Des vacanciers qui travaillent dans des fermes en échange du gîte et du couvert. Belle idée, mais... la pratique du wwoofing n’est pas toujours verte. Fausses annonces, exploitation : des sociétés-écrans étrangères ont fait de ces vacances écolos un véritable business.
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Ces pratiques de trocs, qu'elles soient dans l'agriculture ou l'auto-construction, ont toutes leurs limites. A l'origine, c'était un système d'entraide ultra-local. L'état d'esprit était plutôt louable et bon enfant, mais au final, cela s'est transformé en véritable business avec de nombreux abus ! C'est toujours tentant de profiter d'une main d'oeuvre gratuite, contre l'échange d'un savoir, d'un gîte et du couvert. Mais qui dispose du savoir et de quelle qualité ?
Et dans le bâtiment cela pose d'autres problèmes : assurabilité des personnes, garantie des travaux, accidentologie. Tant qu'il n'y aura pas de drame (révélé), ce travail au noir déguisé continuera en toute impunité ! Jusqu'au jour où ...