Québec analyse présentement la possibilité d'ouvrir la réglementation à un usage plus large des toilettes sans eau, ce qui pourrait permettre l'introduction de nouvelles technologies offrant un chauffage partiel des résidences au compost.
La firme Aliksir, de Deschambault-Grondines dans la MRC de Portneuf, a en effet mis au point un système de traitement des déchets humains et autres solides organiques qui les récupère et transforme le tout en compost avec une série d'équipements qui sont aussi capables de produire une chaleur utilisable pour la résidence avec ce compost.
Après les déchets solides, des recherches scientifiques mexicaines tentent de valoriser les déchets liquides issus… du métabolisme des organismes. L'urine produite par les organismes supérieurs recèle en effet d'une grande quantité de composants qui peuvent être séparés par électrolyse et utilisés pour fournir de l'énergie. Découverte. (...)
L’importante d’une Eco-conception, si basse consommation ne rime pas forcément avec écologie en raison de l’impact environnemental du système constructif à travers les multiples choix à la fois sur la performance de l’enveloppe et des consommations primaires (standard passif), la complexité d’évaluation de l’énergie grise d’un bâtiment en raison de la diversité des types de bâtiment, de leur durée de vie, des méthodes de calcul, des bases de données, des modes de modélisation, ne doit pas éteindre la réflexion de son étude. Et pour cela, il est nécessaire de la traquer….
Et oui, basse Consommation ne rime pas forcément avec écologie, notamment avec l’énergie grise…
Les notions environnementales commencent à prendre le pas et tend à corriger la problématique liée à l’énergie grise, et plus particulièrement avec l’arrêté relatif à la déclaration environnementale des produits de construction entré en vigueur le 1er janvier 2014.
La Rt 2012 qui définit trois exigences de moyens autour de besoins énergétiques, de consommations énergétique et enfin sur les caractéristiques de la température intérieure, inscrit la conception de bâtiments faiblement consommateurs d’énergie fondée principalement sur l’articulation des économies de fonctionnement, sur-isolation, matériaux et équipements énergétiquement performants ainsi que le recours aux énergies renouvelables.
L’eau chaude sanitaire (ECS) peut représenter jusqu’à 40 % de la consommation d’énergie dans un bâtiment résidentiel, maison ou immeuble.
Il y a trois ans, l’Ademe lançait une consultation auprès des professionnels pour mieux définir les besoins ECS et surtout, envisager des solutions réellement économes et efficaces. Différents groupes de professionnels ont planché depuis sur la question, parmi lesquels celui constitué par le laboratoire Crigen GdF-Suez, Cardonnel Ingénierie, Saunier-Duval, et Viessmann, notamment. Ce groupe SCE-ECS (Synergie Energie Confort pour l’ECS) va présenter les conclusions détaillées de ses travaux lors d’une table-ronde, le 20 mars prochain, au salon Ecobat.
Comme cela est exposé dans l’article « Impact carbone de la construction d’un bâtiment » du 1er février 2011, les émissions de GES liées à la construction d’un bâtiment sont dues au chantier lui-même mais elles découlent aussi de l’usage du bâtiment, c’est à dire de ses consommations énergétiques futures voire des futurs déplacements engendrés. Les choix constructifs et les performances énergétiques ont donc des conséquences à court terme lors de la construction du bâtiment mais également à long terme pendant toute sa durée de vie. Cet article analyse le cas réel de la construction d’une habitation bas carbone, mise en chantier fin 2012 et terminée en 2013. (...)
Le concept d'éco-construction, à l'instar de celui d'énergie grise, n'a pas de définition "officielle" et les frontières sont parfois difficiles à cerner. Chaque acteur selon ses tendances, opinions ou ses objectifs va proposer une approche différente et focalisée sur l'un ou l'autre des aspects de l'éco-constuction.
Le bureau d'études BCO2 Ingénierie à créé BAREME CARBONE, qui offre aux constructeurs et aux maîtres d'ouvrage la possibilité de procéder à une évaluation environnementale rapide de leur projet immobilier sur les critères énergie et émission globale de gaz à effet de serre.
Les eaux grises sont les eaux usées peu polluées d’origine domestique issues des salles de bain, des cuisines, des appareils de lavage. Elles contiennent une importante quantité d’énergie qui, à défaut d’être récupérée, part dans les réseaux. Les technologies pour récupérer cette chaleur se multiplient et commencent à être de plus en plus souvent installées dans l’hexagone.
Power Pipe pour récupérer l’énergie des eaux grises
Mesurer et intégrer les cycles de vie et des matériaux (ACV) s’impose de façon progressive dans les calculs de performance énergétique des bâtiments. L’intégration de ces critères multiples, difficiles à appréhender pour les néophytes, permet de mesurer les énergies grises (EG). Elle est aussi à l’origine de la création d’outils capables d’apporter des réponses concrètes.
Le concept de « Nearly Zero Energy » (i.e. « près de zéro énergie ») a été évoqué comme le standard pour les bâtiments à l’horizon 2020 par la Directive européenne du 19 mai 2010, relative à la performance énergétique des bâtiments.
L’article 9 de cette direction explique que dans un bâtiment « Nearly Zero Energy » : "La quantité quasi nulle ou très basse d’énergie requise devrait être couverte dans une très large mesure par de l’énergie produite à partir de sources renouvelables, notamment l’énergie produite à partir de sources renouvelables sur place ou à proximité. "
Autrement dit, un bâtiment extrêmement performant, dont …
Les orientations de la politique Européenne en matière d’énergie de la construction.
