La mise en œuvre d’un système d’isolation, surtout par l’intérieur, modifie les transferts d’humidité au sein de l’enveloppe du bâtiment. Ce qui appelle quelques précautions.
La nécessaire rénovation thermique des bâtiments existants n’est pas sans conséquence sur leur pérennité. L’application d’un système d’isolation, par l’extérieur ou par l’intérieur, modifie les mouvements d’eau et de vapeur d’eau au sein de l’enveloppe (murs, planchers, toits). Ces mouvements ont des origines multiples. Tout d’abord, ils résultent d’une différence de pression entre l’intérieur, à forte teneur en vapeur d’eau, notamment en période d’occupation, et l’extérieur. Ces flux de vapeur traversent l’épaisseur des parois comme ils peuvent emprunter les points de jonction entre les différents éléments de l’enveloppe (mur/mur, mur/plancher, etc.). Les intempéries ou encore les remontées capillaires sont d’autres sources d’humidité dans les parois.
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S'il est un livre qu'il faut avoir dans sa bibliothèque pour comprendre le confort thermique dans l'habitat, c'est bien celui de Claude Lefrançois ! Dans une interview exclusive, il nous explique les enjeux, pourquoi et pour qui il a écrit ce livre (dont la majorité du contenu est issu d'articles qu'il a publié sur Build Green). En bonus, dans cette vidéo, Claude s'arrête longuement sur l'intérêt d'une bonne gestion de l'humidité de nos logements. Un moment d'échange avec Claude toujours aussi passionnant...