Comme tout le monde nous n’avons pas été insensibles aux terribles images du séisme suivi du tsunami qui ont ravagé les côtes nord-est du Japon le 11 mars dernier. Un véritable cataclysme qui nous rappelle une fois encore que lorsque la terre tremble, la principale menace pour les vies humaines, outre le tsunami, n’est pas le risque de se faire engloutir par la terre elle-même mais plutôt de se faire écraser par sa propre maison.
L’expérience que nous pouvons tirer du séisme de Tôhoku est la bonne résistance des constructions japonaises face aux secousses. En effet, qu’il s’agisse des gratte-ciel en acier ou bien des petites maisons individuelles en bois, la grande majorité des constructions ont très bien réagit pendant les tremblements du sol.(...)
Nous adressons tout notre soutien et notre solidarité à nos amis marocains face à cette catastrophe épouvantable, par l'intensité du séisme et le nombre de victimes.
Beaucoup de ces maisons effondrées étaient en pisé, matériau pour lequel nous avons beaucoup d'affinité. Or, comme on l'explique bien dans ce reportage de TF1, la majorité de ces maisons n'étaient pas aux normes parasismiques (en 2000 au Maroc) et donc non chaînées, pour limiter l'effet château de cartes, lors des mouvements horizontaux.
Si ces maisons vernaculaires en terre locale offrent des atouts indéniables face à la chaleur, il n'en demeure pas moins que pour résister à des secousses d'une telle ampleur, elles doivent respecter un minimum de normes constructives. Ne jetons donc pas l'eau du bain avec le bébé !