Face à un risque climatique de plus en plus oppressant, le système assurantiel français doit s’adapter. Un rapport remis au gouvernement en décembre, rendu public mardi 2 avril, préconise des évolutions majeures pour sauver le régime de catastrophe naturelle menacé par l’explosion des sinistres. Avec, entre autres propositions, une prévention accrue qui passe aussi par un diagnostic résilience.
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Je ne comprends pas trop l'utilité d'un nouveau diagnostic sur les risques climatiques, puisque l'état des risques naturels (ESRIS) présente déjà tous ces risques, ainsi que les plans de prévention territoriaux, lors de la signature d'un compromis.
Par contre, ce risque assurantiel est symptomatique de notre politique trop libérale de ces 50 dernières années, où l'intérêt individuel et économique a beaucoup trop primé sur l'intérêt collectif et écologique.
Cet exemple nous montre bien pourquoi il est temps de changer de paradigme et de tout miser sur la protection de l'environnement (en incluant les problématiques de pollution), pour limiter la bascule vers l'effondrement général (pas effet domino).