'histoire de Nantes de vous présenter des objets issus de leur collection. Il s'agit d'une carte à tirette de propagande intitulée "L'enfant au fusil de bois". Durant la première guerre mondiale, l’image de l’enfant, tour à tour victime des atrocités allemandes ou héros combattant, est récurrente dans l’iconographie de propagande. Pour en savoir plus : http://minilien.fr/a0o5i4 Cette thématique est aussi abordée dans l’exposition « A l’école de la guerre », visible jusqu’au 20 avril au Château des ducs de Bretagne-Musée d’histoire de Nantes. Pour des renseignements pratiques sur l'exposition : http://www.chateau-nantes.fr/fr/expositions/a_l_ecole_de_la_guerre/
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