Les nouvelles données du changement climatique nous amènent obligatoirement à réduire de manière très conséquente notre consommation d’énergie fossile, en particulier dans le domaine de la construction qui représente 40% de l’énergie totale utilisée dans l’Union Européenne et quasiment le quart des émissions de gaz à effet de serre (GES).
ruit de la réflexion de l’ICEB, Institut pour la conception écoresponsable du bâti et de l’ARENE, s’arrête sur la question de l’évaluation de l’énergie grise.
Ainsi pour évaluer l’énergie grise d’un bâtiment, il faut mesurer l’énergie grise contenue dans chacun de ses constituants. Les maîtres d’ouvrages et concepteurs ont à leur disposition une multitude de bases de données qui regroupent des résultats d’ACV très variables. En effet, à travers diverses méthodes de calculs et la prise en compte de périmètres entre base de données, les critères retenues sont différents, ainsi deux bases de données ne donnent pas les mêmes résultats.
Après un premier focus sur la ressource bois, puis un second sur la transformation du bois, le troisième volet de l’éclairage apporté sur la part du bois dans le cadre de la COP21 débouche naturellement sur la phase chantier.
Pour ce qui concerne la période d’usage des bâtiments, qui suit son édification, c’est assez simple : moins un bâtiment ne consomme d’énergie, notamment fossile, et mieux c’est. Cela dit, plus un bâtiment est isolé, et plus le “coût carbone” de l’acte de construire devient important en proportion.
Les biogaz provenant des matières fécales humaines représentent une source d'énergie potentielle importante, de l'ordre de 200 à 300 M€ par an. Ils pourraient aisément alimenter des dizaines de millions de foyers dans le monde tout en limitant la déforestation ou le recours au charbon, et en améliorant l'hygiène.
C'est un rapport des Nations Unies qui le dit : les excréments humains sont une source potentielle d'énergie renouvelable très intéressante. (...)
La question du bâtiment bas carbone avait été évacuée lors du Grenelle à l’horizon 2020. Il y avait une compétition entre les 2 énergies phares, l’électricité et le gaz et leur valeur carbone annuelle. La valeur carbone annuelle du gaz étant plus exacte et maîtrisable car quel que soit le moment où l’on fait brûler du gaz, il dégage la même quantité de carbone. En revanche, en ce qui concerne l’électricité, à chaque instant T elle n’est pas carbonée de la même façon. Cela dépend comment et à partir de quelle origine l’électricité est produite. Si l’électricité est fournie à partir du nucléaire et des barrages hydrauliques, cette électricité est peu carbonée. Si l’électricité est produite à partir du solaire photovoltaïque ou de l’éolien, elle est de même très peu carbonée. Des exemples en Allemagne où toutes les EnR couvrent la totalité des consommations et permet de fournir une électricité totalement décarbonée.
Depuis le 1er janvier, il est obligatoire pour communiquer sur les performances environnementales d’un produit de construction d’utiliser le format des Fiches de déclaration environnementales et sanitaires (FDES) ou celui des Déclaration environnementales de produit (DEP). La société C4CI veut démocratiser ces DEP et propose des moyens de s’approprier le calcul.
Maison en bois, ecologie, développement durable : tels sont les maîtres mots de la construction actuellement et bien qu’en encore peu répandue au sein du grand public, le souci du bien vivre et de préserver fait son chemin dans les esprits.
Alors que la RT 2012 est en passe d'être appliquée, la consommation d'énergie liée à la construction, puis à la déconstruction des bâtiments prend une part de plus en plus importante dans le bilan global énergétique. Il devient donc nécessaire de penser à diminuer aussi cette consommation.
Pour un certain nombre de spécialistes il semble plus réaliste de comparer, pour un bâtiment, les consommations en énergie grise qui illustrent mieux le prélèvement énergétique réel effectué sur l’environnement.
Qu'est ce que l'énergie grise ? L'énergie aurait-elle une couleur ? Le point en détail.
L'énergie totale
Comme nous l'avons vu dans l'article "Energies, de quoi parle-t-on ?", un des critères les plus importants permettant de mesurer l'impact environnemental d'une construction est sa consommation d'énergie. Pour quantifier ce critère, on mesure la totalité de l’énergie de la construction, (par exemple votre maison individuelle) consommée pour sa construction, son entretien, la vie de ses habitants, et même sa déconstruction et le recyclage des produits qui la constituent. Cette consommation est appelée « énergie totale » et se mesure en kilowatts (d’énergie primaire) par m⊃2; et par an en tenant compte de la durée de vie totale de ce bâtiment.
Le Bloc de Coffrage Isolant (blocs à bancher en polystyrène, dans lesquels on coule du béton) est mal connu et souffre de préjugés souvent inexact. Il permet notamment de construire des bâtiments ayant une isolation intérieure et extérieure sans aucun pont thermique et surtout de garantir une bonne étanchéité à l’air de la réalisation. En consultant les blogs et forums, on découvre différents préjugés sur les propriétés de ce produit.
On connaissait les maisons à énergie positive. Et on connaissait les villes qui réduisent leur consommation d'énergie. En Allemagne, Wildpoldsried est un mix des deux : un village à énergie positive.
En Bavière, les hommes ont des culottes de peau, des chapeaux avec des plumes, et ils boivent de la bière à la Fête de la bière à Munich. Les femmes, elles, ont des poitrines généreuses, des tresses blondes, et elles servent et boivent de la bière à la Fête de la bière à Munich. Mais en Bavière, dans le petit village de Wildpoldsried, tous ces gens font aussi et surtout attention à leur environnement.
Il est désormais entendu que les énergies grises (EG) représentent toute l’énergie mise en œuvre pendant la durée de vie d’un matériau, d’un objet, d’un équipement, d’un édifice. Cette énergie masquée doit être prise en compte dès la conception d’un bâtiment. (...)
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